— Mobilisation générale pour La Halle à Issoudun —
13 Juin 2020
Les salariés de la Halle des deux dépôts logistiques de l'Indre appellent à une marche citoyenne, ce samedi matin, dans les rues d'Issoudun.Au lendemain des annonces autour des offres de reprise des magasins La Halle et des sites logistiques, l'heure est à la mobilisation dans les dépôts de l'Indre. Jeudi, la rencontre tant espérée entre Stéphane Roche, directeur du groupe Vivarte, et quelques salariés des équipes de l'après-midi et de la nuit des deux sites logistiques a été houleuse et tendue. Hier, les entrepôts étaient au ralenti. Voire quasi à l'arrêt le matin après l'annonce, en CSE extraordinaire, « qu'il n'y aurait probablement pas de primes supralégales avec le PSE ».Mobilisation inter départements « On nous dit qu'il n'y a pas assez d'argent mais on ne peut pas s'en satisfaire. Comment accepter que des gens qui ont consacré tant d'années à la boîte partent sans rien ? Il faut arrêter de nous prendre pour des c... On sait que la logistique ne sera pas sauvée. Maintenant, on veut partir dignement, avec des primes supralégales et des moyens pour des formations de reconversion », lâche Philippe Visse, porte-parole de l'intersyndicale CFTC, CGT, FO, Confédération autonome des travailleurs, CFE-CGC.Dans ce contexte, la marche citoyenne organisée, ce samedi matin, à Issoudun, apparaît comme « la seule chance » de mobiliser le plus largement possible sur le sort des salariés de la Halle dans l'Indre. Ces derniers ont invité par courrier les communes de l'Indre, du Cher, de l'Indre-et-Loire et du Loir-et-Cher où ils résident. Ils espèrent qu'élus, habitants, retraités, personnels intérimaires, viendront défiler à leurs côtés. Appuyée par l'intersyndicale du dépôt d'Issoudun, cette initiative a déjà reçu les soutiens affirmés d'élus, du NPA 36, de la fédération de l'Indre du Parti communiste, de l'union locale de la CGT, qui ont relayé l'appel à manifester.« Avec vous, nous condamnons l'attitude de vos dirigeants, financiers et l'absence d'un véritable dialogue social, face à des perspectives inquiétantes », exprime ainsi Jacques Pallas, maire de Saint-Georges-sur-Arnon, dans un communiqué. Le Parti communiste estime urgent de « libérer les entreprises du joug des financiers et des actionnaires » et demande « la mise en œuvre d'une véritable politique nationale du transport et de la logistique, socialement et écologiquement respectueuse et responsable » ainsi que la « relocalisation et la relance de la filière habillement. L'Indre, placée au cœur de la France, doit être intégrée dans cette planification sociale et écologique de production et de distribution des productions en France. »L'union locale de la CGT pointe quant à elle « les 44 millions d'euros versés à Vivarte au titre du crédit impôt compétitivité emploi (CICE). Malgré cela, ce groupe préfère se séparer des sites d'Issoudun et de Montierchaume qui ne sont pas assez rentables pour ces spéculateurs de la finance. Alors exigeons de ce groupe qu'il reverse cet argent aux producteurs de richesses de ces deux établissements et aux collectivités locales. » Enfin, le Nouveau parti anticapitaliste invite à prendre appui sur les autres « colères qui ont été déconfinées ». « Ce sont les hospitaliers qui ont montré qu'il est possible de se mobiliser dans ce " monde d'après " le confinement. Ailleurs aussi, l'annonce des licenciements et des fermetures de sites a déchaîné la colère des salariés. Certains ont même réussi à faire ponctuellement reculer leurs directions, comme à la Fonderie de Bretagne. »Autant de soutiens qui vont droit au cœur de l'intersyndicale. « Tout le monde est bienvenu samedi. Il faut être nombreux », martèle Philippe Visse en rappelant le vœu des salariés de « ne pas afficher de revendications syndicales lors de cette marche. Il n'y aura pas de chasubles ni de calicots hormis la banderole unique des salariés de la Halle avec les logos de notre intersyndicale. C'est une marche qui se veut avant tout citoyenne. »
— LES RENDEZ-VOUS DE L'INTERSYNDICALE ISSOUDUN —
13 Juin 2020
Pour votre information l'intersyndicale du dépôt Issoudun sera vu par Nicolas FORISSIER Député de l'Indre.Rencontre que Mr le Député souhaitait faire avec l'intersyndicale.
Le mercredi 17 Juin , Mr Le préfet de l'Indre recevra en présence de Madame Viviane DUPUY-CHRISTOPHE, responsable de l'unité territoriale DIRECCTE l'intersyndicale Issoudun et les Délégués syndicaux CFTC et CFDT du dépôt Malterie.— ANDRE LAIGNEL SUR BIP TV —
12 Juin 2020
André Laignel, Maire d'Issoudun, sur le dossier de La Halle.
— STÉPHANE ROCHE PDG DE LA HALLE SUR FRANCE BLEU BERRY —
12 Juin 2020
Écouter la dernière émission
Stéphane Roche, Directeur général de Vivarte et président de La Halle
— P.PUY SUR RTL —
12 Juin 2020
INVITÉ RTL - Patrick Puy revient sur le plan de reprise de La Halle et explique que le gouvernement a sa part de responsabilité dans l'effondrement du secteur du commerce.
—
Face aux nouvelles offres de reprises pour La Halle, la prudence côté syndical
—
12 Juin 2020
La reprise partielle de l'enseigne de chaussures et de vêtements la Halle, placée en redressement judiciaire, intéresse désormais davantage de candidats, dont la totalité des offres permettraient de sauver 607 magasins sur 830, mais la CGT, méfiante, estime être "toujours dans le flou".
La Halle, fragilisée par deux mois de fermeture de ses magasins pendant le confinement décidé pour limiter la propagation de l'épidémie de Covid-19, après avoir déjà subi les "gilets jaunes" et les grèves de décembre, avait été placée en procédure de sauvegarde le 21 avril, puis en redressement judiciaire le 2 juin.Les repreneurs potentiels avaient jusqu'à mardi soir pour manifester leur intérêt pour une enseigne qui a réalisé un chiffre d'affaires annuel de 847 millions d'euros lors de son dernier exercice clos fin août 2019.
De sept candidats le 26 mai, dont le groupe breton Beaumanoir (propriétaire de Morgan), les enseignes Chaussea, Besson ou Gemo, on est passé désormais à 25, s'est félicité jeudi Vivarte, propriétaire de La Halle.
"La combinaison des différentes offres permettrait de reprendre 607 magasins (sur 830, NDLR), soit une centaine de plus que ce qui avait été annoncé lors du premier dépôt, et de préserver près de 4.036 emplois (sur un total de 5.806, NDLR), dont 3.836 en magasin et 150 au siège", a précisé le groupe textile dans un communiqué.
Ces offres sont désormais "engageantes et pourront encore être renforcées d'ici à leur présentation devant le tribunal de commerce de Paris", qui devrait intervenir fin juin, vraisemblablement le 28 ou le 29.
En marge d'un comité social et économique (CSE), au cours duquel ces offres ont été présentées aux représentants du personnel, qui était toujours en cours jeudi en début de soirée, Karim Cheboub, délégué syndical central CGT, a expliqué à l'AFP "être toujours dans le flou, notamment sur le bouclage financier du plus gros repreneur, Beaumanoir, qui n'est pas finalisé".
"Sur ces 25 offres, plusieurs sont farfelues, certaines visent simplement à récupérer des emplacements, à reprendre des baux commerciaux et n'offrent aucune garantie en termes d'emploi", a-t-il estimé.
"Dans le détail, nous craignons que beaucoup de salariés ne soient pas repris", a ajouté le délégué syndical.
Parmi toutes ces offres, figurent celles, "très significatives", émanant des distributeurs alimentaires Aldi, Carrefour et Lidl, qui reprendraient environ 200 magasins (pour une moyenne de cinq salariés chacun) à eux trois, ainsi que "quelques initiatives individuelles", a précisé le PDG de Vivarte, Patrick Puy, lors d'un point-presse.
"On a bien travaillé avec toutes les parties prenantes et je suis plutôt
heureusement surpris du résultat: on va désormais s'atteler à augmenter
le nombre de personnes reprises d'ici fin juin", a-t-il souligné.
Pour
Patrick Puy, autant la candidature du groupe textile Beaumanoir semble
répondre "à une logique de marque", autant celle provenant de la
distribution alimentaire lui permettrait de "combler des trous
géographiques" au niveau de son réseau.
Alors qu'aucune offre
n'avait été enregistrée sur les entrepôts logistiques situés dans
l'Indre lors du "premier round", deux propositions ont été faites, "qui
comprendraient la reprise d'une cinquantaine de collaborateurs", a
ajouté Vivarte dans son communiqué.
Interrogé sur le nom des
repreneurs potentiels pour ces entrepôts, Patrick Puy a répondu qu'il
s'agissait d'un "sujet très sensible" sur lequel il ne pouvait dire
davantage mais qu'il espérait augmenter le nombre de salariés repris.
Depuis son arrivée, spécialiste des restructurations, à la tête de Vivarte en juillet 2017, plusieurs enseignes (Chevignon, Cosmoparis, André, Kookaï, Naf Naf, Besson) ont été cédées, faisant craindre aux syndicats son prochain "démantèlement".
A l'issue du processus de cession de la Halle, il ne restera de fait du groupe que deux enseignes, Caroll et Minelli.
— La Halle : deux repreneurs et des interrogations—
12 Juin 2020
Interrogé hier soir lors d'une conférence de presse téléphonique organisée à l'issue du comité social et économique qui s'est tenu ce jeudi à Paris, Patrick Puy, PDG de Vivarte, n'a rien dit de plus que les syndicats ne savaient déjà. « Pour les dépôts La Halle d'Issoudun et de Montierchaume, il y a effectivement deux repreneurs dont je tairai les identités. » Pour M. Puy, ces offres « ne sont pas très intéressantes en terme d'emplois, puisque ne seraient conservés qu'une cinquantaine de salariés. »
Nous
évoquions dans notre édition de jeudi les offres faites par les
transports Van de Walle et une société d'import-export. Le PDG
n'a donc ni infirmé, ni confirmé. « Ce qui est
important de savoir, c'est que nous allons tout mettre en œuvre
pour augmenter le chiffre des emplois sauvés. Ces offres sont
planchers et ne peuvent qu'être améliorées. Elles pourront
évoluer jusqu'au 24 juin avant l'audience du tribunal
programmée le 29 juin. Les 5, 6 ou 7 juillet, les
choses seront décidées. »
« On n'a rien
appris de plus on est complètement retournés » Quant au PSE
mis en place en juillet, Patrick Puy a accepté d'évoquer
l'enveloppe qui lui sera consacrée : « Entre 50 et
100 millions d'euros. »
Philippe Visse, pour
l'intersyndicale CFTC, CGT, FO, Confédération autonome des
travailleurs, CFE-CGC, ne cache pas sa déception de ce qui est
ressorti du Comité social et économique. Non seulement, les deux
noms des repreneurs qui avaient filtré mercredi, à savoir les
transports Van de Walle et une entreprise d'import-export KB8 (lire
NR de jeudi 11 juin) n'ont pas de concurrents mais
lors de ce Comité, il fut beaucoup question des magasins La Halle
« au détriment des centres logistiques. On n'a rien appris
de plus et on est complètement retournés. Le premier propose
quinze emplois pour Issoudun alors que l'on est 287 et le
second pour Montierchaume propose cinquante emplois alors qu'ils
sont 202 ! »
De nombreuses enseignes sont
intéressées par les magasins, ce qui constitue une dernière chance
pour les sites logistiques : « Elles peuvent faire une
offre pour la logistique jusqu'au 24 juin car elles veulent
reprendre des magasins. Normalement, une enseigne qui n'a pas fait
de proposition ne peut plus faire d'offre mais vu l'état des
deux offres, il y aurait une solution juridique », poursuit
M. Visse
Reste que l'attente est à nouveau au rendez-vous
et que c'est seulement le 29 juin que les offres seront
déposées au tribunal de commerce qui disposera d'une à deux
semaines pour se prononcer : « Les salariés n'en
peuvent plus d'attendre. Il faut que le gouvernement bouge ainsi
que les politiques. Notre seule chance, c'est la manif de samedi à
Issoudun ! »
—
Indre : l'inquiétude des sous-traitants des dépôts logistiques de La Halle, menacés de fermeture
—
10 Juin 2020
Les salariés des dépôts logistiques de La Halle s'inquiètent pour leurs
emplois et attendent de connaître les offres des repreneurs potentiels
de l'enseigne. Dans le secteur, de nombreux sous-traitants travaillent
avec eux depuis des années et craignent les conséquences économiques.
En cas de fermeture des deux dépôts, cela serait une catastrophe économique pour tout le secteur d'Issoudun et de Montierchaume, car cela mettrait aussi en difficulté toutes les entreprises qui gravitent autour de La Halle. "C'est notre plus vieux client", explique Caroline Plisson, responsable de l'entreprise de transports Plisson à Issoudun.
Entre 30 et 40 conducteurs concernés dans la région
Sur les 21 camions de l'entreprise, quatre sont exclusivement dédiés au travail avec La Halle. "Ces quatre camions chargent au départ d'Issoudun pour livrer toutes les Halles aux chaussures de France. C'est un travail assez spécifique, avec du matériel adapté à leur demande", détaille-t-elle. "Entre la logistique et le transport, c'est 30% de notre chiffre d'affaires global. Pour Issoudun, c'était quand même un gros poumon économique".
Alors, difficile d'imaginer qu'il va falloir se passer de ce gros client. "Ça va être une page qui se tourne. Aujourd'hui, on n'y croit plus, on sait qu'à terme les dépôts vont s'arrêter. Je commence à regarder pour trouver autre chose à faire faire à mes conducteurs, mais c'est compliqué, dans ce secteur économique compliqué", poursuit Caroline Plisson. "Il y aura forcément de la casse de notre côté, on n'aura pas le choix. Je ne pourrais pas repositionner mes quatre chauffeurs chez des clients différents".
à lire aussi Indre : "On va se retrouver dans la misère", confie un couple de salariés de La Halle, menacé de licenciement
Comme elle, une poignée d'entreprises de transports sont concernées par cette inquiétude dans la région. "Aujourd'hui, dans le secteur, ça doit concerner entre 30 et 40 conducteurs, ça concerne aussi les marchands de camions, les carrossiers car La Halle demandait du matériel spécifique. Donc ça va toucher un grand nombre de personnes dans la région", estime la responsable des transports Plisson.
Il y aura forcément de la casse de notre côté, on n'aura pas le choix. Je ne pourrais pas repositionner mes quatre chauffeurs chez des clients différents
À cause de ses difficultés économiques, La Halle ne peut plus les payer en ce moment. "Mais il faut continuer à avancer les salaires, le gasoil, l'autoroute... En plus du Covid-19, c'est encore un coup de bambou qu'on nous met", se désole-t-elle. Il faudra attendre le 29 juin pour savoir quelle est la décision du tribunal de commerce sur le nom du repreneur, et connaître ainsi l'avenir des deux dépôts logistiques berrichons.
— La Halle : l'avenir des dépôts d'Issoudun et Montierchaume toujours plus sombre —
10 Juin 2020
Les repreneurs avaient jusqu'à ce mardi 9 juin, à minuit, pour se faire connaître. Deux se seraient manifestés pour les sites indriens, mais avec seulement quelques emplois sauvés à la clé.
La date limite de dépôts des projets de reprise des deux centres logistiques d'Issoudun et de Montierchaume était pourtant bien fixée au 9 juin à minuit par les administrateurs judiciaires. Et les 500 salariés attendaient, ce mercredi, quelques nouvelles, quelques espérances, quelques déceptions.
Mais rien ne filtre ou quasiment rien. Deux repreneurs seraient en lice, à savoir les transports Van de Walle pour les sites logistiques : "Ce serait uniquement le site d'Issoudun et il y aurait une offre de 500.000 € avec une reprise de 15 salariés seulement", explique Philippe Visse pour l'intersyndicale CFTC, CGT, FO, Confédération autonome des travailleurs, CFE-CGC.
Réunion cruciale ce jeudi
Une second offre d'une entreprise d'import-export ferait état d'une reprise de l'un des deux sites pour une somme variant entre 1,8 M et 2,3 millions d'euros, avec une reprise de 50 salariés, mais tout ceci est à prendre au conditionnel.
Le seul élément probant, à savoir les visites qui se succèdent sur les deux sites par des personnes qui ne se font pas enregistrer au niveau du poste de sécurité, semble indiquer que rien n'est encore joué et que d'éventuels repreneurs pourraient bien arriver encore. "La date serait repoussée et les repreneurs auraient jusqu'au 24 juin pour se déclarer. Cela va se faire en dernière minute. Et pendant ce temps, les salariés vivent une angoisse permanente !" poursuit Philippe Visse.
Le service de communication de la Direction du groupe Vivarte indique que rien ne filtrera avant ce jeudi, jour où les nouvelles offres (ajoutées aux sept déjà existantes qui concernent soit les magasins La Halle, soit les deux sites logistiques) seront présentées au Comité Social et Economique.
Enfin, les offres pourraient être améliorées jusqu'à l'audience du tribunal, soit une quinzaine de jours encore.
La date limite de dépôts des projets de reprise des deux centres logistiques d'Issoudun et de Montierchaume était pourtant bien fixée au 9 juin à minuit par les administrateurs judiciaires. Et les 500 salariés attendaient, ce mercredi, quelques nouvelles, quelques espérances, quelques déceptions.
Mais rien ne filtre ou quasiment rien. Deux repreneurs seraient en lice, à savoir les transports Van de Walle pour les sites logistiques : "Ce serait uniquement le site d'Issoudun et il y aurait une offre de 500.000 € avec une reprise de 15 salariés seulement", explique Philippe Visse pour l'intersyndicale CFTC, CGT, FO, Confédération autonome des travailleurs, CFE-CGC.
Réunion cruciale ce jeudi
Une second offre d'une entreprise d'import-export ferait état d'une reprise de l'un des deux sites pour une somme variant entre 1,8 M et 2,3 millions d'euros, avec une reprise de 50 salariés, mais tout ceci est à prendre au conditionnel.
Le seul élément probant, à savoir les visites qui se succèdent sur les deux sites par des personnes qui ne se font pas enregistrer au niveau du poste de sécurité, semble indiquer que rien n'est encore joué et que d'éventuels repreneurs pourraient bien arriver encore. "La date serait repoussée et les repreneurs auraient jusqu'au 24 juin pour se déclarer. Cela va se faire en dernière minute. Et pendant ce temps, les salariés vivent une angoisse permanente !" poursuit Philippe Visse.
Le service de communication de la Direction du
groupe Vivarte indique que rien ne filtrera avant ce jeudi, jour où les
nouvelles offres (ajoutées aux sept déjà existantes qui concernent soit
les magasins La Halle, soit les deux sites logistiques) seront
présentées au Comité Social et Economique.
Enfin, les offres pourraient être améliorées jusqu'à l'audience du tribunal, soit une quinzaine de jours encore.
— MARCHE CITOYENNE —
10 Juin 2020
Courrier d'André LAIGNEL invitant les maires des communes à venir faire notre marche citoyenne
—La Halle à Issoudun : "Nous sommes inquiets" —
10 Juin 2020
Tout le monde connaît l'engagement sans faille de Frédérique Gerbaud,
sénatrice de l'Indre, du groupe Les Républicains. Après son combat pour
l'hôpital public de Châteauroux-Le Blanc, cette fois, elle monte au
créneau pour défendre les salariés de La Halle (1), placée en
redressement judiciaire, le 2 juin (NR du 3 juin).
Elle a
reçu, hier, l'intersyndicale du dépôt d'Issoudun, composée de Philippe
Visse, CFTC ; Thierry Jeunet, FO ; Frédéric Carrias, CGT ; Patrice
Sénéchal de la Confédération autonome du travail (Cat) et de la CFE-CGC.
Un rendez-vous qui coïncidait à la date butoir des offres de reprise
pour les magasins La Halle et des deux sites logistiques indriens. « Nous sommes très inquiets mais il faut se battre pour notre territoire, lance Frédérique Gerbaud. L'idée est de s'assurer qu'il puisse y avoir des garanties en cas de non reprise et de licenciements. »
« Je travaille avec Laignel » La sénatrice ne renonce pas. « Je
travaille avec André Laignel, maire d'Issoudun, qui est très inquiet.
Il a écrit au Premier ministre, Édouard Philippe, rappelant l'allocution
du président de la République, du 16 mars, pour que notre économie soit
préservée. Avec André Laignel, je verrais pour que le dossier soit
transmis à Bruno Lemaire », annonce-elle.
L'intersyndicale ne se montre pas optimiste. « Sauver les emplois, c'est faux », estime Philippe Visse. « Le Covid-19 a accéléré la procédure, regrette Patrice Sénéchal. On nous a demandé d'être volontaires pour relancer la machine mais on travaille au ralenti. Les gens sont démotivés. »
Faute de repreneur, l'intersyndicale reformule ses attentes : « Nous voulons partir avec dignité, pas des indemnités à minima, avec un plan de reconversion et de formation. » Grosse inquiétude car le plan social économique doit s'effectuer en vingt jours « d'habitude, c'est quatre mois ». Il faudra attendra la date du 29 juin.
En attendant, l'intersyndicale appelle à une marche citoyenne au départ du dépôt d'Issoudun, samedi 13 juin, 9 h 30, « avec les maires, habitants et port du masque obligatoire. Sans pancarte ».
(1) La Halle à Issoudun compte 287 salariés et 120 intérimaires ; 202 salariés à Montierchaume.
—
Lidl pourrait reprendre des magasins La Halle
—
04 Juin 2020
— COURRIER D’ANDRÉ LAIGNEL A EDOUARD PHILIPPE —
04 Juin 2020
—
Les salariés de l'enseigne de vêtements La Halle, placée en redressement judiciaire, en colère: "On est dégoutés !" - VIDEO
—
04 Juin 2020
L'intersyndicale de La Halle a interpellé mardi dernier la ministre du Travail Muriel Pénicaud au sujet de la situation de l'enseigne de vêtements et de chaussures, où «au moins 2.200 salariés vont perdre leur emploi dans les prochaines semaines», dans un courrier communiqué.
Les syndicats CFE-CGC, CFTC, CGT, FO et SUD rappellent que «comme pour Camaïeu», le placement en redressement judiciaire «n'est pas une surprise» et reprochent au groupe Vivarte, actionnaire de La Halle, d'avoir «piloté l'entreprise avec la volonté constante de tirer un profit à court terme de leur investissement» et «sans jamais poser les bases d'un projet industriel global et de long terme». La chaîne CNews s'est rendue à Issoudun, dans l'Indre, où les salariés de la plate-forme logistique de La Halle sont en colère. Aucune des offres de reprise de l'enseigne n'inclut ce site, où 487 personnes sont employées. "On est tous un peu dégoutés. Je suis là depuis juin 1984, tout marchait bien. Sauf qu'on a voulu faire du grand luxe dans des Halles, où on mettait du discount qui marchait très bien. On arrive à ça parce que ça a été mal géré", explique une employée interrogée par nos confères.
— RÉUNION COMITÉ DE GROUPE AVEC P.PUY PDG DU GROUPE —
03 Juin 2020
Réunion du Comité de Groupe de mercredi 03 juin à 10h00.
1) Point d'actualité du Groupe,
2) Approbation des projets de comptes-rendus des réunions du 17 janvier 2020 et 20 avril 2020,
3) Questions diverses.
— Réunion de travail LA HALLE —
02 Juin 2020
L'intersyndicale des dépôts logistiques de La malterie et d'Issoudun de l'enseigne La Halle ont sollicité la municipalité d'Issoudun pour soutenir ses revendications. Objectif de la réunion de travail, obtenir les meilleures solutions aux salariés.
— Indre : les salariés de La Halle de retour au travail —
02 Juin 2020
Les salariés de la Halle ont repris le chemin des entrepôts logistiques, ce mardi, à Issoudun et Montierchaume. Toujours sous le choc des annonces tombées la semaine dernière, ils oscillent entre colère et résignation.
La motivation n'y est pas mais ils sont là. A leur poste. Les salariés des sites logistiques de la Halle ont repris le chemin du travail, ce mardi. Les annonces tombées la semaine dernière concernant l'avenir des deux sites sont loin d'être digérées. Faire grève ? La plupart y ont pensé. « Mais tous savent qu'un mouvement s'inscrirait dans la durée. Beaucoup ne peuvent pas se permettre de rester plusieurs semaines sans salaire », souligne Philippe Visse, au nom de l'intersyndicale formée sur le dépôt d'Issoudun par la CFTC, FO, la CGT et la Confédération autonome des travailleurs (CAT) et la CFE-CGC.
Devant le siège d'Issoudun, les calicots et la pierre tombale installés ces jours derniers en disent long sur l'état d'esprit général. « Il reste peu d'espoir. Les promesses qu'on nous a faites ne sont que du pipeau. Comment voulez-vous travailler avec enthousiasme dans ces conditions ? Les gars sont là mais ils travaillent à leur rythme. La direction de Vivarte veut nous faire croire que sans cette reprise, il n'y aura pas suffisamment de cash pour le futur PSE (Plan de sauvegarde de l'emploi). Ce cash, l'entreprise en a surtout besoin pour acheter la nouvelle collection automne-hiver, soit 50 millions d'euros, pour le repreneur potentiel Beaumanoir. »
La CFDT reçue en mairie de Châteauroux
Si certains salariés se laissent gagner par la résignation, d'autres « sont très remontés » et attendent de pied ferme à Issoudun Stéphane Roche, directeur général du groupe Vivarte. « Il paraît qu'il viendrait cette semaine mais aucune date n'est annoncée. Aura-t-il le cran de venir affronter la colère de salariés qui n'ont plus rien à perdre ? », lance Philippe Visse.
Sur le plan judiciaire, Vivarte a obtenu ce mardi la mise en redressement judiciaire de la Halle. Un placement qui lui permettra de relancer des offres de reprise pour les magasins La Halle et les deux sites logistiques indriens. Le dépôt des offres définitives a été fixé au 9 juin. « Une fois les offres validées, pourront commencer les négociations dans le cadre du PSE. » Une ultime étape que les syndicats préparent d'ores et déjà. "On veut que les gens partent avec dignité, avec une belle enveloppe."
Dans cette optique, l'intersyndicale prépare quelques actions marquantes. Chacun des 287 salariés du site issoldunois est ainsi invité à fabriquer une croix et à venir la planter devant l'entrepot. D'ici la fin juin, un défilé symbolique est prévu dans les rues d'Issoudun. "La fermeture du site ne concerne pas uniquement les salariés et leurs familles. C'est toute la ville qui en subira l'impact. Les intérimaires, les prestataires extérieurs (agences de sécurité, services de nettoyage), les transporteurs... ce sera une claque pour tout le monde."
De leur côté, les syndicalistes CFDT de l'Indre doivent rencontrer le député Nicolas Forissier et le maire de Châteauroux, Gil Averous, jeudi matin en mairie de Châteauroux. « Cette rencontre a pour objectif de travailler sur la reprise éventuelle des entrepôts logistiques sur le département de l'Indre et de l'ensemble de ses salariés. Cette réunion de travail se fera en présence de Jean-Louis Alfred, délégué syndical central La Halle et coordinateur groupe Vivarte pour la CFDT, ainsi que Sandra Lenuzza et Nelly Luzy, respectivement déléguées CFDT des sites logistiques de la Malterie et Issoudun », indique le secrétaire général, Vincent Pichon, dans un communiqué.
—
Les syndicats de La Halle en appellent à Muriel Pénicaud
—
02 Juin 2020
L'intersyndicale de La Halle interpelle la ministre du Travail Muriel Pénicaud au sujet de la situation de l'enseigne de vêtements et de chaussures, où "au moins 2.200 salariés vont perdre leur emploi dans les prochaines semaines", dans un courrier communiqué mardi à l'AFP.
Les syndicats CFE-CGC, CFTC, CGT, FO et SUD rappellent que "comme pour Camaïeu", le placement en redressement judiciaire "n'est pas une surprise" et reprochent au groupe Vivarte, actionnaire de La Halle, d'avoir "piloté l'entreprise avec la volonté constante de tirer un profit à court terme de leur investissement" et "sans jamais poser les bases d'un projet industriel global et de long terme".
L'intersyndicale demande à l'État de prêter son concours, rappelant que "par le passé et dans des situations de redressement judiciaire, l'État a abondé des PSE pauvres dans leur contenu", citant l'exemple du transporteur Mory.
Le PDG de Vivarte Patrick Puy avait déclaré le 26 mai dernier que "le PSE ne serait pas très généreux car [ils n'avaient] pas les moyens de l'être".
Les syndicats demandent à Vivarte, "mais surtout aux fonds d'investissement propriétaires de ce groupe, de participer au financement d'un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) qui donne des moyens pour le retour à l'emploi des salariés licenciés".
"Patrick Puy a déjà annoncé dans la presse que les actionnaires ne nous apporteraient aucun soutien car sans le sou, laissant le financement du PSE largement assumé par l'État. Ce n'est pas acceptable surtout lorsque l'on sait la puissance financière des fonds propriétaires du groupe", soulignent-ils.
Les syndicats craignent également que le repreneur principal Beaumanoir profite d'une "situation d'aubaine": "nous voyons bien leur volonté que Vivarte finance les achats pour la saison prochaine, au détriment des fonds alloués au PSE. Ce n'est pas acceptable non plus".
Ils demandent à Beaumanoir d'élargir le périmètre de reprise à davantage de magasins et d'entrepôts, "ce qui permettrait d'alléger le coût de la restructuration et de l'indemnisation des futurs chômeurs portée par l'État".
Patrick Puy avait indiqué le 26 mai que l'entreprise avait reçu "sept offres, émanant pour la plupart de concurrents, qui reprendraient à ce stade 3.195 personnes sur 5.391, donc 60%".
— COURRIER DE L'INTERSYNDICALE A MURIEL PENICAUD —
02 Juin 2020
—La Halle : les salariés veulent y croire encore pour ne pas sombrer —
01 Juin 2020
L'intersyndicale des deux sites logistiques a rencontré André Laignel qui l'a assurée de son soutien mais les calicots accrochés sur les grilles du site issoldunois ne sont guère optimistes.Samedi, en fin de matinée, l'intersyndicale de la Halle s'est rendue sur le site issoldunois afin d'y déposer une couronne de fleurs sur la pierre tombale symbolique réalisée quelques jours auparavant, mais rien n'y faisait : elle ne voulait pas tenir et roulait sur elle-même. Faut-il y voir un signe d'espoir ? « Il faut garder une lueur d'espérance mais nous n'avons pas plus confiance que ça », lâche Thierry Genet, de Force Ouvrière.Un sentiment unanime de l'intersyndicale qui a néanmoins retrouvé un peu de courage en rencontrant André Laignel une heure auparavant : « Il ne pourra pas sauver les deux sites, nous le savons, mais il apporte son soutien juridique. Il va faire un courrier au Premier ministre et il nous a donné les coordonnées d'un avocat qui pourrait nous aider (Maître Guiet qui est par ailleurs au conseil municipal) car il va falloir se battre. »Que ce soit les délégués syndicaux CFTC, FO ou de la Confédération autonome des travailleurs, présents, ils avouent avoir été abasourdis par la possible fermeture des deux sites indriens : « Cela a été brutal. Il y a encore quelques mois, la direction du groupe Vivarte disait son intention d'injecter 7 M€ dans la logistique », rappelle Philippe Visse (CFTC).
