— INTERVIEW RTL —
10 Septembre 2019
Ayant été contacté hier soir par la rédaction de RTL,un délégué syndical CFTC fais part de ces fameuses primes versées à certains dirigeants du groupe et de ces inquiétudes pour l'avenir du groupe.
On en parle aussi sur FRANCE 3
—
Vivarte-La Halle : Des primes reçues par les directeurs choquent les syndicats
—
09 Septembre 2019
PRIMES Près d'un million d'euros de primes exceptionnelles a été versé
Le 24 Avril 2019 sur notre site, nous communiquions déjà sur ces fameuses primes.
Alors que Vivarte-La Halle, ex-géant du textile, croule sous les dettes, Le Parisien révèle que de nombreux cadres de la filiale ont touché des primes exceptionnelles. Au total, près d'un million d'euros leur a été versé entre 2017 et 2018, contre 35.547 en 2016.
Trente et une personnes (directeurs financiers, juridiques, DRH...) se sont partagé une enveloppe de 523.826 euros en 2017, dont 150.000 euros donnés en prime à un seul membre du groupe. Rebelote en 2018 avec 425.879 euros de prime divisés entre 14 personnes.
Toujours plus de prime
« Cette prime exceptionnelle correspond à un choix défensif de l'entreprise pour protéger certaines compétences indispensables et éviter qu'elles soient débauchées par des concurrents », avait répliqué en mars Xavier Guéry, le directeur des ressources humaines, devant le scandale suscité par de tels chiffres.
D'autant plus que ces primes exceptionnelles se cumulent à des primes d'objectifs d'un montant de près de deux millions d'euros en 2017-2018, de quoi susciter là aussi l'indignation.
Colère syndicale
« Dans le lot, une personne a touché 122.655 euros en 2017 (contre 9.000 euros en moyenne), et 93.852 euros pour 2018 (contre 10.305 euros). C'est peut-être la même personne. Ça nous a fait bondir, on se pose de sérieuses questions sur son salaire... » s'indignent plusieurs syndicalistes dans Le Parisien.
Une affaire qui suscite d'autant plus le scandale que le groupe ne pourra pas rembourser la dette contractée de 306 millions d'euros arrivant en échéance en octobre.
—
Chez Vivarte (La Halle, Caroll, Minelli), "les créanciers sont devenus actionnaires"
—
02 Septembre 2019
Sur franceinfo, Patrick Puy, le président de Vivarte, annonce que les
nouveaux actionnaires, très contestés par les syndicats, sont prêts à
investir pour développer les enseignes.
Chez Vivarte, "les créanciers sont devenus actionnaires". Le président du groupe d'habillement (La Halle, Caroll, Minelli), Patrick Puy, l'a annoncé sur franceinfo lundi 2 septembre. Au cœur de l'été, l'entreprise avait prévenu qu'elle ne pourrait pas honorer l'échéance de sa dette, comme elle l'avait prévu, au mois d'octobre.
Vivarte s'engage à investir
"On n'a plus de dette, c'est une nouveauté formidable", salue Patrick Puy. Pour lui, le tableau est le suivant : "Une boîte d'1,4 milliard, 10 000 personnes, 200 millions de cash disponible, et zéro dette."
Patrick Puy affirme que Vivarte, avec ses nouveaux actionnaires, est prêt à investir 70 ou 75 millions pour le développement des enseignes : "On a les moyens de se développer". Il annonce aussi que, sur l'exercice qu'il vient de boucler, le groupe devrait afficher un résultat net positif.
De nouvelles cessions en vue ?
Pour les syndicats, le tableau est tout autre : les fonds actionnaires vont achever le démantèlement du groupe qui a déjà cédé de nombreuses enseignes (Naf Naf, Kookaï, André, etc.) ces dernières années.
"Voudront-ils garder toutes les enseignes ? Probablement pas", répond Patrick Puy, "car ce sont des fonds de dette". Selon lui, "le groupe risque d'avoir encore des cessions. Mais ce qui m'intéresse, ce n'est pas le groupe, c'est le futur de chaque enseigne. Tout ce qu'on a vendu se retrouve en de bonnes mains".
Un repreneur pour San Marina
Le président de Vivarte annonce également qu'il a trouvé un repreneur pour San Marina, sans donner son nom : "J'avais promis qu'on allait céder San Marina avant l'hiver. On le fera".
Comment vont les autres enseignes du groupe ? "Elles sont toutes profitables", selon Patrick Puy. "La Halle aux vêtements a connu une croissance cette année, alors que le marché a baissé. La Halle aux chaussures, par contre, connaît des difficultés. On n'a pas su prendre le virage de la chaussure de sport". Mais, insiste-t-il, "tout est dans le vert".
Voir le replay de l'intervention de P.PUY en vidéo ci -dessous
Pour information un Comité de Groupe Extraordinaire sera organisé le mercredi 11 septembre à 10H.
—
Vivarte cède Cosmoparis à Stéphane Collaert et Thierry Le Guénic
—
1 Août 2019
Le groupe d'habillement Vivarte (La Halle, Caroll), en difficulté
financière malgré une récente restructuration, a annoncé jeudi 1er août
qu'il allait céder son enseigne de chaussures Cosmoparis à deux
spécialistes de la mode et de la distribution, Stéphane Collaert et
Thierry Le Guénic. Le duo avait déjà racheté Chevignon au printemps avec le soutien du groupe Royer, et qui a récemment repris Maison Lejaby.
Thierry Le Guénic a dirigé la maison Vanessa Bruno de 2014 à 2017, après
avoir occupé le poste de CEO de Francesco Smalto pendant six ans. Quant
à Stéphane Collaert, il n'est pas étranger aux marques ayant appartenu à
Vivarte car il a évolué jusque fin 2018 au sein du groupe Hopps, qui a acquis Pataugas en mai 2017. Auparavant, il a notamment œuvré en tant que directeur général de la maison Texier de 2015 à 2017.
«
Vivarte, groupe français de la mode, de la chaussure et de la
maroquinerie, annonce la cession de son enseigne de chaussures
Cosmoparis à Stéphane Collaert et Thierry Le Guénic », explique la
société dans un communiqué. « Vivarte poursuit le recentrage de ses
activités et de ses moyens humains et financiers sur ses enseignes La
Halle, Caroll et Minelli », a précisé Patrick Puy, président de Vivarte,
cité dans le communiqué.
En 2018, Cosmoparis avait dégagé un
chiffre d'affaires de 18,6 millions d'euros et compte 75 points de vente
en Europe (Suisse, Allemagne et Luxembourg), dont 67 en France, avec 50
corners en grands magasins et 17 magasins en propre. L'entreprise
emploie à ce jour une centaine de personnes.
Mi-juillet, Vivarte avait annoncé qu'il allait passer aux mains de ses créanciers,
faute de pouvoir honorer son échéance de remboursement d'octobre, une
décision qui inquiète les syndicats. Le groupe de distribution sort d'un
plan de restructuration de trois ans qui l'a vu se séparer de la
plupart de ses enseignes (Chevignon, André, Naf Naf, Kookaï,
Pataugas...).
Composé de quatorze enseignes à l'arrivée de Patrick Puy, dont le profil de liquidateur et les déclarations avaient
rapidement soulevé le spectre d'un démantèlement enseigne par enseigne,
le groupe n'est plus aujourd'hui composé que de quatre marques. A
savoir La Halle (fusion des ex-Halles aux chaussures et aux vêtements)
et le chausseur Caroll. Sans oublier Minelli, pour lequel le groupe a
annulé son offre de vente faute de candidats à la reprise, et enfin San
Marina, toujours dans l'attente d'un potentiel acquéreur.
— Comité de groupe extraordinaire le 24 Juillet avec P.PUY et S.ROCHE —
15 Juillet 2019
— Petit Rappel —
12 Juillet 2019
Le 24 Juillet 2018 La CFTC VIVARTE était la seule organisation syndicale a parlé de FIDUCIE sur son site internet et avait tiré la sonnette d'alarme une fois de plus.. Pour LELANDAIS EX PDG ça été la même chose...Et maintenant on vient pleurer..
Il est très facile désormais pour certaines organisations syndicales de gueuler aujourd'hui sur leurs pages facebook ou bien de l'ouvrir maintenant sur les dépôts logistiques et se dire défendeurs des salariés...
Petit rappel pour certains qui ont à la mémoire courte.
UN REMBOURSEMENT DE LA DETTE QUI FAIT CRAINDRE LE PIRE - 24 Juillet 2018
Pour information la CFTC des Salariés VIVARTE a rencontré récemment un spécialiste de la restructuration, après s'être fixé un rendez-vous sur Paris, il y a quelques semaines. Nous avions en amont expliqué à celui-ci, la mécanique de notre endettement au sein du groupe Vivarte.
Travaillant au Luxembourg et de passage dans la capitale la semaine dernière, nous l'avons rencontré.
Pour lui, le groupe Vivarte est mort. Il sera complètement démantelé
pour 2023. Pour cet expert la FIDUCIE procéderait à celui-ci.
En voici ses explications concernant le remboursement de la dette, voir les images ci-dessous.
—
Vivarte : quel avenir pour le groupe dans les mains de ses créanciers ?
—
12 Juillet 2019
Voyant qu'il ne parviendrait pas à rembourser sa dette de 100 millions d'euros dont l'échéance est fixée en octobre et n'attirant aucun repreneur pour sa chaîne Minelli - qui aurait pu générer du cash -, le président de Vivarte depuis 2016, Patrick Puy, a annoncé le 11 juillet qu'une proposition a été faite à ses créanciers pour prendre le contrôle du groupe et ainsi effacer sa dette. Mais si ses prêteurs prennent la main, cela pose la question de la pérennité d'un mastodonte de l'habillement qui s'est largement détricoté au fil des années, plombé par la morosité de la consommation de mode, mais aussi par des stratégies de relance différentes et non menées à terme, succédant à deux LBO massifs effectués en 2004 et en 2007.
En 2017/18, le groupe Vivarte pesait 1,4 milliard d'euros (-4,1 % à périmètre comparable)
En 2014 déjà, ses créanciers d'alors (les fonds Alcentra, Babson,
GoldenTree et Oaktree) ont pris le contrôle du groupe, en acceptant
d'effacer 2 milliards de dette. Mais toujours sous pression financière,
les cessions d'actifs se sont enchaînées depuis trois ans : Naf Naf,
Pataugas, André, Kookaï, Besson Chaussures... Il ne reste plus que cinq
marques au portefeuille (contre 14 en 2016) et deux doivent encore être
vendues : San Marina et CosmoParis.
La chaîne Minelli et ses 200
boutiques était quant à elle sur le marché depuis plusieurs mois, mais
n'a pas su déclencher d'offre suffisante. Le groupe annonce donc son
retrait de la vente.
Qualifiés de fonds vautour par les
syndicats, qui sont inquiets et affirment depuis deux ans que la
finalité du groupe sera un démantèlement total, le nom de ses actuels
créanciers n'est pas divulgué par la direction. Ce qui n'est pas
forcément très rassurant pour ses 10 000 salariés, informés de la
situation par une note interne signée Patrick Puy, au lendemain de la
publication d'un article des Echos dans lequel il prenait la parole.
Ce
dernier, interrogé par l'AFP, maintient un enthousiasme à toute
épreuve : « Bien sûr que les faits générateurs (de cette situation,
ndlr) ne sont pas brillants puisqu'on n'a pas réussi à vendre Minelli et
que les résultats ne se sont pas améliorés autant qu'on aurait dû, mais
la conséquence sera très positive : on se retrouvera en septembre avec
zéro dette et plein de cash ».
Si la fiducie est activée, Vivarte
atteste qu'il pourra « tout particulièrement amplifier le plan
d'investissement qui est pour cette seule année 2019 de 58 millions
d'euros ». « Ce programme d'investissement portera essentiellement sur
l'optimisation de la logistique (La Halle), mais également la
modernisation des boutiques et la digitalisation des enseignes (La Halle
et Caroll), et le développement à l'international de Caroll et de
Minelli », nous expose la direction. Questionnée sur le maintien des
dirigeants actuels à la tête du groupe (Patrick Puy à la présidence et
Stéphane Roche à la direction générale), la réponse est : « Quelles que
soient les circonstances, ces décisions reviennent toujours aux
actionnaires ».
Et Patrick Puy d'ajouter auprès de l'AFP : « Nos
nouveaux actionnaires seront nos créanciers donc on les connaît bien.
Bien sûr, dès lors qu'on change d'actionnaires, on se conformera à leurs
souhaits, (...) Ils voudront valoriser l'entreprise, soit pour la vendre,
soit pour la garder ».
Minelli, qui a été retirée de la vente, a pourtant su rester à flots en 2018 avec une légère progression de 1 %, pour 129 millions d'euros de chiffre d'affaires
Rappelons que La Halle connaît une actualité perturbée : l'enseigne de périphérie ayant généré 873 millions d'euros en 2017/18 (-2,5 %) a enregistré le départ de son directeur général, Philippe Thirache,
en mai 2019. Et son périmètre devrait continuer à fondre puisque fin
décembre, Patrick Puy affirmait que le parc de la chaîne avait vocation à
passer de 835 à 500 magasins en dix ans.
Les actuels actionnaires de Vivarte ont quinze jours pour signifier s'ils comptent réinjecter de l'argent frais dans l'entreprise. Dans le cas extrêmement probable où ils refusent, les créanciers prendront ensuite la décision d'engager la fiducie : ce processus pourrait être validé fin août-début septembre. Espérons que l'officialisation des futurs propriétaires s'accompagnera de plus amples détails sur leurs intentions.
—
Patrick Puy : « Vivarte ne pourra pas honorer le paiement de sa dette en octobre
—
12 Juillet 2019
Mis à mal par la crise des « gilets jaunes », le groupe d'habillement et de chaussures risque de tomber aux mains de ses créanciers. Le président du groupe, Patrick Puy, a proposé aux créanciers et actionnaires réunis à Londres ce jeudi d'activer le mécanisme de fiducie prévu dans le plan de restructuration de la dette conclu en 2017.
Malgré les plans sociaux et les cessions d'enseignes ( André , Kookaï, Naf Naf, Chevignon, Pataugas...) menés tambour battant par son président, Patrick Puy, depuis début 2017, Vivarte n'est pas encore au bout de ses peines. Le groupe d'habillement et de chaussures a certes enregistré ces deux dernières années une croissance de son résultat opérationnel. Mais son résultat net est resté négatif sur l'exercice 2018 clos fin août, et la crise des « gilets jaunes » lui a fait perdre 30 millions d'euros de chiffre d'affaires. Autre mauvaise nouvelle : Minelli n'a pas trouvé de repreneur jugé satisfaisant. Le chausseur est donc retiré de la vente. Comme le craignaient déjà les syndicats en fin d'année dernière, Vivarte se retrouve aujourd'hui en incapacité d'honorer le paiement de sa dette prévu en octobre. Patrick Puy nous livre ses explications.