Des records de commandes Le sentiment
d'avoir été trahi est partagé par le maire d'Issoudun qui avait reçu
l'engagement de la direction du groupe d'agrandir les murs du centre
logistique d'Issoudun et ce, par deux fois, au cours des dernières
années.
« Je vais demander au groupe Vivarte de réaliser une
étude des possibilités de reclassement des 489 salariés, de mettre un
maximum de formations et au-delà des primes légales, de donner des
primes extralégales qui prennent en compte l'ancienneté des salariés. À
moins, bien sûr, qu'il y ait un accord avec le PSE (Plan de sauvegarde de l'emploi). J'ai
permis de réaliser ce centre, qui s'appelait André à l'époque, et j'ai
le sentiment que c'est un de mes enfants qui est en difficulté. Je
mènerai ce combat avec acharnement. L'État doit également tenir son rôle
de justice sociale. En dernier lieu, il nous restera le tribunal
administratif. C'est une histoire qui sera bien plus longue que ce
qu'imaginent certains qui croient que tout peut être liquidé
rapidement. »
480 familles sont concernées pour une moyenne
d'âge de 48 ans et une ancienneté moyenne de 25 ans. Trois chiffres qui
en disent long sur l'inquiétude de salariés accusant le coup et pour
lesquels la colère gronde tout doucement. Une colère quelque peu
désespérée comme en témoignent les calicots qu'ils ont accrochés sur les
grilles entourant le site d'Issoudun : « La Halle, victime des fonds vautours », « Adieu la Halle, bonjour Pôle emploi... » Et sans doute la plus cinglante, la plus désespérée : « 1984-2020 : 287 victimes. » Pour le site d'Issoudun seulement.
Sur le site de Montierchaume où travaillent 202 personnes, l'ire n'est
pas autant visible mais pour les syndicalistes, c'est une question de
jours. Sur les deux sites, les salariés font montre d'une grande
lenteur. Une sorte de grève du zèle. Un entre-deux. « Nous avons le
sentiment que le groupe nous laisse tomber et, on nous demande de
travailler de plus en plus pour que le repreneur pressenti, le groupe
Beaumanoir, dispose de suffisamment d'argent pour acheter la collection
automne/hiver, soit 50 millions d'euros », explique Véronique Debelleix, CFTC.
Philippe Visse appuie le propos : « Il
faut savoir que l'on bat des records en terme de commandes et de
chiffre d'affaires en ce moment. La clientèle revient en force. Si un
logisticien rachetait les cinq cents magasins de la Halle qui font le
plus de bénéfices, on pourrait sauver nos deux sites. »
Reste à savoir ce que décideront les salariés à leur retour, mardi. Les syndicats ne donnent pas de consignes : « Nous, nous agirons à compter du 9 juin, à l'ouverture du PSE. Et là, on fera le maximum. »
—
"On est les oubliés" : les salariés des dépôts logistiques de La Halle dans l'Indre demandent à l'Etat d'agir
—
30 Mai 2020
Le maire d'Issoudun va écrire au Premier ministre
Le maire d'Issoudun, André Laignel, a rencontré l'intersyndicale ce samedi matin en mairie. Une réunion de travail pour évoquer l'avenir et fixer deux priorités. "D'abord, il faut se battre pour éviter la fermeture des deux entrepôts de La Halle dans l'Indre. Et puis si on n'y arrive pas, il faut qu'on garantisse des formations, des reconversions et des indemnités à la hauteur des efforts considérables réalisés par les salariés depuis plus de 30 ans", prévient André Laignel. Le maire d'Issoudun s'est déjà entretenu avec le maire de Châteauroux et avec le préfet de l'Indre. Il va également écrire en début de semaine prochaine à Edouard Philippe.
Le maire d'Issoudun s'est engagé à écrire une lettre au Premier ministre
pour alerter face à la menace de fermeture des dépôts logistiques de La
Halle dans l'Indre.
"Aucune entreprise ne sera livrée au risque de faillite. Aucun Français ne sera laissé sans ressources",
avait déclaré Emmanuel Macron lors de son allocution le 16 mars, à la
veille du confinement. Des propos que n'ont pas oublié les salariés des
deux dépôts logistiques de La Halle dans l'Indre, sérieusement menacés
de fermeture. Depuis mardi, on sait qu'il y a sept candidats à la
reprise de La Halle. Mais aucune offre ne s'intéresse au sort des dépôts
logistiques d'Issoudun et de Montierchaume. Ce sont 489 emplois qui sont en jeu et des vies de familles qui peuvent être brisées.
Un deux poids-deux mesures par rapport à Renault
À l'heure où de très nombreuses entreprises sont en grande difficulté économique, les salariés des dépôts logistiques de La Halle se sentent mis de côté. "On est les oubliés", explique Philippe Visse, représentant de l'intersyndicale. Les cinq milliards d'euros débloqués par l'Etat pour soutenir Renault tranchent avec l'inaction du gouvernement pour La Halle. "Ça nous fait mal. Nous aussi, on est une entreprise française. Nous aussi, on a un savoir-faire. La Halle, c'est aussi un fleuron de l'industrie du pays", ajoute Patrice Sénéchal.
Courrier d' André LAIGNEL adressé à P.PUY PDG du GROUPE VIVARTE
— L'intersyndicale du dépôt Logistique de La Halle d'Issoudun s'exprime auprès des salariés sur BIP TV —
—
La Halle : "On a des offres partielles de reprise" pour environ "502 magasins sur 830", assure le PDG de Vivarte
—
27 Mai 2020
Patrick Puy était l'invité éco de franceinfo, après le placement en
redressement judiciaire de l'enseigne de mode et de chaussures La Halle.
Les offres de reprises partielles des magasins La Halle "émanent toutes de grands groupes de textile français ou bien connus", a assuré mercredi 27 mai Patrick Puy, PDG du groupe Vivarte. Invité éco de franceinfo, selon lui, ces offres "sérieuses" mais pas "engageantes" concernent environ "502 magasins sur les 830" que possèdent l'enseigne de mode et de chaussures en grande difficulté. "L'essentiel vient du groupe Beaumanoir qui est tout à fait respectable", a-t-il détaillé. "Avant de savoir quelles seront les conditions du plan social qui suivra, il faut essayer d'en minimiser le nombre", a expliqué Patrick Puy.
>> Retrouvez les dernières informations sur la pandémie dans notre direct
Vivarte a annoncé mardi 26 mai avoir demandé le placement en redressement judiciaire de La Halle la semaine prochaine. Au moins 2 200 salariés risquent de perdre leur emploi. Sur l'avenir des centres logistiques employant 500 salariés situés dans le département de l'Indre, le PDG de Vivarte a annoncé qu'aucune offre de reprise n'a été faite à ce jour. "Chaque acquéreur potentiel a déjà sa logistique (...). Ce qui veut dire que dans le mois qui vient, on va chercher maintenant à vendre ces centres logistiques", a précisé Patrick Puy.
franceinfo : Vous avez reçu plusieurs offres de reprises partielles pour les magasins la Halle. Est-ce que ces offres sont sérieuses ?
Patrick Puy : Oui, elles sont sérieuses. Elles ne sont pas encore engageantes. Et donc, il faut être très prudent. Parce que jusqu'à la fin du processus qui viendra fin juin, ces offres peuvent disparaître ou s'améliorer. Et puis, il peut y avoir d'autres. Elles sont très sérieuses. Elles émanent toutes de grands groupes de textile français ou bien connues. L'essentiel vient du groupe Beaumanoir qui est tout à fait respectable. Elles sont très sérieuses. Elles ne sont pas nécessairement toutes financées encore, et c'est pour cela qu'il faut être un peu prudent et on y verra plus clair dans un mois. Je vous assure qu'on fera tout ce qu'il faut pour que ces offres soient maintenues et améliorées.
Est-ce que les actionnaires vont accompagner les salariés qui perdront leurs emplois ?
Les actionnaires ont déjà investi trois milliards et plus de 500 millions d'euros dans la Halle très spécifiquement. Alors, je trouve que l'on peut toujours leur demander plus, mais ils ont déjà fait beaucoup. Et encore une fois, avant de savoir quelles seront les conditions du plan social qui suivra, il faut essayer d'en minimiser le nombre.
Dans le département de l'Indre, vous avez deux centres logistiques avec 500 salariés environ. Et là, aucun repreneur ne s'est manifesté. Que vont devenir ces salariés ?
Aucun repreneur ne s'est manifesté pour le moment parce qu'on cherchait d'abord à vendre la Halle dans son intégralité et donc à céder les 830 magasins avec le centre logistique. Personne ne s'est manifesté pour l'ensemble, donc on a des offres partielles de reprise d'en gros 502 magasins sur 830. Chaque acquéreur potentiel a déjà sa logistique et ne s'intéresse pas aux centres logistiques que nous avions. Ce qui veut dire que dans le mois qui vient, on va chercher maintenant à vendre ces centres logistiques, ce que nous n'avions pas encore fait puisque on voulait les garder pour assurer le fonctionnement de la Halle.
— La Halle : coup de massue sur la tête des 500 salariés de l'Indre —
27 Mai 2020
La Halle a reçu sept offres de reprise partielle de ses magasins. Aucune
n'inclut les deux sites logistiques de l'Indre et leurs 489 salariés.
Le ciel est tombé sur la tête des 489 salariés des deux sites
logistiques de la Halle, hier. Ils ont eu la confirmation que les offres
de reprise partielle des 830 magasins de l'enseigne excluaient les
activités logistiques installées dans l'Indre. En clair, les deux dépôts
d'Issoudun et La Malterie n'intéressent pas les éventuels repreneurs,
déjà dotés de leur propre logistique. Un coup dur pour les salariés et
leurs syndicats, amers et en colère, désormais convaincus « d'avoir été
menés en bateau depuis des années par les dirigeants du groupe. Ils nous
ont trompés. On avait repris un peu d'espoir, avant le coronavirus,
quand ils avaient annoncé leur intention d'injecter 7 M€ dans la
logistique. Mais là, on n'y croit plus. Finir comme ça, c'est une honte
», lâche Philippe Visse (CFTC) au nom de l'intersyndicale formée sur le
dépôt d'Issoudun avec la CGT, FO, CAT, CFE-CGC.
À Issoudun, où 287
emplois sont menacés, la mauvaise nouvelle a été annoncée aux
différentes équipes hier, par les syndicats et par la direction du
dépôt. De sombres perspectives pèsent désormais sur les sites
logistiques indriens. Une situation qui résulte de la procédure de
sauvegarde ouverte le 21 avril devant le tribunal de commerce de Paris,
assortie d'une offre de reprise du parc de magasins de la Halle. Les
repreneurs intéressés avaient jusqu'à lundi, minuit, pour formuler leur
offre. Ils sont sept à s'être manifestés. Cinq sont issus du secteur de
la chaussure et du vêtement et deux viennent du secteur alimentaire. « À
ce stade, les sept offres portent sur 502 des 830 magasins et
concernent la reprise de 3.195 personnes sur les 5.391 salariés », a
détaillé Patrick Puy, président du groupe Vivarte auquel appartient La
Halle, lors d'un point presse tenu en fin de matinée, hier.
Techniquement, une nouvelle phase judiciaire va s'ouvrir à présent. Dès
la semaine prochaine, Vivarte va demander au tribunal de commerce la «
conversion de la procédure de sauvegarde en redressement judiciaire afin
de pouvoir procéder aux cessions partielles. On va relancer les offres
de reprise en espérant les améliorer encore pour préserver un maximum
d'emplois. Le dépôt des offres définitives devrait se situer autour du 8
juin. » Suivra ensuite, d'ici la fin juin, la préparation du plan
social pour les salariés qui ne seront pas repris. « Début juillet, le
dossier La Halle devrait être clos », a annoncé Patrick Puy qui annonce
les licenciements pour début août.
Des sites peu modernes Quant aux
centres logistiques indriens, ils souffrent, selon le P-DG de Vivarte, «
d'un manque de modernisation mais sont bien situés géographiquement. On
aurait aimé les vendre en même temps mais les repreneurs ont déjà leur
propre outil logistique. On va donc lancer une offre séparée de reprise.
Nous avons une piste sérieuse avec un logisticien. C'est un espoir
solide. » Un espoir peu partagé localement. « Nous voilà devant le fait
accompli. C'est la mort de la logistique. J'en parle depuis deux ans. On
y est. Et ça n'a rien à voir avec les Gilets jaunes, les grèves de
décembre ni le Covid. On est face à une restructuration annoncée,
encouragée par des fonds vautours opportunistes », lance avec une colère
à peine contenue Jean-Louis Alfred (CFDT), qui s'attend à une « casse
sociale bien supérieure à celle annoncée par Patrick Puy ». Rien que
dans le département, « il faut ajouter aux 500 salariés, les quelque 150
intérimaires réguliers. Il est temps que les politiques entrent enfin
dans la bagarre car on n'a pas le droit maintenant de louper le plan
social. Il va falloir trouver des solutions vivables pour tous ces gens
qui se retrouvent sur le carreau dans un département déjà sinistré. »
Les prochains jours s'annoncent tendus dans les entrepôts indriens
alors que Patrick Puy a prévenu « que le PSE ne sera pas très généreux,
faute de moyens ». À Issoudun, l'intersyndicale va échanger avec les
salariés pour « voir quel mode d'action ils souhaitent mener. Mais on a
bien l'intention de se battre pour que les gens puissent partir
dignement, donc avec des indemnités décentes. »
— LE COUPERET EST TOMBE —
26 Mai 2020
Liens ci-dessous concernant la reprise de La HALLE
— LES CANDIDATURES POUR LA REPRISE DE L'ENSEIGNE LA HALLE —
26 Mai 2020
— Flash Info La Halle et Groupe VIVARTE —
25 Mai 2020
-COMMENT EVITER LA CASSE SOCIALE? —
20 Mai 2020
Très belle prestation de Claire ce soir porte parole de l'intersyndicale La HALLE
A revoir ci-dessous
— LA CHRONIQUE ECHO —
18 Mai 2020
Ce matin sur BFM....On parle de nous ....
Les grandes enseignes au bord du gouffre - 18/05
La liste des marques et enseignes en difficulté au sortir de ce
confinement s'allonge. Parmi elles, il y a notamment Conforama, qui
était déjà en redressement judiciaire avant la crise. Selon notre
éditorialiste, le problème réside, entre autres, dans le fait que les
Français dépensent moins et épargnent plus. Le meuble et l'habillement
en paient particulièrement les frais. Malgré les aides publiques,
doit-on s'attendre à voir de nombreuses entreprises françaises ne pas se
relever du choc ? Va-t-on vers une hausse du chômage ? - L'édito Eco de
Nicolas Doze, du lundi 18 mai 2020, sur BFMTV.
Chaque matin, dans Première Edition, Nicolas Doze décrypte les grands faits de l'actualité économique avec son ton direct et sans concession.
—
Rencontre avec François Girault, Directeur Commercial chez Caroll
—
15 Mai 2020
Comment avons-nous anticipé la réouverture de nos boutiques ? Quelles
mesures ont été mises en place ? François Girault, directeur commercial
chez Caroll, s'est prêté au jeu de l'interview et nous parle de
l'après-confinement en boutiques
—
Naf Naf, André, La Halle : la crise du coronavirus atteint des enseignes déjà affaiblies
—
16 Mai 2020
Naf Naf, qui emploie 1170 personnes, a été mise en redressement judiciaire vendredi.
D'abord André, La Halle, puis Orchestra-Prémaman, et maintenant Naf
Naf. Depuis le début de la crise du coronavirus, plusieurs enseignes de
vêtements et de chaussures, qui connaissaient déjà des difficultés en
amont, se retrouvent désormais la tête sous l'eau. Vendredi, le tribunal
de commerce de Bobigny (Seine-Saint-Denis) a ordonné la mise en
redressement judiciaire de Naf Naf, deux ans après son rachat par un
consortium d'investisseurs mené par le groupe chinois La Chapelle, à
Vivarte. Ce groupe est engagé depuis plusieurs années dans un plan de
cessions et de restructuration, a indiqué ce samedi une source proche de
l'entreprise.
Deux offres de reprise
Une audience aura lieu début juin pour étudier les deux offres de reprises présentées pour Naf Naf, qui emploie 1170 personnes et dispose de 160 boutiques et 74 boutiques affiliées. La première émane du groupe turc Sy International et prévoit le maintien de 923 salariés, 118 magasins et la totalité des boutiques affiliées. La source proche de Naf Naf n'a pas caché sa préférence pour cette offre qui « maintiendrait presque tous les emplois et des boutiques ».
La seconde offre, du groupe français
Beaumanoir (propriétaire notamment de l'enseigne Morgan), envisage en
effet de conserver seulement 263 salariés, 42 boutiques et 28 affiliées.
Beaumanoir a confirmé dans un communiqué mener des discussions avec Naf
Naf, avec l'ambition de « consolider sa place de leader français sur le
marché de la mode accessible ». « La procédure officielle venant tout
juste d'ouvrir, le groupe va améliorer largement son offre dans les tout
prochains jours et se réserve la possibilité de le faire à nouveau
jusqu'au terme de la procédure en cours », a-t-il précisé.
« Le plus dur est devant nous »
Le ministre des Finances Bruno Le Maire avait mis en garde dès le début
de la crise du coronavirus sur le risque « d'une multiplication de
faillites ». « Le plus dur est devant nous », prévenait-il encore fin
avril. Face à cette situation, le gouvernement a annoncé un arsenal de
mesures pour soutenir les entreprises, parmi lesquelles le chômage
partiel.
Selon le cabinet Altares, la crise engendrée par l'épidémie
de coronavirus ne s'est pas encore traduite par une hausse des
défaillances d'entreprises depuis le confinement, mais le rythme
pourrait s'accélérer à partir de juin. Les procédures pour les
entreprises en cessation de paiements ont en effet été aménagées, avec
notamment des possibilités de report jusqu'à fin juin, voire fin août.
Les aides s'avèrent toutefois insuffisantes pour certains groupes déjà
affaiblis, et dont les magasins jugés non essentiels ont été fermés dès
le début du confinement le 17 mars.
La Halle, en procédure de sauvegarde
Une autre enseigne ayant également été cédée par Vivarte, celle plus que centenaire de magasins de chaussures André, avait été la première entreprise française victime du coronavirus : elle a été mise en redressement judiciaire début avril après avoir dû fermer tous ses magasins et perdu près de 4 millions d'euros en quinze jours. L'enseigne, achetée il y a dix-huit mois par le site de vente en ligne Spartoo, avait dégagé en 2019 un chiffre d'affaires de 100 millions d'euros mais essuyé 10 millions de pertes. Elle compte quelque 600 salariés.
A l'image de Naf Naf, André est entré dans la crise dans une situation délicate. « On a subi les Gilets Jaunes », avec un trafic en baisse de 20 % à 25 %, « puis, en pleine période de soldes en janvier, les grèves liées à la réforme des retraites », et maintenant la pandémie de Covid-19, avait expliqué le PDG de Spartoo, Boris Saragaglia.
La Halle, une enseigne active à la fois dans les vêtements et la chaussure, qui emploie plus de 6000 personnes et France et reste propriété de Vivarte, est pour sa part en procédure de sauvegarde depuis le 21 avril. Les candidats à la reprise ont jusqu'au 25 mai pour déposer leurs projets de reprise. Le groupe de vêtements pour enfants et d'articles de puériculture Orchestra-Prémaman, qui était sous procédure de sauvegarde depuis septembre 2019 et compte 2 900 salariés, a de son côté obtenu fin avril une conversion en procédure de redressement judiciaire.
—
Naf Naf placée en redressement judiciaire
—
15 Mai 2020
En quête de repreneurs, alors que son propriétaire le groupe chinois La Chapelle se désengage, Naf Naf est entrée ce 15 mai dans une procédure de redressement judiciaire déclenchée par le tribunal de Commerce de Bobigny. L'objectif est de faciliter le changement de main de l'enseigne de mode.
Depuis quelques mois, la marque de
prêt-à-porter féminin fait l'objet d'un processus de recherche de
nouveaux investisseurs, guidée par un dispositif de pré-pack cession
piloté par la banque d'affaires Wingate. Un outil qui permet de
concevoir un projet de reprise en phase amiable et avec confidentialité.
Quatre marques d'intérêt ont été enregistrées, et deux offres de rachat ont finalement été formulées. L'une émane du groupe Beaumanoir, propriétaire des enseignes Cache Cache, Morgan,
Bonobo et Bréal, qui entend renforcer son pôle de marques en
s'adjugeant Naf Naf. L'autre est à l'initiative d'un des fournisseurs de
l'enseigne depuis 1986, SY Corporate. Un acteur turc qui disposant de
sites de production en Tunisie en en Turquie, et qui est actif dans
l'Hexagone, puisque déjà impliqué dans un projet de reprise : celui de la marque féminine Sinéquanone en novembre dernier.
Le groupe Beaumanoir
entend reprendre 263 employés sur 1170, contre 955 salariés repris pour
SY Corporate. "L'offre de Beaumanoir, qui correspondrait à une
intégration horizontale (synergies avec la marque Morgan), est décevante
en terme d'emploi. La proposition de SY Corporate, à laquelle je suis
favorable, serait une intégration verticale, reprenant la grande
majorité du personnel et permettant des gains de marges importants via
la suppression des intermédiaires sur le plan du sourcing et de la
fabrication. Une alliance industrielle qui permet plus d'agilité",
exprime Stéphane Cohen, président de Wingate, qui a centralisé la
recherche d'investisseurs. L'actuelle direction de l'enseigne, menée par
Luc Mory, resterait en place dans ce second cas.
Ces deux
dossiers doivent être examinés par les organes de la procédure, lors
d'une audience prévue le 9 juin prochain. L'ouverture du redressement
judiciaire est déclenchée pour permettre leur examen par le tribunal,
aucun appel d'offre n'a été rouvert pour l'occasion. Il n'y aura donc
pas d'autre candidat à la reprise. "En cette sortie de crise, il est
urgent de donner un nouvel actionnaire à Naf Naf", poursuit Stéphane
Cohen.
Touchée par la crise du Covid-19, Naf Naf subit surtout la
déroute de son propriétaire La Chapelle, qui ne peut plus la soutenir.
En 2018, la marque avait été cédée par le groupe Vivarte
à ce groupe chinois spécialiste de l'habillement, pour 52 millions
d'euros. Née en 1973 sous la houlette des frères Pariente, Naf Naf avait
rejoint le giron de Vivarte en 2007, qui s'en est finalement séparé dix
ans plus tard pour éponger sa dette.
L'enseigne s'appuie
aujourd'hui en France sur un réseau de 243 magasins dont 75 affiliés et
dispose aussi de points de vente à l'export. En 2019, l'entreprise
aurait présenté un bilan annuel stable, autour de 200 millions d'euros
de chiffre d'affaires, dont 80% a été réalisé sur le marché tricolore.
— COMMUNIQUE DE PRESSE INTERSYNDICAL —
14 Mai 2020
— Information questions / réponses La HALLE —
11 Mai 2020
—COMITÉ DE GROUPE EXTRA LE 26 MAI 2020 —
11 Mai 2020
Pour votre information un comité de groupe se tiendra en viso conférence avec P.PUY le 26 Mai . Comme par hasard juste après la date butoir des déposes de candidatures d'éventuels repreneurs ou investisseurs. Si il y a naturellement.
— Compte rendu du CSE magasins du 11 mai —
11 Mai 2020
—FLASH INFO—
09 Mai 2020
La prime PEPA qui devait être versée sur le salaire d'Avril sera versée sur le salaire du mois de Mai.
—
Habillement : les recommandations sanitaires sont enfin précisées
—
09 Mai 2020
Désinfection des mains, port de masques, trafic limité, essayage en quarantaine... Après une longue attente, les autorités sanitaires ont finalement validé les recommandations sanitaires avancées par les branches du commerce d'habillement.
L'État avait publié le 30 avril un "protocole de déconfinement"
fixant les grandes lignes sanitaires à suivre dans le retail. Mais
c'était bien les préconisations par métiers qu'attendaient de pied ferme
les commerces d'habillement. Certaines structures, comme Gemo ou
Vivarte, n'avaient d'ailleurs pas attendu pour formuler leurs propres
recommandations, afin de laisser à leurs réseaux le temps nécessaire
pour se préparer. L'Alliance du commerce (grands magasins, enseignes
mode/chaussure) et la Fédération nationale de l'habillement
(commerces indépendants), indiquent à FashionNetwork.com avoir eu un
retour des autorités le 6 mai. Pour des recommandations amenées à
circuler dans la semaine qui vient.
Quelles sont ces
recommandations ? Du côté des grands magasins et enseignes d'habillement
et de chaussures, l'Alliance du Commerce a publié le 7 mai un document dédié de quatre pages consultable sur son portail.
Il invite à rappeler de façon visuelle et sonore les gestes barrière à
l'entrée et à l'intérieur du point de vente. Un nombre maximal de
clients doit être fixé sur la base du protocole national, soit une
personne pour 4 mètres carrés. L'Alliance rappelle que la mesure ne doit
pas donné lieu à interdire l'accès à des parents accompagnés d'enfant,
du personnel accompagnant des personnes en situation de handicap ou
encore des personnes venant avec leur chien guide.
Publicités fiber_manual_record fiber_manual_record fiber_manual_record
Pour respecter les distances, sont
suggérées la matérialisation au sol des distances minimales, la
réorganisation des meubles, la mise en place d'un sens de circulation,
voire la privatisation du lieu de vente (corner de grands magasins). La
mise en place du Click&Collect est par ailleurs encouragée.
L'instance
rappelle qu'un magasin peut imposer le port du masque, mais propose
surtout "d'encourager" son port par le client. L'Alliance propose
également de disposer des distributeurs de gel hydroalcoolique. Des
protections du visage doivent être mises à disposition du personnel.
Mobiliers et poignées de portes doivent être régulièrement nettoyés.
Côté essayage, l'Alliance propose entre-autres de réduire le nombre de
cabines, elles-mêmes régulièrement désinfectées. Les recommandations
concernant le destin des produits essayés mais non-vendus seront
prochainement précisées par l'Alliance, après retour des autorités
sanitaires.
Côté paiement, le sans-contact est notamment
encouragé, de même que l'installation d'une barrière physique
(plexiglas, film plastique) entre clients et personnel caisse. Quant au
retour d'articles vendus, et donc potentiellement infectés, les
commerces sont invités à ne les accepter qu'en dehors des heures de
pointe.
Recommandations chez les indépendants
Du
côté des indépendants, la Fédération nationale de l'habillement prépare
une diffusion de ses recommandations en début de semaine. Là encore, il
est recommandé d'accueillir les clients en leur demandant de porter un
masque et de se désinfecter les mains avant de toucher les vêtements. A
la porte devrait être indiqué le nombre de personnes autorisées dans la
boutique (une personne pour 10 mètres carrés, personnel compris). Est
également recommandé aux vendeurs de maintenir une distance minimale
d'un mètre avec les clients, et de ne pas échanger ou toucher
mutuellement des articles.
Des protocoles spécifiques seront par
ailleurs formulés concernant l'essayage et la retouche de vêtements. En
l'occurrence ceux-ci sont déjà assez précis. Dans le premier cas, les
vêtements essayés et non-achetés devront recevoir une étiquette
indiquant la date et l'heure de l'essayage, avant d'être entreposés
durant quatre heures dans un local ventilé sur un portant isolé et
identifié. Les produits retouchés devront eux-même suivre ce processus
de quatre heures avant d'être remis aux clients.
"Certains disent
qu'il faut utiliser les défroisseurs à vapeur, et même y mettre du
désinfectant", évoque Eric Mertz, président de la FNH, pour
FashionNetwork.com. "Mais produit chimique plus chaleur, c'est un
cocktail détonnant très déconseillé pour le personnel. C'est la première
chose que nous a dit le ministère de la Santé en avril. Et utiliser la
vapeur toute seule, même à 100 degrés, ne suffit pas à prouver que vous
avez réduit la charge virale. Car vous n'allez passer l'appareil que
quelques secondes. Le conseil scientifique a été clair sur le sujet.
Pour lui, le seul moyen d'effacer toutes traces (actives ou inactives,
ndlr), c'est un lavage à 60°C pendant au moins 30 minutes. Or, personne
ne va prendre le risque de faire passer les vêtements à cette épreuve,
sachant que certaines pièces ne s'en remettront pas, deviendront
invendables".
Pourquoi des recommandations si tardives ?
Pour
les responsables de fédérations, la question de ces recommandations,
étatiques ou de branche, est un enjeu de taille. Car sur celles-ci
repose la responsabilité légale des chefs d'entreprises vis-à-vis de
leurs salariés et clients. Ce qui explique le temps nécessaire pour en
établir des versions avalisées aussi bien par le ministère de la Santé
que par le ministère du Travail.
"Le ministère de la Santé a fait
un très gros travail, ils ont tout relu et revu, jusqu'à la moindre
virgule" raconte Eric Mertz. "On ne pensait pas qu'ils seraient aussi
pointilleux que cela. Autant la Direction générale des entreprises (DGE)
est plutôt 'cool', comme l'a montré l'accueil des recommandations
formulées par le Conseil du commerce de France (CdCF), qui n'ont pas
reçu de remarques particulières. Avec les autorités sanitaires, par
contre, les fichiers montrent en revanche toutes les modifications
apportées, en précisant qui en est l'auteur. Tout est traçable, de la
version initiale à la version finale. C'est donc un peu long, très
méthodique, mais c'est une bonne chose. Car ces documents entrent dans
un contexte de responsabilité vis-à-vis de nos salariés et aussi de nos
clients."
Retrouver le "contact" avec la clientèle
Quels
seront la réaction et le comportement des clients ? C'est aussi la
question que se posent les milliers de commerçants, alors qu'ils
fourbissent leurs armes pour le déconfinement du 11 mai.
"On a
hâte mais également un peu d'appréhension, car tout est nouveau, sans le
côté 'détendu' de d'habitude et avec peut-être une queue dehors qui va
engendrer de la frustration chez nos clientes", explique à l'AFP
Caroline Baldy, de l'enseigne parisienne de prêt-à-porter féminin
Mademoiselle Jeanne. Celle-ci a prévenu ses clientes via Instagram
des mesures sanitaires mises en place pour la réouverture : port du
masque, accès limité aux deux boutiques du Marais et de Bastille. "On a
pioché ces préconisations un peu partout", détaille la responsable.