Vivarte pourrait tomber aux mains de ses créanciers. Que s'est-il passé ?
La crise des « gilets jaunes » a eu un impact dramatique sur le commerce de détail. Elle a fait perdre à Vivarte 30 millions d'euros de chiffre d'affaires et 15 millions d'euros de marges. Comme d'autres entreprises, nous sommes sur une corde raide et nous sommes liés à nos banques par tout un tas de règles et de covenants. Nous pouvons passer d'un côté ou de l'autre de nos engagements pour 30 millions. En outre, après cette crise, les consommateurs et les consommatrices ont continué à déserter les centres commerciaux et les centres-villes, même si les mois de juin et juillet ont été plutôt positifs. Enfin, dans ce contexte, nous n'avons pas reçu d'offre satisfaisante pour l'enseigne de chaussures Minelli que nous avions mise en vente. Or cette cession était importante pour rembourser une partie de notre dette renégociée fin 2017 à 572 millions d'euros.
En conséquence, nous ne pourrons honorer notre échéance d'octobre initialement d'un montant de 300 millions et dont nous avons déjà remboursé 200 millions grâce aux cessions. Il a donc été proposé à nos créanciers et à nos actionnaires (des fonds de dette) réunis ce jeudi à Londres d'activer le mécanisme de fiducie [c'est à dire de transfert de propriété, NDLR] prévu dans le cadre de cette renégociation. Si il est accepté, les porteurs d'actions actuels perdront leurs titres - pour un montant total de 460 millions d'euros -, les créanciers (d'autres fonds de dette) deviendront actionnaires et l'entreprise n'aura plus de dette.
Cela aura-t-il des conséquences sur le plan social ?
Non. Au contraire même, n'ayant plus de dette, Vivarte pourra investir davantage dans son développement. Demain il n'y aura plus qu'un seul objectif : la valorisation des actifs. Autre bonne nouvelle : le groupe dispose aujourd'hui de 150 millions d'euros de trésorerie.
Où en êtes-vous du redressement de La Halle et de Caroll, les deux enseignes sur lesquelles vous avez choisi de vous recentrer ?
Le rapprochement des réseaux de La Halle aux chaussures et La Halle aux vêtements se poursuit. Sur 830 magasins, 84 ont déjà fusionné et l'objectif est d'avoir à terme en France un maillage de 600 à 700 points de vente mixtes. Nous sommes également engagés dans un plan de rénovation des magasins, de l'informatique et de la logistique. Nous avons prévu d'investir dans cette dernière 58 millions cette année, soit presque deux fois plus que l'an dernier. Car sans logistique adaptée, on ne peut pas développer le e-commerce. A l'international, nous prévoyons toujours de déployer l'enseigne en Europe de l'Est et en Afrique.
Concernant Caroll, nous avons réalisé un travail formidable depuis un an ou deux : nous avons changé les collections, rénové les magasins, le merchandising, développé une nouvelle plate-forme web... Après quatre ans de baisse, l'enseigne voit son résultat brut d'exploitation remonter. Il faut amplifier le mouvement. Un développement est en outre programmé en Europe - l'Angleterre et l'Allemagne sont prioritairement visées - et en Asie, essentiellement par le biais de la franchise.
Où en sont les processus de vente des chausseurs Minelli, San Marina et Cosmoparis, dont vous aviez annoncé la cession il y a quelques mois ?
A ce jour, la probabilité de céder Cosmoparis et San Marina dans de bonnes conditions est très élevée. Nous pourrions signer en septembre, pour une clôture des opérations en décembre. En revanche, nous n'avons pas reçu d'offre satisfaisante pour Minelli et nous retirons l'enseigne de la vente.
Se disant victime des "gilets jaunes", Vivarte fait défaut sur sa dette Paris, 11 juil 2019 (AFP) - Se disant victime des effets des "gilets jaunes" sur la distribution, Vivarte a annoncé être en défaut sur sa dette et vouloir activer le mécanisme de transfert de propriété à ses créanciers, son président assurant que cette opération n'aurait pas de conséquences sur le plan social.
"Nous ne pourrons honorer notre échéance d'octobre initialement d'un montant de 300 millions et dont nous avons déjà remboursé 200 millions grâce aux cessions", a déclaré Patrick Puy, dirigeant du groupe d'habillement (Caroll, La Halle) dans une interview aux Echos à paraître vendredi.
Vivarte a donc proposé à ses créanciers et à ses actionnaires des fonds de dette, réunis jeudi à Londres, "d'activer le mécanisme de fiducie (c'est-à-dire de transfert de propriété, NDLR) prévu dans le cadre de cette renégociation", a-t-il indiqué.
Si cette proposition est acceptée, "les porteurs d'actions actuels perdront leurs titres - pour un montant total de 460 millions d'euros -, les créanciers (d'autres fonds de dette) deviendront actionnaires et l'entreprise n'aura plus de dette", selon M. Puy.
Pour expliquer cette situation, le président de Vivarte évoque la crise des "gilets jaunes" qui a eu un "impact dramatique" sur le commerce de détail et a fait perdre à Vivarte 30 millions d'euros de chiffre d'affaires et 15 millions d'euros de marges".
De plus, "nous n'avons pas reçu d'offre satisfaisante pour l'enseigne de chaussures Minelli que nous avions mise en vente. Or, cette cession était importante pour rembourser une partie de notre dette", ajoute-t-il.
En revanche, "la probabilité de céder Cosmoparis et San Marina dans de bonnes conditions est très élevée. Nous pourrions signer en septembre, pour une clôture des opérations en décembre", assure-t-il.
Selon M. Puy, cette situation n'aura pas de conséquences sur le plan social, "au contraire même, n'ayant plus de dette, Vivarte pourra investir davantage dans son développement". "Demain, il n'y aura plus qu'un seul objectif: la valorisation des actifs".
Le groupe de distribution, au terme d'un plan de restructuration de trois ans qui l'a vu se séparer de la plupart de ses enseignes (Chevignon, André, Naf Naf, Kookaï, Pataugas...), avait annoncé en décembre dernier avoir réduit ses pertes de 305 à 122 millions d'euros au terme de l'exercice 2017-2018 clos au 31 août.
L'annonce de Vivarte, qui avait déjà concédé avoir souffert du mouvement des "gilets jaunes", intervient au lendemain de la publication d'études qui avaient laissé penser que le tissu des entreprises françaises avait traversé plutôt mieux que prévu la série de manifestations parfois violentes, synonymes de rideaux baissés pendant les week-ends dans de nombreux centres-ville et zones commerciales.
Selon le cabinet Altarès, 209 procédures de sauvegarde ont ainsi été engagées entre avril et juin, en baisse de 11,8% par rapport à la même période de l'an passé. Les liquidations judiciaires directes ont quant à elles reculé de 4,4% (8.387 procédures), tandis que les redressements judiciaires sont quasiment restés stables (3.751 procédures, +0,3%).
En outre, Bercy avait annoncé la mise en place d'aides aux entreprises pour leur permettre de faire le "dos rond" pendant la crise. Selon la Direction générale des entreprises (DGE), ce dispositif mis en place par Bercy a permis un étalement de plus de 112 millions d'euros d'échéances sociales et de 104 millions de créances fiscales.
— ELECTIONS CSE DEPÔT DE LA MALTERIE —
26 Juin 2019
ELECTIONS SUITE CONVOCATION TRIBUNAL
21 Juin 2019
Élections CSE Dépôt logistique Issoudun. Suite au contentieux qui perdure et qui oppose les 2 organisations syndicales CGT, la CFTC VIVARTE est convoquée comme tout le reste des organisations syndicales du dépôt logistique le 5 Juillet 2019 au Tribunal d'instance de Châteauroux.
RÉSULTATS ELECTIONS DÉPÔT LOGISTIQUE ISSOUDUN
19 Juin 2019
FO 27%
CFTC 22%
SUD 21%
CFDT 13%
CGT 7%
Résultats élections.
Du bon travail de toute l'équipe.
Félicitations aux petits loups.
Encore mieux que les dernières élections.😊😊😊
La CGT n'a obtenu aucuns sièges et n'est même plus représentatif.
Manque sur la photo Isabelle, Patrick et Fabrice...😍😊
Félicitations aux autres instances pour leurs prestations.
— ELECTIONS PROFESSIONNELLES CSE
DÉPÔT LOGISTIQUE ISSOUDUN —
12 Juin 2019
—
Les «Jours Parisiens» à la rescousse du commerce
—
10 Juin 2019
L'opération est lancée par (de gauche à droite) : Stéphane Roche, directeur général du groupe Vivarte ; Régis Schultz, président de Monoprix représenté par Marion Denonfoux, directrice de communication ; Dominique Restino, président de la chambre de commerce de Paris ; Olivier Bron, directeur des opérations Galeries Lafayette et BHV Marais et Yohann Petiot, directeur de l'Alliance du commerce.
Plus de 2 200 boutiques parisiennes organisent un grand jeu d'énigmes à partir de vendredi et pendant trois jours. Objectif : inviter les Parisiens à retrouver le plaisir du shopping après six mois de morosité.
C'est la mobilisation générale des grandes enseignes et des petits commerces parisiens. « Il est temps d'oublier la morosité générale des derniers mois et de passer à autre chose », lance avec enthousiasme Stéphane Roche, directeur général du groupe Vivarte (La Halle, Caroll, Minelli...).
« Il faut redonner à nos clients le côté ludique du shopping qui est le premier loisir des Français », ajoute Régis Schultz, président de Monoprix. C'est lui qui a réussi à lancer l'idée d'un grand jeu d'énigmes dans tout Paris - Les jours Parisiens - et qui, en trois semaines, a ainsi fédéré les énergies.
100% des joueurs sont gagnants
Au total, 25 groupes, 38 enseignes et pas moins de 2 200 commerces (dont 1 000 commerces indépendants amenés par la chambre de commerce et d'industrie de Paris) vont tenter d'attirer Parisiens et banlieusards dans la capitale vendredi, samedi et dimanche. « C'est la première fois qu'un tel jeu est organisé à cette échelle, sur tout Paris, et qui assure que 100 % des joueurs seront gagnants », se réjouit Régis Schultz.
Parmi les responsables des grands lieux du commerce de la capitale, personne ne parle des Gilets jaunes. Mais tout le monde a en tête la baisse d'activité moyenne de 20 à 25 % et le vandalisme des vitrines. « Nous avons ouvert les Galeries Lafayette sur les Champs-Elysées et le samedi est finalement le plus mauvais jour de la semaine », reconnaît Olivier Bron, directeur des opérations Galeries Lafayette et BHV Marais.
« Le samedi était la fête du commerce. Avec la désaffection de ces derniers mois, tous nos employés viennent la boule au ventre ce jour-là », ajoute-t-il. Tous ont conscience de ce « changement de comportement des clients » qui désertent les rues le samedi et des conséquences sur le commerce. « Ce sont les employés qui subissent une perte de pouvoir d'achat et voient les risques de réduction des embauches à venir », pointe Dominique Restino, président de la chambre de commerce et d'industrie de Paris.
Régis Schultz et les GO (grands organisateurs) de ce jeu de société veulent aujourd'hui sonner la fin des lamentations et donner le signal de la relance. Yohann Petiot, directeur de l'Alliance du commerce, l'assure : « Le commerce est le poumon des villes, au cœur de la vie avec 62 000 commerces et 330 000 emplois dans tous les secteurs d'activité ». Il est temps de se connecter au site des Jours Parisiens. D'aiguiser ses connaissances pour répondre aux énigmes. Et de jouer le jeu !
TROIS JOURS D'ÉNIGMES
Tout commencera ce vendredi à l'ouverture des commerces. Une fois connecté sur le site lesjoursparisiens.fr, après avoir donné ses coordonnées (qui ne seront réutilisées par aucune enseigne, promettent les organisateurs), le jeu sera lancé pour les participants.
Une fois géolocalisé, dans tout Paris, une première énigme vous lancera vers un premier magasin dans un rayon de 1,5 km. Après avoir scanné un QR code sur la vitrine de l'enseigne, une seconde énigme vous permettra de rejoindre un second commerce... et ainsi de suite.
Dès que le joueur aura validé cinq énigmes et flashé 5 QR codes, il découvrira son gain, une réduction dans une enseigne partenaire, une offre sans minimum d'achat, un massage bien-être à domicile ou une partie d'escape-game... Une question bonus permettra en outre à quatre joueurs de gagner 3 000 € de shopping à Paris.
« Au total, cela représente 300 000 € de gains mis en jeu », indiquent les animateurs du jeu. Et chacun peut jouer, en famille ou avec des amis, jusqu'à dimanche en fin d'après-midi.
—ELECTIONS PROFESSIONNELLES CHEZ CAROLL —
05 Juin 2019
23 Mai 2019
La Halle : Philippe Thirache s'en va
Le grand artisan de la fusion de la Halle Mode et Accessoires et de La
Halle Chaussures et Maroquinerie quitte la société ce 23 mai. Président
depuis fin 2016 de la principale enseigne du groupe Vivarte, Philippe
Thirache passe le flambeau à Stéphane Roche, directeur général de Vivarte depuis mars dernier, dans un contexte français de la distribution textile et chaussures très fragile.
Ce dernier apporte son regard est « amené à définir une stratégie de
développement solide et durable pour La Halle afin d'amplifier la
dynamique de reconquête amorcée depuis près de deux ans », selon un
communiqué du groupe français.
La Halle a réalisé un chiffre
d'affaires de 873 millions d'euros lors de son dernier exercice, en
repli de 2,5 % par rapport à l'année précédente. Fin 2017, Philippe
Thirache avait défini un projet visant à séduire une clientèle familiale
en s'appuyant sur une baisse de 25 % des prix.
Par ailleurs,
l'objectif annoncé à l'époque par le PDG de Vivarte ciblait une
réduction de 835 à 500 magasins dans les dix ans, un déploiement d'un
nouveau concept et une expansion internationale à compter de 2020. D'ici
quelques semaines Stéphane Roche devrait présenter sa vision pour
l'avenir de l'enseigne.
Le groupe Vivarte est aujourd'hui
focalisé sur La Halle et l'enseigne de centre-ville Caroll. Il
revendique 10 000 collaborateurs, et plus de 3000 points de vente
physiques dans le monde dont 1 900 en France.
Nos informateurs du siège nous annoncent le remerciement de Philippe Thirache à la tête de la Halle.
Le Directeur Groupe Stéphane Roche ferait l'intérim en attente d'un recrutement .
Le bateau Vivarte continu de sombrer inexorablement.
Ils nous informent d'une sortie plus qu'avantageuse du PDG de la HALLE à la hauteur d'un PDG Groupe.
Une fois de plus, la CFTC des Salariés Vivarte constate encore un échec.
Ce fiasco paie pour des dirigeants alors que les salariés qui eux travaillent d'arrache-pied non même plus les miettes .
Après les primes Vivarte services, la distribution de gros billets continue.
C'est par millions d'euros qu'on ouvre le robinet .