L'une d'entre elles notamment, provenant de la FNH, 'a été une
surprise': ainsi, 'il vaut mieux encourager la cliente à essayer le
produit en magasin plutôt qu'elle ne l'emmène chez elle et ne revienne
en boutique car il ne lui convient pas, avec le risque qu'il soit
infecté'".
Autre mesure, trouvée auprès d'un
pneumologue: "si les clientes se désinfectent les mains à l'entrée avec
du gel hydroalcoolique, elles pourront toucher les produits car à 95 %,
ils ne seront pas souillés ensuite", souligne Caroline Baldy. Ce
qu'expliquait effectivement le pneumologue Bertrand Dautzenberg le mois
dernier à FashionNetwork.com (relire notre interview).
Sur la dizaine d'employés, un seul a émis des réserves pour revenir
travailler lundi, ajoute la responsable, se disant "très contente" de
retrouver le "contact" avec sa clientèle. "Même si l'e-shop a permis
d'écouler quelques pièces, ça ne remplace par la vente en boutique."
Comme
mentionné, certaines enseignes avaient donc pris les devants concernant
les mesures sanitaires. "Parfois en allant plus loin que les mesures de
branche" notent d'ailleurs les dirigeants de fédérations. Le groupe
IdKis (Okaïdi, Jacadi...) a par exemple mis en place des tutoriels vidéos
destinés à guider ses équipes, que ce soit pour la mise en place de
"routine du matin" ou de drives piéton pour limiter les contacts. Le
groupe Vivarte annonce de son côté avoir provisionné 600 000 masques
pour la reprise, tous les vêtements essayés seront nettoyés et isolés,
et La Halle supprimera provisoirement ses cabines. Chez Minelli,
l'essayage se fera uniquement avec un mi-bas jetable.
"Nous
sommes partis sur un ratio de 7 à 8 mètres carrés par client. Ce qui
correspond à une jauge maximum de 200 personnes pour un espace de vente
de 1 500 mètres carrés ", nous indique de son côté le directeur général
de Gémo, Philippe Thirache (lire notre interview).
Qui prévient cependant : "On ne s'attend pas non plus à un pic de
visites au redémarrage. Il faut que les clients soient à l'aise. Dès
l'entrée, des affiches précisent la conduite à tenir en magasin, avec un
balisage défini. Le masque pour le client n'est pas obligatoire, nous
préférons insister sur le respect de la distanciation et des gestes
barrière. L'idée n'est pas de mettre nos équipes en position de
gendarme, mais plutôt d'accompagnateur".
Équation à inconnus multiples
Avec
des stocks estimés à 2,5 milliards d'euros par la FNH, le secteur, qui
compte plus de 30 000 entreprises, 100 000 emplois directs et dégage 12
milliards d'euros de chiffre d'affaires annuel, a un besoin urgent de se
refaire une trésorerie et de vendre robes, maillots et sandales, qui
n'ont pas trouvé preneurs à cause du confinement. Or, "si l'on se fonde
sur les études comportementales des consommateurs, le redémarrage se
fera de manière faible (...) et graduelle", s'alarme Eric Mertz. La FNH
estime avoir déjà perdu 40 % de son chiffre d'affaires annuel de 2020 :
"la bataille des promotions va inexorablement nous traîner vers l'abîme
et la faillite", estime son président, pour qui le report des soldes
d'été est plus que nécessaire.
Si "tout le monde" se prépare
théoriquement à rouvrir le 11 mai, un autre sujet se pose en termes
d'organisation selon les "profils" des commerçants, explique à l'AFP
Emmanuel Le Roch, délégué général de la Fédération du commerce
spécialisée Procos,
qui représente plus de 300 enseignes. Il y a ceux "qui ont anticipé en
envoyant sur place des équipes pour réapprovisionner le magasin, et ceux
qui sont dans une optique plus prudente et qui vont réaménager le
magasin plutôt à partir du 11 mai, et donc n'ouvrir véritablement que
dans les jours qui suivent". D'autant qu'un "problème majeur" n'a pas
encore été réglé : la réouverture des centres commerciaux de plus de 40
000 mètres carrés, en théorie autorisée "sauf arrêté d'interdiction du
préfet".
A cela s'ajoute enfin une autre inconnue qui a persisté
très tard : "la disponibilité des salariés", explique le représentant de
Procos. Qui pointe le fait qu'il aura fallu attendre le jeudi 7 mai
pour connaitre la liste des départements rouges et verts, et donc savoir
si les écoles seraient rouvertes ou non. Avec à la clef la probable
nécessité pendant les deux à trois premières semaines de "réduire les
plages horaires d'ouverture", avec des "accidents de parcours"
possibles, comme des fermetures plus tôt "car il n'y aura pas les
effectifs pour tenir toute la journée".
— Page administrateurs judiciaires —
09 Mai 2020
Afin de vous permettre de suivre le déroulement de la procédure de sauvegarde et de connaître l'impact de cette procédure sur votre situation personnelle, les mandataires judiciaires ont mis à votre disposition ce site internet qui vous sera particulièrement utile si vous êtes créancier ou salarié de La Halle. Il vous suffira alors de vous rendre sur l'un des onglets qui vous est spécialement dédié.La rubrique actualités vous renseignera en temps réel sur le déroulement général de la procédure de sauvegarde de La Halle.
Vous aurez identifiant et mot de passe uniquement et seulement si nous basculions en prise en charge par les administrateurs judiciaires « salaires et autres »
Le lien est ci-dessous
—
Comment Vivarte (La Halle, Caroll, Minelli) se prépare à la reprise
—
6 Mai 2020
Les magasins La Halle, Caroll et Minelli rouvriront leurs portes le 11 mai au matin. Dans des conditions qui n'auront pas grand-chose à voir avec le monde "d'avant"
Le 11 mai au matin, les 1350 points de vente du groupe Vivarte, sous les enseignes La Halle, Caroll et Minelli, rouvriront leurs portes après huit semaines de fermeture. Le tout dans des conditions qui n'auront pas grand-chose à voir avec le monde « d'avant »... Ainsi, « conformément aux préconisations gouvernementales, et en collaboration avec les partenaires sociaux, les enseignes déploieront des dispositifs de prévention et de sécurité sanitaire sur-mesure qui permettront à leur clientèle d'effectuer leur shopping et à leurs collaborateurs de travailler dans les meilleures condition », indique le groupe.
Kits de protection pour les équipes
Très concrètement, des mesures de nettoyage et de désinfection des
magasins quotidiens sont au programme, tandis que chaque magasin
disposera d'un kit complet de protection, comprenant 600.000 masques,
commandés pour le premier mois, mais également du gel hydroalcoolique,
ou encore des visières de protection lavables.
Les visières de
protection, comptoirs et autres écrans seront désinfectés à chaque prise
de poste ou changement de caisse. Le lavage des mains se fera a minima
toutes les 2 heures, « de préférence avec du savon - à défaut avec du
gel hydroalcoolique - à chaque prise de poste, avant et après chaque
pause », tandis que le travail en binôme sera désormais proscrit.
Parcours client modifié pour les consommateurs
Voilà pour les collaborateurs. Pour ce qui concerne les clients, ils verront leur magasin sous un nouveau jour, avec un parcours client revu et corrigé pour garantir au mieux la distanciation sociale. « A l'aide d'annonces sonores régulières, d'affiches nombreuses et d'un marquage au sol visible, La Halle, Caroll et Minelli accompagneront pas à pas leur clientèle dont les déplacements seront fléchés et les services balisés », indique le groupe.
Les services d'essayage, d'échange et de remboursement seront quant à eux organisés en fonction des réalités de chaque enseigne. Ainsi, explique Vivarte, les cabines d'essayage seront provisoirement fermées dans les magasins La Halle, mais les services d'échange et de remboursement seront, eux, maintenus. Chez Caroll et Minelli, les essayages resteront en revanche possibles, mais avec bien sûr des conditions d'hygiène très strictes : nettoyage après chaque passage chez Caroll, avec les articles essayés qui seront nettoyés puis isolés avant toute remise en rayon. Chez Minelli, l'utilisation de mi-bas jetables sera obligatoire et les chausse-pieds seront systématiquement nettoyés après chaque utilisation.
« Mon employeur me demande de reprendre le travail avant la date du déconfinement ".
05 Mai 2020
« Mon employeur me demande de reprendre le travail avant la date du déconfinement. Je suis très angoissé à l'idée de me retrouver avec plusieurs personnes et ce, malgré la mise en place de la part de mon employeur de toutes les conditions pour assurer la sécurité du personnel. Suis-je obligé de reprendre le travail ou puis-je rester encore quelques semaines en chômage partiel ?
Voici les réponses que J'ai pu trouvé :
Bien que je ne l'évoque pas, c'est bien le droit de retrait et sa légitimité ou non dont il est question. Le droit de retrait permet au salarié ou à l'agent public de quitter son poste de travail ou de refuser de s'y installer sans l'accord de son employeur, à deux conditions, est-il rappelé sur le site Service-public,entre autres : si la situation de travail présente un danger grave et imminent pour sa vie ou sa santé ; s'il constate une défectuosité dans les systèmes de protection.
Ne pas se placer hors du droit de retrait.
Or, « à partir du moment où l'employeur met à disposition toutes les protections nécessaires [masques, gants, gel hydroalcoolique...], le salarié ne peut invoquer de danger imminent, relève Catherine Suter, avocate en droit du travail au barreau de Lyon que j'ai pu contacté ce matin. Auquel cas, il se place hors du droit de retrait puisqu'on lui a fourni les protections nécessaires et que l'employeur a respecté son obligation de sécurité. »
Les risques.
Le risque ? Que ce droit de retrait soit jugé illégitime, ce qui s'analyse alors en « un abandon de poste qui peut donner lieu à une rupture du contrat, au tort du salarié, pour abandon de poste illégitime », m' avertit l'avocate. Une décision qui incombe au seul juge prud'homal. En revanche, poursuit-elle, « s'il n'y a pas les protections préconisées pour empêcher une contamination au nouveau coronavirus, le droit de retrait est légitime ; les salaires doivent être payés et aucune sanction ne peut être engagée contre le salarié, encore moins un licenciement ». A l'inverse, « l'employeur, dont on démontre qu'il a violé les obligations de sécurité vis-à-vis de ses salariés, peut être poursuivi pour rupture du contrat à ses torts et devoir verser des dommages et intérêts, voire poursuivi pour faute inexcusable en cas d'accident du travail », souligne Catherine
Arrêt de travail.
Pour ce qui est de la reprise de l'activité avant la fin du confinement, il y a deux cas de figure. Soit l'employeur mène une activité interdite par l'Etat pendant la crise sanitaire (salles de spectacle, restaurants accueillant du public...), soit son activité est autorisée (pharmacies, stations-service, banques...), là encore par l'Etat. Par ailleurs, rappelle le ministère du Travail, « lorsque les salariés sont placés en position d'activité partielle, le contrat de travail est suspendu, mais non rompu ». L'employeur est en droit de leur demander de venir retravailler. S'il ne veut pas revenir, le salarié commet un abandon de poste. Outre l'absence de versement de salaire, cet abandon, s'il est réitéré malgré les demandes de l'employeur, l'expose à un licenciement pour faute grave.L'autre recours dont dispose le salarié qui ne veut pas reprendre le travail dans les locaux de l'entreprise, dans le cas où il craint pour sa santé ou celle de ses proches, qu'il ne veut pas contaminer, est de « présenter un arrêt maladie », indique Catherine. Arrêt qui doit lui être prescrit par son médecin. Si l'employé a une pathologie qui le rend vulnérable au virus, ou s'il vit en effet avec une personne vulnérable (personne âgée, malade) ou qu'il lui rend visite régulièrement, dans ce cas-là, il doit s'en ouvrir à son employeur.
Autre point.
« Le salarié, et c'est assez méconnu, est responsable de sa propre santé et sécurité, mais aussi de celle de ses collègues », insiste l'avocate. En vertu de l'article L4122-1 du Code du travail, « il incombe à chaque travailleur de prendre soin, en fonction de sa formation et selon ses possibilités, de sa santé et de sa sécurité ainsi que de celles des autres personnes concernées par ses actes ou ses omissions au travail ».De plus complète la Sécurité sociale, « les personnes qui partagent leur domicile avec un proche à l'état de santé jugé fragile, au titre des pathologies listées par le Haut Conseil de la santé publique, peuvent bénéficier d'un arrêt de travail ».
Philippe VISSE
DS CFTC VIVARTE
La HALLE Logistique ISSOUDUN
—
La Halle (Vivarte): des négociations «le fusil sur la tempe», dénoncent les syndicats
—
05 Mai 2020
Les syndicats de La Halle (Vivarte), chaîne de magasins en procédure de sauvegarde depuis le 21 avril, ont dénoncé ce lundi des «négociations» entamées «le fusil sur la tempe» concernant l'avenir de l'enseigne de vêtements et de chaussures, qui emploie plus de 6.000 salariés en France.
De son côté, la direction de Vivarte précise que « la contrainte de temps est liée au fait que les potentiels investisseurs doivent rendre leur offre liante avant le 25 mai, délai fixé par les administrateurs judiciaires. Ils ont besoin des informations sociales issues de la négociation pour rendre leur offre ».
«On nous invite à négocier le pistolet sur la tempe un accord en aveugle sur un PSE (plan de sauvegarde de l'emploi), sans aucune information sur son contenu, avec un calendrier resserré à deux réunions et une signature exigée avant le 18 mai», s'est insurgé Jean-Louis Alfred, délégué CFDT (1er syndicat). «L'administrateur judiciaire propose aux éventuels repreneurs de faire leur marché sans entrer dans une configuration de reclassement. C'est inacceptable, nous ne signerons pas», a-t-il ajouté.
Même constat pour Karim Cheboub (CGT), «abasourdi»: «C'est le flou total, nous n'avons aucun élément sur le nombre de magasins ou de salariés concernés. Ils veulent un chèque en blanc le plus vite possible» avant le 25 mai, date butoir pour le dépôt légal d'éventuels projets d'investissement ou de reprise. «Nous sommes pris à la gorge, on nous demande de négocier le fusil sur la tempe quelque chose dont nous n'avons ni les tenants, ni les aboutissants, mais qui va concerner tout le parc, avec un calendrier impossible», a également déploré Vincent Boursier (CFE-CGC).
«Aucun PSE en cours à La Halle»
Pour Claire Vigouroux (FO), il s'agit de «signer un PSE sans entrer dans une procédure de PSE». «Ils aimeraient raccourcir les délais de consultation et avoir notre accord pour liquider plus facilement les salariés», ajoute cette déléguée. Elle dénonce «un mépris affiché des gens, qui ne sont plus que des matricules, et de la loi dont la direction croit pouvoir s'exonérer».
La semaine dernière, la direction de Vivarte avait assuré qu'il n'y avait «aucun PSE en cours à La Halle». Interrogée ce lundi par l'AFP, elle a expliqué que la réunion du jour s'inscrivait «dans le cadre du déroulement normal de la procédure de sauvegarde». Elle avait pour objet, «sous l'égide des administrateurs judiciaires, [d'entamer] la négociation avec les partenaires sociaux des accords nécessaires au bon fonctionnement des prochaines étapes de la procédure et des consultations liées», a indiqué la direction. Le calendrier «prévoit a minima deux autres réunions», a-t-elle confirmé.
Les salariés, confinés, et dont la quasi-totalité est au chômage partiel en raison de la crise sanitaire, reprendront en partie le travail dès mardi pour préparer leurs magasins à la réouverture le 11 mai, selon les syndicats. Mi-avril, la direction de Vivarte avait annoncé réfléchir à fermer ou vendre plus d'une centaine de magasins La Halle, sur 860 au total (plus de 6.000 salariés en France).
—
Coronavirus : les syndicats de La Halle en appellent au gouvernement
—
04 Mai 2020
L'enseigne d'habillement et de chaussures du groupe Vivarte a été placée sous sauvegarde il y a une quinzaine de jours. Inquiets pour sa survie, les syndicats de l'entreprise ont écrit à Bruno Le Maire. Ils espèrent être reçus au ministère de l'Economie pour faire entendre leur voix.
La crise du coronavirus a ajouté aux difficultés de La Halle, déjà à la peine du fait du mouvement des « gilets jaunes », de la grève dans les transports en commun en Ile-de-France et du ralentissement du marché de l'habillement et de la chaussure. Le 21 avril, l'enseigne phare du groupe Vivarte (70 % du chiffre d'affaires) a été placée sous sauvegarde par le Tribunal de commerce de Paris. Cette procédure permet l'étalement du règlement de certaines créances et la suspension du paiement des loyers.
Les syndicats de l'entreprise n'en sont pas moins très inquiets pour l'avenir. Ce lundi, la CFE-CGC, la CFTC, la CGT, FO et SUD ont écrit à Bruno Le Maire, afin de l'alerter sur le sort des 5.500 salariés et 860 magasins de La Halle et l'appeler à l'aide. L'intersyndicale demande à être reçue par le ministre de l'Economie dans « les plus brefs délais », afin de présenter « son analyse de la situation » et « ses revendications ».
3.500 postes déjà supprimés
Dans son courrier, elle note les « énormes difficultés de trésorerie » auxquelles fait face l'entreprise « en lien avec les fermetures de ses magasins lors du confinement pour lutter contre l'épidémie du Covid-19 ». Elle rappelle aussi les déboires qu'a connus La Halle, qui « a réussi à redresser ses résultats au prix de deux plans de sauvegarde de l'emploi [depuis 2017, NDLR] provoquant la suppression de 3.500 postes ; mais pas suffisamment pour reconstituer une trésorerie à la hauteur des enjeux actuels ».
Elle souligne encore les enjeux liés à la survie de l'enseigne, en termes de maintien de l'emploi, ou encore d'équilibre concurrentiel en périphérie des villes sur le marché de la vente d'habillement et de chaussures.
L'enjeu des prêts bancaires
« Nous savons que le bouclage du financement du redressement de la Halle sera très compliqué dans la période actuelle : les cessions de magasins et la recherche d'un repreneur seront sous la contrainte d'acheteurs potentiels, eux-mêmes, éventuellement en difficultés économiques », écrit-elle encore. Enfin, « les banques ne prêtent qu'aux riches, y compris lorsque l'Etat apporte sa garantie inconditionnelle pour l'acceptation de prêts qu'elles accordent dans cette période difficile. [...] Sur ce point, nous aurons besoin de votre aide et de votre influence », poursuit-elle.
La Halle n'est pas la seule enseigne du secteur à souffrir de la crise du coronavirus. Il y a un mois, le chausseur André, ex-entreprise du groupe Vivarte, a été mis en redressement judiciaire . André avait été racheté par Spartoo il y a deux ans. De nombreuses autres enseignes sont aujourd'hui sous tension et attendent avec impatience de pouvoir reprendre leur activité à partir du 11 mai.
— Mail de S.ALAMARGOT RRH DEPOT ISSOUDUN —
04 Mai 2020
Mail envoyé ce soir de la RRH à l'ensemble de tous les collaborateurs du dépôt ISSOUDUN
Au cas où vous ne l'auriez pas reçu
Sabrina ALAMARGOT
19:27 (il y a 57 minutes)
Bonjour à tous,
En complément de mes communications des 14 avril et 24 avril 2020
concernant la reprise d'activité partielle, je vous informe qu'à compter
du mercredi 6 mai 2020 l' activité préparation de commandes va
également reprendre.
Ainsi, nous vous demandons de vous tenir
disponible pour assurer cette reprise. Vous serez donc tous contactés
individuellement par vos managers, chef d'équipe ou responsable
exploitation pour vous confirmer votre jour et vos horaires de travail.
Quelques particularités :
une personne vulnérable ou « à risque » pour laquelle les consignes
sanitaires recommandent de respecter une mesure d'isolement ;
une
personne cohabitant avec une personne vulnérable ; une personne qui
est parent d'un enfant de moins de 16 ans dont la structure d'accueil ou
l'établissement scolaire est fermé ou parent d'un enfant en situation
de handicap pris en charge dans une structure fermée
Dans les cas 1 et 2 ci-dessus (arrêt pour les personnes vulnérables ) :
Le salarié devra remettre à son employeur un certificat attestant de la
nécessité d'isolement et donc de l'impossibilité de se rendre sur son
lieu de travail.
Pour les personnes considérées comme vulnérables qui se sont auto déclarés sur la plateforme mise en place à cet effet par l'assurance maladie et dont l'arrêt est en cours d'arrêt au 30 avril, leur caisse d'assurance maladie leur transmet ce certificat d'isolement sans que l'assuré n'ait de démarche à faire pour le solliciter
Pour les personnes considérées comme vulnérables qui n'entrent pas dans le champ de l'auto déclaration sur la plateforme de l'assurance maladie, ainsi que pour les personnes cohabitant avec une personne vulnérable qui ont eu recours à un arrêt prescrit par un médecin (en ville ou à l'hôpital), elles doivent le contacter pour se voir remettre le certificat d'isolement.
Dans le cas 3 (arrêt pour garde d'enfant) :
Le salarié confirme à son employeur son impossibilité de reprendre le
travail compte tenu de la fermeture de l'établissement d'accueil de son
enfant (attestation sur l'honneur)
Attention ces règles peuvent évoluer dans le cadre du déconfinement prévu le 11 mai prochain.
Je vous souhaite à tous bon courage, prenez soin de vous et de vos proches.
Ps : Les distributeurs n'étant pas réapprovisionnés, prévoyez vos boissons chaudes et de la nourriture si besoin.
Cordialement
Pierre JOREZ
— COURRIER INTERSYNDICALE —
04 Mai 2020
Courrier de l'intersyndicale La Halle qui a été envoyé à l'AFP ce matin 8H00, juste avant notre réunion à 9h30 et adressée au ministre de l'économie Bruno LEMAIRE
— FLASH INFO RÉUNION—
04 Mai 2020
Ce matin, réunion de négociation se portant sur :
• Un accord de méthode visant à aménager les délais d'information et de consultation
des instances représentatives ainsi que les moyens mis à leur disposition dans le cadre de la mise en œuvre de la procédure de sauvegarde
• Un accord visant à déterminer : Le périmètre géographique d'application des critères d'ordre de licenciements dans le cadre d'une éventuelle procédure collective pour motif économique
o Les catégories professionnelles regroupant les emplois exercés au sein de la Halle (telles que prévues à l'article L. 1233-24-2 du Code du travail)
Cette réunion de négociation aura lieu le lundi 4 mai 2020 à 9h30.
Au regard de la situation d'état d'urgence sanitaire et ses conséquences, la réunion est organisée par visio conférence (application skype entreprise).
A titre prévisionnel une seconde séance de négociation
est d'ores et déjà programmée le mercredi 6 mai 2020 à 9h30 par visio conférence (application skype entreprise).
— MENSONGE PARODIE 2 —
03 Mai 2020
Comme notre première vidéo montage a beaucoup plus et a été surtout beaucoup vu. Nous avons décidé dans faire une deuxième, mais cette fois ci à la façon dîner de con.
Reprise du passage de l'émission"Envoyé spécial" du 13 avril 2017 qui avait enquêté sur la situation de Vivarte qui accumulait déjà à cette époque les plans sociaux. Patrick Puy, avait accepté de rencontrer l'équipe du magazine à condition que son interview soit diffusée intégralement. La voici, en bonus mais à notre façon.
—
Covid-19 : modification du dispositif d'indemnisation des interruptions de travail des salariés
—
01 Mai 2020
Depuis le 1er mai , le dispositif d'indemnisation des arrêts de travail dérogatoires créé dans le cadre de la crise sanitaire du Covid-19 pour les parents contraints de garder leur enfant, les personnes présentant un risque de développer une forme sévère de la maladie ou les personnes cohabitant avec ces personnes a évolué pour les salariés.
Les personnes concernées sont placées en activité partielle par leur employeur qui leur versera une indemnisation. Les renseignements sur l'activité partielle sont disponibles sur le site du ministère du Travail ou auprès des employeurs.
Plusieurs situations peuvent se présenter.
Salariés en arrêt de travail pour garde d'enfant : pas de démarche particulière à accomplir
Les salariés en arrêt de travail pour garde d'enfant n'ont aucune démarche à accomplir. Leur employeur procède à la déclaration d'activité partielle avec date d'effet au 1er mai. Il leur est toutefois conseillé de se rapprocher de leur employeur pour leur confirmer leur impossibilité de reprendre le travail au-delà du 1er mai.
Salariés en arrêt de travail au titre des recommandations sanitaires : un certificat d'isolement
Salariés vulnérables
Pour les salariés présentant un risque de développer une forme sévère de la maladie, en arrêt de travail au titre des recommandations du Haut Conseil de la santé publique, 2 situations sont à distinguer.
Salariés ayant obtenu un arrêt de travail via le site declare.ameli.fr
Les salariés ayant obtenu un arrêt de travail via le site declare.ameli.fr qui sont toujours en arrêt au 30 avril recevront automatiquement de l'Assurance Maladie un certificat à remettre à leur employeur.
Salariés placés en arrêt de travail par un médecin
Les salariés vulnérables placés en arrêt de travail par leur médecin traitant ou un médecin de ville doivent solliciter un médecin afin qu'un certificat d'isolement leur soit établi. Ils doivent remettre ce certificat à leur employeur afin que celui-ci puisse les placer en activité partielle.
Salariés cohabitant avec une personne vulnérable
Les salariés cohabitant avec une personne dite vulnérable doivent se voir délivrer, au-delà du 30 avril, un certificat d'isolement par leur médecin traitant ou un médecin de ville. Ils devront remettre ce certificat à leur employeur afin que celui-ci puisse les placer en activité partielle.
Cas particulier des salariés d'un établissement de santé ou médico-socialPour le cas particulier du personnel soignant des établissements de santé et médico-sociaux, les arrêts de travail sont établis par la médecine du travail ou la médecine de ville en l'absence de médecin du travail.
Que se passe-t-il pour les non-salariés ?Pour les personnes qui ne relèvent pas d'un statut de salarié (1), les modalités des arrêts dérogatoires restent inchangées à compter du 1er mai. Il leur est toutefois demandé de réitérer leur demande d'arrêt de travail au 1er mai, l'ensemble des arrêts dérogatoires en cours étant interrompus au 30 avril.
- Les parents contraints de garder leur enfant de moins de 16 ans ou en situation de handicap et qui ne peuvent télétravailler doivent faire leur déclaration ou la renouveler sur le site declare.ameli.fr (2) à compter du 1er mai.
- Les personnes considérées comme à risque de développer une forme sévère de la maladie et prises en charge par l'Assurance Maladie au titre d'une affection longue durée (ALD) ainsi que les femmes enceintes au 3e trimestre de grossesse doivent faire leur déclaration ou la renouveler sur le site declare.ameli.fr (3) à compter du 1er mai. Les autres personnes à risque de forme sévère doivent s'adresser à leur médecin traitant ou à un médecin de ville pour demander à bénéficier d'un arrêt de travail.
- Les personnes qui cohabitent avec une personne vulnérable peuvent également, en l'absence de solution de télétravail, solliciter leur médecin traitant ou un médecin de ville, qui pourra prescrire un arrêt de travail s'il l'estime nécessaire.
—
Déconfinement: pourra-t-on encore essayer des vêtements ?
—
01 Mai 2020
Après deux mois de fermeture, les magasins de vêtements vont rouvrir le 11 mai. Comment cela va-t-il se passer ? Pourra-t-on toujours essayer des vêtements ?
— FÊTE DU TRAVAIL —
01 Mai 2020
—
Approvisionnements stoppés, possible vente : la menace s'accroît sur la Halle
—
30 Avril 2020
Le groupe Vivarte a décidé de fermer la plateforme qui permettait
jusqu'ici d'approvisionner au départ de l'Asie les 860 magasins de
prêt-à-porter. Une cession totale de la marque n'est par ailleurs plus
exclue.
Lorsqu'il a découvert "par lui-même" que la plateforme
d'approvisionnement LHBO qui fournit les magasins en provenance d'Asie
allait fermer, Jean-Louis Alfred de la CFDT La Halle a sauté au
plafond. Liquidée, purement et simplement la centrale d'achat : 150 salariés à la porte. "C'est preuve que les choses s'accélèrent et pas dans le bon sens" pour ce syndicaliste. "En
quelques jours, on est passé d'une procédure de sauvegarde, où l'on
nous disait qu'il fallait préserver l'outil et l'entreprise La Halle en
ne supprimant 'que' 200 à 250 magasins, pour apprendre aujourd'hui que
la source d'approvisionnement est tarie. C'est preuve du peu de
considération de nos dirigeants et ça ne présage rien de bon".
Au siège de Vivarte, on justifie une décision de bon sens. "Nos magasins étant fermés depuis le début du confinement, les ventes se trouvant à l'arrêt, LHBO qui compte la Halle comme client exclusif se trouve dans une situation difficile. La décision prise de fermer le bureau d'achat basé en Asie permet ainsi d'éviter des coûts de structure qui fragiliseraient davantage encore la situation financière de La Halle". Seulement, avec la fermeture de cette filiale, "80 % de l'approvisionnement ne sera désormais plus assuré" évalue un syndicaliste (ce que conteste la direction qui avance plutôt le chiffre de 50%).
"Un repreneur est sans doute déjà sur les rangs, qui doit demander à ce qu'on fasse le sale boulot pour lui avant d'acheter"
Pour Jean-Louis Alfred, tout ça va dans le sens d'assécher la Halle : "Si vous coupez les circuits d'approvisionnement, que plus aucune fourniture ne rentre, vous posez la question des centres logistiques qui n'ont plus la moindre utilité, des personnes chargées de gérer les achats comme il n'y en a plus", déplore le syndicaliste. "Vous commencez comme ici à mettre tout le monde au chômage partiel, vous économisez les salaires et préparez le terrain, par la même occasion, à un potentiel repreneur qui à mon avis est déjà là".
L'annonce légale parue il y a quelques joursLa semaine dernière d'ailleurs, l'annonce légale parue dans la presse, dans un tout petit encart, a fait tiquer les syndicats. Dans sa rédaction, elle n'exclut pas une vente de la Halle dans sa totalité. Chez Vivarte, on répond plus ou moins à côté, précisant que "si un investisseur venait avec une offre globale dans les mains, ce serait à l'administrateur judiciaire de voir si le projet est cohérent". Pour la CGT, "c'est sûr qu'un repreneur est déjà sur les rangs, qui doit demander en coulisses de faire le sale boulot pour lui avant d'acheter".
Bientôt un PSE ? La direction dit que non, les syndicats s'y attendent
Le lundi 4 mai, les organisations syndicales sont convoquées à une réunion. L'objet, selon Jean-Louis Alfred est de "pousser les syndicats à négocier un plan de sauvegarde de l'emploi dans le cadre de l'éventualité d'une reprise". "On marche sur la tête !" lance-t-il.