La halle n'a jamais été aussi mal « chiffres catastrophiques » tant sur la chaussure que sur le vêtement.
A QUOI JOUENT NOS DIRIGEANTS?
Philippe THIRACHE A T-IL EU DROIT LUI AUSSI A SA CRAVATE SOLIDAIRE ?
—
Douloureux mois d'avril pour les enseignes de mode en France
—
16 Mai 2019
Après un mois de mars en léger repli (-1,1 %), les acteurs du secteur textile/habillement ont connu un mois d'avril beaucoup plus délicat : leurs ventes ont dévissé de 6,7 % par rapport à avril 2018, selon l'IFM. Tous les segments sont dans le rouge, du e-commerce (-0,7 %), aux grands magasins (-4,2 %), jusqu'aux chaînes de grande diffusion (Gémo, Kiabi, La Halle...) dont l'activité plonge de 14,3 %.
Ces données sont corroborées par les résultats publiés par la Fédération
pour la promotion du commerce spécialisé (Procos). Le chiffre
d'affaires des enseignes spécialisées, tous secteurs confondus (mode,
déco, services...), a reculé de 5,7 % en avril 2019 sur le marché
français et c'est bien le secteur de l'équipement de la personne
(prêt-à-porter, accessoires, chaussure) qui tire le bilan vers les
profondeurs avec une tendance à -16 %, alors que les acteurs de la
maison (mobilier, décoration...) ont eux vu leurs ventes croître de 3 %.
Procos pointe les aléas de la météo : « Le froid exceptionnel de la fin
du mois n'a pas donné envie aux consommateurs d'acheter des vêtements
d'été ».
Si l'on observe de plus près les résultats par lieu
d'implantation, il ressort, selon Procos, que les magasins situés en
périphérie (-4,9 %) ont moins souffert que ceux installés en
centre-ville (-7,1 %), tous secteurs confondus. En cœur de ville, les
boutiques sur rue (-8,8 %) sont les plus à la peine par rapport à celles
intégrées à des centres commerciaux urbains (-4,4 %). « L'impact des
actions gilets jaunes se poursuit malheureusement, y compris sur Paris,
les consommateurs étant réticents à s'y déplacer le samedi », indique la
fédération.
Ces résultats négatifs sont en ligne avec l'indice
de fréquentation des points de vente piloté par Procos et Stackr : les
enseignes ont en moyenne enregistré une baisse de 6,1 % du flux de
visiteurs en avril.
Présentant tous deux un bilan des quatre
premiers mois de l'année, l'IFM précise de son côté que les ventes des
acteurs mode en France enregistrent des ventes inférieures de 2,9 % à la
tendance enregistrée au cours de la même période en 2018, qui était
alors déjà négative, à -2 % ; tandis que Procos stipule que les
enseignes spécialisées montrent un repli de 1,3 % en ce début d'année
2019. La reprise se laisse décidément toujours désirer pour les acteurs
du secteur.
— Découvrez le nouveau concept La Halle —
15 Mai 2019
Et de trois ! Après Laval et Metz-Semécourt, La Halle a ouvert la semaine dernière à Osny (face à Auchan) la troisième copie de son nouveau concept de magasin « mixte » (comprendre mode et chaussures) sur 1 600 m2. L'occasion d'une visite minute en vidéo et de quelques photos. Pour faire simple (et court, je l'admets), La Halle a voulu se mettre « dans son époque » en termes d'expérience d'achat. Faut dire que l'enseigne exploite encore bon nombre de magasins d'un autre temps. En ce sens, Osny représente une réelle amélioration. Parmi les évolutions les plus notables : un meilleur travail des perspectives comme des « 3èmes hauteurs », une zone accessoires plus séduisante ou encore la mise en avant des marques exclusives (Liberto, Creeks, etc.). Le tout sans surinvestissement quand même.
Pour la visite vidéo, c'est ici
Et pour les photos, à vous de scroller
—
La Halle s'associe à Stéphanie Zwicky pour une collab' mode qui s'adresse à toutes les femmes
—
08 Mai 2019
Après le succès de leur première collaboration lancée en novembre 2017, La Halle et Stéphanie Zwicky renouvellent l'expérience avec une collection de prêt-à-porter pensée pour absolument toutes les femmes, que ce soit en matière d'âge, de taille, ou de morphologie. Les pièces de cette capsule sont à découvrir en ligne sur www.lahalle.com, à compter du 16 mai prochain.
La Halle et Stéphanie Zwicky se sont associées pour réfléchir à une
collection de mode inclusive, destinée à toutes les femmes. En résulte
une capsule de dix pièces de prêt-à-porter, allant du 36 au 60, cocréée
par l'influenceuse aux quelque 72 000 abonnés sur Instagram et les
équipes de style de l'enseigne.
« Je suis très heureuse de
pouvoir représenter toutes les femmes à travers cette nouvelle
collaboration avec La Halle. De la mode urbaine avec des couleurs et
imprimés tendances, des coupes qui s'adaptent à toutes les morphologies,
des matières fluides qui permettent de se sentir bien dans sa mode et
des petits prix identiques quelle que soit sa taille... enfin ! » se
réjouit Stéphanie Zwicky.
La collection se compose de pantalons,
de combinaisons, de tops, de robes estivales, de jupes midi, d'un
trench, ou encore d'un short type cycliste, grande tendance de la
saison. Elle sera disponible dès le 16 mai prochain, en exclusivité sur
l'e-shop de La Halle. Côté prix, il faut compter entre 6,99 et 34,99
euros.
—
Mayday Morning, Patrick Puy « La restructuration d'une entreprise est l'occasion de rabattre les cartes
—
24 Avril 2019
Mayday a rencontré Patrick Puy, Manager de Crise et Président de Vivarte, qui interviendra au Mayday Morning du 24 mai prochain organisé en partenariat avec la Banque Thémis, Weil Gotshal & Manges, Corpcom et Eight Advisory. L'occasion d'évoquer avec lui le thème de l'évènement « la sécurisation des opérations de restructuration » et d'introduire son intervention.
Mayday : Vous êtes manager de crise, pourriez-vous revenir sur les principales zones de risque lorsqu'on dirige une entreprise en difficulté ? Plus largement quel rôle peut jouer le chef d'entreprise dans la sécurisation des opérations de restructuration ?
Patrick Puy : En réalité, j'aurai l'occasion de le rappeler le 24 mai prochain, à mon sens les risques juridiques qui pèsent sur le chef d'entreprise, lorsque c'est un professionnel de la restructuration, sont assez faibles. Le principal risque est celui d'échouer. De ce point de vue, il y a trois raisons qui causent l'échec d'une restructuration : lorsqu'on intervient trop tard, telles que ce fut le cas dans le dossier Vogica, lorsqu'il n'y a pas de fort consensus sur le diagnostic comme dans le dossier Vogica toujours ou encore Moulinex et enfin lorsqu'on intervient sur une technologie totalement dépassée, ce qui est le cas par exemple du papier en ce moment avec le dossier Arjowiggins. Il y a des ruptures technologiques qui font que cela échoue et il faut savoir ne pas faire d'acharnement thérapeutique.
Mayday : Lorsqu'on a évité ces trois causes d'échec, y a-t-il d'autres risques à identifier notamment dans le cadre de l'exécution du plan de retournement ?
PP : Pour prêcher pour ma paroisse, d'abord, on va les minimiser si on fait appel aux professionnels de qualité. Les vrais risques d'exploitation apparaissent lorsqu'il y a des interventions exogènes d'ordre politique, syndicale ou bancaire par exemple. Les freins à l'exécution d'un plan peuvent également venir de l'actionnaire ou encore du management. A chaque fois, il faut une réaction différente, il faut faire face à des actionnaires récalcitrants et il faut négocier avec les syndicats et les banquiers. Généralement on y arrive assez bien, surtout avec le concours des pouvoirs publics. Concernant le management, s'il s'oppose à une restructuration, il faut s'en séparer immédiatement. La vraie difficulté est la gestion des hommes et femmes politiques qui est souvent périlleuse.
J'aurai l'occasion de revenir sur la déroute de Moulinex par exemple pour laquelle les politiques ont une responsabilité très forte. A nouveau, il faut savoir s'y opposer et pour cela, il faut être totalement indépendant.
Mayday : Les restructurations que vous évoquez consistent souvent à prendre des décisions difficiles. Cela peut expliquer le refus des politiques de les voir appliquer. Considérez-vous qu'il faille rechercher le point d'équilibre ou au contraire, préconiser une restructuration lourde ?
PP : Très clairement, j'aurai plaisir à expliquer pourquoi il faut aller au bout d'une restructuration, même si la pression politique s'y oppose. Il ne faut pas arrondir les angles. Il faut au contraire mettre en exergue les problèmes et aller au fond des choses. La mise en œuvre d'une opération de restructuration est l'occasion unique de rabattre les cartes même si malheureusement il peut y avoir des conservatismes qui vous empêchent d'avancer.
—
Fameuses primes exceptionnelles versées
LES PREUVES EN ECRIT
—
24 Avril 2019
Comme nous vous l'avions annoncé dans nos pages précédentes, la CFTC des Salariés VIVARTE a récupéré le fameux PV qui prouvent bien que des primes exceptionnelles sont versées à une minorité de salariés, et nous pensons sincèrement qu'il n'y a pas que dans ce service et que si cela se fait chez Vivarte Services alors ce genre de chose doit se faire ailleurs dans les autres établissements du groupe, alors que les autres salariés triment tous les jours dans le groupe VIVARTE, n'ayant que leurs yeux pour crier famine.
Scandaleux et honteux...
Nous vous invitons à lire non pas le PV en entier mais seulement à le feuilleter dès la page 7 et vous en jugerez par vous même.
Ci-dessous le tract CFE/CGC affiché au siège social
—
DEUXIÈME RÉUNION NAO LA HALLE
MAGASINS/ SIÈGE/ DÉPÔTS
—
24 Avril 2019
La CFTC des Salariés VIVARTE vous fait part des deux mails ainsi que le courrier de la direction concernant cette histoire Cégétiste
— ELECTIONS CSE MINELLI—
24 Avril 2019
Les résultats du 1er tour des élections CSE Minelli viennent de tomber, un très bon résultat de toute l'équipe CFTC avec aux commandes Andrée Perez-Garcia
CFTC 39,56%
CGT = 18,13% CFE/CGC = 13,19% CFDT = 11,54%
UNSA = 10,44% FO = 7,14%
—
Patrick Puy : « Redresser une entreprise, c'est en aiguiser les angles »
—
15 Avril 2019
Le président de Vivarte revient sur la situation du secteur du retail et
sur la trajectoire que suit le groupe maintenant qu'ont été actés de
multiples cessions d'actifs.
Capital Finance : On entend, encore et toujours, que le retail souffre et que ces difficultés ne vont aller que crescendo. Partagez-vous ce constat ?
Patrick Puy : Il ne faut pas généraliser. Les fondamentaux du marché sont solides : par exemple, le nombre de paires de chaussures qui se vend chaque année reste stable. Si les volumes sont constants, en revanche, la valeur moyenne des produits tend à décroître. Mais tous les segments ne sont pas logés à la même enseigne. Le luxe et le mass-market se portent bien. Ce sont les enseignes de moyenne gamme, de surcroît basées en centre-ville, qui connaissent de vraies difficultés. C'est le simple résultat de l'évolution des modes de consommation.
C.F. : Et conjoncturellement, comment le mouvement des « Gilets Jaunes » a-t-il impacté l'activité de Vivarte ?
P.P. : L'impact se chiffre à 20 M€ sur le chiffre d'affaires et à 10 M€ sur la marge. Au début du mouvement, les centres commerciaux ont été bloqués, ce qui a pénalisé La Halle. Puis, les centres-villes ont été le théâtre de manifestations virulentes, de Paris à Bordeaux en passant par Avignon, Saint-Etienne et Toulouse. Et là, ce sont davantage Minelli ou Caroll qui ont été touchés. Au-delà de cette perte d'activité, le mouvement des « Gilets Jaunes » a un coût social : alors que nous recrutons traditionnellement des intérimaires pour la journée du samedi, nous ne l' avons pas fait cette année.
C.F. : Estimez-vous, dans ce contexte, que des mesures de soutien spécifiques au retail devraient être portées par les pouvoirs publics ?
P.P. : C'est évident. Sans parler de la politique d'aménagement de la ville qu'il faudrait revisiter, on pourrait imaginer la création d'un fonds « filière » retail comme Bpifrance le fait déjà dans différents secteurs [NDLR, équipementiers automobiles, bois, aéronautique, etc.]. Il y a d'autant plus d'urgence à porter une attention à la distribution textile que les banques françaises ne financent plus ce domaine d'activité. Or, les entreprises ont d'importants besoins de financement de leur BFR, compte tenu des cycles longs d'approvisionnement des produits venus d'Asie et des stocks afférents à financer.
C.F. : Est-ce à dire que vous êtes inquiet pour 2019 ?
P.P. : Je répondrais à cette question en sortant du seul cadre « retail », pour porter un regard sur les entreprises en difficultés de manière plus générale. Ce n'est un secret pour personne : l'année 2019 va être compliquée sur le front de la croissance économique. Il y a donc urgence à encourager des interventions rapides (banques, pouvoirs publics, etc.), car un grand nombre d'entreprises sont sauvables pour peu qu'on agisse vite. Cela implique aussi de ne pas de « l'acharnement thérapeutique » sur les sociétés qui ne pourront pas sortir de l'ornière. Mais il faut que toutes les parties prenantes aient conscience d'une chose : une entreprise en difficultés dispose d'une occasion unique de se relancer si elle anticipe et si elle adopte la bonne attitude.
C.F. : De quelle « attitude » parlez-vous ?
P.P. : Redresser ne doit pas consister à « édulcorer », à « arrondir les angles » - et c'est, encore, pourtant trop souvent dans cette logique que se mènent les négociations. Redresser, c'est aiguiser les angles.
C.F. : Est-ce cette approche qui vous a conduit à céder, in fine, plus d'enseignes que prévues au sein de Vivarte ?
P.P. : Ma position a toujours été claire : Vivarte ne doit conserver que les marques dont elle est capable de financer et de soutenir le développement. L'Ebitda n'a pas progressé suffisamment pour couvrir les besoins en capex (logistique, Web, etc.) de toutes nos enseignes. C'est pour cela que nous avons pris la décision de céder Minelli, San Marina et Cosmoparis. Et ce afin de concentrer nos efforts sur La Halle et Caroll.
C.F. : Comment les salariés ont-ils accueilli ce choix stratégique ? Ont-ils condamné « le détricotage » de Vivarte ?
P.P. : Cette rhétorique du « détricotage » a été portée par une poignée de représentants syndicaux. Les salariés qui évoluent au sein des marques appelées à être vendues ont salué la décision. Ils ont compris qu'en sortant du périmètre de Vivarte, leur enseigne s'assurait un avenir plus certain, grâce à de nouveaux actionnaires prêts à investir en faveur du développement, notamment international. D'ailleurs, à mon sens, la dimension « groupe » de Vivarte a souvent été exagérée. Vivarte s'est historiquement construit en ajoutant des marques, les unes à côté des autres. Il n'y a pas de synergies entre elles. Il n'y a pas plus de sentiment d'appartenance des salariés à Vivarte - ils se sentent « Caroll », « La Halle », mais pas Vivarte en tant que tel.