Aucun projet de PSE n'est actuellement en rayon répond la direction. "De la com', rien que de la com'" commente un responsable syndical. "Entre nous, on sait tous que ça va nous tomber dessus".
— RÉPONSE DE STÉPHANE ROCHE —
29 Avril 2020
—
Synthèse rapide de l'intervention d'Edouard Philippe devant l'Assemblée Nationale
—
28 Avril 2020
Le pays vit confiné depuis le 17 mars. Jamais dans l'histoire de notre pays nous avons connu cette situation mais de toute évidence il ne peut l'être éternellement.
Depuis le 14 avril, le nombre de patients hospitalisés diminue. La décrue est lente mais régulière. Un confinement au delà du nécessaire aurait des conséquences gravissimes. Il nous faut donc procéder à un déconfinement aussi attendu que redouté.
Nous allons devoir vivre avec le virus qui va continuer à circuler parmi nous. On peut espérer une disparition spontanée du virus, un traitement, un vaccin mais tout cela n'est pas pour tout de suite.
Notre système hospitalier a tenu au prix d'une fatigue des soignants et d'une surconsommation des stocks. Le risque d'une seconde vague est un risque sérieux. Nous devons reprendre progressivement : c'est le deuxième axe de notre stratégie.
3 ème axe : la circulation hétérogène du virus crée des différences entre territoires dont il est nécessaire de tenir compte. Le Maire et le Préfet auront la possibilité d'aménager la stratégie nationale. Des rencontres d'adaptation auront lieu la semaine prochaine.
Au 11 mai :
Protéger, tester, isoler seront les 3 axes.
- Protéger
Le respect des gestes barrières et de la distanciation sociale s'accompagneront dans certaines situations du port du masque. Les scientifiques ont évolué. Aujourd'hui, ils nous disent qu'il est préférable de porter un masque que de ne pas en porter. Il rentre plus de masques dans le pays que le gouvernement en commande. Nous soutiendrons les collectivités territoriales qui en commandent à partir d'aujourd'hui (participation à hauteur de 50% du prix de référence). Nous devons être complémentaires. Une plate forme de e-commerce sera mise en oeuvre par La Poste. Les pharmacies, les grandes surfaces... seront invitées à en vendre.
- Tester
Les positions des scientifiques ont là aussi évolué. Nous réaliserons 700 000 tests par semaine dès le 11 mai (fondé sur une estimation de 3000 cas découverts/jour) . Finalité : améliorer le dépistage. Ces tests seront pris en charge à 100 % par l'assurance maladie.
3. Isoler
Pour les cas positifs, nous identifierions les « cas-contact » qui seront invités à se confiner. Dans chaque département, des brigades seront constituées pour les identifier et faire respecter les mesures d'isolement. L'isolement est une mesure de précaution collective, pas une sanction. Nous nous reposerons largement sur le civisme de chacun. Les préfets et collectivité devront développer le plan d'accompagnement des personnes isolées. Celles-ci pourront être confinées chez-elles ou à l'hôtel. Le projet « stop covid » (traçage) permettra d'identifier les parcours des personnes croisées par un porteur de virus (relire ICI les dangers de cette application). Tant que les ingénieurs n'ont pas finalisé l'application, il est trop tôt pour mener un débat qui aura lieu en temps utile.
Si les indicateurs ne sont pas bons au 11 mai, nous ne déconfinerons pas comme prévu. Les incertitudes doivent inviter les français au civisme. Fin mai, nous statuerons sur la réouverture des cafés et des restaurants.
Le cadre du déconfinement se fondera sur la situation des départements.
A partir du 11 mai :
Ecoles : réouverture progressive des maternelles et classes élémentaires, à partir du 18 mai, collèges... Lycées : décision fin mai. Pas plus de 15 élèves par classe, gestes barrières, hygiènes... Les enseignants seront pourvus de masques. Pour les maternelles, pas de masques sauf cas spécifiques. Pour les collégiens, masques obligatoires.
Crèches : accueil par groupes de 10 enfants maximum. Les groupes ne devront pas se croiser. Des priorités d'accès devraient faire l'objet de réflexions.
Travail : nous devons privilégier au maximum le télétravail chaque fois que possible. Pour les autres : des horaires décalés doivent être étudiés. Des fiches métiers et guides devront être élaborés pour le 11 mai. Les partenaires sociaux seront associés à leur conception. Le dialogue social à tous les niveaux doit être mobilisé.
Commerces : ils rouvriront tous sauf cafés, restaurants... Chacun d'entre eux devra respecter un cahier des charges stricts. Port du masque recommandé... Possibilité de subordonner l'accès au port du masque. Règles particulières pour les surfaces commerciales supérieures à 40 000 m2.
Transports : c'est particulièrement ardu. 70 % des transports RATP seront disponibles le 11 mai. Ensuite, il faut baisser la demande. Nous accompagnerons les Autorités Organisatrices pour organiser les flux. Le port du masque sera obligatoire dans les transports. Les capacités seront réduites pour respecter les gestes barrières (1 siège sur 2). Idem pour bus et cars. Déplacements interrégionaux : limités au minimum. Incitation à réserver dans les trains autres que TGV.
La vie sociale : fin des attestations sauf pour trajets à plus de 100 km du domicile (motif impérieux). Pas de sport dans les lieux couverts, ni sports de contact. Plages inaccessibles jusqu'au premier juin.
Culture : accessible sauf grands musées, grandes salles... + de 5000 participants : pas avant juin.
Cultes : nous demandons de ne pas autoriser de cérémonie avant le 2 juin. C'est difficile notamment pour les décès, mais c'est souhaitable.
Des dispositions législatives devront être élaborées, notamment pour le traçage des personnes contaminées. La loi devra permettre aux brigades d'accéder aux dossiers médicaux. Déplacements entre département : il conviendra aussi de légiférer. Les textes seront soumis à l'Assemblée Nationale la semaine prochaine. Cela n'est pas obligatoire, mais nous avons choisi de réserver à l'Assemblée Nationale ces annonces.
— REPRISE ACTIVITÉS MAGASINS —
28 Avril 2020
Info La Halle Magasins sur la reprise.... Courrier adressé à Stéphane ROCHE Président de La HALLE
— DANS LE JOURNAL LES ECHOS —
24 Avril 2020
Paru dans le journal LES ECHOS de ce matin
La Halle: Les offres de reprise devront se faire avant le 25 mai
24 Avril 2020
Les candidats au rachat de La Halle ont jusqu'au 25 mai pour déposer des « projets d'investissement ou de reprise », a annoncé jeudi soir le groupe Vivarte, propriétaire de la chaîne de magasins placée en procédure de sauvegarde. Les administrateurs judiciaires au chevet de l'entreprise ont donc laissé un mois « pour identifier toute solution de continuité d'activité du périmètre le plus large possible ».
Plus de 6.000 salariés en France
Mardi, le tribunal de commerce de Paris avait décidé de l'ouverture d'une procédure de sauvegarde pour l'enseigne, assortie d'une période d'observation de six mois. Une telle procédure, qui ne concernera pas les deux autres enseignes de Vivarte, Caroll et Minelli, permet notamment à une entreprise d'étaler le règlement de certaines créances et de suspendre le paiement des loyers, le temps de se réorganiser. Le groupe prévoit une « perte de 106 millions d'euros de chiffre d'affaires entre le 15 mars et le 11 mai ».
La semaine dernière, la direction de Vivarte avait annoncé réfléchir à fermer ou vendre plus d'une centaine de magasins sur 860 au total. La Halle compte plus de 6.000 salariés en France.
—COMMUNIQUE DE PRESSE VIVARTE —
23 Avril 2020
— ARTICLE NOUVELLE RÉPUBLIQUE —
22 Avril 2020
Dans cette caricature de Stéphane ROCHE Directeur général de la Halle tout est dit....
Caricature de P.PUY qui avait été faite en 2017, on s'était pas trompé sur le personnage
— PLAN DE SAUVEGARDE VALIDE —
21 Avril 2020
—
La Halle entre officiellement en procédure de sauvegarde
—
21 Avril 2020
Conformément à son souhait, la direction du groupe Vivarte a vu acceptée ce 21 avril l'ouverture d'une procédure de sauvegarde pour l'enseigne La Halle, à bout de souffle financièrement en raison de la crise sanitaire. Le tribunal de commerce de Paris a ainsi validé cette demande en indiquant une période d'observation de six mois, précise une porte-parole du groupe à FashionNetwork.com.
La semaine dernière, Patrick Puy, le président de Vivarte (La Halle, Minelli,
Caroll), avait fait part de son intention de placer la chaîne de mode
familiale sous la protection du tribunal pour essayer de lui assurer un
futur, alors qu'elle consume sa trésorerie et que ses 850 magasins sont
fermés depuis la mi-mars.
Tandis qu'il affichait 178 millions
d'euros de cash en août 2019, "le groupe a consommé 100 millions d'euros
de trésorerie depuis lors (par La Halle en très grande majorité, ndlr),
et nous anticipons un besoin de 90 millions de cash entre le 15 mars et
le 31 mai. Nous serions passés en négatif, ce qui aurait alors conduit à
situation de cessation de paiement pour tout le groupe", expliquait le dirigeant il y a une semaine.
Cette
procédure permet à l'entreprise en sauvegarde d'étaler le règlement de
certaines créances, et notamment de suspendre des loyers. Néanmoins, une
restructuration sera incontournable pour tenter de remettre le navire à
flot. Patrick Puy a évoqué un périmètre pour ce retournement, celui de
céder ou fermer environ 200 magasins, ce qui représente près de 1 500
emplois.
La Halle, qui connaissait déjà des difficultés depuis
plusieurs années, et a subi la crise des gilets jaunes puis les grèves
contre la réforme des retraites, avait vu ses ventes se rétracter de 3 %
en 2018/19, pour s'établir à 847 millions d'euros. Patrick Puy anticipe
pour l'exercice en cours une perte de chiffre d'affaires de 20 % pour
le groupe Vivarte.
La Halle n'est pas la seule enseigne à voir ses difficultés accrues par la crise du Covid-19 : il y a deux semaines, le chausseur André (ex-Vivarte) a été placé en redressement judiciaire, a annoncé son propriétaire Spartoo, tandis que le groupe Orchestra suit le même chemin et devrait voir sa procédure de sauvegarde convertie en redressement judiciaire.
— COMPTE RENDU CSE MAGASINS —
21 Avril 2020
—
La Halle : la demande de procédure de sauvegarde sera examinée mardi
—
20 Avril 2020
La demande d'ouverture d'une procédure de sauvegarde pour l'enseigne de chaussures et vêtements La Halle (groupe Vivarte), en difficulté, sera examinée mardi au tribunal de commerce de Paris, a-t-on appris lundi auprès du syndicat CFDT et de la direction.
À lire aussi : Vivarte, géant déchu de la mode, risque le démantèlement
La semaine dernière, la direction de Vivarte avait annoncé qu'elle allait déposer une demande de procédure de sauvegarde pour ses magasins La Halle, en ajoutant qu'elle réfléchissait à fermer ou vendre plus d'une centaine de ces boutiques. Lors de la réunion lundi d'un comité social et économique (CSE) central de La Halle, «les élus ont rendu un avis positif» sur cette demande de procédure de sauvegarde, qui sera examinée «demain (mardi) en audience devant le tribunal de commerce de Paris», a indiqué une porte-parole du groupe.
Cette procédure de sauvegarde ne concernera ni Caroll, ni Minelli, les deux autres enseignes de Vivarte. Une telle procédure permet notamment à une entreprise d'étaler le règlement de certaines créances et de suspendre le paiement des loyers, le temps de se réorganiser.
La direction accusée de «»profiter de la pandémie
La CFDT de Vivarte, «premier syndicat dans le groupe et dans les magasins La Halle», a dénoncé dans un communiqué un projet de «casse sociale» pour la chaîne La Halle. Avec cette procédure de sauvegarde, «la CFDT craint la vente de 300 magasins La Halle et la disparition des deux sites logistiques» de cette enseigne dans l'Indre, à Issoudun et Montierchaume, «bassin d'emploi déjà en souffrance», déplore le syndicat dans son communiqué. Le syndicat considère que la direction «profite de la pandémie» du coronavirus «pour faire supporter à l'État la facture de la restructuration du groupe».
La direction avait expliqué la semaine dernière que «dans un secteur de l'habillement et de la chaussure structurellement en baisse depuis des années et davantage fragilisé par les derniers mouvements sociaux, la fermeture de l'ensemble des magasins» de La Halle et «de ses deux entrepôts en raison de l'épidémie de Covid-19» avait «brutalement arrêté l'activité de l'enseigne, conduisant à une prévision de perte de 106 millions d'euros de chiffre d'affaires entre le 15 mars et le 11 mai». La Halle compte 860 magasins et emploie plus de 6.000 salariés en France.
SYNTHÈSE COMITÉ DE GROUPE
20 Avril 2020
Réunion extra CSE Logistique ISSOUDUN
20 Avril 2020
Dépôt Issoudun mardi 21 avril 2020 à 9H30
un CSE extraordinaire sur SKYPE.
Les sujets abordés seront :
redémarrage de l'activité remaniement
redémarrage de l'activité réception la semaine prochaine
passage éventuel en 2x8 la semaine prochaine
Nous vous ferons bien sur une synthèse
— Des mensonges à l'époque sur toute la ligne et cela perdure —
18 Avril 2020
Des mensonges sur toute la ligne; ça faisait des années et des années que la CFTC VIVARTE tirait la sonnette d'alarme. Mais à cette époque la CFTC Vivarte était les vilains petits canards. Nous faisions peur soi disant aux salariés lorsque nous les alertions par nos communications écrites ou orales.
On vous invite donc à consulter nos archives, nos craintes depuis tant d'années. Ce sera un rappel de piqûres, mais à cette époque certains se foutaient de ce que l'on disait ou écrivait sur nos tracts. ( Rubrique tracts sur le site )
La CFTC Vivarte a toujours vu juste jusqu'à présent, mais malheureusement
il est désormais trop tard.
La CFTC Vivarte ne laissera pas tomber les salariés du groupe, rassurez-vous,.
Mais on vous avait prévenu, il est plus temps de venir pleurer.
Le mal est fait et il va perdurer
malheureusement jusqu'à mort s'en suive du groupe Vivarte.
A
aujourd'hui, il est encore dans notre devoir de se battre toujours pour
l'intérêt de tous les salariés comme nous l'avons toujours fait jusqu'à
présent, malgré les langues de vipères qui critiquaient et qui
critiquent toujours notre syndicat.
Il est vrai que l'on peut pas
plaire à tout le monde, mais la CFTC Vivarte n'a pas à rougir des
actions qu'elle a toujours mené pour vous.
Et elle continuera à le faire malgré les critiques de certains. A bon entendeur.
Comment Patrick Puy compte-t-il relancer les enseignes du groupe Vivarte ?
Vivarte est sorti de ses tracas financiers. Aujourd'hui le groupe est
capable de réaliser des croissances, d'embaucher du personnel mais
surtout de réinvestir. Vivarte a 4 000 points de vente dans toute la
France. Le portefeuille d'enseignes du groupe sera désormais réorganisé
en 3 pôles: l'attraction des familles vivant en périphérie, la chaussure
et le prêt-à-porter. Il veut aussi évoluer sur le numérique, avec pour
objectif d'atteindre 11% du chiffre d'affaires de l'e-business d'ici
2021. - Avec: Patrick Puy, président du groupe Vivarte. - Good Morning
Business, du vendredi 10 novembre 2017, présenté par Stéphane Soumier,
sur BFM Business.
Rappelez-vous ci-dessous
— FLASH INFO —
18 Avril 2020
- L'avenir du site logistique Vivarte est une nouvelle fois sur la sellette —
18 Avril 2020
La plate-forme logistique d'Issoudun a repris une petite activité, mais son personnel est inquiet quant à son avenir.
Nouveau rebondissement chez Vivarte, après la demande de la direction de la Halle d'un placement en sauvegarde au tribunal de commerce de Paris.C'était mercredi et les deux sites logistiques d'Issoudun et de Montierchaume rouvraient pour une vingtaine de salariés chacun afin de répondre à la forte demande engendrée par la réouverture du site web de l'enseigne La Halle. 2.000 commandes par jour pour un chiffre d'affaires allant de 150.000 à 200.000 €, qui ont agréablement surpris la direction de Vivarte. « Les mesures barrières ont été prises sur les dépôts. Il n'empêche que notre syndicat n'était pas favorable à cette reprise car il y a toujours un risque de contamination », souligne Philippe Visse, représentant de la CFTC.
Le directeur des deux sites, Pierre Jorez, confirme : « Une journée de commandes aujourd'hui est équivalente à une semaine de commandes. Pour le moment, nous en restons à ces effectifs et nous attendons d'avoir un peu de recul pour éventuellement les augmenter »« Ce sont des fonds vautours » Une bonne nouvelle du côté des commandes qui peut réjouir. Une nouvelle d'autant plus appréciée par le personnel issoldunois que pèse une épée de Damoclès (sur 36 d'entre eux) à la suite du plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) lancé en février dernier ; il portait sur l'entrepôt logistique d'Issoudun et, plus largement, sur le siège de la Halle, soit 101 salariés au total. Un plan d'investissements de sept millions d'euros pour moderniser le site était par ailleurs prévu. Un projet qui s'est derechef écroulé avec l'annonce faite par la direction de la Halle, lors de la réunion du Comité social d'entreprise réuni ce mercredi, de son intention de déposer une demande de placement en sauvegarde au tribunal de commerce de Paris. « Cette demande a pour objectif de permettre la poursuite de notre activité, le maintien de l'emploi et l'apurement de nos dettes. Dans ce cadre, nous disposerions du concours d'un administrateur judiciaire qui dresserait un bilan de la situation et nous aiderait à établir un plan de sauvegarde adapté à notre situation », explique Stéphane Roche, président de la Halle, dans un communiqué. Cette demande qui ne concerne pas les deux autres enseignes du groupe, à savoir Caroll et Minelli, devrait être examinée le 21 avril.
Le service de communication de Vivarte confirme que « le PSE est annulé. Un autre devra être réalisé. Quant à l'investissement, il sera également revu voire annulé. Ce qui signifie qu'il n'est plus question de licencier du personnel pour le moment puisqu'il n'y a plus de PSE. »
Après cette annonce, Jean-Louis Alfred, représentant syndical CFDT, ne mâche pas ses mots : « Ce sont des fonds vautours avec lesquels on veut faire payer la restructuration par l'État. Ils profitent de la pandémie pour restructurer l'entreprise. Ils ont bien pris soin de ne pas mettre Caroll et Minelli dans le PSE car cela bloquerait une vente éventuelle. Il y a 200 magasins La Halle dans le rouge. Si on les ferme ou si on les vend, comme ils veulent le faire, il en restera environ 600 et, à partir de ce moment-là, les deux sites logistiques n'ont pu lieu d'être. L'un des deux fermera et ce sera celui d'Issoudun car il n'est pas aux normes. Peut-être même les deux. Cela fait cinq ans que je parle d'un démantèlement. Je ne me suis hélas pas trompé. »Le service communication de la Halle explique qu'on n'en est pas là : « La suppression des entrepôts n'est pas à l'ordre du jour mais il y a une réflexion en cours sur les magasins, ceux qui vont être cédés, et s'ils le sont, il y aura des ajustements en conséquence. »Jean-Louis Alfred poursuit : « La bonne nouvelle, c'est que si la demande de la direction est acceptée, il y aura la nomination d'un administrateur judiciaire. Il pourra nous donner la véritable situation de La Halle. »Dans une semaine, le Tribunal de commerce aura apporté une réponse sur le placement en sauvegarde. Reste que la route sera encore longue pour connaître l'avenir du site logistique issoldunois qui, il n'y a pas si longtemps encore, était promis à une extension.Philippe Visse l'avoue : « On ne s'y attendait pas. Tout cela est en tout cas très mal engagé. »
— COMITÉ DE GROUPE EXTRAORDINAIRE —
17 Avril 2020
Un Comité de groupe se tiendra par visio conférence le Lundi 20 Avril 2020 à 14h00
A L'ordre du jour
Point sur la situation du Groupe dans le cadre du contexte exceptionnel en lien avec l'épidémie de Coronavirus.
— RÉUNION EXTRAORDINAIRE CSE ISSOUDUN—
16 Avril 2020
— "C'est oui ou bien c'est non???? " —
15 Avril 2020
Fermetures de magasins
Le même jour P.PUY PDG du Groupe VIVARTE annonçait des fermetures massives par voie de presse .
Stéphane ROCHE Directeur Général de La HALLE dit tout le contraire .
Cette demande ne concernera ni Caroll ni Minelli, les deux autres enseignes de Vivarte. Elle a pour objectif "d'assurer la pérennité de l'enseigne en lui donnant la possibilité de poursuivre ses activités, de protéger l'ensemble des collaborateurs et de ses différents partenaires et prestataires", selon un communiqué du groupe. La procédure de sauvegarde permet en effet à une entreprise d'étaler le règlement de certaines créances, et notamment de suspendre le paiement des loyers, le temps de se réorganiser.
Dans son communiqué, Vivarte précise qu'une fois la procédure de sauvegarde validée, "l'exploitation se poursuivra normalement : les magasins reprendront leur activité dès la levée des mesures de confinement et les emplois seront maintenus". En revanche, "le paiement des dettes antérieures à l'ouverture de la procédure est suspendu ainsi que le plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) portant sur le siège de La Halle et l'entrepôt logistique d'Issoudun, lancé en février dernier". L'enseigne prévoyait en effet la suppression de 101 postes au siège et dans son entrepôt logistique d'Issoudun (Indre).
1 500 emplois menacés sur les 5 500 actuels
"Si fin mai ou début juin, on n'a pas trouvé de bonne solution, il faudra passer à une étape supérieure", a affirmé au cours d'une conférence téléphonique Patrick Puy, en détaillant les hypothèses possibles. "Sur les 850 magasins (860 en fait, ndlr) que nous avons aujourd'hui, si on supprime par exemple 50 % des magasins La Halle aux chaussures, 20 % des magasins de la Halle aux vêtements et qu'on garde le reste, c'est un ensemble profitable", a-t-il estimé. "Nous avons en gros 150 à 200 magasins qui sont non 'contributifs' et qui vont peut-être devenir 250 parce que la situation économique ne va pas s'améliorer", a souligné ce spécialiste des restructurations. Et "il y a plusieurs façons de faire : on peut les fermer et on peut aussi les vendre". Ces fermetures potentielles menaceraient 1 500 emplois sur les 5 500 actuels selon Fashion
—
La Halle envisage de fermer ou vendre 200 magasins, plus de 1 500 emplois menacés
15 Avril 2020
En difficulté depuis plusieurs années, La Halle va se placer sous la protection du tribunal de commerce de Paris pour tenter d'assurer sa survie. Ce 15 avril, la direction du groupe Vivarte
réunissait ses partenaires sociaux pour présenter le projet de mise en
sauvegarde de l'enseigne de prêt-à-porter à bas prix, qui devrait faire
l'objet d'une audience le 21 avril prochain. L'occasion pour Patrick Puy,
le président du groupe - passé aux mains de ses créanciers en décembre
dernier par le biais d'une fiducie -, de détailler la délicate situation
et les possibles mesures de rationalisation à mettre en œuvre.
Dans un contexte de décroissance du
secteur mode depuis plus d'une décennie, et chahuté depuis un an par la
crise des Gilets jaunes et les grèves dans les transports, "la crise du
Covid-19 nous a assassiné", introduit Patrick Puy. Alors qu'il affichait
178 millions d'euros de cash en août 2019, "le groupe a consommé 100
millions d'euros de trésorerie depuis lors, et nous anticipons un besoin
de 90 millions de cash entre le 15 mars et le 31 mai. Nous serions
passés en négatif, ce qui aurait alors conduit à situation de cessation
de paiement pour le groupe".
En plaçant aujourd'hui La Halle en
sauvegarde, qui a presque à elle seule englouti ces sommes (soit environ
15 millions d'euros par mois), cela permet d'éviter une procédure
judiciaire et de détacher les deux autres actifs (Caroll et Minelli) des
ses tourments. Une entreprise en sauvegarde peut étaler le règlement de
certaines créances, et notamment suspendre des loyers pour opérer son
retournement.
Totalisant
à ce jour quelque 850 points de vente et employant environ 5.500
personnes, la chaîne d'habillement avait vu ses ventes se rétracter de
3% en 2018/19, pour s'établir à 847 millions d'euros. Des mesures
drastiques sont à l'étude pour tenter de faire perdurer l'enseigne : "Un
plan de cession et de restructuration est envisagé, avance Patrick Puy.
Il sera mis en œuvre rapidement, fin mai début juin. Un périmètre
acceptable serait la fermeture ou la vente de 200 magasins non
contributifs", soit environ un quart du parc, ce qui représente près de
1.500 postes du côté du réseau de vente. "Mon rêve serait de sauver
3.500 à 4.000 emplois... car il est improbable de trouver de nouveaux
financements en ce moment. Un périmètre d'environ 600 points de vente
pour La Halle pourrait être rentable en sortie de crise".
Sous la
houlette du dirigeant, La Halle avait initié un plan de relance il y a
trois ans, organisant la fusion des deux Halle (aux chaussures et aux
vêtements) après un plan social en 2017 qui avait occasionné la
fermeture de 135 magasins et la mise en place d'un PSE touchant 450
salariés. En février 2020, Vivarte (La Halle, Minelli, Caroll) avait annoncé une nouvelle coupe dans les effectifs de l'enseigne, avec 101 postes supprimés à la logistique et au siège. Ce dernier est désormais suspendu dans l'attente de la mise en œuvre d'un plan plus vaste.
Patrick Puy évoque également le futur des enseignes Caroll
et Minelli, qui aurait toutes deux selon lui un Ebitda positif. "Les
actionnaires de Vivarte ne sont pas voués à rester très longtemps au
capital. Une vente éventuelle de Caroll et Minelli est possible
ultérieurement, mais n'est pas à l'ordre du jour."
Le patron
anticipe pour l'exercice 2019/20 du groupe (clos fin août), une perte de
chiffre d'affaires de l'ordre de 20 % par rapport au 1,2 milliard
généré l'an dernier, soit environ 200 millions d'euros de moins, en
grande partie en raison de la crise sanitaire. Car entre mi-mars et fin
mai, la prévision de perte d'activité atteint 106 millions d'euros.
Pour
la reprise espérée à la mi-mai, de forts rabais sont envisagés par La
Halle. "Nous allons lancer des opérations promotionnelles dès
l'ouverture pour écouler les stocks au plus vite et préparer les saisons
suivantes", argumente Patrick Puy, qui a signé la tribune d'enseignes
demandant aux bailleurs de se montrer solidaires et de supprimer les
loyers pendant le confinement. Le dirigeant, qui devait quitter son
poste de président de Vivarte plus tôt cette année, a repris du service
au vu des événements : "Je ne m'attendais pas à une telle panade",
conclut-il.
—
Coronavirus: la Halle réfléchit à fermer ou céder plus d'une centaine de magasins
—
15 Avril 2020
Patrick PUY PDG du groupe VIVARTE sur EUROPE 1
Le coronavirus aggrave les difficultés financières de La Halle: l'enseigne va demander son placement sous procédure de sauvegarde et envisage de fermer ou vendre plus d'une centaine de magasins. «Une restructuration à moindre frais», dénoncent les syndicats.
À lire aussi : L'enseigne d'habillement La Halle envisage une procédure de sauvegardeLors d'un CSE mercredi matin, la direction de l'enseigne française de chaussures et de vêtements a informé les partenaires sociaux de son intention de déposer une demande de placement en sauvegarde au tribunal de commerce de Paris. Elle sera probablement examinée à partir du 21 avril, selon Patrick Puy, le PDG du groupe Vivarte auquel appartient La Halle.
Cette demande ne concernera ni Caroll ni Minelli, les deux autres enseignes de Vivarte. Elle a pour objectif «d'assurer la pérennité de l'enseigne en lui donnant la possibilité de poursuivre ses activités, de protéger l'ensemble des collaborateurs et de ses différents partenaires et prestataires», selon un communiqué du groupe.
Jusqu'à 250 magasins menacés
«Si fin mai ou début juin, on n'a pas trouvé de bonne solution, il faudra passer à une étape supérieure», a affirmé au cours d'une conférence téléphonique Patrick Puy, en détaillant les hypothèses possibles.
À lire aussi : Amazon menace de suspendre l'activité de ses centres en France«Sur les 850 magasins (860 en fait, ndlr) que nous avons aujourd'hui, si on supprime par exemple 50% des magasins La Halle aux chaussures, 20% des magasins de la Halle aux vêtements et qu'on garde le reste, c'est un ensemble profitable», a-t-il estimé.
«Nous avons en gros 150 à 200 magasins qui sont non +contributifs+ et qui vont peut-être devenir 250 parce que la situation économique ne va pas s'améliorer», a souligné ce spécialiste des restructurations. Et «il y a plusieurs façons de faire: on peut les fermer et on peut aussi les vendre».
— COMPTE RENDU DU CSEC DU 15 AVRIL —
15 Avril 2020
Aujourd'hui, la direction a évoqué la mise en place d'une procédure de sauvegarde pour tenter de sauver l'entreprise.
Ce plan de sauvegarde doit permettre de maintenir une activité
économique, un maintien des emplois, et de geler les créances. Il doit
également avec l'aide d'un administrateur judiciaire, déterminer les
perspectives de redressement de l'entreprise. Cela implique plusieurs
pistes qui seront exploiter pour récupérer de la liquidité,
comme céder plusieurs magasins, contributifs ou non, à d'autres
concurrents ou investisseurs, selon leurs attraits. Ces décisions sur
les cessions seront prises d'ici deux mois.
(rappelons que l'objectif de la direction avant cette crise était d'arriver à un parc de 600 magasins... ).
Le tribunal de Commerce statuera mardi prochain .
Dans le cas d'une réponse négative, l'entreprise pourrait éventuellement passer en liquidation judiciaire début juin.
Concernant la prime PEPA de 120 euros, l'entreprise nous demande un report pour éviter de creuser la dette (en tout 500 000 euros). On demande donc aux salariés de faire un effort (sans avoir de garantie de toucher cette prime par la suite), alors que les hauts dirigeants ne veulent pas faire un geste sur leurs revenus pendant cette période de chômage partiel et qu'ils continueront à toucher leurs primes mais "réduites".
Suite à la réouverture du site web depuis jeudi dernier, 530000 euros
ont été engendrés avec 10000 commandes pour la chaussure et 13000
commandes pour le vêtements surtout sur l'enfant.
Sur la base du
volontariat, une vingtaine de personnes sur le dépôt sont sorties du
chômage partiel pour préparer ces commandes. Une bonne nouvelle dans ces
temps de crise.