C.F. : Fort du chemin parcouru, cessions d'actifs et mesures opérationnelles en tête, dans quelle situation financière se trouve aujourd'hui Vivarte ?
P.P. : Quand je suis arrivé [NDLR, à l'automne 2016], Vivarte affichait 1,4 Md€ de dette, pour 54 M€ d'Ebitda. A l'issue de la restructuration actée en mars 2017, l'endettement avait été ramené à 572 M€. Au terme de l'exercice 2018, la dette financière nette - retraitée de la cession de Besson - s'est établie à 302 M€. Vivarte doit faire face à deux échéances de remboursement. La première, en octobre 2019, porte sur 300 M€ - mais comme nous avons déjà remboursé plus de 200 M€, il ne reste désormais qu'un reliquat d'une petite centaine de millions, à mettre en regard d'un Ebitda qui devrait évoluer autour des 80 M€ dans le futur. Vivarte a donc le profil financier d'une entreprise saine. La seconde échéance est fixée à octobre 2021. Nous avons donc près de trois ans pour étudier plusieurs options : négocier un allongement de la durée, refinancer ou céder des actifs.
C.F. : Quelles sont vos priorités de développement maintenant que le retour à la rentabilité et le désendettement sont entérinés ?
P.P. : Nous avons décidé d'augmenter l'enveloppe d'investissement dont doivent bénéficier Caroll et La Halle. Pour 2019, Vivarte a sanctuarisé un budget de 38 M€ - ce qui fait qu'en trois ans, nous aurons dépensé près de 100 M€ pour la modernisation des magasins, la digitalisation et la logistique. Chaque année, La Halle devrait bénéficier d'investissements à hauteur de 30 M€ (et non plus 20 M€ comme nous l'avions prévu). D'ici quatre ans, elle devrait donc être en mesure d'augmenter ses commandes de 30 % (ie, de 80 millions de pièces expédiées à 107 millions entre 2018 et 2023). Le développement de Caroll se fera plutôt sur une base « capex-free », les efforts de conquête internationale ayant vocation à se faire sous forme de franchises. Les efforts déployés chez Caroll sur les collections, le merchandising, les boutiques et le rajeunissement de la marque ont porté leurs fruits. En 2018, les ventes en ligne ont progressé de 30 % et la fréquentation des magasins a augmenté.
C.F. : Vous aviez toujours dit que vous quitteriez le groupe lorsqu'il sera sur les rails. Est-ce d'actualité ?
P.P. : J'ai déjà pris du champ. Début mars, Vivarte a accueilli un directeur général, en la personne de Stéphane Roche. C'est à cet homme du retail qu'il appartient de développer le groupe. Je conserve mon mandat de président, pour garantir la continuité.s pas fait cette année.
— MINELLI —
12 Avril 2019
Minelli
franchit un nouveau pas dans l'innovation de l'expérience client et
développe un nouveau concept: une rénovation des boutiques en 48h
Pour revoir l'interview c'est par ici
SCANDALEUX et INADMISSIBLE
10 Avril 2019
Selon nos informations que nous avons pu obtenir du siège social, il y a une quinzaine de jours, il s'avérerait qu'une distribution de primes sur vivarte services « entreprise de gestion du groupe » qui prend en charge les salaires de nos DG, DR et DRH explosent. Des primes annuelles scandaleuses, alors même que vivarte service a subie un PSE il y a moins de deux ans avec la sortie de plus de 90 salariés.
Primes qui pourraient se montrer pour certains à 220 000€ annuelle , entre PAO et prime exceptionnelle. « et ceux depuis plusieurs années » Pas loin d' 1 million € en primes exceptionnelles ont étés distribuées en 2 ans dans le service "SERVICE VIVARTE" Mais le pire à venir ???
C'est qu'ils sont 84 salariés à travailler dans ce service.
75% ont rien touché.
C'est à dire que le reste s'est partagé le pactole. A savoir une vingtaine de personnes l'année dernière ( + de 500 000 € de primes ) et cette année 430 000 € ( 14 personnes ).
Nous supposons que les 14 personnes qui ont touché cette année, font partis des 20 de l'année dernière.
Ces salariés, on vous le donne en mille, ce ne sont pas, naturellement des personnes qui gagnent le smic, sinon, cela se saurait.
Et on commence à nous dire, pas plus tard que Mercredi dernier, lors de la première réunion NAO que les temps sont durs pour la HALLE et qu'il va être difficile de donner un petit quelque chose , une fois de plus, aux salariés des dépôts.
Alors que l'on nous fait des leçons de morale sur les dépôts, qu'il faut économiser !!!
Mais on se fiche de qui?
Nous avons demandé à notre informatrice de nous fournir la documentation une fois que cela sera validé dans son CE. ( Récupération du document le 17 Avril 2019
Une fois entre nos mains nous afficherons sur le dépôt.
Pour le CFTC, la direction groupe qui a donné dans ce service doit faire pareil pour les autres enseignes.
Qui nous dit pas sûr notre dépôt que certains bien placés ont des primes exceptionnelles ???
On vous laissera juger et penser par vous même !!!
La CFTC des Salariés VIVARTE Dépôt Logistique Issoudun
—
La Halle s'équipe du Reflex WMS d'Hardis pour piloter sa logistique
—
10 Avril 2019
Dans le cadre de la modernisation de sa logistique, le réseau de distribution de vêtements, chaussures et accessoires La Halle s'appuie sur l'expertise d'Hardis Group et déploie Reflex WMS sur ses deux plateformes historiques.
« Relever les défis du commerce omnicanal et de l'internationalisation de ses activités. » Telle est l'ambition du retailer La Halle en faisant appel à Hardis Group, entreprise de conseil, de services du numérique et éditeur de logiciels. Le distributeur a choisi le Reflex WMS d'Hardis pour intégrer ses deux entrepôts historiques, situés à Châteauroux et à Issoudun et dont la superficie totale atteindra 111 000 m2 d'ici à 2021.
L'expertise logistique d'Hardis séduit
Auparavant doté d'un système de gestion d'entrepôt interne, La Halle a finalement opté pour un outil adapté à ses nouveaux besoins liés à l'omnicanal et la mécanisation « Dès 2016, une consultation auprès des principaux éditeurs de WMS du marché avait été initiée. A son issue, nous avions sélectionné Reflex WMS. Le projet a ensuite été gelé. En juin 2018, nous avons mis à jour le cahier des charges et l'avons soumis à Hardis pour vérifier que la solution répondrait bien à nos nouveaux besoins ainsi qu'aux évolutions planifiées », explique Jean-Michel Fabre, directeur de la supply chain de La Halle. « Nous avons visité des entrepôts équipés pour arrêter définitivement notre décision. La taille humaine d'Hardis ainsi que l'expertise de ses équipes ont également été des facteurs décisifs, qui se vérifient aujourd'hui dans la phase de définition des besoins fonctionnels », poursuit-il.
Mécanisation et modernisation logistique
Déjà équipés de convoyeurs, les deux sites du distributeur bénéficieront également d'investissements en mécanisation. La Halle envisage l'installation d'un rucher de ventilation put-to-light pour le textile sur Châteauroux et d'un système de trieurs pour la reverse logistics des chaussures à Issoudun. Interfacée avec les systèmes de mécanisation, l'ERP, le TMS et la solution de déclaration douanière de La Halle, Reflex WMS pilotera l'ensemble des flux logistiques des deux entrepôts, soit plus de 9 000 références et 90 millions de pièces à expédier chaque année. La solution devrait être opérationnelle dès avril 2020 à Châteauroux et en avril 2021 à Issoudun.
La logistique au service de l'e-commerce et de l'international
Inscrit dans un plan stratégique de modernisation de sa logistique, cette démarche devrait permettre à La Halle de soutenir sa croissance, notamment sur l'e-commerce, ainsi que son développement dans les DOM-TOM et à l'international. L'enseigne du groupe Vivarte entend ainsi augmenter ses ventes de 30 % d'ici 2023. Pour ce faire, elle s'est fixée comme objectifs de : « mettre en place une organisation logistique plus agile, de gérer un nombre croissant de références, de spécialiser les entrepôts par typologie de flux, mutualiser les transports, réduire la pénibilité des postes de travail et améliorer la qualité de service tant auprès des magasins que du consommateur final. »
— Pour votre information —
26 Mars 2019
Patrick PUY, Président Directeur Général Groupe_Vivarte prendra part aux réfléxions de la conférence Retournement des Entreprises auprès de nombreux experts du Restructuring.
—
Vivarte cède Chevignon à un trio d'acquéreurs
—
26 Mars 2019
Après s'être séparé de Pataugas, Naf Naf et André, le groupe Vivarte poursuit sa réorganisation, en cédant sa filiale Chevignon à la société civile financière Royer, ainsi qu'à deux spécialistes de la mode et de la distribution, Stéphane Collaert et Thierry Le Guénic.
Depuis deux ans, Vivarte se réorganise de fonds en comble, avec l'idée
de concentrer ses moyens sur ses enseignes les plus rentables, Caroll et
La Halle. Après avoir cédé la marque de chaussures française Pataugas à
Hopps Group en mai 2017, puis Naf Naf au chinois La Chapelle Fashion au
printemps 2018, et l'enseigne de chaussures et de maroquinerie André au
français Spartoo, le groupe a mis en vente en novembre dernier Minelli, San Marina et Cosmoparis.
En octobre 2018, il avait aussi annoncé négocier « exclusivement » avec la société civile financière Royer (société-mère du groupe Royer, spécialiste français du négoce de chaussure), pour la cession de sa filiale Chevignon. L'opération a finalement été officialisée le 26 mars.
L'enseigne appartient désormais au groupe Royer, mais aussi à Stéphane Collaert et Thierry Le Guénic, deux spécialistes du secteur mode et retail (1). Concrètement, ce trio de repreneurs reprendra l'ensemble des magasins, soit un réseau de 175 points de vente (60 en France et 115 à l'international), ainsi que leur personnel (environ 180 collaborateurs).
Chevignon « pourra poursuivre son repositionnement stratégique »
« Avec cette opération, la célèbre marque aux blousons en cuir sera en mesure de poursuivre activement son repositionnement stratégique, et d'amplifier la relance engagée depuis plus d'un an », indique Vivarte. Selon le groupe, la marque Chevignon, affecté depuis plusieurs années par une érosion de ses ventes, a réussi à dégager un chiffre d'affaires de 24 millions d'euros en 2018.
« La société civile financière Royer, Stéphane Collaert et Thierry Le Guénic sauront conjuguer leur connaissance des secteurs de la mode, de la chaussure et de la maroquinerie pour offrir un nouveau départ à Chevignon, sous le signe de la croissance, notamment à l'international. Vivarte pourra ainsi poursuivre le recentrage de ses activités et de ses moyens humains et financiers pour la croissance pérenne de ses enseignes les plus porteuses, La Halle et Caroll », indique Patrick Puy, président de Vivarte.
(1) Thierry Le Guénic, désormais CEO de Chevignon, vient du monde de la haute couture : il a dirigé la Maison Vanessa Bruno de 2014 à 2017, et la Maison Francesco Smalto de 2008 à 2014. De son côté, Stéphane Collaert a été le directeur international de Pataugas (ancienne enseigne de Vivarte) de 2017 à 2018, ainsi que le CEO des maroquiniers Texier et Lamarthe, entre 2014 et 2017.
—
Brioude (Haute-Loire) : Défi mode vers un arrêt définitif ?
—
22 Mars 2019
L'activité devrait cesser plus tôt que prévue dans les magasins de Défi
mode. La direction souhaite la fermeture définitive qui pourrait
intervenir à la fin du mois de mars 2019 pour des raisons économiques.
Une action en justice a été entamée par les salariés de Brioude, en
Haute-Loire.
Un sentiment de colère partagé par les 220 salariés des magasins Défi
Mode. Le dernier propriétaire a annoncé sa volonté de fermer
définitivement les enseignes sur toute la France d’ici la fin du mois de
mars. Les 55 salariés du magasin de Brioude sont également concernés. « Il s’était engagé à maintenir l’activité sur trois ans et les fonds propres à 12,5 millions d’euros », explique Christel Delherme, représentante syndicale CGT et salariée de l’entreprise.
La
raison principale : les difficultés économiques. L’entreprise serait en
dépôt de bilan. Mais un audit aurait été réalisé et aurait mis en avant
des anomalies dans la gestion de Défi Mode.
«
Il y a à peine plus d’un an, lorsque le groupe DAI a repris
l’entreprise, DEFI MODE avait une trésorerie de 18 millions d’euros. Le
Tribunal de Commerce du Puy-en-Velay a alors exigé du groupe DAI – qui
s’y était engagé –de maintenir les fonds propres de l’entreprise à
hauteur de 12,5 millions d’euros pendant 3 ans, et ce, au besoin en
abondant un compte courant d’associé bloqué. Or aujourd’hui,
l’expert-comptable des salariés estime que les fonds propres sont
descendus à 10,7 millions et constate que le groupe DAI n’a fait aucun
investissement. Le groupe doit donc injecter 1,8 millions
dans DEFI MODE. Il n’a pas le droit de fermer DEFI MODE pour une autre
raison qu’une cessation de paiement. En plus, le groupe DAI en a
largement les moyens puisque DEFI MODE a commandé au groupe DAI plus de 4
millions d’euros de marchandises sur l’année écoulée », explique Philippe Pradal, avocat des salariés, dans un communiqué de presse.
55 fonds de commerce sur le Bon coin
Les
salariés ont donc entamé des démarches pour trouver plusieurs
repreneurs. Aussi, ils ont décidé de mettre directement 55 fonds de
commerce de toute la France en vente sur le site internet Le Bon Coin. Un moyen « de préserver les emplois et de financer des mesures d’accompagnement dignes pour les salariés ne pouvant être repris », selon les représentants syndicaux des salariés.
Les
salariés ont également engagé des procédures judiciaires pour contester
cette fermeture pour raisons économiques. Ils ont saisi le juge des
référés du tribunal de grande instance du Puy-en-Velay, en
Haute-Loire. Une première audience devrait avoir lieu le 27 mars
prochain.
Nous avons tenté de joindre la direction de Défi mode qui n’a pas répondu à nos appels.
Le premier geste de notre PDG Stéphane ROCHE,fraîchement arrivé
—
17 Mars 2019
Le premier geste de notre PDG fraîchement arrivé n'est pas de rencontrer les représentants du personnels pas plus que les syndicats mais de déjeuner avec les salariés dernièrement arrivés ...
—ORGANIGRAMME DES DIRIGEANTS VIVARTE —
13 Mars 2019
A télécharger ci-dessous l'organigramme des dirigeants du groupe Vivarte
—
Chevignon confie une nouvelle capsule à Gauthier Borsarello
—
11 Mars 2019
Née en 1979, Chevignon possède déjà quelques décennies d'archives qui
continuent d'intéresser bon nombre de collectionneurs. Pour Yoann Le
Creurer, directeur artistique de Chevignon, faire appel au spécialiste
du vintage Gauthier Borsarello s'est donc imposé comme une évidence pour
concevoir une capsule, l'année du 40e anniversaire de la griffe.
« Guy Azoulay (fondateur de Chevignon, ndlr) s'inspirait de tous types
de vintage pour créer ses collections. (...) J'ai donné carte blanche à
Gauthier en lui disant "fais comme Guy, choisis les pièces qui ont le
plus de sens pour toi dans un vestiaire Chevignon et on les
'chevignonisera'". Cette collab' a pour but de réanimer et raconter le
processus original de création de la marque », explique Yoann Le
Creurer.
Cette collection comprend une doudoune sans manches dont
les poches et le col coloré donnent un air de color block, une chemise
militaire, un sweat et trois tee-shirts. Gauthier Borsarello rend ici
hommage au fondateur de Chevignon : « J'ai un immense respect et une
grande admiration pour le travail de Guy Azoulay. J'aime sa démarche que
je décline dans tous mes travaux. Partir du vintage américain comme
source d'inspiration pour créer des vêtements contemporains est ce que
je fais au quotidien. »
La capsule Chevignon x Gauthier Borsarello sera commercialisée dès le 13
mars dans une dizaine de magasins Chevignon et sur l'e-shop. Depuis
l'été dernier, Vivarte, propriétaire de la marque, s'est rapproché de trois acquéreurs potentiels menés par le groupe Royer pour une cession. Vivarte ne communiquera pas sur ce sujet avant la fin mars, après le jugement du tribunal.
—
Naf Naf fait grandir son parc français par l'affiliation
—
11 Mars 2019
Pour poursuivre son maillage tricolore, Naf Naf fait confiance à des commerçants partenaires. Il y a trois ans, la marque a commencé à relancer les ouvertures de magasins par le bais de l'affiliation. Un choix qui s'est accentué depuis un an et la vente de l'enseigne de mode féminine par le groupe Vivarte au chinois La Chapelle. Sur un réseau de 206 adresses en France, 56 points de ventes sont aujourd'hui gérés via l'affiliation, dont 17 unités ont ouvert leurs portes rien qu'en 2018. En parallèle, à des milliers de kilomètres de là, la marque d'origine française s'apprête à faire son entrée sur le marché chinois, cette fois-ci en propre.
L'an dernier dans l'Hexagone, Naf Naf et son nouveau concept de magasin
ont élu domicile à Poitiers, Dax, Farébersviller et Saint-Etienne
notamment. « Nous allons tenir un bon rythme en 2019 puisque nous
prévoyons 20 à 22 inaugurations d'affiliés d'ici la fin de l'année, se
félicite David Froger, le directeur commercial France de Naf Naf. A ce
jour, 17 contrats sont d'ores et déjà signés. Durant la période d'avril
et mai, nous allons ouvrir dans les villes de Narbonne, Périgueux,
Bergerac, Andrézieux et Montivilliers ». L'objectif affiché est de
totaliser 90 affiliés au sein de son réseau à horizon 2023.
Le
profil des partenaires est de plus en plus expérimenté et concerne
davantage des gérants de multiples magasins que des novices. Ce peut
être « des affiliés historiques qui ouvrent une deuxième ou une
troisième boutique Naf Naf ; des personnes déjà à la tête de boutiques
de mode comme Mango, Etam ou Jennyfer ; ou encore des partenaires
d'autres chaînes comme Jules ou Promod qui souhaitent changer
d'enseigne ». Naf Naf, qui sera présente sur le salon Franchise Expo
Paris du 17 au 20 mars, s'épanouit en affiliation sur des surfaces
d'environ 130 à 160 mètres carrés.
Pour les prochains contacts à
nouer, David Froger cible des villes d'environ 50 000 habitants où la
marque n'est pas encore présente, comme par exemple Laval, Gap et Les
Sables d'Olonne. Pour un partenaire, le droit d'entrée s'élève à 8 000
euros, le prix au mètre carré pour l'aménagement du concept atteint
environ 1 200 euros, tandis que le taux de commission est fixé à 40 %.
« Nous considérons ces magasins comme des succursales, et ne leur
facturons pas les services marketing pour être sûr d'avoir la même
identité sur tout le territoire, tient à préciser David Froger. Naf Naf
est une marque qui ne se vend pas toute seule, contrairement à Zara, le
personnel doit véritablement conseiller les clientes ».
Par
comparaison avec le boom de l'affiliation, il n'est pour l'instant prévu
cette année qu'une seule ouverture de magasin Naf Naf en propre dans
l'Hexagone, au Havre. Plus loin d'ici, dans le berceau de son nouveau
propriétaire en Chine, c'est un tout autre défi retail qui attend
prochainement la marque : elle doit faire son entrée sur ce marché dans
quelques semaines, par le biais de plusieurs ouvertures de boutiques,
avec l'objectif de totaliser 500 adresses chinoises dans cinq ans.
— Dé mandatement du DSC Cgt la Halle par la fédération du commerce et des —
09 Mars 2019
—
Le groupe Royer ouvre les portes de son premier outlet
04 Mars 2019
Le 8 mars, le groupe Royer ouvrira les portes de son tout premier
magasin outlet au 51, avenue du Maréchal-Leclerc à Cholet, dans le
Maine-et-Loire. Dans ce lieu de 280 mètres carrés simplement baptisé
Outlet Royer, le spécialiste français de la chaussure présentera les
collections passées des marques Kickers, Mode 8, Aster, Hush Puppies,
Pare Gabia, New Balance ou encore Converse.
Kickers, qui compte une quinzaine de boutiques dans l'Hexagone et dont
Royer est propriétaire, présente dans cet outlet l'ensemble de son
offre, homme, femme et enfant, tout comme New Balance, dont le groupe
détient la licence de distribution pour l'Europe et le Moyen-Orient.
Converse, en revanche, ne proposera que son offre enfant.
Cholet
n'a pas été choisie au hasard puisque la ville du Maine-et-Loire
accueille notamment le back-office du pôle junior du groupe Royer, qui en octobre dernier est entré en négociations exclusives auprès de Vivarte pour reprendre Chevignon.
— Stéphane Roche est nommé Directeur général de Vivarte —
04 Mars 2019
—
Stéphane Roche, nouveau visage de Vivarte —
02 Mars 2019
Son
CV est truffé de grands noms : Procter & Gamble, Pernod Ricard,
Decathlon, Redcats... Et depuis ce lundi, Vivarte, dont Stéphane Roche
reprend les rênes en tant que directeur général. Aux côtés du président,
Patrick Puy, il devra déployer le plan de relance des deux enseignes
phares du groupe d'habillement, La Halle et Caroll.
Stéphane Roche, âgé de 57 ans, est nommé directeur général de Vivarte pour accompagner le président Patrick Puy dans le plan de relance du groupe.
Annoncée en décembre 2018 par le président Patrick Puy, la nomination d'un directeur général pour Vivarte est maintenant effective. C'est Stéphane Roche qui, à compter de ce 4 mars 2019, occupe en effet cette fonction. Agé de 57 ans, il a pour mission d'accompagner le président « dans le déploiement du plan de relance et de développement des deux enseignes du groupe, La Halle et Caroll ».
Ces deux enseignes « montrent depuis deux ans les signes d'une reprise économique certaine, précise Patrick Puy. Elles ont désormais besoin d'un spécialiste de l'habillement pour leur assurer, au-delà de la seule relance, les conditions d'un développement et d'une croissance sains et durables, à la hauteur de leur potentiel. Stéphane Roche réunit toutes les qualités pour mener à bien cette mission ».
Un parcours de plus de trente ans
Diplômé de l'ESCP Europe, Stéphane Roche a débuté sa carrière chez Procter&Gamble en 1986 avant de rejoindre le groupe Ricard en 1990. Après avoir occupé des fonctions de direction marketing, il est nommé directeur général de Pernod Ricard Russie en 1994, et ce pendant cinq ans, puis directeur international du groupe entre 1999 et 2001. Stéphane Roche intègre ensuite Decathlon en qualité de directeur du marketing en France et à l'international (2001-2002), puis comme directeur de Decathlon Création (2002-2005). En 2005, il devient directeur général de La Redoute Benelux (2005-2006), de Redcats Royaume-Uni (2006-2009) et de Cyrillus (2009-2011). Enfin, pendant six ans, entre 2011 et 2018, il occuper le poste de directeur général de l'enseigne pour hommes Brice, au sein du groupe HappyChic, avant de devenir le directeur retail et développement de Fashion 3, groupement de plusieurs grandes marques d'habillement au sein de ce que l'on nomme par facilité « la galaxie Mulliez ».
Directeur général avec une expérience dans la mode, le e-commerce, le sport et les biens de grande consommation.
Expertise marketing, international, distribution omnicanale, pure player et CRM.
Développement marketing et commercial mondial de marques internationales.
Expatriations en UK, Benelux et Russie.
Bonne connaissance des marchés Angleterre, Belgique, Russie, Scandinavie, Chine, Japon, Afrique et Moyen Orient.
Retournement de centres de profit dans des contextes de crise.
Son parcours
Leader Retail & Développement
Nom de l'entreprise
FASHION 3
Dates d'emploi
avr. 2018 - Aujourd'hui
Lieu
Lille
Fashion 3 is the new ecosystem of fashion Brands owned by the Mulliez Family Association: Jules, Brice, Pimkie, Orsay, Bizbee, Rouge Gorge, Grain de Malice, Tape à L'oeil.
Drecteur général
Chez Brice
De juin 2011 à Avril 2018 Brice
Brice est une marque de vêtements ciblant les hommes urbains. La marque vend à travers un réseau de vente au détail de 225 magasins en France, en Belgique et en Pologne Il fait partie du groupe Happychic (Jules / Brice / Bizzbee).
PDG
Chez Cyrillus
De mars 2009 à juin 2011
Cyrillus
Cyrillus est une marque de vêtements et de décoration d'intérieur destinée aux familles.
Sa gamme comprend des produits pour femmes, hommes, enfants et bébés.
Cyrillus réalise un chiffre d'affaires de 100 millions d'euros, 2/3 en magasins (75 points de vente dans 4 pays) et 1/3 en téléachat.
EO Chez Redcats UK De octobre 2006 à mars 2009 Redcats UK REDCATS UK est la filiale du groupe Redcats / PPR au Royaume-Uni. À l'époque, il était composé de quatre marques (Empirestores, La Redoute, Vertbaudet, Daxon) pour un chiffre d'affaires de 350 millions d'euros. La cession des magasins Empire et la réorganisation des marques restantes en fonction des cibles client, dans le cadre d'une stratégie Web, ont entraîné un revirement de Redcats UK.Chez La Redoute BeneluxDe janvier 2005 à octobre 2006Subsidiary of Redcats for Benelux distributing La Redoute and Somewhere. Vertbaudet was succesfully launched and added to the portfolio as well as a tailored decoration offer on the web.
Chez La Redoute Benelux
De janvier 2005 à octobre 2006
Filiale de Redcats pour le Benelux distribuant La Redoute et Somewhere. Vertbaudet a été lancé avec succès et ajouté au portefeuille ainsi qu'une offre de décoration sur mesure sur le Web.
Directeur Decathlon Creation
Chez Decathlon
De janvier 2001 à janvier 2005
Décathlon
Directeur marketing pour la chaîne de vente au détail et pour les marques de distributeur de Decathlon.
Directeur de la création de Decathlon entre 2002 et 2005 (marketing, design et style, ingénierie, innovation, CRM et concept de magasin).
Directeur international
Chez Ricard
De janvier 1999 à décembre 2001
Ricard
Responsabilité du chiffre d'affaires Ricard et des marques hors de France.
Directeur général
Chez Pernod Ricard Russie
De novembre 1994 à décembre 1999
Création de la filiale Pernod Ricard en Russie et dans les pays de la CEI.
Distribution en gros des marques Pernod Ricard dans ces pays.
Création d'une nouvelle marque de vodka russe pour les marchés local et d'exportation et installation des installations de production en Sibérie.
Participation à la reprise d'eaux de vie arméniennes et de sociétés viticoles géorgiennes.
Responsable marketing groupe
Chez Ricard
De janvier 1990 à novembre 1994
Ricard
Responsable marketing pour les marques Ricard hors pastis.
Relancement des marques de whisky Clan Campbell et Jameson, de la boisson non alcoolisée Pacific et de Cognac Brands.
Chef de marque Chez Procter et Gamble De janvier 1986 à décembre 1990
Procter et Gamble
Assistant chef de marque chez Mister Clean
Chef de marque chez Bonux
Chef de projet
Chez RSCG Jour J
De septembre 1985 à janvier 1986
organisation coupe de Louis Vuitton America's Cup
ESCP Europe, Paris
ESCP Europe
De septembre 1981 à septembre 1984
—
24 magasins français et leurs équivalents américains
—
22 Février 2019
Pas toujours facile de s'y retrouver dans la jungle de la consommation
américaine quand on a nos habitudes chez Carrefour ou Casto en France.
Voici une liste d'enseignes françaises et leurs équivalents américains,
réalisée avec l'aide d'Estelle Tracy, auteure du Guide de survie alimentaire aux Etats-Unis, pour les recommandations alimentaires.
Carrefour, Auchan : Les chaînes de grande surface où l'on trouve aussi bien de l'alimentaire et des produits du quotidien ne manquent pas aux Etats-Unis : on trouve notamment des enseignes telles que Kroger, Wegmans, C-Town (dans le nord-est uniquement) ou les Walmart Super Centers, dont l'offre est plus large que dans les Walmart classiques (oui, c'est possible).
Leclerc : Les supermarchés dédiés uniquement à la nourriture sont eux aussi légions. Les plus communs : Giant, Shop Rite (tous deux dans le nord-est du pays), Safeway (dans l'ouest et le centre), Publix (dans le sud-est), Ralphs (dans le sud-ouest), HEB (dans le sud).
Naturalia, Biocoop : Les magasins bio sont assez courant sur le sol américain. Estelle Tracy recommande notamment de consulter la liste de l'Association des magasins indépendants de nourriture naturelle pour trouver des adresses locales partout aux Etats-Unis. Plus généralement, les chaînes Whole Foods, Sprouts Farmers Market, Natural Grocers (dans le centre pour ces derniers) et Mom's Organic Market (dans le nord-est) sont spécialisés dans les produits dits « organic ».
Monoprix : Ces magasins urbains, plutôt spécialisés dans les produits non-alimentaires, ont pour équivalents les établissements Target, dont les déclinaisons Mini-Target sont la traduction de nos Monop'. Il n'est cependant pas rare de trouver des Target plus grands dans des zones excentrées.