Au niveau des collections, les achats sont faits
jusqu'à fin novembre. Il va falloir attendre encore pour savoir comment
nous pourrons acheter la collection de cet hiver.
Concernant les
réouvertures des magasins à partir du 11 mai, nous attendons de voir ce
que le gouvernement va décider en terme de dé-confinement et d'accueil du
public.
Nous attendons l'arrivée des masques,des gants et du gel hydroalcoolique le 20 avril.
Des règles sanitaires seront mises en place sur chaque magasin. La
reprise des salariés se fera quelques jours avant l'ouverture du magasin
afin de mettre en place ces règles sanitaires, implanter les nouvelles
collections et mettre en place les sensation'halles. A la réouverture,
une rotation d'équipe sera éventuellement mise en place : quand l'une
travaillera l'autre sera en chômage partiel et vice versa. Tout dépendra
du flux client.
Tout ce qui concerne la reprise sont des hypothèses
faites par la direction en attendant les consignes du gouvernement et
de l'OMS.
—COMMUNICATION DE STÉPHANE ROCHE —
15 Avril 2020
CORONAVIRUS - QUESTIONS / RÉPONSES
—
MAIL DE P.JOREZ DIRECTEUR LOGISTIQUE LA HALLE ADRESSE AUX COLLABORATEURS DE LA LOGISTIQUE
—
14 Avril 2020
Bonjour à tous ,
Cela fait maintenant 4 semaines que le confinement a été mis en place.
Cette situation est complètement nouvelle, une possible issue a été évoqué hier soir par le président de la République, le 11 mai.
Durant ces dernières semaines, une petite partie des différentes équipes des entrepôts
et du siège a continué de travailler avec 2 priorités :
- protéger la santé des salariés
- assurer la pérennité de l'entreprise
Nous avons également communiqué à plusieurs reprises avec le CSE, pour le tenir informé et échanger sur les
décisions prises, mais aussi sur la situation économique et financière de l'entreprise.
Cette situation est très tendue, nous perdons jour après jour du chiffre d'affaire, qu'il sera compliqué
de récupérer, c'est pourquoi un plan strict de gestion de la trésorerie a été mis en place, pour nous permettre
de faire aux échéances des 2 mois à venir.
A l'issu du confinement, l'enjeu sera alors de développer un maximum de chiffre d'affaire.
Nous, entrepôts logistiques, il faudra alors alimenter, comme on sait le faire, le plus vite possible les magasins et les commandes WEB.
Votre santé et votre sécurité étant une priorité, depuis quelques jours, nous avons commandé et réceptionné du matériel nous permettant, dès la reprise, de vous équiper et d'appliquer
des mesures barrières qui vont même au-delà des mesures préconisées par le gouvernement. Nous sommes maintenant équipé de :
- masques
- gel hydro alcoolique
- gants
- lingette bactéricide
Nous avons mis en place une organisation, présentée et échangée avec les partenaires sociaux ainsi qu'avec le médecin du travail et l'inspection du travail, dont vous trouverez les modalités dans le document joint « Mesures Barrières ».
Aussi depuis quelques jours , nous constatons une forte reprise de l'activité sur le WEB, notamment sur le marché enfant.
C'est pourquoi nous avons décidé de rouvrir notre site WEB depuis vendredi dernier.
Par conséquent nous allons constituer une équipe réduite d'environ 18 à 20 personnes à compter du jeudi 16 avril, qui travaillera en journée de 7h à 15h, toute personne sera équipée de masques, gants, gel et lingettes.
Chaque personne qui souhaite venir travailler à compter de jeudi 16 avril, doit appeler Christelle FLOHIC au 06 85 25 08 36, avant mercredi 15 avril 14h pour qu'on vous intègre au planning.
Je vous rappelle qu'il est conseillé à toute personne vulnérable considérée comme à risque (liste des pathologie indiquée par le ministère) de limiter au maximum ses déplacements et ses contacts.
Concernant une reprise d'activité globale, la reprise sera organisée en fonction des dates de déconfinement.
La reprise des réceptions se fera sans doute fin avril, à confirmer.
Je vous souhaite à tous bon courage, prenez soin de vous et de vos proches.
Ps : Les distributeurs n'étant pas réapprovisionnés, prévoyez vos boissons chaudes et de la nourriture si besoin.
A bientôt.
Cordialement.
Pierre JOREZ
Directeur logistique
MESURES BARRIÈRES MISES EN PLACES SUR LES ENTREPÔTS A TÉLÉCHARGER CI-DESSOUS
—
Issoudun : au dépôt logistique de La Halle, le travail pourrait reprendre partiellement
14 Avril 2020
A réécouter ci-dessous
Une réunion doit avoir lieu ce mardi entre la direction et les
organisations syndicales pour décider d'une reprise partielle d'activité
sur le site du dépôt logistique de La Halle, à Issoudun.
L'épidémie de Covid-19 et le confinement qui va avec en France depuis le 17 mars provoque un net ralentissement de l'économie. Toutes les entreprises souffrent. Mais la situation est encore plus délicate pour des groupes déjà en difficulté avant cette crise sanitaire. Dans l'Indre, à Issoudun, le groupe Vivarte avait annoncé en février un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) au dépôt logistique de La Halle. Les 47 postes de l'équipe de nuit devaient être supprimés : 36 salariés licenciés et 11 autres reclassés dans les autres équipes de jour du dépôt logistique de La Halle.
Les investissements sont gelés sur le dépôt logistique d'Issoudun
En raison de l'épidémie de coronavirus, le plan de sauvegarde de l'emploi est suspendu. Il en va de même pour les investissements promis par la Halle pour moderniser le site. Les plus de 7 millions d'euros sont gelés. "On devait mettre de l'argent pour faire des travaux pour moderniser le site. Tout ça est en stand-by, tout ça est remis en cause. Ils sont en train de faire les fonds de tiroirs pour les autres dépenses", explique Philippe Visse, délégué CFTC.
Concernant le plan de sauvegarde de l'emploi, "la direction n'est pas capable de nous dire s'il y aura de l'argent pour que les gens puissent partir dans de bonnes conditions", s'inquiète également Philippe Visse.
Bientôt une réouverture partielle de l'entrepôt d'Issoudun ?
Actuellement, plus personne ne travaille sur le dépôt logistique d'Issoudun, en raison de l'épidémie de Covid-19. Cependant, la direction du site semble être favorable à une reprise partielle de l'activité. Cela concernerait le e-commerce. Le site Internet de La Halle est à nouveau ouvert, il est possible de passer des commandes. Avec des chiffres à l'appui : en une demi-journée de réouverture du site Internet, il y aurait eu 2200 commandes en textile et en chaussures. Au total, cela représenterait un chiffre d'affaires de 100 000 euros.
Il y a des inquiétudes : qu'est-ce qu'on va devenir ? Comment ça va se passer ? Ça devient très compliqué
"Notre direction nous affirme qu'elle a reçu des masques, du gel hydroalcoolique, des gants en grosses quantités. Est-ce qu'on reprend l'activité ? Moi je ne suis pas trop chaud. On annonce une seconde vague. Malgré les mesures barrière, ça fait peur, il y a quand même des risques", souligne Philippe Visse.
— Covid-19 : vers un confinement prolongé jusqu'à fin mai en France ?—
12 Avril 2020
Le président de la République pourrait annoncer une prolongation du
confinement jusqu'à la fin du mois de mai en France, selon les
informations recueillies par le Journal du dimanche
C'est une prise de parole très attendue par les Français. Ce lundi 13 avril, peu après 20 h, le président de la République Emmanuel Macron s'exprimera sur la crise sanitaire et devrait, entre autres, évoquer la question du confinement. Appliqué depuis le 17 mars, il court officiellement jusqu'au 15 avril, mais l'Élysée a déjà fait savoir qu'il serait prolongé. Oui, mais jusqu'à quand ?
Selon une source proche de la présidence, citée par le Journal du
dimanche (JDD), le confinement pourrait finalement s'étirer jusqu'à la
fin du mois de mai. Il ne devrait, en tout cas, pas se terminer avant la
mi-mai. Cette hypothèse semble en phase avec les interventions du
directeur général de la Santé, Jérôme Salomon, qui répète chaque soir
que l'épidémie de Covid-19 est encore très active sur le territoire
national.
Pas d'école avant la rentrée ?
Le mois de mai, qui comporte plusieurs jours fériés et des week-ends prolongés, serait en effet propice à la multiplication des contacts et rassemblements au sein de la population. Et donc à une nouvelle propagation du virus si le déconfinement, qui pourrait s'opérer par région, se réalisait sur cette période.
En Italie, pays européen le plus durement touché par la pandémie, le confinement, qui a débuté le 9 mars, a d'ores et déjà été prolongé jusqu'au 3 mai. En Irlande, il restera en vigueur jusqu'au 5 mai.
Emmanuel Macron pourrait, toujours selon le JDD, annoncer également lundi soir que les écoles, collèges, lycées et universités ne rouvriraient pas en France avant la rentrée.
—
La Halle envisage une procédure de sauvegarde
—
12 Avril 2020
Paris, 12 avr 2020 (AFP) - L'enseigne française de vêtements et chaussures La Halle
(groupe Vivarte), en difficulté, doit discuter mercredi avec les
organisations syndicales du déclenchement d'une procédure de sauvegarde,
a-t-on appris dimanche auprès de la direction, confirmant une
information de France Inter.
"Nous avons donné rendez-vous le 15 avril à nos partenaires sociaux pour
faire un point sur la situation de La Halle. (...) Une procédure de
sauvegarde permettrait de protéger les intérêts de La Halle, de ses
salariés et de ses parties prenantes, pour ainsi appréhender dans un
cadre juridique et sécurisé les difficultés auxquelles l'enseigne doit
faire face", a déclaré la direction du groupe dans un communiqué
transmis à l'AFP.
Cette procédure permet notamment à une
entreprise d'étaler le règlement de certaines créances, et notamment de
suspendre le paiement des loyers, le temps de se réorganiser.
L'enseigne, qui fait partie du groupe Vivarte,
compte en France 860 magasins et emploie plus de 6000 salariés. Elle
était déjà en difficulté depuis des années. L'arrêt de l'activité
provoqué par les mesures de confinement pour la lutte contre l'épidémie
de Covid-19 l'a encore affaiblie.
"Dans un secteur de
l'habillement et de la chaussure structurellement en baisse depuis des
années, que les mouvements sociaux de ces derniers mois ont contribué à
fragiliser encore davantage, la fermeture de l'ensemble de nos magasins
en raison de l'épidémie de Covid-19 a brutalement arrêté l'activité de
l'enseigne, la privant de tout chiffre d'affaires", a ajouté la
direction, se disant "contrainte d'engager une nouvelle réflexion sur
les moyens de restructurer rapidement son activité pour s'adapter à ce
nouveau contexte".
Karim Cheboub, coordinateur CGT du groupe
Vivarte, a confirmé à l'AFP le rendez-vous des partenaires sociaux et de
la direction mercredi, disant toutefois avoir été "surpris" du motif.
"La procédure de sauvegarde est réservée à des entreprises en
difficulté. La Halle est entre les deux, à la limite de la ligne de
flottaison", a-t-il déclaré, jugeant l'entreprise "très affaiblie après
deux PSE (plan de sauvegarde de l'emploi) en 2015 et 2017".
Pour
le syndicaliste, les dirigeants veulent "limiter la casse" car "on ne
sait pas quand le confinement va se terminer, ni quand la consommation
va repartir".
"Le groupe essaye de profiter de cette période de
pandémie pour exercer une pression pour avoir de l'argent de l'Etat", a
accusé de son côté Jean-Louis Alfred, coordinateur du groupe CFDT de
Vivarte. Pour lui, "on est dans la logique des fonds vautours qui ne
veulent pas perdre en trésorerie". "On sait bien qu'aucun euro n'ira
dans la poche des salariés, dont la majorité sont des femmes, qui
travaillent à temps partiel, et dont le chômage partiel n'est
aujourd'hui pas compensé à 100% par l'entreprise", a-t-il affirmé à
l'AFP.
Début
février, La Halle avait présenté aux organisations syndicales un projet
de réorganisation de ses activités prévoyant la suppression de 101
postes au siège et dans son entrepôt logistique d'Issoudun (Indre).
La
chaîne avait déjà taillé à plusieurs reprises dans ses effectifs et son
réseau: le dernier plan social, datant de 2017, prévoyait la
suppression de 447 emplois et la fermeture de 141 magasins.
L'enseigne a vendu l'an dernier "près de 80 millions de pièces en France" pour un chiffre d'affaires de 847 millions d'euros.
—
Vers une procédure de sauvegarde à La Halle : l'exemple d'une enseigne textile impactée par le virus ?
—
12 Avril 2020
La direction du groupe Vivarte, propriétaire de La Halle prévoit de recevoir les syndicats mercredi. La procédure de sauvegarde devrait être déclenchée pour l'enseigne qui compte 860 magasins sur le territoire, mais soulève de nombreuses questions.
Acheter une veste, un pull, en période de confinement ? Sur Amazon, Vente-Privée peut-être. Mais les enseignes de prêt-à-porter traditionnelles prennent la crise sanitaire de plein fouet. Y compris celles qui n'allaient pas très bien au départ. Dans les magasins La Halle, détenus par le groupe Vivarte, les syndicats se montrent ainsi très inquiets. Au programme de leur milieu de semaine, une visio-conférence avec leurs dirigeants pour évoquer la situation et discuter de l'opportunité de placer l'enseigne sous procédure de sauvegarde.
L'idée : reporter le paiement des loyers
Opter pour ce procédé inscrit dans la loi depuis 2005 "permettraitde protéger les intérêts de La Halle et de ses salariés pour appréhender dans un cadre juridique et sécurisé les difficultésauxquelles l'enseigne doit faire face" explique la direction dans un communiqué qui nous a été transmis. Juridiquement, dans les faits, cette procédure de sauvegarde laisse notamment à l'entreprise la possibilité de reporter le paiement des loyers.
Pour la Halle, le montant est important : "Environ 10 millions d'euros par mois" d'après les syndicats. L'objectif étant de mettre à l'abri le maximum de trésorerie alors que les 860 magasins La Halle sont aujourd'hui fermés. Une situation d'autant plus préoccupante lorsqu'on sait que l'enseigne n'allait pas très fort déjà avant l'épidémie : "La Halle commençait à peine à se relever de deux gros PSE, et voilà que cette histoire de virus lui tombe dessus", déplore Karim Cheboub, de la CGT Vivarte pour qui "les salariés vont quelque part être placés sous respirateur artificiel". L'homme de tous les combats ces dernières années plaide en cette période difficile pour un geste de la part des bailleurs, "des sociétés anglo-saxonnes, côtées en bourses et qui bien évidemment ne veulent pas entendre quoique ce soit, sur le fait d'effacer l'ardoise. Alors même que cette crise est inédite et qu'on ne sait pas combien de temps, elle pourra bien durer". Remonté, ce syndicaliste en appelle à "Bercy, le Premier Ministre, le Président pour qu'ils fassent pression".
"Des fonds vautours qui espèrent gagner de l'argent et tant pis si c'est sur le dos d'une crise"
De son côté, la CFDT estime que le problème vient d'ailleurs. "On est dans la logique des fonds vautours qui nous détiennent depuis 5 ans. Les gens qui nous commandent ont dans l'ADN de faire toujours plus d'argent et veulent obtenir aujourd'hui des pouvoirs publics qu'ils épongent les pertes de liquidités qu'ils pourraient avoir pendant cette période où les magasins sont fermés", commente le délégué syndical Jean-Louis Alfred. "Si on était sûr que le jeu profite aux salariés, que l'argent économisé leur revienne à eux qui vivent une vraie misère - 80 % de temps partiel, des femmes isolées pour la plupart - on dirait bravo.Mais s'ils font ça, demander le report des loyers, c'est juste dans l'espoir de gagner de l'argent, et tant pis si c'est sur le dos d'une crise".
Car chez Vivarte, les dernières années ont été compliquées et ont laissé des traces. L'ancien géant du textile comptait encore 16 enseignes en 2016 (dont André sa marque historique depuis placée en redressement judiciaire) et n'en revendique plus que trois aujourd'hui. Un "dépeçage" qui ne s'est pas fait sans casse et que n'ont jamais digéré les syndicats.
L'appel de la CGT à l'Etat : "Les salariés n'y sont pour rien"
De toute façon, quoiqu'il en soit, personne côté salarié ne semble attendre de miracle en cette période de la part de l'Etat. Si le gouvernement promet des aides, notamment une garantie sur les prêts aux entreprises qui en auraient besoin pour renflouer leurs caisses, le groupe Vivarte et donc La Halle ne devraient pas en bénéficier. L'entité ne se portait déjà pas bien avant la crise du virus, et seules celles en difficulté depuis le début de l'épidémie devraient in fine profiter du dispositif. Désolant pour Karim Cheboub qui "ne comprend pas qu'il y ait des entreprises qu'on choisisse d'aider d'autres non".
"Les salariés n'y sont pour rien si leurs dirigeants ont mal géré le groupe qui les emploie", lâche t-il. Avant d'ajouter un chiffre : 5 000. Comme le nombre de salariés aujourd'hui embauchés à la Halle et qui, comme d'autres, ne savent pas de quoi demain sera fait.
— MESURES BARRIÈRES LOGISTIQUE —
12 Avril 2020
Suite à la réunion CSE du vendredi 10 Avril 2020, vous trouverez ci-dessous, les mesures barrières envisagées qui ont été présentées dans le cadre d'une reprise d'activité spécifique WEB. Comme vu avec les élus, ils étudieront ces mesures barrières le mardi 14 avril 2020 à 13H30 avec les membres de la CSSCT et seront ensuite représentées aux membres du CSE.
— SYNTHÈSE CONF CALL LOGISTIQUE —
10 Avril 2020
— FLASH INFO—
10 Avril 2020
La direction va convoquer le CSEC le 15 avril pour la mise en place d'une procédure " plan de sauvegarde".
Ce plan est une procédure préventive.
Elle a pour but de permettre à l'entreprise de continuer son activité, de maintenir l'emploi et d'apurer ses dettes.
Cela consiste à mettre en place un accompagnateur judiciaire pour une
période d'observation de 6 mois (renouvelable) pour effectuer un bilan
économique et social de l'entreprise et d'étudier ses possibilités de
rétablissement.
Cette procédure doit être validée par le Tribunal de Commerce.
Cela est valable uniquement pour La Halle. Nous vous tiendrons informé à la suite de cette réunion.
Prenez soin de vous et de vos proches.
CSE Extraordinaire Logistique Issoudun ce jour
—
Notification des accords relatifs à l'intéressement et la PEPA / Négociation Avenant Accord PEPA 29 février 2020
—
08 Avril 2020
Mesdames, Messieurs,
Nous faisons suite à la notification des
accords relatifs à l'intéressement et au versement d'une prime
exceptionnelle de pouvoir d'achat ci-dessous.
Suite aux questionnements des membres
présents lors des réunions du CSE Central et des CSE d'Etablissement de
jeudi et vendredi dernier et comme indiqué, nous souhaiterions, dans le
cadre de la crise sanitaire actuelle,
pouvoir décaler le versement de la prime PEPA, versement prévu sur la paie du mois d'avril.
En effet, comme précisé auprès de ces
instances représentatives du personnel, l'entreprise met en œuvre toutes
les mesures envisageables pour préserver sa trésorerie en vue d'assurer
la poursuite de son activité.
Compte tenu de ces circonstances exceptionnelles et de l'ordonnance du Gouvernement en date du 1er avril 2020 (publiée au JO le 2 avril 2020) prise en application de l'article
11 de la loi du 23 mars 2020 d'urgence
pour faire face à l'épidémie de covid-19, nous souhaitons échanger avec vous sur cette possibilité de report du versement et ses modalités.
C'est dans ce cadre que nous vous convions à
une réunion téléphonique de négociation en vue d'établir un avenant à
l'accord relatif au versement d'une Prime Exceptionnelle de Pouvoir
d'Achat fixée :
- le vendredi 10 avril 2020
- à 10 heures
—
ANNULATION et REPORT Comité de Groupe Extraordinaire
—
08 Avril 2020
Nous vous informons que la réunion du Comité de Groupe extraordinaire prévue jeudi 09 avril à 10h30 est annulée.
Cette réunion est reportée au : Lundi 20 avril à 14H30 en Conférence Téléphonique
L'ordre du jour est inchangé :
Point sur la situation du Groupe dans le cadre du contexte exceptionnel en lien avec l'épidémie de Coronavirus.
—
coronavirus - informations au 8 avril 2020
—
08 Avril 2020
— JOURNAL 20H FRANCE 2 TÉLÉVISION —
06 Avril 2020
- L'attestation de déplacement numérique sur smartphone est disponible, voici son mode d'emploi —
06 Avril 2020
Alternative aux versions manuscrites et imprimées de l'attestation de déplacement dérogatoire, l'attestation de déplacement numérique est disponible depuis ce lundi 6 avril sur le site du ministère de l'Intérieur. La CFTC des Salariés VIVARTE vous montre son Mode d'emploi.
Pour celles et ceux qui ne possèdent pas d'imprimante, il n'est plus nécessaire, depuis ce lundi 6 avril, de présenter aux forces de l'ordre une version manuscrite de l'attestation de déplacement dérogatoire.
Annoncée vendredi 3 avril, la version numérique de l'attestation est
désormais téléchargeable, sur son smarphone, depuis le site du ministère
de l'Intérieur. Les versions précédentes de l'attestation restent, bien
entendu, toujours valables lors d'une sortie autorisée dans le cadre
des exceptions au confinement.
1. Rendez vous sur le site du ministère de l'Intérieur
La première étape consiste à vous rendre sur le site du ministère de l'Intérieur, depuis votre smartphone.
L'attestation numérique de déplacement dérogatoire n'est pas une appli distincte, elle est disponible dès la home page du site de la place Bauveau.
"Un dispositif de création numérique de l'attestation de déplacement dérogatoire est désormais disponible, en complément du dispositif papier toujours valide", indique le site du ministère.
Cliquer sur "générer"
2. Remplissez le formulaire en ligne
Nom, prénom, date de naissance, lieu de naissance, adresse et motif de sortie... Le formulaire est aujourd'hui bien connu des Français. Ceux qui choisissent de remplir une version numérique de l'attestation ne seront pas dépaysés, les sections à remplir sont identiques à la version "papier".
Nouveauté : vous n'avez pas besoin de signer cette attestation.
Quant à l'heure et à la date, elles sont générées automatiquement, permettant de limiter les fraudes
Vous allez ensuite générer une version pdf de ce document, sur lequel
est inscrit un QR code. C'est ce code que scanneront les forces de
l'ordre dans le cas d'un contrôle lors de votre déplacement
Les deux premières étapes pour trouver et remplir ce nouveau formulaire, qui ne retire pas leur validité aux formulaires précédents, imprimés ou manuscrits.
3. Protection des données
"Ce service n'est pas un traitement de données personnelles", assure le ministère de l'Intérieur dans un communiqué. "C'est une traduction fidèle du dispositif déclaratif au format papier : aucune donnée saisie n'est transmise aux serveurs du Gouvernement. Les données saisies servent uniquement à générer localement, sur l'appareil de l'usager, l'attestation sous forme numérique."
— Le dépôt de bilan de André, nouvelle alerte pour les entreprises les plus fragiles —
05 Avril 2020
L'entreprise, qui compte 600 salariés et 150 boutiques s'est vue refuser un prêt par la Banque publique d'investissement (BPI).
Le dépôt de bilan de André, nouvelle alerte pour les entreprises les plus fragiles
Une entreprise presque centenaire est la première de taille significative à se déclarer en cessation de paiements depuis le début de l'épidémie de Covid-19. Le distributeur de chaussures André, créé en 1930, a déposé son bilan devant le tribunal de commerce de Grenoble le 31 mars. Deux semaines sans activité auront, semble-t-il, été fatales au chausseur, qui était déjà en difficulté. L'an dernier, l'entreprise avait perdu 10 millions d'euros pour 100 millions de chiffre d'affaires. André a été racheté au groupe Vivarte (La halle aux chaussures, Caroll, Minelli) en janvier 2018 par le distributeur de chaussures en ligne Spartoo. Depuis, son nouveau dirigeant, Boris Saragaglia, affirme avoir investi 13 millions d'euros pour relancer l'enseigne. La crise sanitaire l'a cependant conduit à une impasse : «Avec la fermeture des magasins, nous perdons 250 000 euros par jour et nous devons en même temps faire face à 15 millions de charges, notamment pour payer à nos fournisseurs le stock de chaussures», a expliqué Saragaglia.
Pour poursuivre son activité, il se tourne alors vers la banque publique d'investissement (BPI) et sollicite un prêt de 12 millions d'euros. «Ils ont renfloué une entreprise comme Vallourec, mais avec nous ils n'ont pas joué le jeu», indique le dirigeant, qui précise avoir appris le refus de financement d'un simple mail de quelques lignes. De son côté la BPI considère que la situation fragile d'André ne permettait pas l'octroi de ce prêt. La banque se dit en revanche prête à examiner un financement pour la maison mère d'André, Spartoo, en meilleure santé financière. Au ministère de l'Economie, qui assure la tutelle de la BPI, on précise qu'André, entreprise en difficulté, «a déjà été prise en charge par le comité interministériel de restructurations industrielles» (CIRI) et a déjà bénéficié de l'aide de l'Etat. «Comme ils ne peuvent pas creuser le passif et qu'il est difficile de trouver un repreneur en ce moment, l'avenir semble en effet compliqué», précise une source à Bercy.
FLASH INFO
03 Avril 2020
Flash info
Un Comité de Groupe extraordinaire se tiendra avec P.PUY le Jeudi 09 avril à 10H30 en Conférence Téléphonique.L'ordre du jour sera le suivant :
Point sur la situation du Groupe dans le cadre du contexte exceptionnel en lien avec l'épidémie de Coronavirus.
Une synthèse sera faite afin de vous tenir au courant des propos qui seront tenus lors de cette CONF CALL. A suivre ...
— Synthèse CFTC de la CONF CALL du 02 Avril 2020 Dépôt logistique
—
02 Avril 2020
A Partager en nombres pour les collègues de La Halle
Nous vous informons que cette synthèse est retranscrite sur notre site en fichier JPEG et non en PDF. Nous nous excusons avant tout de la gêne occasionnée mais la CFTC des Salariés VIVARTE en a plus que marre que certaines organisations syndicales viennent faire des copiers collés chaque fois sur les informations que la CFTC vous donne, afin de les retranscrire sur leurs pages facebook et de dire ensuite aux salariés de La HALLE que c'est eux qui ont fait tout le travail du résumé.
Certaines personnes se reconnaîtront, n'est ce pas...😉😉😉😉 A retrouver aussi sur notre compte TWITTER..
Pour votre information, il y a eu 8 h de travail pour ces 6 pages, il faut le savoir..😁
—
Coronavirus : l'enseigne de chaussures André placée en redressement judiciaire
01 Avril 2020
L'entreprise avait dû déposer le bilan le 23 mars, les magasins perdant «entre 3 et 4 millions d'euros depuis 15 jours».
L'enseigne de chaussures André, achetée en 2018 par le site de vente en ligne Spartoo, a été placée en redressement judiciaire après avoir dû déposer le bilan le 23 mars, a annoncé mercredi le PDG de Spartoo, les magasins perdant «entre 3 et 4 millions d'euros depuis 15 jours».
André, dont les quelque 150 points de vente sont fermés à la suite des mesures gouvernementales anti-coronavirus, emploie environ 600 salariés, a précisé lors d'une conférence téléphonique Boris Saragaglia.
En décembre 2016, la CFTC des Salariés VIVARTE avait encore vu juste pour cette enseigne. Bientôt ce sera au tour des enseignes restantes CAROLL, MINELLI et La HALLE.
Ainsi le groupe VIVARTE aura touché à sa fin... P.PUY le fossoyeur s'en ira sans états d’âmes avec son joli chèque, laissant derrière lui des familles entières sur le carreau...
— Le déconfinement pourrait "ne pas être général et absolu" selon Édouard Philippe —
01 Avril 2020
Le premier ministre a abordé le sujet du déconfinement lors d'une audition à l'Assemblée nationale, ce mercredi 1er avril. Plusieurs scénarios sont envisagés pour sortir d'un confinement instauré pour lutter contre la propagation du coronavirus.
"La question du déconfinement est redoutablement complexe", selon Édouard Philippe. Le premier ministre s'est exprimé sur le sujet, ce mercredi 1er avril, lors d'une audition à l'Assemblée nationale sur l'impact et les conséquences de l'épidémie de Covid-19.
"D'abord, car il n'y a pas de précédent, de méthode éprouvée", a-t-il ajouté. Ensuite, car "le déconfinement va dépendre dans sa réalisation d'éléments dont nous ne disposons pas aujourd'hui entièrement".
Vers un déconfinement en plusieurs temps ?
Édouard Philippe a cependant prévenu : "Il est probable que nous ne nous acheminons pas vers un déconfinement qui serait général et absolu, en une fois, partout et pour tout le monde." Le premier ministre a insisté sur le mot "probable".
Plus tard lors de l'audition, il a ajouté : "Je ne crois pas que l'on puisse imaginer un déconfinement général, immédiat, à une date donnée. Je pense que ce serait prendre un risque sanitaire, d'un rebond de l'épidémie."
Il est probable que nous ne nous acheminons pas vers un déconfinement qui serait général et absolu, en une fois, partout et pour tout le monde.
Quelles stratégies sont envisagées ?
Alors que le confinement a récemment été prolongé jusqu'au mercredi 15 avril, le gouvernement a demandé "à plusieurs équipes de travailler sur cette question du déconfinement, en étudiant l'opportunité, la faisabilité, d'un déconfinement régionalisé ; ou d'un déconfinement qui serait sujet à une politique de tests, et si oui laquelle ; ou d'un déconfinement en fonction, qui sait, de classes d'âge."
"La question du déconfinement est redoutablement complexe", selon Édouard Philippe. Le premier ministre s'est exprimé sur le sujet, ce mercredi 1er avril, lors d'une audition à l'Assemblée nationale sur l'impact et les conséquences de l'épidémie de Covid-19.
"D'abord, car il n'y a pas de précédent, de méthode éprouvée", a-t-il ajouté. Ensuite, car "le déconfinement va dépendre dans sa réalisation d'éléments dont nous ne disposons pas aujourd'hui entièrement".
Vers un déconfinement en plusieurs temps ?
Édouard Philippe a cependant prévenu : "Il est probable que nous ne nous acheminons pas vers un déconfinement qui serait général et absolu, en une fois, partout et pour tout le monde." Le premier ministre a insisté sur le mot "probable".
Plus tard lors de l'audition, il a ajouté : "Je ne crois pas que l'on puisse imaginer un déconfinement général, immédiat, à une date donnée. Je pense que ce serait prendre un risque sanitaire, d'un rebond de l'épidémie."
Il est probable que nous ne nous acheminons pas vers un déconfinement qui serait général et absolu, en une fois, partout et pour tout le monde.
Quelles stratégies sont envisagées ?
Alors que le confinement a récemment été prolongé jusqu'au mercredi 15 avril, le gouvernement a demandé "à plusieurs équipes de travailler sur cette question du déconfinement, en étudiant l'opportunité, la faisabilité, d'un déconfinement régionalisé ; ou d'un déconfinement qui serait sujet à une politique de tests, et si oui laquelle ; ou d'un déconfinement en fonction, qui sait, de classes d'âge."
Quand une décision sera-t-elle prise ?
Quand une décision sera-t-elle prise ?
Trois hypothèses sont donc avancées par le premier ministre pour le moment. "La discussion sur ce déconfinement devra avoir lieu, a ajouté Édouard Philippe. C'est une stratégie nationale qui devra être présentée et discutée. Et elle le sera."
Quand ? "Nous espérons pouvoir avancer sur le sujet et présenter des éléments d'une stratégie dans les jours, les semaines qui viennent", a-t-il souligné. Avant de se reprendre : "Dans la semaine, les jours qui viennent, de façon à pouvoir exposer et donner une perspective à nos concitoyens."
—
Muriel Pénicaud confirme l'exonération de charges pour les entreprises qui compléteront le salaire du chômage partiel
—
31 Mars 2020
La ministre du Travail annonce sur BFM Business ce nouveau geste de l'exécutif face à la crise.
Comme nous vous le révélions ce mardi matin, Muriel Pénicaud, la ministre du Travail, confirme sur BFM Business que le gouvernement va proposer des exonérations de charges sociales aux employeurs qui compléteront le salaire du chômage partiel jusqu'à 100%.
Rappelons que jusqu'à présent, l'Etat prend en charge 84% du salaire net d'un employé mis en chômage partiel pour cause de baisse d'activité suite à l'épidémie de coronavirus.
Mesure rétroactive au 1er mars
Autrement dit, si le chef d'entreprise complète le reliquat (16% du salaire net), il n'aura pas de charge sociale à payer sur cette partie. "Il y aura exonération totale des charges sociales, salariales patronales sur les 16% supplémentaires", confirme la ministre sur notre antenne.
Précisons que la mesure est rétroactive au 1er mars.
Muriel Pénicaud explique que des "entreprises souhaiteraient payer les 16% supplémentaires pour saluer l'effort des salariés qui vont au travail aujourd'hui". D'ailleurs, de grands groupes comme LVMH ont déjà annoncé qu'ils paieraient le reliquat de 16% à leurs salariés mis en chômage partiel.
Preuve du succès du dispositif, 2,2 millions de salariés sont actuellement en chômage partiel dans 220.000 entreprises "dont la moitié dans les toutes petites entreprises", précise la ministre.
"C'est un outil pour éviter les vagues de licenciements, donc c'est mon premier message aux entreprises: ne licenciez-pas. Vous ne pouvez plus mener votre activité, à ce moment là l'Etat vous aide et on prend en charge les salaires".
— FLASH INFO—
31 Mars 2020
Nous vous rappelons que notre assureur AG2R propose gratuitement à l'ensemble des équipes les services suivants :
TELECONSULTATION MEDICALE :
Ce service permet de bénéficier d'une consultation médicale par téléphone délivrée par un médecin, lequel peut vous conseiller, vous orienter ou vous délivrer une ordonnance.
Très utile si votre médecin traitant est injoignable.
Téléphone : 01 55 92 14 64 (accessible 24H sur 24H et 7 jours sur 7)
ASSISTANCE en cas d'HOSPITALISATION (sans durée minimum) ou d'IMMOBILISATION (d'au moins 5 jours) :
Ce service permet de bénéficier notamment d'un service d'information, d'une aide-ménagère, d'un accompagnement pour les enfants, ....
Téléphone : 01 40 25 53 74 en précisant le numéro de protocole suivant : 922136
Nous vous remercions de bien vouloir partager largement ce message à vos collègues et à vos collaborateurs qui ne sont pas équipés d'email professionnel.
Prenez soin de vous et de vos proches durant cette période.
Pour votre information les élus CSE logistique
Issoudun auront une conférence téléphonique avec la direction afin de
faire un point sur la situation dans le cadre du contexte exceptionnel
en lien avec l'épidémie de Coronavirus : le Jeudi 2 avril 2020 A 14H00
—
Confinement: puis-je prendre un second arrêt pour garder mes enfants?
—
30 Mars 2020
Alors que nous arrivons au bout des quatorze jours d'arrêt garde
d'enfant depuis le début du confinement, vous êtes plusieurs à nous
poser la question : peut-on renouveler l'arrêt ?
Comment faire pour renouveler mon congé pour garde d'enfant ?
D'abord prévu pour une durée maximale de 14 jours, l'arrêt peut être délivré pour une durée de 1 à 21 jours, et peut être renouvelé autant que de besoin. Autrement dit, tous les 21 jours maximum, il vous faudra recontacter votre employeur pour faire renouveler l'arrêt.
Y aura-t-il une carence ?
Non, le délai de carence a été supprimé, il n'y en a toujours pas lors d'une seconde demande.
Jusqu'à quelle date puis-je prendre un congé ?
Pour le moment, jusqu'au 30 avril 2020, en sachant que le ministre de l'Éducation nationale privilégie le scénario d'une rentrée scolaire le 4 mai.
Puis-je fractionner l'arrêt ?
Oui, il est possible de fractionner l'arrêt autant que vous voulez : il vous faudra alors le renouveler après avoir utilisé votre quota de jours.
Puis-je partager l'arrêt avec l'autre parent ?
Oui c'est tout à fait possible. Par contre, un seul parent détenteur de l'autorité parentale à la fois peut se voir délivrer un arrêt de travail pour ce motif. Le salarié doit en conséquence fournir à son employeur une attestation sur l'honneur certifiant qu'il est le seul à demander un arrêt de travail dans ce cadre. Elle est téléchargeable ici.
L'employeur peut-il refuser ?
Si vous pouvez télétravailler, l'employeur peut refuser que vous preniez cet arrêt pour garde d'enfants. En revanche, il peut imposer six jours de congés pendant la période de confinement, selon un amendement adopté vendredi 20 mars.
Quid des vacances scolaires ?
L'arrêt « garde d'enfants » est valable pour toute la durée du confinement, que ce soit les vacances scolaires ou pas.
Jusqu'à quel âge le dispositif fonctionne-t-il ?
L'enfant doit avoir moins de 16 ans le jour du début de l'arrêt, ou moins de 18 ans dans le cas où l'enfant est en situation de handicap et pris en charge dans un établissement spécialisé.
Comment m'y prendre ?
Il faut avant tout contacter son employeur pour lui expliquer la situation et que le télétravail ne soit pas possible. Votre employeur doit alors déclarer l'arrêt de travail de son salarié, via la page employeur du téléservice « declare.ameli.fr » de l'Assurance Maladie.
Quelles indemnités vais-je toucher ?
C'est la déclaration faite par l'employeur qui déclenche l'indemnisation. Le salarié perçoit les indemnités journalières versées par l'Assurance Maladie et le complément de salaire de son employeur dès le premier jour d'arrêt. Le délai de carence est supprimé temporairement. Concrètement, l'employé est rémunéré sur la même base qu'un arrêt maladie, soit au moins 50 % de son salaire, et jusqu'à 100 % selon la convention collective.
Et pour les agents de la fonction publique ?
Ils peuvent explique Service-Public.fr, « être placés par leur administration en autorisation spéciale d'absence ou en congé de maladie (sur la base d'un arrêt de travail établi par le médecin assurant le contrôle médical de la mesure de maintien à domicile) ».
Et les travailleurs indépendants ?
Les professionnels libéraux, travailleurs indépendants et autoentrepreneurs doivent déclarer directement l'arrêt sur le téléservice. Quant aux salariés et exploitants relevant du régime agricole, ils peuvent faire leur déclaration sur le site de la MSA.
- Dispositif exceptionnel
d'activité partielle
Précisions sur les évolutions procédurales
et questions-réponses
Coronavirus - COVID-19
29 Mars 2020
A télécharger fichier ci-dessous
Rémunération d'un salarié placé en activité partielle (chômage partiel)
Lien ci-dessous
—
Dépôts logistiques Issoudun et Malterie
—
28 Mars 2020
Courrier de notre Délégué Syndical adressé à Madame Sabrina ALAMARGOT RRH La HALLE de la Logistique d' Issoudun concernant les arrêts maladies " Gardes d'enfant "
— Dépôts logistiques Issoudun et Malterie
Mode de calcul utilisé pour les salaires ( chômage partiel ) —
27 Mars 2020
Fichier à télécharger ci-dessous
Coronavirus : Edouard Philippe annonce la prolongation du confinement
27 Mars 2020
« Il va falloir tenir ». Dans une allocution sous tension prononcée devant Matignon ce vendredi, Edouard Philippe a mis en garde contre « la vague extrêmement élevée » de l'épidémie de coronavirus qui « déferle sur la France ». Le Premier ministre a prévenu : « la situation va être difficile pendant les jours qui viennent ».
« Nous nous installons dans une crise qui va durer, dans une situation sanitaire qui ne va pas s'améliorer rapidement », a exhorté le Premier ministre après une visioconférence avec l'ensemble du gouvernement à la Cellule interministérielle de crise installée au ministère de l'Intérieur. « Il va falloir rester extrêmement mobilisés, a-t-il insisté.
Restez chez vous et casser le cercle vicieux de cette pandémie, protégez -vous et protégez les vôtres en restant confinés chez vous. Nous le faisons valoir en chanson dans cette petite vidéo. A méditer et à partager en nombres.
— Informations COVID-19 : congés payés, RTT et jours de repos —
25 Mars 2020
Informations COVID-19 : congés payés, RTT et jours de repos.
Suite aux ordonnances du 25 mars 2020, plusieurs dispositions ont été prises et modifient temporairement le code du travail.
— Le questions-réponses —
25 Mars 2020
Mise à jour de vos questions réponses. Prenez soin de vous et de vos proches
Ordonnance n° 2020-323 du 25 mars 2020 portant mesures d'urgence en matière de congés payés, de durée du travail et de jours de repos
—
25 Mars 2020
Lien ci-dessous
CONFINEMENT
CARTE DE LA ZONE DE SORTIE
Lien ci-dessous
— Coronavirus - plateforme d'écoute —
23 Mars 2020
Dans le cadre de l'épidémie de Covid-19, nous vous rappelons que le groupe Vivarte met à disposition de l'ensemble de ses équipes une plateforme de soutien, animée par des psychologues indépendants, disponible par téléphone 7 jours / 7 et 24h / 24 ou par chat.
- Caroll : 08.05.23.04.39
- La Halle : 08.05.23.04.48
- Minelli : 08.05.23.23.92
- Vivarte Services : 08.05.23.33.29
(appel gratuit depuis un poste fixe)
- Chat : www.pros-consulte.com
- Email : contact@pros-consulte.com
Nous vous remercions de bien vouloir partager largement ce message à vos collègues et à vos collaborateurs qui ne sont pas équipés d'email professionnel.
Prenez soin de vous et de vos proches durant cette période.
L'équipe RH des enseignes Vivarte
—NOUVELLE ATTESTATION DE DÉPLACEMENT DÉROGATOIRE—
23 Mars 2020
— Message de Stéphane ROCHE PDG de La HALLE —
21 Mars 2020
— INFO FLASH DÉPÔTS LOGISTIQUES—
20 Mars 2020
Suite aux CSE Extraordinaires de ce jour par conf call avec la
direction, et après avis des élus CSE, la direction logistique confirme
l'arrêt des activités Réception et Web sur les entrepôts jusqu'à nouvel
ordre.
Flash info PSE Logistique Issoudun et Siège —
20 Mars 2020
Questions/réponses sur le coronavirus
19 Mars 2020
Suite aux questions posées sur les adresses emails coronavirus, mises en place pour les équipes, nous avons préparé un premier document « Questions/Réponses » commun à toutes les enseignes du groupe Vivarte, traitant notamment la question de l'activité partielle communément appelée chômage partiel.
A télécharger ci-dessous
—
FLASH INFO LOGISTIQUE
17 Mars 2020
Pour votre information 2 réunions Conf Call se sont tenues avec la direction aujourd'hui. La direction va faire appel à des salariés ( dix voir quinze salariés par dépôt ) pour venir travailler sur chaque dépôt afin de faire de la réception. ( 5 à 10 jours jours de réception )
Nous vous rappelons que vous pouvez refuser l'offre.
N'oubliez pas que l'employeur a pour obligation de vous délivrer une attestation par laquelle vous travaillez.
N'oubliez pas non plus que vous devez aussi remplir l'attestation de déplacement dérogatoire chaque jour que vous irez travailler.
— FLASH INFO LOGISTIQUE —
17 Mars 2020
Notre Délégué Syndical Issoudun vient de rencontrer Mr Pierre JOREZ directeur logistique ce matin. Plus personne ne vient travailler aux dépôts logistiques Malterie et Issoudun jusqu'à nouvel ordre. Seul le service RH est habilité pour l'instant à travailler sur le dépôt
— ATTESTATION DE DÉPLACEMENT DEROGATOIRE —
17 Mars 2020
Dépôts logistiques Issoudun et Malterie
Les mesures prises par la direction
—
16 Mars 2020
Mail reçu de MmeSabrina ALAMARGOT 16 mars 2020 22:49
Bonsoir
Suite aux annonces du Président de la République et par mesure de précaution, les équipes 5h00 -13H00 pour les 2 entrepôts et l'équipe remaniement d'Issoudun ne travaillerons pas demain, mardi 17 mars 2020.
Merci de diffuser ce message au plus grand nombre.
Cordialement
Pierre JOREZ
Directeur Logistique
Concernant l'équipe de l'après-midi pour la journée du 17 Mars 2020, aucune information à ce soir, notre délégué syndical du dépôt d'Issoudun se rapprochera donc dès demain matin auprès de la direction afin de savoir les mesures qui seront prises pour cette équipe et en informera le plus rapidement les salariés.
Dès demain matin une fois en ligne sur le site du ministère de
l'intérieur avant que celui-ci soit prochainement saturé, nous mettrons
en ligne sur notre site, l'attestation de déplacement dérogatoire.
Des dérogations sur attestation seront possible dans le cadre de :
déplacements entre le domicile et le lieu d'exercice de l'activité
professionnelle,lorsqu'ils sont indispensables à l'exercice d'activités
ne pouvant être organisées sous forme de télétravail (sur justificatif
permanent) ou déplacements professionnels ne pouvant être différés
;déplacements pour effectuer des achats de première nécessité dans des
établissements autorisés (liste sur gouvernement.fr), déplacements pour
motif de santé ;
déplacements pour motif familial impérieux, pour
l'assistance aux personnes vulnérables ou la garde d'enfants,
déplacements brefs, à proximité du domicile, liés à l'activité physique
individuelle des personnes, à l'exclusion de toute pratique sportive
collective, et aux besoins des animaux de compagnie.
— FLASH INFO DIRECTION LA HALLE—
16 Mars 2020
FLASH INFO DIRECTION
A l'ensemble des salariés de La Halle
Chères toutes, Chers tous,
A la suite des allocutions successives du Président de la République puis du Ministre de l'Intérieur, nous avons arrêté les décisions suivantes que nous vous prions de respecter.
1/ Recours le plus massif possible au télétravail
Dans le droit fil des recommandations communiquées ce soir, tout salarié détenteur actuellement du matériel lui permettant de télétravailler restera, à compter de demain 17 mars 2020 et jusqu'à nouvel ordre, à son domicile. Son manager se rapprochera de lui par tout moyen pour définir les tâches à réaliser au cours des prochains jours ou envisager le passage en chômage partiel.
Toutefois, très exceptionnellement, votre manager pourra vous demander de venir dans les locaux de l'entreprise. Dans cette hypothèse, un certificat vous serait délivré par La Halle pour pouvoir justifier le déplacement que vous auriez de ce fait à réaliser.
Les salariés dont le métier se prête au télétravail, qui n'auraient pas de matériel pour ce faire ou qui auraient laissé leur ordinateur portable professionnel au siège de l'entreprise, seront contactés par leur manager pour définir les tâches à réaliser au cours des prochains jours ou envisager le passage en chômage partiel.
2/ Cas particulier des salariés ne pouvant télétravailler
Application de principe :
Le salarié dont le métier ne permet pas de télétravailler ne viendra pas travailler et cela à compter du 17 mars 2020.
Dès lors il sera placé en situation de chômage partiel sans formalisme
particulier le jour même (pour celui qui ne l'est pas déjà, notamment le
personnel magasins)
Cette situation lui sera confirmée par écrit par la suite.
Exception :
Toutefois, très exceptionnellement, votre manager pourra vous demander
de venir dans les locaux de l'entreprise. Dans cette hypothèse, un
certificat vous serait délivré par La Halle pour pouvoir justifier le
déplacement que vous auriez de ce fait à réaliser.
Si vous ne pouvez pas obtenir sur votre ordinateur personnel ladite attestation pour l'imprimer, le manager pourra, avec votre accord, vous transmettre une photographie de ce document.
3/ Déplacement pour se rendre au travail
Dans son allocution, le Ministre de l'Intérieur a précisé que pour pouvoir circuler, chacun devra pouvoir présenter une attestation sur l'honneur justifiant notamment les raisons de son déplacement. Un modèle d'attestation doit être mis en ligne dans le courant de la nuit par le ministère de l'Intérieur.
Dès lors, cette attestation sera à
compléter par tout salarié auquel nous demanderions de se présenter sur
son lieu habituel de travail. Le salarié devra pour pouvoir la présenter
aux forces de l'ordre le cas échéant.
Le salarié pourra également présenter le certificat délivré par la Halle. »
«Nous sommes en guerre»
Ce qu'il faut retenir des nouvelles mesures —
16 Mars 2020
Emmanuel Macron a annoncé une série de mesures inédites en France en temps de paix.
Ce que la CFTC des Salariés Vivarte a retenu sur l'intervention du chef de l'état.
Moins d'une semaine après une première allocution, Emmanuel Macron a de nouveau pris la parole ce soir pour renforcer les mesures de lutte contre l'épidémie de Covid19.
Jamais la France n'avait dû prendre " de telles décisions exceptionnelles, temporaires, en temps de paix ". Emmanuel Macron a repris la parole lundi soir, quelques jours après sa précédente allocution pour préciser et renforcer les mesures de lutte contre la propagation du Covid-19.
Répêtant à cinq
reprises "nous sommes en guerre", il a insisté sur le fait que ces
nouvelles mesures contraignantes ont été "prises sur la base des
recommandations scientifiques avec un seul objectif : nous protéger " de
l'épidémie de coronavirus.
Quinze jours au moins de déplacements limités
Dès ce mardi 17 mars à midi, les "déplacements seront très fortement limités" a annoncé le chef de l'Etat. "Pour quinze jours au moins". Durant cette période, les "regroupements" avec des amis ou de la famille ne sont plus permis, les sorties dans les parcs ou dans la rue aussi. "Il faut limiter au maximum ses contacts au-delà du foyer."
Cette
série de mesures a été prise "alors que les personnels soignant
alertaient sur la gravité de la situation, on a aussi vu du monde dans
les parcs, des marchés bondés, des restaurants et des bars qui n'ont pas
respecté les consignes " de confinement dimanche, a expliqué Emmanuel
Macron. "À tous ceux qui ont bravé ces consignes, non seulement vous ne
vous protégez pas vous - les évolutions de la maladié ont montré que
personne n'était invulnérable - mais vous risquez de contaminer ceux qui
vous sont chers."
Les trajets nécessaires : courses, santé, travail
En Métropole comme en outre-mer, Emmanuel Macron a détaillé les seuls trajets encore possibles à partir de mardi midi : "faire ses courses" en respectant les consignes et les gestes barrière, "travailler quand le travail à distance n'est pas possible" et pratiquer "une activité physique sans retrouver des proches".
Toutes les entreprises qui
le peuvent sont encouragées à faciliter le travail à distance.
"Écoutons les soignants, si vous voulez les aider, il faut rester chez
vous et limiter les contacts."
Les infractions seront sanctionnées
Un cap a indéniablement été franchi puisqu'Emmanuel Macron a expliqué que "toute infraction (à ces nouvelles mesures) sera sanctionnée".
"Je vous demande de garder le calme, a-t-il insisté. J'ai vu des
phénomènes de panique", des "fausses info qui circulent à tout va". Il a
redit "restez chez vous occupez vous des proches, lisez, retrouvez ce
sens de l'esssentiel ".
Les frontières fermées
Emmanuel
Macron a aussi annoncé que les frontières extérieures de l'Europe -
l'espace Schengen - seront fermées. Et que tous les voyages à
l'extérieur de l'Europe seront "suspendus pendant 30 jours". Les
Français pour le moment bloqués à l'étranger pourront rentrer. Tout
comme les expatriés qui le manifestent.
Un plan d'aide à l'économie
"Cette crise sanitaire sans précédent aura des conséquences humaines,
sociales et économiques majeures", a reconnu le président de la
République. Il a promis que ces "sacrifices pour ralentir" ne devront
"jamais mettre en cause l'aide aux plus fragiles et la pérennité des
entreprises". Il a promis que les plus démunis seront "nourris et
protégés".
Il a annoncé, pour les entreprises, un "dispositif
exceptionnel de report de charges fiscales et sociales, un soutien au
report bancaire avec un fonds de garantie de 300 milliards de prêts
bancaires". Et pour les plus petites entreprises fragilisées, " les
factures de gaz, d'électricité" ou les loyers soient suspendus. Le
dispositif de chômage partiel sera étendu.
Un hôpital de campagne en Alsace
Un hôpital de campagne du service de santé des armées "va être déployé
dans les jours à venir en Alsace", a également annoncé Emmanuel Macron.
Les armées "apporteront aussi leur concours pour déplacer les malades
des régions les plus affectées", a précisé le président de la
République. Il avait auparavant annoncé la distribution de masques en
priorité à partir de mardi aux personnels hospitaliers et aux médecins
de ville et de campagne "dans les 25 départements les plus touchés", les
autres départements devant être servis à partir de mercredi.
— Flash info pour les salariés logistique Malterie et Issoudun —
16 Mars 2020
Afin de pouvoir communiquer et aviser les mesures qui seront prises
prochainement ou plus tard par notre direction. Celle-ci souhaiterait
avoir les adresses mails de tous les salariés. Si vous n'avez toujours
pas communiquer votre adresse mail au service RH , nous vous invitons à
le faire le plus rapidement possible
en appelant au 02 54 03 65 65 pour Issoudun et le
02 54 29 14 14 pour la Malterie.
Pour ceux et celles qui n'aurait pas internet, ils seront avisés par le
service RH des directives qui seront prises et cela par téléphone.
— COMMUNIQUE CFTC —
16 Mars 2020
— FLASH INFO La HALLE ...COMMUNIQUE DE STÉPHANE ROCHE PDG DE LA HALLE —
15 Mars 2020
En PDF ci-dessous la Note de la Direction sur le passage en activité partielle à télécharger
Communiqué ci-dessous de Stéphane ROCHE
— LA CFDT A HONTE DE RIEN —
15 Mars 2020
Voici la réponse ci-dessous de notre DS CFTC sur la page CFDT, en réponse à la la DS CFDT avant que les coms soient supprimés.
— Réunion extra CSE Coronavirus —
15 Mars 2020
En vue la réunion téléphonique que l'on a eu cet après midi, vous trouverez ci-joint un document dont
le contenu sera repris en réunion sur la mise en œuvre de l'activité
partielle dans le contexte de l'épidémie de Coronavirus.
Fichier à télécharger
Envoi d'un SMS et d'un mail de la part de notre Délégué Syndical Philippe VISSE du dépôt logistique d'Issoudun auprès de ses collègues.
A partager au Maximum
Merci à tous
Bjr à tous.
Suite à
la conf Call que j' ai eu ce soir à 16h30 avec notre direction. (
Pierre et Sabrina) et certains élus CSE des 2 dépôts logistique Issoudun
et Malterie.
En voici la synthèse.
Fermetures de tous les magasins pendant 5 semaines ( jusqu'au 16 Avril ) pour l' instant.
Ce qui veut dire plus de préparation de commandes pour tous les magasins chaussures et vêtements.
Dès ce soir l'équipe de nuit Issoudun ne travaillera plus.
La direction est entrain de contacter et contactera tous les salariés des 2 sites.
Pour les équipes matin et après midi la direction va aussi rentrer en
contact avec les salariés qui seront eux aussi conviés à rester chez eux
( chômage partiel ).
Sabrina reviendra vers nous pour voir si il y a
possibilité de mettre les personnes en CP RTT ou bien garde d'enfants.
Pour l'instant elle n'a aucun éléments à nous fournir.
Seul une petite équipe de 20 personnes pourront travailler sur les entrées ( réception ) jusqu'à saturation du dépôt.
Le but est de réceptionner le plus possible.
Il y aura que de la préparation de commandes pour le Web.
La direction s'engage à faire tourner la vingtaine de personnes qui seront affectées pour travailler sur ces services.
Je vous demanderais de faire tourner mon message à tous les collègues
que vous connaissez afin de les alertez de la situation critique dans
laquelle nous sommes.
Les élus CSE comme moi se sont engagés auprès
de notre direction pour alerter le plus grand nombre de personnes et
elle nous en remercie d'avance.
Voilà les grandes lignes.
Demain matin à 5h je serais sur le dépôt.
Je verrais les chefs d'équipe du matin afin d'avoir plus d'éléments.
Toutes nos réunions de Paris ( PSE ) prévues la semaine prochaine ont étés annulées.
Sinon par pitié
Ne me renvoyer pas de messages pour me poser des tonnes de questions.
Depuis hier je n'arrête pas de répondre à des questions dont je n' ais pas de réponses à donner.
Merci de votre compréhension.
Lorsque j'aurais des informations comme à aujourd'hui, je ne manquerais pas de vous informer bien sur.
J' ai mis en ligne sur notre site CFTC VIVARTE les documents que la direction nous a envoyé aujourd'hui.
Vous pouvez allez les consulter et en informer les collègues.
Bon courage à tous car il va nous en falloir.
Bonne soirée à tous
Philippe
— CSE EXTRA SPÉCIAL CORONAVIRUS—
14 Mars 2020
A la suite des nouvelles annonces faites hier soir par Monsieur Le
Premier Ministre, vous êtes conviés en votre qualité de membre du CSE
Central à participer à une conférence téléphonique concernant les
décisions qui seront prises :
Dimanche 15 mars 2020
A 15h30
Cordialement.
Jean-Christophe CHESSOUX
Affaires sociales et opérations RH
La CFTC des Salariés Vivarte vous tiendra au courant des mesures prises par notre direction au niveau du Groupe.
— Coronavirus -Covid-19 Questions/réponses pour les entreprises et les salariés —
13 Mars 2020
Fichier à télécharger
— SIGNATURE —
11 Mars 2020
Pour votre information, la CFTC des Salariés VIVARTE a signé l'accord Frais de Santé Groupe.
—Journée internationale des femmes —
08 Mars 2020
La Journée internationale des femmes, également appelée journée
internationale des droits des femmes dans certains pays comme la France,
est célébrée le 8 mars. C'est une journée internationale mettant en
avant la lutte pour les droits des femmes et notamment pour la réduction
des inégalités par rapport aux hommes.
8 mars : "Journée internationale des droits des femmes"
Ensemble luttons contre les inégalités homme/femme !
—
Réponse a l'attaque de la CFDT
06 Mars 2020
—
PSE DEPOT LOGISTIQUE ISSOUDUN
Communication : Cellule d'écoute et de soutien / Espace d'Information Conseil
—
05 Mars 2020
Note d'information concernant la mise en place
- de la cellule d'écoute et de soutien
- de de l'espace information conseil (EIC)
- Concernant la cellule d'écoute et de soutien, pour les collaborateurs en temps partiel 3 jours, les permanences étant le jeudi le temps de trajet ainsi que le temps passé en entretien sera rémunéré.
— LETTRE OUVERTE —
05 Mars 2020
— Signature prime Intéressement et PEPA —
28 Février 2020
Malgré notre désaccord sur certaines propositions de la direction, nous avons pris la décision de signer l'accord d'intéressement et prime PEPA (Prime Macron) pour ne pas priver les salariés les plus précaires.
Cet accord est validé pour 1 an et renégociable l'année prochaine.Nous regrettons de n'avoir pas obtenu cette prime pour l'ensemble du personnel mais sans signature aucun salarié n'aurait pu percevoir cette prime.
La direction nous a informé qu'elle sera versée en avril.
—
Coronavirus: quels sont les droits et obligations des entreprises et salariés au bureau?
28 Février 2020
Le gouvernement a annoncé ce vendredi 28 février une série de recommandations et mesures en faveur des entreprises et salariés face à l'épidémie de coronavirus qui gagne du terrain en France. Que faut-il retenir? Quelles sont les bonnes pratiques à prendre et les obligations de chacun au bureau?
La suite ci-dessous
RÉPONSE DE P.PUY AU MAIRE D'ISSOUDUN
COURRIER DU MAIRE D'ISSOUDUN AUX REPRÉSENTANTS DU PERSONNEL SUITE AU COURRIER DE P.PUY PDG DU GROUPE VIVARTE
25 Février 2020
—
Vivarte rapatrie les sièges de ses enseignes Caroll et Minelli
—
21 Février 2020
Le groupe de mode, qui a cédé de nombreuses marques, va accueillir en
mars dans son siège de Paris XIXe arrondissement, les salariés de Caroll et de Minelli, auparavant installés dans leurs propres bureaux de Paris XVe.
LA CFTC VIVARTE VOYAIT JUSTE... —
14 Février 2020
Celui qui ne connaît pas l'histoire du groupe Vivarte est condamné à la
revivre. Encore des chômeurs qui compléteront l'armée de réserve du
capitalisme. Il n'y a pas, il ne peut y avoir un fond humain dans
l'égoïsme capitaliste.
Alors petit rappel où la CFTC des Salariés Vivarte tirait déjà la sonnette d'alarme et cela depuis des années.
Voir ci-dessous à télécharger
— COURRIER D'ANDRÉ LAIGNEL MAIRE D'ISSOUDUN —
11 Février 2020
Courrier d'André LAIGNEL Maire de la ville d'ISSOUDUN adressé à P.PUY PDG du Groupe VIVARTE en date du 07 Février 2020.
ARTICLE LE BERRY RÉPUBLICAIN
08 Février 2020
— ANDRE LAIGNEL S'EXPRIME SUR BIP TV—
07 Février 2020
Reportage et interview sur la logistique La HALLE d' André Laignel Maire d'Issoudun.