Lidl, Leader Price : Les groupes Aldi et Lidl, présents en France, ont également déployé plusieurs enseignes aux Etats-Unis.
Métro (Paris) : Si le grossiste parisien s'adresse exclusivement aux professionnels adhérents, des équivalents semi-grossistes aux Etats-Unis comme Costco, BJ's (dans l'est) ou Sam's Club sont également ouverts aux particuliers.
Picard : Malgré la profusion d'enseignes alimentaires, les Etats-Unis boudent les produits surgelés. Un établissement, Babeth's Feast, a cependant ouvert en 2014 à New York et propose des livraisons dans tout le pays. Estelle Tracy recommande également la section « surgelés » de Trader Joe's, très complète.
Epiceries de proximité, 8 à Huit : Pour les courses d'appoint en ville, les magasins CVS (qui servent également de pharmacies), les 7-Eleven ou encore les enseignes Wawa (dans l'est des Etats-Unis uniquement) proposent des produits de dépannage non-alimentaires et quelques snacks.
Sephora : Les magasins Sephora sont largement implantés aux Etats-Unis. Pour trouver des produits de beauté, les Américains prisent également les boutiques Ulta Beauty et Bath & Body Works.
Tati : La chaîne Century 21 (dans le nord-est) vend des vêtements, des chaussures et des objets de maison à prix réduit. Les magasins T.J. Maxx, Marshalls et Home Goods proposent également des produits discount et de la vente de surplus.
Etam : Pour les sous-vêtements de femmes basiques ou plus haut-de-gamme, Victoria's Secret est implanté partout aux Etats-Unis.
La Halle aux Chaussures : Pour trouver chaussure à son pied, Famous Footwear (pour des chaussures de marque) propose des gammes femmes, hommes et enfants.
Décathlon : Même si San Francisco peut se targuer d'avoir le premier Décathlon américain depuis 2017, les magasins d'équipements de sport comme REI ou Dick's Sporting Goods seront des alternatives beaucoup plus courantes.
Darty : La chaîne Best Buy propose, comme son homologue français, des produits électroniques et électroménagers.
Fnac : Si Barnes & Noble ne propose pas de produits électroniques, il s'agit de la plus grande chaîne de librairies des Etats-Unis.
Galeries Lafayette : les grands magasins Macy's, Nordstrom et Bloomingdale's vendent des sélections de produits de marques haut de gamme.
Conforama, But : Le groupe suédois Ikea est présent aux Etats-Unis. Bed, Bath & Beyond propose également du mobilier et des produits pour la maison.
Castorama, Bricorama, Leroy Merlin : Pour les bricoleurs, les enseignes Home Depot et Lowe's offrent un large choix de produits.
— APPEL A CANDIDATURES CHEZ MINELLI —
22 Février 2019
—
Ces entreprises qui ne verseront pas la «prime Macron» à leurs salariés
—
20 Février 2019
Pouvoir d'achat: carton plein pour la «prime exceptionnelle Macron»
L'argument financier est ainsi perçu comme malhonnête par bon nombre de syndicats, qui ne partagent pas les conclusions des dirigeants: une petite prime peut ainsi être perçue comme un effort financier important pour les uns quand les autres y verront un geste insuffisant. Ainsi, chez Vivarte, une prime de 100 euros accordée à chaque employé du groupe - soit 10.000 salariés - est décrite comme une maigre compensation par un cadre de Force ouvrière. Selon lui, le groupe propriétaire des enseignes Caroll, La Halle et Minelli se porte bien mais ne redistribue pas suffisamment à ses salariés les richesses qu'il produit. «Le PDG n'arrête pas de parader à la télévision en disant que le groupe va bien mieux, mais derrière, c'est zéro pour les employés», peste-t-il. Des déclarations qui suscitent l'exaspération de la directrice de la communication du groupe, Laure Frugier: «Malgré une perte de chiffre d'affaires de 20 millions d'euros due en partie aux «gilets jaunes», nous avons tout de même souhaité verser une prime à tous les salariés en mars. On ne peut pas dire qu'on ne fait rien pour nos employés, vous voyez l'effort que représente 100 euros multipliés par 10.000 salariés?», s'exclame-t-elle.
Des négociations musclées ont lieu avec les représentants syndicaux à propos de la mise en place de la prime exceptionnelle défiscalisée et désocialisée annoncée par Emmanuel Macron en réponse à la colère des «gilets jaunes».
C'est une pomme de discorde: alors qu'un rapport de l'ANDRH, association au service des professionnels des ressources humaines, paru ce lundi souligne la popularité de la prime exceptionnelle défiscalisée et désocialisée (dite «prime Macron») auprès des dirigeants du secteur privé, le choix de certaines sociétés de ne pas mettre en place ce dispositif pour leurs salariés provoque la colère de ces derniers. Depuis plusieurs semaines, des mouvements sociaux émergent sporadiquement sur le territoire et des négociations tendues ont lieu en coulisse entre les représentants syndicaux et les directions des entreprises concernées.
— LA CFTC SIGNATAIRE DU PAP—
15 Février 2019
La CFTC a signé aujourd'hui le protocole d' accord électoral du dépôt logistique ( Halle Vêtements ) de La Malterie basé à Montierchaume dans l'indre mais ne sera pas signataire de celui du dépôt logistique d'Issoudun Indre ( Halle Chaussures )
—
San Marina : Achille Peureau à la direction commerciale
—
13 Février 2019
San Marina doit être cédée à un éventuel repreneur d'ici mai ou juin prochain, tout comme les deux autres enseignes de souliers du groupe, Cosmoparis et Minelli. Dans une logique d'optimisation financière, la chaîne a mis en vente son siège d'Aubagne courant 2018 et vient de fermer les portes de son magasin déficitaire du Forum des Halles à Paris.
Sur un marché français de la chaussure en déclin, l'entreprise acquise par Vivarte en 2001 a vu son chiffre d'affaires chuter de 9 %, à 120 millions d'euros, sur son exercice 2017/18. La direction annonce aujourd'hui de meilleurs résultats pour la période de septembre à décembre dernier, pour laquelle la marque a enregistré une légère croissance de 1,8 %.
Néanmoins, selon un représentant syndical, l'inquiétude plane parmi les employés de l'entreprise quant à d'éventuelles réductions des effectifs et du périmètre de l'enseigne avant sa vente.
— CANDIDATURE MINELLI —
13 Février 2019
— LA CFTC SIGNATAIRE DU PAP —
11 Février 2019
La CFTC des Salariés VIVARTE signataire du Protocole d' Accord Préélectoral SERVICES VIVARTE
—
Vivarte : Sabine Lochmann rejoint le conseil d'administration de Novartex
—
06 Février 2019
Alors qu'un nouveau directeur général doit être nommé à la tête de Vivarte au printemps, en remplacement de Patrick Puy, le conseil d'administration de Novartex enregistre un nouveau mouvement. Sabine Lochmann est nommée à la place d'Eliaz Poleg (ex-Delta Galil, Dim et DB Apparel) pour représenter l'entité Anchorage Vivarte Holdings.
— PRIME D’ACTIVITÉ—
06 Février 2019
— A quoi cela sert d'être syndiqué ? —
01 Février 2019
—
La Halle : la fusion des deux enseignes est juridiquement actée
—
31 Janvier 2019
La Halle Mode et Accessoires a bel et bien absorbé La Halle Chaussures
et Maroquinerie. Le groupe Vivarte a officialisé ce 31 janvier que ces
deux entités ont été fusionnées sur le plan juridique le 1er janvier
dernier, accompagnant ainsi la stratégie d'unification - sous le nom La
Halle - de ces deux enseignes.
La direction précise dans un communiqué que ce projet est « sans
conséquence sur l'emploi et permet aux salariés de bénéficier des
avantages sociaux des deux enseignes ». 8 000 employés sont maintenant
réunis sous la même bannière. Concrètement, les salariés de La Halle aux
Chaussures bénéficient maintenant du cadre social de La Halle Mode et
Accessoires, relevant de la Convention Collective de l'habillement.
Rappelons qu'il y a deux ans, un PSE entraînant la fermeture de 135 magasins et la suppression de 451 postes avait été conduit.Sur
son exercice 2017/18, l'enseigne en restructuration a pesé pour plus de
la moitié des ventes du groupe d'habillement et constituera bientôt son
seul actif avec l'enseigne de mode féminine Caroll, puisque Minelli,
San Marina et Cosmoparis sont en cours de cession. Sur la période close
au 31 août dernier, Vivarte affirme avoir généré 1,4 milliard d'euros de ventes,
soit une chute de 4,1 % à périmètre comparable. La Halle a quant à elle
réalisé 873 millions d'euros de ventes au cours du dernier exercice,
soit une baisse de 2,5 % par rapport à l'année précédente.Le
défi de l'enseigne unifiée est de continuer à résister face aux autres
acteurs de la mode familiale installés en périphérie, réunissant des
historiques comme Kiabi et Gémo, et des discounters ayant le vent en
poupe comme Zeeman ou Takko. Le directeur général de La Halle, Philippe
Thirache, avait dessiné la feuille de route de l'enseigne à l'automne 2017, en se recentrant sur la famille et non plus la "modeuse", tout en baissant ses prix de 25 %.
Le
gigantesque parc de 835 magasins des deux Halle a vocation à n'en
compter que 500 dans dix ans, a précisé le PDG de Vivarte, Patrick Puy,
en décembre dernier. Une vingtaine de magasins au nouveau format mixte, c'est-à-dire mode et chaussure,
ouvriront néanmoins durant ce nouvel exercice tandis qu'un déploiement
international est prévu d'ici 2020, notamment en Afrique.
A l'export, il faut également préciser que La Halle a choisi en septembre dernier de céder sa filiale suisse,
composée de 65 points de vente, à Vincent Frantz, qui était le
directeur général de cette entité depuis 2008, et José-Antoine Aparisi
(ex-directeur général de la marque Z).
Note de service de la direction Groupe ci-dessous
—
"Gilets jaunes" : "Nous avons perdu 20 millions d'euros", déplore le patron de Vivarte (La Halle, Caroll...)
—
30 Janvier 2019
Invité d'Europe 1, Patrick Puy, patron de Vivarte, maison-mère de La Halle, Caroll ou encore Chevignon, regrette l'impact du mouvement des "gilets jaunes" sur la période des fêtes.
A réécouter ci-dessous
INTERVIEW
Le mouvement des "gilets jaunes" tire en longueur et les commerçants, eux, tirent la langue. Depuis novembre, le samedi, jour de mobilisation, est aussi devenu synonyme de baisse d'activité voire de fermeture pour certaines enseignes. "De façon très concrète, nous avons perdu 20 millions d'euros de chiffre d'affaires et dix millions de marge", déplore Patrick Puy, PDG de Vivarte, maison-mère de La Halle, Caroll, Chevignon, Minelli, dans l'interview éco d'Emmanuel Duteil, mercredi sur Europe 1.
Favorable à la réduction des soldes. En plus de la perte de chiffre d'affaires, Patrick Puy dénonce l'impact du mouvement sur l'emploi. "Nous n'avons pas pu embaucher des dizaines d'intérimaires à qui nous avons l'habitude de faire appel sur la période de fin d'année", assure-t-il. Résultat, Vivarte mise sur les soldes pour repartir de l'avant. "Pour l'instant, la période des soldes a été bonne pour nous, on est dans le positif par rapport à l'année dernière", souligne-t-il, affirmant même "gagner des parts de marché".
Entendu sur europe1 :
Le consommateur n'a plus la notion du juste prix
La période des soldes, si chère aux commerçants et aux consommateurs, devrait pourtant très vite évoluer et passer de six à quatre semaines, comme le souhaite le gouvernement. "C'est en effet un peu long. En plus, il y a beaucoup d'autres opérations promotionnelles qui font qu'il y a trop de jours dans l'année avec des réductions importantes", constate Patrick Puy, qui cite notamment le Black Friday. "Résultat, le consommateur n'a plus la notion du juste prix", estime le patron de Vivarte. La réduction de la période des soldes est inscrite dans la loi Pacte, actuellement débattue au Parlement.
— Vol à Vivarte, à Issoudun, en décembre 2018 : 200.000 € de préjudice —
28 Janvier 2019
C'est dans l'un des entrepôts logistiques de l'entreprise, situé route de Migny à Issoudun, qu'a eu lieu le cambriolage.
"Des vols, ça arrive de temps en temps sur le site. Mais de cette ampleur, c'est bien la première fois !" relève Philippe Visse représentant CFTC chez Vivarte. Le week-end du 8 et 9 décembre, l'un des entrepôts logistiques de l'entreprise, situé route de Migny à Issoudun, avait été cambriolé (NR du 13 décembre). Jusqu'à présent, le montant du préjudice n'avait pas été révélé. Il est aujourd'hui connu. Les voleurs ont emporté pour près de 200.00 € de marchandises, essentiellement des produits de valeur (bottes et chaussures en cuir, baskets de marque).
Des voleurs bien renseignés
"On ne peut s'empêcher de penser qu'ils étaient visiblement bien renseignés, avance le syndicaliste. Ils ont ciblé le bâtiment qu'on appelle JB - des initiales de Jean-Bonnefond - qui est dédié au remaniement. On y réceptionne les chaussures non vendues par les magasins pour les reconditionner. On y trouve en particulier les chaussures de marque."
Pour accéder dans cet entrepôt de près de 8.000 m2 que loue la Compagnie européenne de la chaussure, les voleurs ont fracturé un portail, forcé le cadenas, neutralisé l'alarme et déjoué la surveillance des gardiens qui effectuent des rondes régulières chaque nuit. Ils sont repartis en chargeant un camion appartenant également à l'entreprise, utilisé pour les transferts de stocks inter-sites. Le véhicule a été retrouvé peu de temps après sur la commune de Vatan. Vide, bien entendu.
L'enquête de la gendarmerie est toujours en cours. Des techniciens en identification criminelle étaient intervenus au lendemain du cambriolage pour relever d'éventuels indices et empreintes. Le personnel de l'entrepôt avait également été auditionné.
—
Indre : près de 200 000€ de chaussures volés sur la plate-forme logistique de la Halle à Issoudun
—
27 Janvier 2019
La CFTC des Salariés VIVARTE a été contactée ce soir par la Nouvelle République suite au vol
de décembre 2018 sur le dépôt logistique d'Issoudun.. C'est maintenant
que les médias se réveillent un article sera aussi publié demain matin dans la NR.. Voir ci-dessous France Bleu Berry qui se réveille aussi... Il serait temps après pratiquement 1 mois et demi que ce vol a été commis...
Un important vol avec effraction été commis dans l'un des entrepôts du dépôt logistique de la Halle à Issoudun. Près de 200 000€ de chaussures ont disparu. Les faits remontent au week-end du 8 décembre dernier mais la direction du site n'a pas communiqué avant d'affiner le montant du préjudice
Le dépôt logistique de la Halle à Issoudun, sur la zone industrielle Limoise, a été victime d'un important vol avec effraction le week-end du 8 décembre dernier. La direction de la Compagnie Européenne de Chaussures n'a pas communiqué sur ces faits avant d'affiner son préjudice, ce qui est chose faite aujourd'hui : des individus sont repartis avec près de 200 000€ de chaussures.
Les voleurs sont repartis avec des bottes, des chaussures de sports, uniquement des produits de valeur qu'ils ont dérobé au sein de l'entrepôt Jean Bonnefon.
Les voleurs connaissaient visiblement bien les lieux. Ils ont ciblé cet entrepôt de 8000m² à l'écart du dépôt principal où sont reconditionnés les chaussures invendus en magasin. Pour y accéder, ils ont fracturé un portail, forcé la porte de l'entrepôt et ont fait leur marché, surement pendant plusieurs heures. Ils ont donc sélectionné uniquement des chaussures qui peuvent se revendre cher.
Les voleurs repartent à bord d'un camion de la Halle
Les voleurs ont chargé pour environ 200 000€ de marchandises dans un camion de la Halle, qu'ils ont démarré après avoir forcé le neiman. Ils se sont enfuis sans être repérés et ils ont abandonné le camion volé vide à Vatan.
Ces individus savaient visiblement que l'activité est à l'arrêt le week-end au dépôt logistique d'Issoudun et qu'un seul gardien fait des rondes régulières pour s'assurer que tout va bien. Ils ont dû agir entre deux rondes pour le directeur du dépot logistique de la Halle, Jean-Michel Fabre qui reconnait aussi un dysfonctionnement du système d'alarme.
Jean-Michel FABRE, Directeur de la plate-forme, logistique de la Halle à Issoudun, raconte que ce gros vol avec effraction a été découvert le lundi 10 décembre dernier au matin.
Des complicités internes ?
Comment ce casse parfait a t-il pu se produire ? Les voleurs font-ils partie du personnel ? Ont-ils bénéficié de complicité ? C'est ce que cherche à déterminer les enquêteurs. Des techniciens en identification criminelle de la Gendarmerie ont effectué des relevés d'empreinte dans l'entrepôt visité et sur le camion de la Halle retrouvé à Vatan. Pas d'interpellation à cette heure.
Depuis ce vol avec effraction, la direction du dépôt logistique de la Halle à Issoudun a doublé le gardiennage et a renforcé le système d'alarme et de sécurisation du site.
—
L'affaire la Halle aux chaussures, et ses enseignements
—
06 Janvier 2019
Comment un scoop sur une escroquerie du distributeur discount est-il arrivé dans le top 10 des articles les plus lus du «Monde» dont le lectorat est majoritairement CSP + ?
- L'affaire la Halle aux chaussures, et ses enseignements
Salutaire introspection de fin d'année, le Monde publie la liste de ses articles les plus consultés sur Internet en 2018. Et c'est la foire aux surprises. Là où on s'attendrait à trouver des reportages, des enquêtes, des analyses, sur la Coupe du monde de foot, l'affaire Benalla, ou les gilets jaunes, cette liste déborde de sujets inattendus. J'en retiens un. A la 7e place (derrière les aventures de Nabilla au pays du bitcoin, derrière l'autodestruction d'une œuvre de Banksy, derrière la mort du gendarme Beltrame, ou derrière le calendrier des perturbations à la SNCF), s'est glissé un article titré «La Halle demande à ses caissières de ne plus faire de réduction systématique aux détenteurs de cartes de fidélité». Il s'agit du 7e article le plus lu en 2018 (hors les blockbusters des nécrologies, elles, sont traitées dans une liste à part). Avant, donc, Benalla, le foot, et autres sujets de plus haute visibilité. Quant aux innombrables analyses produites par le journal sur le chef de l'Etat et tout ce qui s'y rapporte, ses sondages, ses discours, son entourage, son mode de communication, ses riens, ses moins que riens, ses traversées de rues, son pognon de dingue, sa semaine décisive de tous les dangers, elles sont englouties par les profondeurs du classement.
De quoi s'agit-il ? Le distributeur de chaussures à petit prix, filiale du groupe Vivarte en grande difficulté, avait dans un premier temps incité ses caissières à placer des cartes de fidélité aux clients. Un objectif chiffré ambitieux avait même été défini : il fallait parvenir à un pourcentage de 75 % de détenteurs de cartes de fidélité lors du passage en caisse. Carotte pour les clients : une réduction de 20 % aux détenteurs de la carte lors de leur 5e passage. Après le 4e passage, les clients étaient avisés par mail de demander la réduction lors de l'achat suivant, avertissement que les caissières devaient réitérer verbalement. Mais les objectifs ayant été pulvérisés (6,5 millions de cartes de fidélité ont été distribués), la direction, par mail (reproduit par le Monde) a demandé aux caissières «d'oublier» de proposer la réduction aux clients, quitte à s'en excuser si le client s'en apercevait. Bref, la direction a demandé aux caissières leur complicité active dans une escroquerie généralisée aux conditions générales de vente, au préjudice de ses fidèles clients. Sans être fin juriste, il doit bien exister une incrimination pénale pour ça.
Il y aurait de nombreux enseignements à tirer du surprenant classement de ce scoop du Monde. D'abord, sur le fond de l'enquête elle-même : ainsi, un Français sur dix serait détenteur d'une carte de fidélité de la Halle. C'est énorme. On peut supposer que certains clients ont peut-être souscrit plusieurs cartes, pour multiplier les réductions. Le Monde n'envisage pas cette hypothèse, mais il n'a sans doute pas poussé l'enquête jusque-là. Accessoirement, l'affaire n'a connu aucune suite médiatique. Si le scoop du Monde, sur le moment, a été repris par plusieurs médias, tout le monde semble s'être ensuite désintéressé du sujet, aussi bien en ce qui concerne les suites pour les clients lésés, que pour le directeur commercial lui-même (viré ? promu ?).
L'arrivée de cet article à la 7e place des articles les plus lus est tout aussi intéressante. Certes, l'affaire concerne un très large public (plusieurs millions de personnes, donc). Mais intuitivement, on penserait que le lectorat CSP + du Monde et la clientèle de la Halle ne se recoupent que peu. La Halle n'est pas un annonceur habituel du supplément chic du week-end. De deux choses l'une. Soit cette intuition est fausse, on peut être lecteur du Monde «et» client de la Halle, et alors c'est sociologiquement passionnant. Soit le journal, par cette enquête, est allé ici piocher des lecteurs hors de son lectorat habituel. Sans doute ces lecteurs occasionnels y ont-ils été incités par les réseaux sociaux. En toute logique, cela devrait inciter le journal à multiplier ces incursions dans «la France d'en bas», dans cette France des ronds-points, invisible des médias, qui a revêtu des gilets jaunes depuis presque deux mois, justement pour se rendre visible. Preuve est faite que le public existe.
—TOUS NOS VŒUX POUR 2019 —
31 Décembre 2018
Chers collègues,
L'an 2018 va fermer ses portes... Une année nouvelle s'ouvre à nous. Douze nouveaux mois à partager ensemble.Par ce message, La CFTC des Salariés VIVARTE veut présenter ses vœux de Bonne Année 2019 à tous les collègues de travail du groupe VIVARTE. Nous souhaitons à chacune et chacun d'entre vous bonheur, santé et réussite professionnelle.
LE GROUPE VIVARTE SOUHAITE SES VŒUX POUR 2019
25 Décembre 2019
Pour l'année 2019 le groupe change d'année mais promet que certaines choses ne changeront jamais. Déjà dans CETTE VIDÉO mise en communication par le groupe , on est entrain de mentir aux 11 millions de clients puisque les enseignes Comos Paris , Minelli et San Marina vont disparaître du groupe... et il n'y aura plus les 10 000 collaborateurs et plus les 2000 magasins. Encore un gros mensonge.. Elle est belle la com de Vivarte pour souhaiter la bonne année...
—
"La restructuration est finie chez Vivarte" assure le PDG Patrick Puy
—
21 Décembre 2018
Patrick Puy, PDG du groupe Vivarte, était l'invité de l'interview éco sur franceinfo
"La restructuration est finie chez Vivarte", a assuré Patrick Puy, son PDG, jeudi 20 décembre sur franceinfo. Le groupe fait travailler 10 000 personnes et compte 1 900 points de vente dans le secteur du prêt-à-porter et de la chaussure, avec ses enseignes comme La Halle, Minelli ou encore San Marina.
"On va passer au développement"
"La restructuration est finie chez Vivarte, maintenant on va passer au développement" a assuré Patrick Puy. "Il y a deux ans quand je suis arrivé, il y avait 1 milliard et demi de dettes pour un résultat de 50 millions. En très peu de temps, cette dette a baissé à 1 milliard et aujourd'hui à 302 millions. C'est encore un peu trop, mais c'est pas mal. Le groupe est maintenant sain", a-t-il affirmé.
Le redressement du groupe s'est en partie réalisé après les ventes de plusieurs enseignes comme André et Naf-naf : "Si nous les vendons, c'est que nous n'avons pas les moyens de les développer", a justifié le PDG de Vivarte. "On se focalise aujourd'hui sur les deux grands vaisseaux amiraux du groupe, La Halle et Caroll, qui vont consommer une centaine de millions d'investissement", a-t-il conclu.
21 Décembre 2018
Que la magie de Noël vous apporte joie et gaieté dans vos foyers. Qu'elle soit le prélude d'une nouvelle année remplie de bonheur, de paix et de sérénité pour vous et ceux qui vous sont proches.
—
Vivarte se cherche un directeur général pour le printemps 2019
—
20 Décembre 2018
Deux ans après sa nomination à la tête du groupe d'habillement, Patrick
Puy estime que, désendettée, l'entreprise est désormais dans une
« situation normale ».
Patrick Puy a fini sa « mission » chez Vivarte. Le spécialiste de la restructuration d'entreprises, président du groupe d'habillement depuis fin 2016, a annoncé, jeudi 20 décembre, l'arrivée d'un directeur général au printemps 2019 pour prendre la direction opérationnelle de Vivarte, à ses côtés, tout en conservant son poste de président.
Ce futur patron aurait un pedigree « retail » (comprendre, issu du secteur de la distribution), à en croire M. Puy. De fait, d'après nos informations, depuis plusieurs mois, à la demande des actionnaires du groupe français, les cabinets parisiens de chasseurs de tête sont en quête d'un nouveau patron pour Vivarte. Et M. Puy aurait déjà fort à faire ailleurs, à Marseille, précisément. Celui qui s'est associé à Raymond Soubie, ancien conseiller social de Nicolas Sarkozy, au sein de la société Alixio, pour des missions de restructuration, confirme épauler Bourbon pour trouver de nouveaux partenaires financiers au groupe parapétrolier, dont la dette atteint 1,34 milliard d'euros.
Lire aussi Vivarte met en vente San Marina, Minelli et CosmoParis
Mais, rue de Flandres, à Paris, au siège du groupe Vivarte, qui emploie 10 000 salariés, la perle rare n'est pas facile à trouver. Car tout le secteur sait que « Vivarte partira à la découpe jusqu'au dernier bouclard », rapporte un dirigeant récemment approché. Dès lors, rares seraient les cadres prêts à prendre la direction d'un groupe racheté plusieurs fois en leveraged buy-out (« rachat avec effet de levier »), et dont les actionnaires créanciers, parmi lesquels le fonds Oaktree, mènent le démantèlement à la hâte.
300 millions d'euros de cessions
Vivarte compte aujourd'hui six enseignes. A l'arrivée de M. Puy, en octobre 2016, le groupe en fédérait seize. Ses deux années de présidence auront été marquées par une série de cessions menées pour réduire l'endettement de l'entreprise. Les chaussures Pataugas, le réseau Kookaï et l'espagnol Merkal sont vendus en 2017. Puis, l'enseigne André est cédée au site de vente en ligne Spartoo, en avril, et Naf Naf au chinois La Chapelle, en mai. Chevignon revient à Royer, en octobre, tandis que Besson Chaussures est repris par le fonds d'investissement Weinberg Capital Partners, associé à Philippe Ginestet, fondateur de Gifi. Le montant total des cessions aurait atteint « environ 300 millions d'euros », selon M. Puy. Près de 200 millions auraient été affectés au remboursement de la dette du groupe.
Ce n'est pas fini. En novembre, Vivarte a annoncé vouloir aussi vendre ses enseignes de chaussures Minelli, San Marina et Cosmoparis. L'affaire devrait être conclue en « mai ou juin » 2019, prévoit le dirigeant. Vivarte, ancienne figure de la distribution européenne, qui a été cotée en Bourse et présidée par des stars de la distribution, dont Georges Plassat (ex-Carrefour), Richard Simonin (ex-La Redoute) Marc Lelandais (ex-Lancel) et Stéphane Maquaire (ex-Monoprix) pourrait alors se résumer à deux enseignes : La Halle et Caroll. Voire à la première, née de la fusion de La Halle aux vêtements et de La Halle aux chaussures, estime un élu. Car, selon des sources syndicales, le conseil d'administration travaillerait aussi sur la sortie de Caroll. L'enseigne n'est « pas à vendre », dément cependant M. Puy.
« Entrer dans une phase de développement »
L'adepte des thérapies de choc s'emploie désormais surtout à rappeler le chemin parcouru depuis sa nomination. « Vivarte est maintenant un groupe normal », affirme-t-il. Le conglomérat a bouclé, fin août, son exercice 2017-2018, sur un chiffre d'affaires de 1,4 milliard d'euros et dégagé un résultat d'exploitation de 50,6 millions d'euros, d'après les données qu'il communique. Sa dette s'établirait à 302 millions d'euros, en septembre, contre 437 millions d'euros, à la même période en 2017 et 1,084 milliard, fin 2016. Maintes fois renégocié, ce montant de « dettes est encore élevé, mais il est raisonnable », estime M. Puy.
Dès lors, le groupe serait en mesure « d'entrer dans une phase de développement »,
promet-il. Après une année marquée par un recul d'activité de 4,1 % au
total, avec une chute des ventes de 9 % chez Caroll et une dégradation
de 2,5 % chez La Halle, Vivarte devrait renouer avec « une croissance de 2 % »
sur son exercice 2018-2019, déclare M. Puy, et dégager des résultats
pour financer ces projets. A savoir, exporter ses enseignes jusqu'en
Afrique, rénover ses entrepôts d'Issoudun et Châteauroux (65 000 m² au
total), dans l'Indre, ou revoir l'approvisionnement pour acheter les collections La Halle en Europe.
Communiqué de presse Paris, le 20 décembre 2018
—
Vivarte : des ventes en baisse de 4,1 % sur l'exercice 2017/18
—
20 Décembre 2018
C'est en estimant avoir achevé sa mission de restructuration - avec un an de retard sur les prévisions effectuées à son arrivée fin 2016 - que Patrick Puy a présenté ce 20 décembre à la presse les résultats annuels du groupe Vivarte pour la période close au 31 août...La suite ci-dessous en fichier PDF
—
Défi Mode : clap de fin pour l'enseigne de périphérie
—
20 Décembre 2018
Une nouvelle enseigne de mode va baisser le rideau dans l'Hexagone.