—
Vivarte (La Halle, Caroll, Minelli) vend ses 230 magasins de chaussures San Marina
—
06 Février 2020
Vivarte a cédé ses magasins de chaussures San Marina et sa filiale SMC Services.
San Marina change de mains. Le groupe de distribution en difficulté Vivarte, propriétaire des marques La Halle, Caroll et Minelli, a annoncé jeudi avoir cédé ses 230 magasins de chaussures San Marina ainsi que sa filiale SMC Services, poursuivant sa politique de restructuration engagée en 2017. "A l'issue des négociations exclusives engagées en octobre dernier, Vivarte confirme le rachat" de ces deux entités "par le trio d'entrepreneurs Thierry Le Guénic, Stéphane Collaert et la Société d'Investissement Grimonprez", a-t-il indiqué dans un communiqué. Thierry Le Guénic et Stéphane Collaert avaient déjà repris à Vivarte les vêtements Chevignon et les 75 magasins de chaussures Cosmoparis.
"Avec cette opération, San Marina rejoint le projet industriel mis en œuvre par les trois spécialistes de la mode" et "sera en mesure de poursuivre son repositionnement stratégique", a ajouté le groupe, qui ne précise pas le montant de l'opération. Vivarte, qui comptait voilà à peine trois ans une dizaine d'enseignes (Chevignon, André, Naf Naf, Kookaï...), avait annoncé en octobre l'ouverture de "négociations exclusives" pour la cession de San Marina et SMC Services, destinée à alléger sa dette.
>> A lire aussi - Vivarte-La Halle : les juteux bonus des hauts cadres malgré les difficultés
La cession négociée prévoyait la reprise de l'ensemble du personnel de San Marina, filiale à 100% de Vivarte, mais aussi de ses 218 points de vente en France, ses 12 magasins à l'étranger et son site web. Elle prévoyait également la reprise de SMC Services, logisticien et prestataire de services des marques de chaussures de centre-ville de Vivarte, basée à Aubagne (Bouches-du-Rhône).
>> A lire aussi - Minelli, La Halle... Vivarte devrait tomber aux mains de ses créanciers
San Marina a conclu l'année 2019 avec un chiffre d'affaires de 105 millions d'euros, réalisé grâce à la vente de plus d'un million de paires de chaussures, selon le groupe de distribution. Vivarte, recentré sur quelques marques, a ramené de son côté sa perte nette à 66,4 millions contre 122 millions d'euros en 2018, sans toutefois parvenir à dégager le bénéfice espéré.
—
Plan de Sauvegarde de l'Emploi (PSE) : qu'est-ce que c'est ?
—
06 Février 2020
Ce que vous devez savoir sur le Plan de Sauvegarde de l'Emploi. C'est par ici
—
Suppressions de postes à Issoudun : le maire apporte son soutien aux salariés de La Halle
—
05 Février 2020
Le maire d'Issoudun espère que le nombre de suppressions de postes sera revu à la baisse au dépôt logistique de La Halle. Il va également contacter les entreprises du territoire d'Issoudun pour éviter que des salariés ne se retrouvent au chômage et sans aucune solution.
Issoudun, France
L'annonce de la suppression de 47 postes au dépôt logistique de La Halle à Issoudun est un coup de massue pour tout le monde. Pour les salariés évidemment, pour les organisations syndicales qui sentaient le coup venir depuis plusieurs années. Mais également pour le maire d'Issoudun. "Je suis en colère. J'ai le sentiment d'avoir été baladé. C'est au moins la deuxième fois, malheureusement", explique André Laignel. Tout est allé très vite : en décembre, les notaires de la Ville et ceux du groupe Vivarte se rencontraient dans l'optique d'acquérir un terrain de 54 000 hectares. En février, le projet d'agrandissement tombe à l'eau, avec 36 suppressions sèches de postes.
Ne laisser aucun salarié sur le carreau
Le maire d'Issoudun se dit prêt à se mobiliser, tout comme les syndicats, pour réduire le nombre de postes supprimés. "Un licenciement, c'est d'abord un drame humain. Il faut faire en sorte qu'il y ait moins de licenciements, moins de postes supprimés par rapport aux 36 annoncés par la direction de Vivarte", précise André Laignel.
Et pour les salariés dont les postes seront supprimés, le maire d'Issoudun en appelle à la solidarité entre les entreprises du territoire. "Nous avons la chance d'avoir des entreprises qui se portent bien à Issoudun, qui embauchent. Je vais leur demander de regarder tout ce qui peut être fait pour qu'aucun salarié ne reste sur le carreau, pour examiner tous les CV", insiste André Laignel.
André Laignel sceptique après les annonces d'investissements pour moderniser le site d'Issoudun
La direction de Vivarte promet des investissements à hauteur de 7,3 millions d'euros pour moderniser le dépôt logistique d'Issoudun. André Laignel ne cache pas sa méfiance, surtout après avoir été déjà déçu au moins à deux reprises par les promesses non tenues par la direction. "Ils ont annoncé des investissements, que le site ne serait pas touché. Ça se heurte au plus profond scepticisme. S'ils veulent vraiment sauver le site et lui donner un avenir, il faut que les actes suivent les paroles dans les plus brefs délais", presse le maire d'Issoudun.
Il y a des femmes et des hommes qui vont être touchés, parfois après 25 ou 30 passés dans une même entreprise
Même son de cloche et même inquiétude du côté des syndicats. "Pour moi, ces investissements, c'est une façon d'habiller la mariée pour mieux la vendre. C'est comme quand on fait des travaux dans une maison. Le PDG Patrick Puy ne nous a pas caché son intention de vendre toutes les enseignes du groupe Vivarte d'ici deux ou trois ans. C'est un fossoyeur. Ce qui nous fait peur, c'est qu'on dégraisse petit à petit au niveau des effectifs", alerte Philippe Visse, délégué CFTC.
— RENCONTRE AVEC LE MAIRE D'ISSOUDUN —
05 Février 2020
Un grand merci à Mr André LAIGNEL Maire de la ville d'Issoudun et ses collaborateurs qui par les propos tenus cet après-midi renforce notre volonté, nous partenaires sociaux de la logistique de nous battre davantage pour nos collègues salariés qui vont subir de plein fouet ce PSE.
Il est vrai que le combat sera long et dur mais une chose est sur c'est que nous avons désormais le soutien de la mairie d'Issoudun sur toutes ses formes quelles qu'elles soient.Cela est réconfortant, nous sommes plus seuls dans l'action que nous allons menés.
— Vivarte : des postes supprimés mais 7 M€ pour moderniser le site —
05 Février 2020
Stéphane Roche, directeur du général de La HALLE, aux côtés de Pierre Jorez, directeur logistique.
Issoudun. Au lendemain de l'annonce de trente-huit suppressions de postes à Vivarte, la direction dévoile un plan d'investissements de sept millions d'euros pour moderniser le site.
-1
}" in-view="blockEnterFOV()" ng-style="{'min-height':getBlockMinHeight(block.refreshMinHeight ? block.refreshMinHeight : false)}">
-1 && rubedo.fieldEditMode)" ng-if="canDisplayBlock()">
Quelques heures après l'annonce officielle du projet de réorganisation de ses activités, assorti de la suppression de cent un postes au siège et à l'entrepôt logistique d'Issoudun (1), Stéphane Roche, président de la Halle, a pris la route pour venir à la rencontre de l'équipe de nuit du site issoldunois, première concernée par ces décisions. En effet, « face à la baisse de 25 % du volume de chaussures enregistrée sur quatre ans », l'organisation du travail en « trois huit » ne s'impose plus.
À partir de septembre 2020 (échéance prévue pour la mise en application du plan de sauvegarde de l'emploi) le site fonctionnera donc uniquement le jour. Sur les quarante-six postes d'agents logistiques de l'équipe de nuit, trente-six vont ainsi être supprimés. Dans le même temps, onze postes sont créés en équipes de jour. Ils seront proposés en priorité aux salariés actuellement de nuit.
« Nous n'allons pas quitter Issoudun » Hier matin, Stéphane Roche et Pierre Jorez, directeur logistique des sites d'Issoudun et Montierchaume, ont présenté le projet de réorganisation aux organisations syndicales locales dans le cadre d'un Comité social d'entreprise extraordinaire. « Je ne souhaite pas annoncer les choses depuis mon bureau à Paris et laisser les équipes sur place gérer le reste », a justifié Stéphane Roche qui a tenu à « rassurer » les salariés sur les intentions du groupe Vivarte dont il est aussi le directeur général. « Nous n'allons pas quitter Issoudun qui présente une situation géographique idéale pour nous. C'est un projet de réorganisation, pas un départ annoncé. D'ailleurs nous avons prévu d'investir 7 M€ sur les dix-huit prochains mois pour mettre aux normes et moderniser ce site. »
Comme annoncé lundi matin, le projet d'agrandissement des locaux sur la zone de la Limoise à Issoudun est bien définitivement abandonné. « Nous croyons toujours à ce site qui reste dédié à la chaussure. Mais face à l'évolution du marché de la chaussure traditionnelle, en baisse constante, il faut une autre stratégie. On préfère investir pour améliorer la productivité et le confort des équipes, plutôt que dans des bâtiments. »
Outre la remise aux normes de l'entrepôt (2,5 M€), 4,5 M€ vont être consacrés à la modernisation de la plateforme logistique issoldunoise. À cette somme, s'ajoutent les 2,5 M€ budgétés pour la rénovation du système d'information et le déploiement de progiciels de gestion de stocks et des transports, sur les deux sites indriens. À Montierchaume (site dédié à la partie textile), le déploiement de ces nouveaux outils est prévu dès avril 2020. La direction prévoit de l'appliquer au site d'Issoudun dans un an, en avril 2021.
Ces promesses d'investissements suffiront-elles à rassurer les quelque trois cents salariés actuellement sur le site, dans l'attente depuis des années du projet d'agrandissement maintes fois promis ? « J'entends les inquiétudes. Cette phase d'écoute et d'échanges est essentielle. Le meilleur signe que nous pouvons envoyer, c'est d'apporter du concret rapidement. Les investissements vont donc démarrer vite », assure Stéphane Roche.
S'agissant du Plan de sauvegarde de l'emploi, « le processus de négociation va débuter. Il y en a au moins pour six mois. Il y aura aussi des reclassements et un appel aux départs volontaires sur l'ensemble de l'entrepôt. On espère qu'il n'y aura au final aucun départ contraint. » Dans tous les cas, les premiers départs n'interviendront pas avant en septembre 2020.
(1) Parmi les cent une suppressions, il y a en trente-huit sur le site d'Issoudun : trente-six postes d'agents logistiques et deux postes administratifs aux ressources humaines. ">Quelques
heures après l'annonce officielle du projet de réorganisation de ses
activités, assorti de la suppression de cent un postes au siège et à
l'entrepôt logistique d'Issoudun (1), Stéphane Roche, président de la
Halle, a pris la route pour venir à la rencontre de l'équipe de nuit du
site issoldunois, première concernée par ces décisions. En effet, « face à la baisse de 25 % du volume de chaussures enregistrée sur quatre ans », l'organisation du travail en « trois huit » ne s'impose plus.
À partir de septembre 2020 (échéance prévue pour la mise en application
du plan de sauvegarde de l'emploi) le site fonctionnera donc uniquement
le jour. Sur les quarante-six postes d'agents logistiques de l'équipe
de nuit, trente-six vont ainsi être supprimés. Dans le même temps, onze
postes sont créés en équipes de jour. Ils seront proposés en priorité
aux salariés actuellement de nuit.
« Nous n'allons pas quitter Issoudun » Hier
matin, Stéphane Roche et Pierre Jorez, directeur logistique des sites
d'Issoudun et Montierchaume, ont présenté le projet de
réorganisation aux organisations syndicales locales dans le cadre d'un
Comité social d'entreprise extraordinaire. « Je ne souhaite pas annoncer les choses depuis mon bureau à Paris et laisser les équipes sur place gérer le reste », a justifié Stéphane Roche qui a tenu à « rassurer » les salariés sur les intentions du groupe Vivarte dont il est aussi le directeur général. « Nous
n'allons pas quitter Issoudun qui présente une situation géographique
idéale pour nous. C'est un projet de réorganisation, pas un départ
annoncé. D'ailleurs nous avons prévu d'investir 7 M€ sur les dix-huit
prochains mois pour mettre aux normes et moderniser ce site. »
Comme annoncé lundi matin, le projet d'agrandissement des locaux sur la
zone de la Limoise à Issoudun est bien définitivement abandonné. « Nous
croyons toujours à ce site qui reste dédié à la chaussure. Mais face à
l'évolution du marché de la chaussure traditionnelle, en baisse
constante, il faut une autre stratégie. On préfère investir pour
améliorer la productivité et le confort des équipes, plutôt que dans des
bâtiments. »
Outre la remise aux normes de l'entrepôt
(2,5 M€), 4,5 M€ vont être consacrés à la modernisation de la plateforme
logistique issoldunoise. À cette somme, s'ajoutent les 2,5 M€ budgétés
pour la rénovation du système d'information et le déploiement de
progiciels de gestion de stocks et des transports, sur les deux sites
indriens. À Montierchaume (site dédié à la partie textile), le
déploiement de ces nouveaux outils est prévu dès avril 2020. La
direction prévoit de l'appliquer au site d'Issoudun dans un an, en
avril 2021.
Ces promesses d'investissements suffiront-elles à
rassurer les quelque trois cents salariés actuellement sur le site, dans
l'attente depuis des années du projet d'agrandissement maintes fois
promis ? « J'entends les inquiétudes. Cette phase d'écoute et
d'échanges est essentielle. Le meilleur signe que nous pouvons envoyer,
c'est d'apporter du concret rapidement. Les investissements vont donc
démarrer vite », assure Stéphane Roche.
S'agissant du Plan de sauvegarde de l'emploi, « le
processus de négociation va débuter. Il y en a au moins pour six mois.
Il y aura aussi des reclassements et un appel aux départs volontaires
sur l'ensemble de l'entrepôt. On espère qu'il n'y aura au final aucun
départ contraint. » Dans tous les cas, les premiers départs n'interviendront pas avant en septembre 2020.
(1)
Parmi les cent une suppressions, il y a en trente-huit sur le site
d'Issoudun : trente-six postes d'agents logistiques et deux postes
administratifs aux ressources humaines.
— INTERVIEW DU DÉLÉGUÉ SYNDICAL CFTC DU DÉPÔT D'ISSOUDUN PAR FRANCE BLEU BERRY —
05 Février 2020
Retrouver l'intégralité de l'Interview de notre DS CFTC de la Logistique d'Issoudun avec le journaliste Jérôme COLIN de France BLEU BERRY
A ECOUTER C'EST PAR ICI
—
"C'est du gâchis" : l'inquiétude des salariés du dépôt logistique La Halle à Issoudun
—
05 Février 2020
À Issoudun, l'annonce de la suppression de 47 emplois au dépôt
logistique de La Halle est un coup de massue pour les salariés. Même si
pour la plupart, la confiance était rompue avec la direction.
Issoudun, France
À 12h45, c'est l'heure de la relève devant le dépôt logistique de La Halle à Issoudun. Dans le va-et-vient des salariés, certains acceptent de témoigner et de donner leur ressenti. Le coup est rude, après l'annonce de la suppression de 47 postes. "On a un sentiment de gâchis. Ce n'est même plus du dégoût, c'est du vomi", s'emporte Daniel. "On a été berné par des gens qui ne pensent qu'au fric", ajoute ce salarié sur le site d'Issoudun depuis 27 ans.
Un sentiment de trahison vécu par les salariés
Les promesses non tenues par la direction sont rappelées. Un projet d'agrandissement du dépôt d'Issoudun devait avoir lieu dès cette année. Avec 9 millions d'euros d'investissements à la clé. "Ça fait 35 ans que je suis dans la boîte. Moi, tant que la première pierre n'est pas posée, je n'y crois pas", explique une salariée. "On nous fait croire monts et merveilles. Et en fin de compte, il n'y a rien au bout. Il y a de la colère", surenchérit une autre.
La direction de Vivarte insiste : le projet d'agrandissement est abandonné mais il va y avoir une enveloppe de 7 millions d'euros pour moderniser le site. "On n'est pas au top. Rien n'a été fait pour l'informatique. C'est obsolète", confie une salariée. Un autre pointe du doigt le retard pris par La Halle sur le commerce en ligne. "Si on avait un peu plus anticipé, on aurait pu relever la tête", explique ce salarié.
à lire aussi Issoudun : la direction de Vivarte s'exprime après l'annonce de 47 suppressions de postes ce lundi
Quel avenir pour le site d'Issoudun ? Certains salariés ont des craintes
47 postes viennent donc d'être supprimés à Issoudun. 11 personnes vont bénéficier d'un reclassement dans les autres équipes de jour du dépôt logistique de La Halle. Les 36 autres devront trouver un nouvel emploi mais seront accompagnés, promet la direction. Mais est-ce que ça va s'arrêter là ? La direction répète qu'elle n'a pas pour ambition de fermer le site d'Issoudun. Le son de cloche est différent parmi les salariés et les organisations syndicales. "On connaît l'état général de la situation du textile en France. J'ai un doute que ça s'arrête là. On a un risque de perdre toute la logistique sur les sites d'Issoudun et de Montierchaume", s'inquiète Vincent Pichon, coordinateur de la CFDT.
Certains salariés sur le site d'Issoudun ont déjà connu le plan de sauvegarde de l'emploi à Montierchaume. "Sur le plan financier, c'est compliqué. Il faut prévoir une baisse de salaire. On verra la suite, mais c'est sûr que ça nous fait peur", expliquent deux salariés.
Le maire d'Issoudun a rencontré cet après-midi les dirigeants de Vivarte. André Laignel doit également recevoir les organisations syndicales mercredi.
— LES ORGANISATIONS SERONT REÇUS PAR LE MAIRE DE LA VILLE D'ISSOUDUN —
05 Février 2020
La municipalité d'Issoudun recevra dans l'après-midi les représentants de La Halle
André Laignel Maire d'Issoudun nous convie donc à une rencontre aujourd'hui à 16h à l'Hôtel de ville d'Issoudun.
A ce jour, il n'a pas souhaité s'exprimer et ne le fera qu'après nous
avoir rencontrés en nos qualités de représentants des salariés
d'Issoudun.
A suivre...
— La Halle veut investir 7 M€ sur le site logistique d'Issoudun —
04 Février 2020
Voilà comment La CFTC VIVARTE voit la chose se dessiner dans le futur... On en reparlera.
Quelques heures après l'annonce officielle du projet de réorganisation de ses activités comprenant la suppression de 101 postes au siège et à l'entrepôt logistique d'Issoudun, le président de la Halle est venu à la rencontre de l'équipe de nuit du site issoldunois, première concernée par ces décisions. "Face à la "baisse de 25% du volume de chaussures enregistrée sur quatre ans", a souligné Stéphane Roche, le travail en "trois huit" ne s'impose plus.
A partir de septembre 2020 (échéance prévue pour la mise en application du plan de sauvegarde de l'emploi) le site fonctionnera uniquement le jour ; Sur les 46 postes d'agents logistiques de l'équipe de nuit, trente-six vont être supprimés. Dans le même temps, 11 postes sont créés en équipes de jour. Ils seront proposés en priorité aux salariés actuellement de nuit, premiers impactés par le plan ;"Je ne souhaite pas assumer les choses depuis mon bureau, à Paris, et laisser les équipes sur place gérer le reste. Je voulais être présent auprès des salariés impactés pour les rencontrer et leur rappeler les mesures d'accompagnement que nous mettons en place. Ce genre de nouvelle crée forcément du stress. Il est normal d'être à l'écoute", explique Stéphane Roche qui est venu aussi ;"rassurer" ;le personnel sur les intentions du groupe Vivarte dont il est aussi le directeur général ;" Nous n'avons pas l'intention de quitter Issoudun. D'ailleurs ce projet de réorganisation s'accompagne d'investissements conséquents sur ce site." ;
Si le projet d'agrandissement sur la zone de la Limoise à Issoudun est définitivement abandonné, la direction annonce ainsi que 7 M€ vont être investis dans les dix-huit mois pour gagner notamment en productivité et en confort de travail pour les équipes. Outre la remise aux normes des bâtiments (2,5 M€), 4,5 M€ vont être consacrés à la modernisation de l'outil. A cette somme s'ajoutent les 2,5 M€ budgétés pour la rénovation du système d'information et le déploiement de progiciels de gestion de stocks et des transports, sur les deux sites Indriens.
A Montierchaume (site dédié à la partie textile), le déploiement de ces nouveaux outils est prévu dès avril 2020. La direction prévoit de l'appliquer au site d'Issoudun dans un an, en avril 2021 ;
Quelques heures après l'annonce
officielle du projet de réorganisation de ses activités comprenant la
suppression de 101 postes au siège et à l'entrepôt logistique
d'Issoudun, le président de la Halle est venu à la rencontre de l'équipe
de nuit du site issoldunois, première concernée par ces décisions. "Face à la "baisse de 25% du volume de chaussures enregistrée sur quatre ans", a souligné Stéphane Roche, le travail en "trois huit" ne s'impose plus.
A partir de septembre 2020 (échéance prévue pour la mise en application du plan de sauvegarde de l'emploi) le site fonctionnera uniquement le jour. Sur les 46 postes d'agents logistiques de l'équipe de nuit, trente-six vont être supprimés. Dans le même temps, 11 postes sont créés en équipes de jour. Ils seront proposés en priorité aux salariés actuellement de nuit, premiers impactés par le plan. "Je ne souhaite pas assumer les choses depuis mon bureau, à Paris, et laisser les équipes sur place gérer le reste. Je voulais être présent auprès des salariés impactés pour les rencontrer et leur rappeler les mesures d'accompagnement que nous mettons en place. Ce genre de nouvelle crée forcément du stress. Il est normal d'être à l'écoute", explique Stéphane Roche qui est venu aussi "rassurer" le personnel sur les intentions du groupe Vivarte dont il est aussi le directeur général. "Nous n'avons pas l'intention de quitter Issoudun. D'ailleurs ce projet de réorganisation s'accompagne d'investissements conséquents sur ce site."
Si le projet d'agrandissement sur la zone de la Limoise à Issoudun est définitivement abandonné, la direction annonce ainsi que 7 M€ vont être investis dans les dix-huit mois pour gagner notamment en productivité et en confort de travail pour les équipes. Outre la remise aux normes des bâtiments (2,5 M€), 4,5 M€ vont être consacrés à la modernisation de l'outil. A cette somme s'ajoutent les 2,5 M€ budgétés pour la rénovation du système d'information et le déploiement de progiciels de gestion de stocks et des transports, sur les deux sites Indriens.
A Montierchaume (site dédié à la partie textile), le déploiement de ces nouveaux outils est prévu dès avril 2020. La direction prévoit de l'appliquer au site d'Issoudun dans un an, en avril 2021.
Présent dans les entrepôts logistiques d'Issoudun depuis lundi soir, le président de la Halle a expliqué aux salariés le plan de réorganisation du site assorti de 38 licenciements et de 7 M€ d'investissements.
— LA CFTC VIVARTE AVAIT JUSTE —
04 Février 2020
Petit rappel le 21 septembre 2016 sur les ondes de RTL, La CFTC VIVARTE avait vu juste à l'époque... A réécouter ..
VIVARTE: Le ciel s'assombrit à Issoudun
04 Février 2020
Article paru dans la nouvelle République
—
Issoudun : la direction de Vivarte s'exprime après l'annonce de 47 suppressions de postes ce lundi
—
03 Février 2020
La direction du groupe Vivarte, qui possède les magasins la Halle et le dépôt logistique d'Issoudun, a annoncé ce lundi la suppression prochaine de l'équipe de nuit du site issoldunois. Elle répond à France Bleu ce lundi soir.
Issoudun, France
Pierre Jorez, directeur logistique de La Halle, répond à France Bleu Berry après l'annonce d'une quarantaine d'emplois supprimés sur le site d'Issoudun.
Combien de postes sont concernés précisément et dans quel secteur ?
Pierre Jorez : "D'abord, ce sont 36 postes qui seront supprimés, et pas 38 [contrairement à ce que la direction avait annoncé plus tôt dans la journée, ndlr]. Aujourd'hui, le site travaille en 3x8. On va stopper le travail fait par l'équipe de nuit qui est aujourd'hui composée de 47 collaborateurs. Sur ces 47 postes, 36 seront supprimés et nous créerons 11 postes en parallèle sur les équipes de jour. Les postes supprimés seront des postes d'agents logistiques."
Pourquoi ces réductions d'effectifs ?
Pierre Jorez : "Aujourd'hui, La Halle fait face à des difficultés sur un marché extrêmement concurrentiel. Les volumes traités à l'entrepôt d'Issoudun ont baissé de 25% ces dernières années. Face à cela, il est nécessaire d'opérer ce plan de réorganisation."
S'agit-il de licenciements secs ou de départs volontaires ?
Pierre Jorez : "Il ne s'agit pas de suppressions sèches. Aujourd'hui, une procédure va être enclenchée, des discussions et des négociations avec des représentants du personnel, et comme tout PSE (plan de sauvegarde de l'emploi), il va y avoir dans un premier temps un plan de départs volontaires, puis un accompagnement qui sera réalisé."
À qui sont destinés les 11 postes créés dans les équipes de jour ?
Pierre Jorez : "Ce sont des postes qui seront proposés en priorité aux collaborateurs de nuit, qui sont les premiers impactés par ce plan de redressement. Ces collaborateurs qui travaillent aujourd'hui de 21 heures à 5 heures seront rebasculés sur les deux autres "huit", les équipes du matin et du soir."
Quel est le calendrier de ce plan social ?
Pierre Jorez : "On rentre dans un processus qui va démarrer en février, une première phase de négociations va durer environ trois mois. Ensuite, il y aura une deuxième phase de départs volontaires, qui nous amènerait à une échéance en septembre. La fin du plan est prévue en septembre 2020."
Les syndicats craignent que cette première vague de suppressions d'emplois ne fasse que préparer l'externalisation de la logistique. À terme, ils estiment que la plateforme risque d'être revendue à un sous-traitant avant de fermer purement et simplement.
Pierre Jorez : "L'externalisation n'est absolument pas à l'ordre du jour. En même temps qu'on annonce le plan de redressement, on annonce aussi un plan d'investissement d'environ 7,3 millions d'euros pour moderniser la plateforme logistique d'Issoudun. Il n'est pas question, alors qu'on va investir, d'externaliser. Ce n'est pas la stratégie de l'entreprise. Notre stratégie est bien de garder une logistique intégrée au groupe Vivarte, de la même manière qu'on a la plateforme textile de Montierchaume [dans l'Indre, ndlr]. D'ailleurs, cette plateforme n'est absolument pas concernée par le plan, ni pour l'instant ni pour plus tard."
Vivarte : le site d'Issoudun dans la tourmente
03 Février 2020
La nouvelle a été annoncée ce lundi matin, en Comité social d'entreprise de la Halle. Le projet d'agrandissement du site d'Issoudun est abandonné et des postes vont être supprimés.
Lors d'une réunion du Comité social d'entreprise (CSE), ce lundi 3 février à Paris, la direction de la Halle a présenté un projet de "refonte de l'organisation et d'optimisation de [ses] activités logistique et siège". La partie "logistique" concerne le site d'Issoudun, dédié à l'activité chaussures. Le projet prévoit ainsi la "suppression de 101 postes en CDI dont 38 à Issoudun".
Représentée au sein de ce CSE, la CFTC se dit " inquiète" de cette annonce. Néanmoins, nous ne sommes pas surpris car les chiffres sont catastrophiques. On va très mal. On voit bien qu'on a de moins en moins de volumes à traiter et ça ne devrait pas s'arranger car la stratégie de la direction est de privilégier les magasins mixtes qui comprennent 70% de vêtements et seulement 30% de chaussures", explique Philippe Visse, représentant CFTC sur le site d'Issoudun.
L'équipe de nuit va disparaître
La nouvelle a été officialisée par un communiqué de la direction, ce lundi, en début d'après-midi. L'entreprise y explique sa volonté de "poursuivre et d'accélérer le plan global de relance de son activité et d'adaptation de son modèle économique qui avait été engagé en 2017 et la "nécessité d'adapter l'emploi à ces évolutions".
Le communiqué précise également que ce projet qui fait l'objet d'un "processus d'information-consultation" ne concerne "ni le réseau des 860 magasins que compte La Halle, ni l'entrepôt logistique voisin de La Malterie qui est dédié au prêt-à-porter."
Autre sujet d'inquiétude soulevé par la CFTC (mais qui ne figure pas dans le communiqué) : l'abandon du projet d'agrandissement du site d'Issoudun, également annoncé en CSE ce matin.
Le président de la Halle, Stéphane Roche, est attendu dans la soirée sur le site issoldunois pour évoquer ces suppressions de poste notamment auprès des salariés de l'équipe de nuit qui va disparaître.
— RETOUR DU CSE CENTRAL LA HALLE —
03 Février 2020
Retour du CSE Central qui avait lieu ce matin au siège social à Paris. Les mauvaises nouvelles sont tombées.
La Halle annonce un projet de réorganisation de ses activités Siège et Logistique
Ce jour, lors de la réunion du Comité Social d'Entreprise, la direction de La Halle a lancé un processus d'information-consultation avec les instances représentatives du personnel portant sur un projet de refonte de l'organisation et d'optimisation de ses activités logistique et siège. A l'issue de la procédure, ce projet entraînerait la suppression de 101 postes en CDI au siège et à l'entrepôt logistique d'Issoudun (Indre) dédié à la chaussure. Le réseau de magasins ainsi que l'entrepôt de la Malterie à Montierchaume (Indre) ne sont pas concernés par le projet.
— RÉUNIONS EXTRAORDINAIRES —
03 Février 2020
Une réunion extraordinaire CSE CENTRAL La HALLE se tiendra aujourd'hui à Paris
Avenue Flandre avec la direction La Halle présidée par Stéphane ROCHE
Directeur Général de La HALLE.
Nous sommes curieux et déjà très inquiets de ce qui va être annoncé lors de cette réunion.
Une réunion extraordinaire du CSE doit se tenir aussi le Mardi 04 Février 2020 à 10h00 sur le dépôt logistique d'Issoudun.
A l'ordre du jour : Information sur l'activité de l'entreprise.
Nous vous tiendrons bien sur au courant des événements qui seront communiqués lors de ces 2 réunions.
A suivre ...
AGRANDISSEMENT LOGISTIQUE
30 Janvier 2020
On
nous prend vraiment pour des lapins de six semaines.
Le fait que
notre direction groupe nous croit naïf, crédule et malléable et
bien elle se met le doigt dans l'œil.
Qu'elle se détrompe car
les salariés de la logistique d'Issoudun sont pas dupes. Que nos
dirigeants arrêtent de prendre les salariés d' Issoudun pour des
imbéciles et qu'elle arrête une bonne fois pour toute, son
cirque.
Qu'elle est au moins le courage de dire une bonne fois
pour toute à ses salariés que l'agrandissement ne se fera jamais.
La CFTC sait très bien qu'il va y avoir des choses mauvaises qui vont se passées dans les semaines voir mois au sein de La HALLE.
— ACCORD 35H ET AUTRES ACCORDS SUR LA LOGISTIQUE D' ISSOUDUN + NÉGOCIATIONS INTÉRESSEMENT —
29 Janvier 2020
RÉPONSE DE STÉPHANE ROCHE AU COURRIER DES DEUX ORGANISATIONS SYNDICALES CFTC ET CFE/CGC
20 Décembre 2019
Suite au courrier que la CFTC et la CFE/CGC ont adressé à Mr Stéphane ROCHE, concernant le montant dérisoire de la participation que les salariés du groupe ont reçu dernièrement.
Nous vous mettons donc en ligne la réponse de Mr Stéphane ROCHE à ce courrier.
Vous constaterez qu'elle n'apporte pas une solution immédiate puisqu' il nous invite à négocier une prime par le biais d une négociation dans chaque entreprise du groupe.
— Résultats annuels 2019 : le Groupe consolide son profil financier et annonce son désendettement intégral —
18 Décembre 2019
— GROUPE VIVARTE : « LES GREVES VONT NOUS FAIRE PERDRE 30 MILLIONS D'EUROS » - PATRICK PUY - L'INVITE DE L'ECONOMIE DU 18/12/2019
—
18 Décembre 2019
Dimitri Pavlenko accueille Patrick Puy, Président du groupe Vivarte. Ils
abordent l'arrivée de nouveaux actionnaires dans l'entreprise, la
distribution en France, le marché de la chaussure, l'implantation de
Vivarte en France, les sources de croissance et l'avenir de Patrick Puy
au sein de Vivarte
—
Patrick Puy : de Vivarte à la présidence du directoire du groupe Alès
—
18 Décembre 2019
Le groupe français de cosmétiques Alès, propriétaire notamment des marques Lierac ou Phyto, vient de nommer Patrick Puy
au poste de président du directoire. C'est ce qu'il annonce à l'issue
d'un conseil de surveillance qui s'est tenu ce 17 décembre. Président du
groupe Vivarte, dont il avait pris du recul en nommant il y a quelques mois un directeur général, Patrick Puy succède de manière immédiate à Frédéric Poux, annoncé démissionnaire.
A la suite d'un Conseil de Surveillance qui s'est tenu le 17 décembre
2019, le Groupe Alès annonce la nomination de Patrick Puy en qualité de
Président du Directoire, en remplacement de Fréderic Poux,
démissionnaire.Patrick Puy aura pour mission d'accélérer la transformation du Groupe qui s'articulera autour de trois piliers principaux :
o L'amélioration de la rentabilité du Groupe ;
o L'optimisation des opérations et des processus de production ;
o La revue stratégique des activités du Groupe.Patrick Puy était depuis 2016 Président directeur général du groupe
Vivarte. Il a démarré sa carrière au sein des groupes Total puis
Schlumberger. Il a par la suite occupé plusieurs postes de direction
chez Legrand (1990-2000), avant de prendre la présidence de
Moulinex-Brandt en 2000. En 2004, il a fondé le bureau français du
cabinet de conseil en restructuration Alvarez & Marsal. En 2010, il a
été nommé Directeur général de TDF France, opérateur d'infrastructures
numériques, avant de devenir, en 2013, Président d'Arc International
jusqu'en 2015, ainsi que, quelques mois plus tard, Directeur général du
groupe Spir Communication.Il a assuré avec succès le retournement et la transformation de l'ensemble de ces entreprises.Patrick Puy est diplômé de l'Ecole Polytechnique et de l'Ecole Nationale Supérieure du Pétrole et des Moteurs.
—
Vivarte, passé aux mains de ses créanciers, présente son bilan 2019
—
18 Décembre 2019
Alors que son président Patrick Puy vient d'être nommé à la tête du directoire du groupe de cosmétiques Alès, Vivarte
officialise ce 18 décembre son désendettement total par l'achèvement du
mécanisme de fiducie lancé cet été, qui permet à ses créanciers de
devenir actionnaires et propriétaires de ses actifs, à savoir La Halle, Caroll
et Minelli. Trois enseignes qui ont vu leurs ventes globales reculer à
périmètre comparable de 5,3 % sur l'exercice 2018/19 du groupe de mode
français, dont le périmètre a grandement rétréci ces dernières années.
Sur l'année fiscale close le 31 août dernier, Vivarte revendique un
chiffre d'affaires de 1,2 milliard d'euros, assorti d'une avancée sur le
chemin du retour à la rentabilité. La direction du groupe, qui reste
donc un acteur fort de la distribution mode française, fait état d'un
excédent brut d'exploitation s'élevant à 40,4 millions d'euros et d'un
résultat opérationnel courant s'établissant à -1,5 million d'euros, "en
progression de 76 % à périmètre comparable par rapport à 2018". Le tout
serait donc accompagné de capitaux propres à hauteur de 544,3 millions
d'euros après "l'écrasement de la dette" finalisé (celle-ci s'élevait à
476,8 millions d'euros). "Vivarte retrouve de la latitude dans
l'allocation de son capital et dispose de fondamentaux solides lui
permettant de soutenir activement le développement de ses enseignes",
commente Patrick Puy.Pilier du groupe, l'enseigne La Halle, en
restructuration, a généré 847 millions d'euros de ventes en 2018/19,
soit un recul de 3 % par rapport à l'année précédente : une activité qui
s'inscrit selon son propriétaire "dans un contexte macro-économique
dégradé, sous l'effet conjugué du ralentissement important du marché de
la chaussure (en recul de 4,7 % sur l'année), des mouvements sociaux et
d'une météo défavorable".
Fruit de la fusion des deux Halle (aux vêtements et aux chaussures), le
format de magasin mixte lancé par le groupe et dupliqué dans une
centaine d'unités a lui vu ses ventes croître de 8 %. La chaîne de mode
familiale ambitionne pour 2020 d'activer une démarche RSE incluant la
construction d'une politique d'achats responsables et en se lançant sur
le marché foisonnant de la seconde main. La fermeture de magasins non
rentables se poursuit en parallèle.
L'enseigne de mode féminine
Caroll a quant à elle réalisé 236 millions d'euros de ventes sur
l'année. Une petite hausse (+2,6 %) par rapport à l'exercice précédent
où elle était tombée à 230 millions d'euros, si l'on se réfère au bilan
dressé il y a un an. La marque draine une clientèle quinquagénaire
qu'elle entend continuer à voir rajeunir.
L'acteur du soulier Minelli,
qui devait être vendu mais reste dans le giron du groupe faute
d'acquéreur intéressant, avance un chiffre d'affaires de 124 millions
d'euros, en repli de 3,8 % (129 millions d'euros générés l'an dernier).
C'est une montée en gamme qui s'opère pour le chausseur, sur un marché
contracté, avec une "premiumisation" annoncée tant pour l'offre que pour
le réseau. Afin de séduire des repreneurs potentiels ?
Pour ces
deux marques, Caroll et Minelli, Vivarte se félicite de leur progression
sur le web : la part des ventes qu'elles réalisent en ligne a augmenté
respectivement de 24 % et de 30 % dans leur activité totale.
L'international est aussi un axe de travail pour elles, en Europe, avec
par exemple l'installation cet automne de Caroll à Madrid, en Espagne.
A noter que le conseil d'administration du groupe intègre désormais Helen Lee Bouygues, Christine Mondollot,
Tripp Lane et Benoît de Roux, et reste présidé par Patrick Puy malgré
sa nouvelle activité chez Alès. Le manager de transition a mené tambour
battant la restructuration du groupe depuis son arrivée en 2016, en se
séparant de nombreux actifs. Sous sa gouvernance, les marques Naf Naf,
André, Besson, Kookaï, Chevignon, Cosmoparis et récemment San Marina ont ainsi été cédées.
La stratégie désormais souhaitée par les créanciers de Vivarte entrés au capital, à savoir Anchorage, Alcentra, Ayfin et Oaktree,
n'est pas dévoilée. Des investissements vont-ils être consentis pour
redresser et développer ces chaînes qui restent au portefeuille ? Ou
d'autres cessions sont-elles à prévoir jusqu'à un démantèlement complet ?
Réponse durant ce nouvel exercice, au cours duquel Vivarte affirme
qu'il investira 55 millions d'euros pour accompagner ses marques, contre
31,8 millions sur l'année écoulée.
—
Jean-Michel FABRE et Renaud MONTIN rejoignent la direction de Gémo
—
11 Décembre 2019
Gémo, l'enseigne de vêtements, chaussures et accessoires pour toute la famille, renforce son comité de direction. Après l'arrivée de Philippe Thirache au poste de Directeur Général chez Gémo (1er décembre), l'enseigne annonce la nomination de deux nouveaux Directeurs : Jean-Michel Fabre à la Direction des Opérations et Renaud Montin, Directeur Marketing et Digital.
UN NOUVEAU DIRECTEUR DES OPÉRATIONS POUR GEMO
Jean-Michel Fabre a rejoint Gémo le 4 novembre en tant que Directeur des opérations. Il est en charge de la logistique, la distribution, l'import, la planification et l'approvisionnement et de l'implémentation d'un nouvel ERP pour l'enseigne. Trois grands objectifs ont été définis pour cette nouvelle direction des opérations :
- Accompagner Gémo dans la transformation de ses outils informatiques au profit de sa performance.
- Mener à bien la convergence des opérations en lien avec la digitalisation et le développement à l'international de l'entreprise.
- Poursuivre le travail mené de modernisation des 3 sites logistiques de Gémo situés à Melay, Beaulieu-sur-Layon et Saint Pierre Montlimart et préparer le plan de transformation Supply Chain à Horizon 2025.
Ancien Directeur Supply Chain chez La Halle pendant 7 ans, Jean-Michel Fabre a également dirigé au même poste, CWF. Avant son entrée en 2009 chez CWF, il a été Directeur des opérations et des processus au sein du Groupe Salmon spécialisé dans le textile enfant. De 1990 à 2006 il a travaillé au sein du groupe Go Sport International dont il fut de 2004 à 2006 le Directeur de la supply chain.
« C'est avec plaisir que j'ai rejoint Gémo et que je mettrais mes 15 ans d'expérience dans le secteur de l'industrie du textile et de la chaussure au profit des nouveaux challenges qui me sont confiés », déclare-t-il.
RENAUD MONTIN, NOUVEAU DIRECTEUR MARKETING ET DIGITAL DE GEMO
Renaud Montin, qui évolue au sein du groupe Eram depuis 8 ans, est nommé nouveau Directeur Marketing et Digital de Gémo depuis novembre 2019. Il a pris la place d'Elsa Breda anciennement Directrice Client Omnicanal. Il est en charge du développement de l'image de marque de Gémo et de la stratégie omnicanal de l'enseigne.
Arrivé au sein du groupe ERAM en 2011 en tant que Directeur Marketing et Digital pour Eram et l'ensemble des marques de centre-ville, il a pleinement conscience des enjeux du secteur du retail et des challenges liés à l'ominicanalité et au digital. Il a également occupé le poste de Directeur de Parade Connect toujours dans le Groupe Eram.
« C'est avec beaucoup de fierté que je rejoins la plus grosse enseigne du groupe Eram, Gémo. Je souhaite aujourd'hui relever de nouveaux challenges tout en conservant mes missions pour la transformation numérique du groupe », précise-t-il.
—
REMERCIEMENTS
—
06 Décembre 2019
— DÉNONCIATION CALOMNIEUSE ET DIFFAMATION —
22 Novembre 2019
Suite à la dénonciation calomnieuse du syndicat CFDT VIVARTE sur sa page facebook en date du 21 Novembre 2019 à l'encontre de notre délégué syndical Mr Philippe VISSE DS CFTC dépôt logistique d'Issoudun où le syndicat CFDT VIVARTE fait valoir que celui-ci travaillerait en continu, afin de soit disant casser le mouvement CFDT VIVARTE et cela depuis le lundi 18 novembre, Mardi 19 Novembre et Mercredi 21 Novembre 2019 sur toutes les équipes sur ordre, soit disant de la direction.
Ce syndicat affirme sur cette même page facebook que la direction lui offrirait le moyen de le faire avec des " heures de délégation en continue ".
Comment la CFDT VIVARTE peut-elle dénoncer cette diffamation publique envers notre élu sur sa page facebook, sachant que celui-ci n'était pas présent sur le dépôt d'Issoudun depuis le Lundi 18 Novembre.
Afin d'être transparent envers les salariés et de rétablir la vrai vérité, nous vous en apportons les éléments qui prouvent bien que le syndicat CFDT VIVARTE accuse d'un mal sans même que le fait soit vérifié et porte surtout atteinte à l' honneur de notre élu.
Vous en jugerez pas vous même.
Ce que les salariés doivent savoir, c'est que Mr Philippe Visse a pris des jours en heures de récupération pour les 18, 19 et 20 Novembre 2019 afin d'effectuer des examens médicaux.
Convocations pris depuis de longues dates ( voir photos convocations ci-dessous )
Nous posons la question au syndicat CFDT VIVARTE
Comment, Mr Philippe VISSE peut-être à déléguer en continu sur les équipes matin, soir, nuit et journée les 18, 19 et 20 Novembre sachant que celui-ci se trouvait à la Clinique Guillaume de VARYE et ensuite au centre hospitalier Jaques Cœur de BOURGES ?
A moins que Mr Philippe VISSE est un clone ou un jumeau !!!
Vous comprendrez qu'il ne peut-être à deux endroits en même temps !!!
Pour être encore plus transparent, chaque élu titulaire bénéficie d'heures de délégation selon les mandats obtenus lors des élections professionnelles.
A ce jour Mr Philippe VISSE a 40h de délégation par mois ( 22h en CSE et 18h en tant que délégué syndical ). Nous vous mettons donc à disposition ses bons de délégation pris sur le mois de novembre.
Vous constaterez qu'en aucun cas Mr Philippe VISSE était en délégation les 18, 19 et 20 Novembre.
Que le syndicat CFDT VIVARTE apporte la preuve que Mr Philippe VISSE était présent les 18, 19 et 20 Novembre.
Que le syndicat CFDT VIVARTE apporte la preuve que l'on octroie des heures de délégation supplémentaires à Mr Philippe VISSE.
La CFTC VIVARTE doute fort qu'elle puisse en apporter l'affirmation.
De plus chaque élus bénéficiant d'heures de délégation ont pour obligation de remplir un bon de délégation sur son carnet personnel qu'on lui a octroyé, de le faire contre signer par sa hiérarchie et de le remettre au service RH, d'où un suivi permanent.
Mr Philippe VISSE invite donc le syndicat CFDT VIVARTE à consulter dans son local tous ses carnets de délégation ( voir photo carnets ) pour vérification et propose même à ce syndicat de porter plainte contre la CFTC VIVARTE devant les tribunaux pour discrimination syndicale, pour octroi supplémentaires d'heures de délégation offertes gracieusement soit disant par la direction.
Nous pensons réellement que le syndicat CFDT VIVARTE risquera une fois de plus de se faire débouter par les tribunaux si il attaquait le syndicat CFTC VIVARTE. Mais que ce syndicat le fasse si il juge que la direction a recours à ce genre de pratiques.
Il est vrai que nous sommes en période d'élections magasins + siège La Halle.
Tout est bon pour casser le syndicat CFTC VIVARTE, qui pour l'instant est le syndicat majoritaire de l'enseigne La HALLE. Que ça déplaise au syndicat CFDT VIVARTE
Désormais la CFTC VIVARTE laisse recours à Mr Philippe VISSE pour la suite qu'il donnera à ces attaques diffamatoires du syndicat CFDT VIVARTE .
Si demain, Mr Philippe VISSE se porte partie civile suite à ces attaques diffamatoires à son égard, le syndicat CFTC VIVARTE en fera de même pour défendre son élu.
Bon signé le 15 Novembre 2019 par Mr Visse et sa chef d'équipe
Convocations clinique Guillaume de VARYE et centre hospitalier Jacques coeur de BOURGES
Bons de délégation pris sur le mois de Novembre 2019
A savoir que le bon N°07186 a été fait pour le suppléant de Mr VISSE ( 30 min à redonner sur la journée du 28 Octobre ) et que le bon N°07187 a été annulé et refait pour la journée du 15 Novembre 2019.
Invitation et mise à disposition pour le syndicat CFDT VIVARTE ci-dessous si il le souhaite de consulter les carnets de délégation de Mr Philippe VISSE.
Caroll installe son premier magasin espagnol à Madrid
06 Novembre 2019
Faisant partie des trois derniers actifs que conserve pour l'instant le groupe Vivarte (avec La Halle et Minelli), l'enseigne de mode féminine Caroll se développe à l'international. Sa première boutique à l'enseigne en Espagne vient d'être inaugurée à Madrid.
C'est au centre-ville de la capitale, rue Claudio Coello, que s'installe
Caroll sur 100 mètres carrés. La marque aux 300 points de vente n'est
pas inconnue de certaines consommatrices espagnoles puisqu'elle est déjà
présente dans le pays via 63 corners implantés dans les grands magasins
El Corte Inglés. « Caroll est la marque de prêt-à-porter française la
plus puissante de cette chaîne historique en termes de volume
d'affaires », commente l'entreprise dans un communiqué.
Cette
première adresse ayant pignon sur rue doit faire décoller sa notoriété
auprès des quadras et quinquagénaires. « Disposer d'un premier magasin
en propre en Espagne est le fruit d'un long travail d'implantation.
Grâce à une offre client enrichie et adaptée à la demande locale, et à
des collections toujours plus personnalisées, Caroll continuera à
séduire une clientèle urbaine et chic », décrit Sandrine Lilienfeld, PDG de la marque. Pour la suite, des projets d'ouvertures sont d'ores et déjà à l'étude au Pays Basque et en Catalogne.
En 2017/18, la chaîne fondée en 1963 a connu une année difficile,
puisque ses ventes se sont repliées de 9 % sur l'exercice, à environ
230 millions d'euros. Mais c'est bien sur une expansion à
l'international que compte s'appuyer l'entreprise pour trouver un
nouveau relais de croissance. Ainsi, elle indique que ses ventes
générées à l'export, comptant pour 23 % de son activité totale, ont
progressé de 3,5 % sur l'année 2019.Hors de France, Caroll est
aussi installée en Suisse (14 succursales et 7 corners Manor), en
Belgique (11 succursales et 14 corners chez Inno), en Andorre, à Monaco
et au Luxembourg (4 magasins), ainsi qu'au Maroc (3 magasins) et au
Liban (6 corners). L'enseigne entend également renforcer sa présence en
ligne : des e-shops ont en effet été mis en ligne cette année en
Espagne, au Luxembourg, en Belgique et au Portugal, tandis que
l'Allemagne et le Royaume-Uni bénéficieront de leur propre plateforme en
2020.
LA CFTC SIGNATAIRE DE L'ACCORD EN FAVEUR DE L'EMPLOI DES PERSONNES EN SITUATION DE HANDICAP
05 Novembre 2019
L'accord ci-dessous à télécharger
— LA CFDT DÉBOUTÉE et CONDAMNÉE...—
22 Octobre 2019
La CFDT a été déboutée et condamnée par le tribunal d'instance de Châteauroux concernant la dénonciation des élections des établissements logistiques.
Ci-dessous le délibéré
—
Vivarte annonce des négociations exclusives avec Thierry Le Guénic, Stéphane Collaert et Log'S pour San Marina
—
22 Octobre 2019
Le groupe d'habillement Vivarte (La Halle, Caroll, Minelli), qui poursuit sa stratégie de revente des actifs, a annoncé mardi être entré en "négociations exclusives" pour céder son enseigne de chaussures San Marina
et sa filiale logistique SMC Services à un attelage formé par Stéphane
Collaert, Thierry Le Guénic - duo d'investisseurs à qui il a déjà vendu Cosmoparis et Chevignon - associés au spécialiste logistique Log'S.
Si cette opération se concrétise, les nouveaux propriétaires
reprendraient "l'ensemble des points de vente et du personnel de San
Marina", qui a dégagé en 2018 un chiffre d'affaires de 110 millions
d'euros, précise un communiqué de Vivarte, mais aussi la structure SMC Services et ses salariés.
L'opération
concerne en effet également cette filiale de Vivarte, SMC Services,
logisticien et prestataire de services des marques de chaussures de
centre-ville du groupe - qui comprend, outre San Marina, également Minelli - basé à Aubagne (Bouches-du-Rhône).
Cette société s'inscrit dans la continuité de l'activité du spécialiste
de la logistique et du transport, Log'S, qui a déjà précédemment acquis
la plateforme logistique des activités de Chevignon, Kookaï et Naf Naf, d'autres ex-enseignes de Vivarte, détaille le communiqué.
Une
fois son rachat acté, San Marina, créée en 1981, "disposerait désormais
des moyens financiers et humains nécessaires à la poursuite de son
repositionnement stratégique et ainsi à sa croissance pérenne", ajoute
le communiqué.
San Marina dispose de 218 points de vente en
France métropolitaine et dans les DOM-TOM, 12 magasins à l'étranger et
d'un site de commerce en ligne.
Thierry Le Guénic et Stéphane Collaert, qui se sont récemment portés acquéreurs de la marque de lingerie Maison Lejaby,
de Chevignon et de Cosmoparis, "poursuivraient avec San Marina leur
stratégie d'acquisition de marques iconiques françaises, qui se
distinguent par des identités et des savoir-faire singuliers".
"En
faisant le choix de Thierry Le Guénic, Stéphane Collaert et du groupe
Log'S, Vivarte confierait en toute sérénité San Marina et SMC Services à
un trio d'experts qui propose un projet entrepreneurial solide et
ambitieux (...). Ainsi, Vivarte pourra poursuivre le recentrage de ses
activités et de ses moyens sur La Halle, Caroll et Minelli", affirme Patrick Puy, le président de Vivarte, cité dans le communiqué.
Craintes des syndicats
Jean-Louis Alfred, délégué CFDT, "craint qu'ils opèrent comme pour Chevignon et Cosmoparis (...) Vivarte fait un gros chèque à un repreneur, qui les mettra en faillite un an, voire un an et demi plus tard, avec des salariés qui perdront leur emploi et se retrouveront à la rue avec le minimum légal". "Cela permet à Vivarte de se désengager et d'éviter le coût d'un PSE (plan de sauvegarde de l'emploi, NDLR) ou d'une restructuration", a-t-il estimé auprès de l'AFP.
Pour son
collègue de la CGT, Karim Cheboub, Patrick "Puy poursuit son
démantèlement méthodique de tout le groupe, ce qui est la feuille de
route des actionnaires", avec selon lui une "même stratégie", celle de
"céder la totalité du groupe en 2021".
"On continue de démanteler
un groupe fleuron de la chaussure et de supprimer des emplois : on en a
juste marre", s'est insurgé pour sa part Gérald Gautier (FO)
— LA CFTC SIGNATAIRE DES NAO —
11 Octobre 2019
Voir l'accord signé ci-dessous
— NAO 2019 CHEZ MINELLI—
02 Octobre 2019
—
La Halle : nouvelles nominations à la direction sur fond de restructuration
—
02 Octobre 2019
Depuis le début d'année, les modifications d'organigramme s'enchaînent au sein de La Halle. Après avoir recruté un nouveau directeur international en mars et changé de directeur général en mai - Stéphane Roche remplaçant Philippe Thirache -, l'enseigne de mode du groupe Vivarte a opéré deux nouvelles nominations au sein de son équipe de direction.
Tout d'abord, Guillaume Antonietti a pris le 1er octobre la direction de
la transformation client, un poste auparavant occupé par Fabrice
Obenans. Il « pilotera les activités marketing pour les élargir à la
transformation client, et ainsi accélérer l'adaptation de ses magasins
aux défis du retail », précise La Halle dans un communiqué.Spécialiste
du conseil en matière de relation avec les consommateurs, Guillaume
Antonietti est passé en début de carrière par les cabinets Kantar, TNS
Sofres et Ipsos avant de fonder l'institut Côté Clients en 2006, puis
Brand Birds en 2017, « une application mobile permettant aux marques de
créer, d'interroger et d'analyser des panels exclusifs de clients et de
collaborateurs ». Depuis mars 2018, il occupait le rôle de directeur
associé du groupe BVA.Succédant à Matthieu Penverne, Olivier
Sanchez Menette occupe quant à lui la position de directeur du sourcing
de la chaîne. Il est pour l'instant établi en France mais sera basé à
Hong Kong en 2020 pour accompagner « la relance des activités chaussures
de La Halle », et aider « l'enseigne à moderniser sa logistique et sa
gestion des achats ».Olivier Sanchez Menette conseillait depuis
deux ans la maison Chanel vis-à-vis de ses deux sites de production de
souliers en Italie, après avoir construit sa carrière chez Decathlon. Au
sein de l'enseigne d'articles de sport, il a dirigé le magasin de
Créteil de 1984 à 1990, avant de diriger Decathlon Espagne puis
Portugal. Il devient ensuite directeur général du centre technologique
mondial du chaussant de la société nordiste en 2005, et endosse le rôle
de responsable de l'acquisition des talents de Decathlon Chine de 2013 à
2017.Appartenant à un groupe qui est en train de passer aux mains de ses créanciers par le biais d'une fiducie,
La Halle opère une restructuration occasionnant la fermeture de
magasins non rentables et la fusion de ses deux entités en début d'année
(vêtements et chaussures). La chaîne aux 860 magasins a généré 873
millions d'euros de ventes en 2018, en chute de 2,5 % par rapport à
2017.
Conférence BrandBirds au salon Stratégie Clients le mercredi 19 avril
2017 à 16h
BrandBirds est une startup innovante fondée par des spécialistes des
études et de l'intelligence client.
A travers nos missions, nous apportons au monde managérial des outils
exclusifs pour développer la culture client des organisations et
brancher le client sur le système nerveux de l'entreprise.
• Présentation de l'application BrandBirds pour systématiser la voix du
client et celle des collaborateurs et accompagner la transformation
culturelle des entreprises.
Animateur :
• Guillaume ANTONIETTI, PDG et Fondateur, BRANDBIRDS
— NOMINATIONS A LA HALLE —
02 Octobre 2019
La Halle (Vivarte) est heureuse d'annoncer les nominations de Guillaume Antonietti et d'Olivier Sanchez Menette respectivement aux postes de Directeur de la Transformation client et Directeur du Sourcing de La Halle. Ces deux nouveaux talents viennent compléter une équipe pleinement dédiée à la modernisation et la reconquête de l'enseigne familiale de l'habillement et de la chaussure.
— NAO 2019 DERNIÈRES PROPOSITIONS DIRECTION—
29 Septembre 2019
La CFTC des Salariés VIVARTE vous fait part des dernières propositions de la Direction concernant les négociations annuelles et obligatoires de 2019
Dépôts Logistiques MALTERIE et ISSOUDUN
SIÈGE et MAGASINS
— RAPPEL DES FAITS —
23 Septembre 2019
Petit rappel, A réécouter....
Il y a 3 ans, à quelques jours près, la CFTC Vivarte avait encore vu juste, le 21 Septembre 2016, sur les ondes de RTL, ce soir là, dans le journal de Marc Olivier FOGIEL, un élu CFTC Vivarte dénonçait déjà des centaines de fermetures de magasins La HALLE et des licenciements.A aujourd'hui en 2019, plus de deux cents magasins ne seraient plus contributifs ( 250 selon nos sources )
D'où encore, notre inquiétude pour l'avenir des salariés magasins et logistique.
—
Vivarte : Patrick Puy confirme la prise de pouvoir des créanciers et n'exclut pas d'autres cessions
—
11 Septembre 2019
C'est la suite logique de l'incapacité d'un groupe de mode à rembourser
sa dette qui se profile aujourd'hui. Vivarte, qui a indiqué en juillet qu'il ne parviendrait pas à respecter l'échéance de sa dette de 300 millions d'euros fixée en octobre,
passera bel et bien aux mains de ses créanciers par un mécanisme de
fiducie que ces derniers ont accepté, a annoncé son dirigeant Patrick
Puy au micro de France Info récemment.
Concernant le plus récent bilan financier du groupe, sur l'exercice
bouclé en août 2019 mais pas encore consolidé, Patrick Puy « pense qu'il
y aura un résultat net positif ».
« Je ne suis pas fier du fait que les actionnaires aient perdu, mais je
suis heureux que l'entreprise se retrouve avec 200 millions d'euros de
cash disponible et zéro dette », commente le dirigeant, ajoutant que les
fonds devenus maintenant actionnaires sont notamment Alcentra,
Anchorage, Hayfin et Oaktree.
D'autre part, alors que l'enseigne
de chaussures Minelli n'a pas trouvé preneur et a donc été retirée de la
vente cet été par le groupe, Patrick Puy affirme que San Marina sera
quant à elle bien vendue avant la fin de l'année, sans vouloir dévoiler
le nom du potentiel acquéreur. « Pour Minelli, je ne veux pas tout
mettre sur le dos des gilets jaunes, mais on est dans un monde où l'on a
des seuils à respecter et il suffit de pas grand-chose pour qu'on passe
du mauvais côté de la barrière, et c'est ce qui s'est passé. Le monde
financier a vu que l'on était dans cette difficulté-là, et les
investisseurs ne se sont pas précipités. On aurait pu vendre Minelli,
mais pas à un bon prix, donc on le garde ».
Suite aux très
nombreuses cessions intervenues ces deux dernières années (André, Naf
Naf, Chevignon, Kookaï, Besson, Cosmoparis...), la possibilité d'un
démantèlement complet, avancée de longue date par les syndicats, est à
nouveau ravivée par ces derniers.
« On a aujourd'hui les moyens
de se développer, on ne les avait pas hier », maintient Patrick Puy,
invoquant le chiffre de 70 à 75 millions d'euros d'investissements.
Reste que le groupe ne comporte aujourd'hui plus que les marques La
Halle, Caroll, et Minelli. : « Est-ce qu'ils voudront garder toutes les
enseignes ? Probablement pas, ce sont des fonds de dette. Donc le groupe
risque d'avoir à nouveau des cessions. Mais ce qui m'intéresse moi, ce
n'est pas le groupe, mais le futur de chaque enseigne. Tout ce qu'on a
vendu se retrouve aujourd'hui dans de bonnes mains », avance le
dirigeant, qui n'a pas souhaité pas répondre à l'interrogation 'est-ce
que Vivarte existera toujours dans deux ans ?'.
Enfin, questionné
ensuite sur la possible fermeture
de 200 à 300 magasins La Halle, il rétorque : « on a engagé un programme
de fusion de La Halle aux chaussures et de La Halle aux vêtements, qui
apporte beaucoup de richesse. Oui probablement il y aura des fermetures
de magasins, mais à effectif constant ».