Basée à Brioude en Haute-Loire, la direction de la société Défi Mode a
annoncé cette semaine à ses salariés la cessation totale de ses
activités, annonce le journal La Montagne. Une chaîne de périphérie que
le groupe Vivarte avait acquise en 2007, puis revendue à Nenad Jeremic
en 2016, avant que celui-ci ne cède les rênes à son président Thierry
Dai début 2018.
La soixantaine de points de vente de l'entreprise, qui avait rebaptisé
son nom d'enseigne Nov'mod début 2018 dans une dernière tentative de
relance, fermeront leurs portes durant le premier semestre 2019. Un plan
social est actuellement négocié par les représentants du personnel et
la présidence de la société. Les 220 employés devraient rester en poste
jusqu'au 31 mars prochain, précise une déléguée syndicale au quotidien
régional.
Installée dans des petites villes du territoire
français, la chaîne fondée en 1986 par les frères Dominique et Bernard
Montel commercialise du prêt-à-porter, mais aussi des accessoires, des
produits de beauté et quelques articles de décoration. Au plus fort de
son activité, elle a compté par le passé jusqu'à 200 magasins.
Deux
PSE ont déjà été menés au sein de la société en 2015 et 2016. Le bilan
chiffré de Défi Mode illustre son érosion : sur l'exercice 2017, elle a
généré 20 millions d'euros de chiffre d'affaires, contre 29 millions
réalisés en 2016, et 35 millions en 2015.
Il y a un an, un nouveau président, Thierry Dai, avait été nommé par l'actionnaire Nenad
Jeremic. Quelques mois plus tard, il était devenu propriétaire de Défi
Mode avec l'objectif de tenter de redresser l'entreprise. Sa mission n'a
donc pas pu être menée à bien.
20 Décembre 2018
PARIS (Reuters) - Le groupe Vivarte estime que La Halle et Caroll, les
deux enseignes sur lesquelles il veut se recentrer, sont bien
positionnées pour gagner des parts de marché malgré un contexte toujours
difficile pour l'habillement et la chaussure.
En grande difficulté
financière et plombé par une lourde dette héritée de LBO (rachats avec
effet de levier) successifs, le groupe d'habillement et de chaussures
autrefois propriétaire d'une quinzaine d'enseignes a enchaîné les
cessions d'actifs (André, Kookaï, Chevignon, Pataugas, Besson) au cours
des deux dernières années, pour être finalement quasiment démantelé.
Interrogé par la presse jeudi sur l'avenir du groupe, son président,
Patrick Puy, a estimé que la décision appartenait aux actionnaires
(principalement les fonds Oaktree, Alcentra, Hayfin et Anchorage NDLR),
mais que rien n'était exclu.
"Une cession de l'ensemble, une cession
partielle, une mise en Bourse, tout est envisageable (...) mais rien
n'est réellement envisagé aujourd'hui", a-t-il dit.
Les cessions
successives ont permis à Vivarte de ramener sa dette à 302 millions
d'euros en septembre 2018, contre 574 millions à la fin de l'exercice
2016-2017 clos à la fin août.
Vivarte, qui a annoncé en novembre la
mise en vente de ses chausseurs Minelli, San Marina et Cosmoparis,
devrait boucler ces cessions d'ici la fin du premier semestre 2019, a
précisé Patrick Puy.
"Aujourd'hui notre dette n'est plus un
problème. Vivarte est une entreprise normale qui peut réinvestir (...)
Nous sommes entrés dans une phase de développement pour La Halle et
Caroll", a précisé le dirigeant.
Après avoir vu ses ventes reculer
de 4,1% en données comparables en 2017-2018, le groupe devrait retrouver
le chemin de la croissance cette année, récoltant les fruits des
investissements opérés dans ces deux enseignes.
MANQUE À GAGNER DE 15 MLNS DÛ AUX "GILETS JAUNES"
"Nous prévoyons une croissance d'environ 2% en 2018-2019 avec une
progression de l'ensemble des enseignes (...) Nous gagnons des parts de
marché", a précisé le dirigeant.
Plus de 40 millions d'euros ont été
investis l'an dernier dans La Halle et Caroll, dans la modernisation
des magasins, la digitalisation ou la logistique, sur une enveloppe
totale de 100 millions prévue sur trois ans.
Comme l'ensemble du
commerce, Vivarte a été très pénalisé par les manifestations et les
blocages liés au mouvement des "Gilets jaunes", mais le manque à gagner
devrait, selon le PDG, pouvoir être rattrapé pendant l'année.
La
perte de chiffre d'affaires s'élève à environ 25% au cours des trois
premiers samedis de manifestations et le manque à gagner à 15 millions
d'euros.
Au total, les ventes de Vivarte ont reculé de 4,1% en
données comparables en 2017-2018, à 1,4 milliard d'euros, et l'Ebitda
(excédent brut d'exploitation) a progressé de 8% à 50,7 millions.
Après plusieurs plans de restructuration et des suppressions massives
d'emplois, La Halle récolte, selon Patrick Puy, les fruits de son
repositionnement sur le segment de l'habillement populaire, avec un prix
moyen de 14 euros pour les vêtements et de 22 euros pour les
chaussures.
Mais ses ventes ont encore reculé de 2,5% en 2017-2018, dans un marché en baisse de 2,9%.
Chez Caroll, les ventes ont chuté de 9% en 2017-2018. Mais l'enseigne
de centre ville est "toujours très rentable et opère un véritable
inversement de tendance", selon Patrick Puy.
"La clientèle rajeunit, le chiffre d'affaires remonte".
Spécialiste du redressement des sociétés en difficulté, Patrick Puy va
conserver la présidence de Vivarte mais s'apprête à recruter un
directeur général venu du secteur du commerce.
19 Décembre 2018
Ci-dessous en fichier PDF l'information interne DU PROJET FUSION négociations sociales en synthèse de l'ensemble des propositions de la direction
—SYNTHESE CFTC FUSION HAV-HAC —
18 Décembre 2018
Suite à la réunion de ce jour concernant le projet d'accord d'adaptation anticipé
Fusion HAV-HAC, toutes les organisations syndicales ont décidé de quitter la table de négociation laissant derrière eux une direction hypocrite et mensongère à tous niveaux. La Direction a constamment toisé et provoqué les organisations syndicales.
Donc devant ce projet d'accord négocié unilatéralement par la direction et qui tire l'ensemble des salariés a des avantages au plus bas, l'ensemble des organisations syndicales a parlé d'une même voix et sur le même ton.
Tout ce qui a été présenté par les organisations syndicales à la direction en amont depuis plus d'une dizaine de réunions n'a servi absolument à rien.
La direction faisant à sa guise tout en pratiquant sur chaque réunion le" Cause toujours tu m'intéresses "
Pour vos représentants les accords de chacune des entités Halle étant plus favorable à leurs salariés, ces accords continueront donc à s'appliquer pour chacune des entités pendant 15 mois.
Pour la HAC absorbée le meilleur de chacune des entités s'appliqueront .
Nous sommes dans le cadre d'une fusion absorption le 1224-1 s'applique .
Les contrats de travail avec leurs avantages des salariés HAC passeront automatiquement à la HAV à compter de la fusion .
Article du 1224-1 cliquez ci-dessous
— FUSION HAV- HAC—
13 Décembre 2018
Une dixième réunion plénière de négociation d'un accord d'adaptation anticipé aura lieu le Mardi 18 Décembre 2018 à 09h30. L'ordre du jour sera le suivant/
- Approbation du compte-rendu réunion 13 Décembre
- Relecture projet d'accord
Ci-dessous en fichier PDF le projet d'accord qui sera surement mis à signature dans les jours suivants, après cette réunion. Si l'accord n'est pas signé majoritairement « 50% » chacune des deux
entreprises gardera l'application pleine de chacun de ses accords. Cela leur permettra à chacune de garder encore pendant 15 mois leurs avantages. Mais dans 15 mois la Halle sera où ?
— Synthèse CFTC du Comité de Groupe du 12 Décembre 2018
13 Décembre 2018
A retrouver notre synthèse à télécharger ci-dessous suite à la réunion du comité de groupe qui s'est tenue le 12 Décembre 2018 au siège social à Paris.
—
Vivarte prépare la prise de recul de Patrick Puy sur le plan opérationnel
—
12 Décembre 2018
Ce nouveau profil focalisé sur le retail travaillera sous la houlette de
Patrick Puy, qui devrait prendre un peu de recul : l'exacte
dénomination de la fonction du nouvel arrivant est encore à définir,
mais il pourrait mener des missions inhérentes à celles d'un directeur
général. Une chose est sûre, il s'agira d'un spécialiste des réseaux de
distribution, tandis que Patrick Puy a lui fait du redressement
d'entreprises sa marque de fabrique, en tant que manager de transition.
Dans
le giron de Vivarte, il ne restera bientôt plus que La Halle et Caroll,
jusqu'à nouvel ordre. Les enseignes San Marina, Minelli et Cosmoparis
ont été mises en vente en novembre et la direction du groupe indique que
les signatures des cessions sont attendues pour le mois de mai
prochain, pour un closing qui interviendra donc ensuite vers juillet
2019. Chaque marque sera vendue indépendamment.
Le 10 décembre, sur le plateau de BFM Business,
Patrick Puy a précisé que « le boulot de restructuration est presque
fini, maintenant on va passer à un boulot de développement », tout en
indiquant que, « si demain il y a un autre actionnaire pour La Halle et
Caroll, ce n'est pas un problème ».
La Compagnie Vosgienne de la Chaussure trouve finalement des repreneurs
11 Décembre 2018
Un plan de reprise partiel seulement, puisque les nouveaux actionnaires
conserveraient 30 emplois sur les 120 que comptent les effectifs de la
manufacture désormais rebaptisée « Compagnie française de la
chaussure ».
La décision du tribunal de commerce met ainsi fin à
des mois de rebondissements. Cédée en décembre 2016 par Vivarte à
l'allemand Hanse IndustrieKapital, la CVC était placée en cessation de
paiement depuis le 24 juillet 2018.
En octobre dernier, Petrus
Finance s'était porté candidat auprès du tribunal de commerce de Nancy,
mais son offre, qui proposait notamment de ne sauvegarder que 30 emplois
des 120 que compte l'usine de chaussures de Champigneulles, avait
d'abord été jugée incomplète par l'administration judiciaire. Le fonds
avait alors finalement retiré son offre quelques jours plus tard.
Et
c'est finalement avec l'ex-directrice des ressources humaines de la
CVC, Ingride Muller, en actionnaire majoritaire, que le plan a donc été
validé en ce mois de décembre.
—
Patrick Puy : "Si demain il y a un autre actionnaire pour La Halle et Caroll, ce n'est pas un problème"
—
11 Décembre 2018
Le groupe Vivarte, qui ne va bientôt plus abriter que les enseignes La Halle et Caroll,
subit de plein fouet comme d'autres la baisse d'activité entraînée par
les différentes manifestations du mouvement des gilets jaunes. Invité le
10 décembre sur la chaîne BFM Business, Patrick Puy s'en est désolé :
« C'est une catastrophe économique globale et nous, on va perdre 25 à 30
% de chiffre d'affaires en décembre dans une période où normalement on
vend beaucoup (...) et ça ne se rattrape pas ».
Après avoir trouvé un acquéreur pour Besson et Naf Naf cette année, Patrick Puy a annoncé en novembre la mise en vente de trois autres enseignes : San Marina, Minelli et Cosmoparis. « Le boulot de restructuration est presque fini, maintenant on va passer à un boulot de développement. Pour ça, on va se doter d'autres forces, je vais embaucher des gens qui à mes côtés vont m'aider à diriger le groupe pour le développer », a-t-il expliqué au micro de Stéphane Soumier. « Il va falloir redonner envie et probablement avoir moins de boutiques et plus de Web. »
Vivarte a renégocié sa dette en 2017, celle-ci ayant été réduite à environ 600 millions d'euros, quand son échéance est fixée en octobre 2019. Les différentes cessions pourraient en partie contribuer à la combler. « On ne vend pas pour faire du cash, se défend Patrick Puy sur BFM Business. On vend parce qu'on pense que ces Minelli, Cosmoparis et San Marina seront mieux dans d'autres mains. »
D'autre part, La Halle doit quant à elle concrétiser début 2019 la fusion de ses deux entités, ce qui entraîne actuellement des négociations avec les représentants du personnel. Une réunion du comité de groupe doit se tenir ce mercredi 12 décembre, en présence de Patrick Puy et des représentants syndicaux notamment. Des annonces pourraient donc y être effectuées.
—
FUSION
PROPOSITION DE MODIFICATION INTERSYNDICALE DES
PROJETS RÉDACTIONNELS DÉPÔTS
—
10 Décembre 2018
A télécharger fichier PDF
—
Commerce : « c'est une catastrophe économique » A affirmé le PDG de Vivarte
—
10 Décembre 2018
Invité sur le plateau de Good Morning Business, Patrick Puy affirme que son groupe va perdre « 25 à 30% de son chiffre d'affaires en décembre ».
Un nouveau samedi sous haute-tension et ce sont les commerces qui trinquent. Invité sur le plateau de Good Morning Business, le PDG de Vivarte (La Halle, Kookaï...), Patrick Puy, estime que la crise des gilets jaunes est une catastrophe. « On a des salariés qui sont traumatisés, qui ont vu leur vie en danger » affirme-t-il. « C'est une catastrophe économique globale. On va perdre 25 à 30% de notre chiffre d'affaires en décembre. Cela veut dire : pas d'intérimaires, donc on perd des emplois. »
Dans le secteur de l'habillement, les distributeurs connaissent des baisses d'activité de -10% à -50%. Le groupe d'entreprises Vivarte a mis en vente trois de ses marques, à savoir Minelli, San Marine et Cosmoparis, pour se recentrer davantage sur La Halle et Caroll. Pour Patrick Puy, PDG de Vivarte, l'important est le développement et le devenir des enseignes. "Si demain il y a un autre actionnaire pour La Halle ou pour Caroll, ce n'est pas un problème", a-t-il rajouté. Quelle est la stratégie de Vivarte ? Quelles sont ses perspectives ? - Good Morning Business, du lundi 10 décembre 2018, présenté par Stéphane Soumier, sur BFM Business.
—
Pour les commerçants, «les clients n'ont tout simplement pas envie d'acheter
—
10 Décembre 2018
Beaucoup d'enseignes notent une forte baisse de fréquentation, qu'elles n'espèrent même plus compenser avec les soldes de janvier.
La fréquentation est quelque peu en berne dans les centres commerciaux de France et de Navarre. Samedi, la clientèle a reculé en moyenne de 17 %, selon les chiffres établis à partir d'un panel de 280 galeries marchandes. Contrairement à ce qui s'est passé au début du mouvement des gilets jaunes, ce sont les espaces commerciaux situés dans les centres-villes qui ont plus trinqué que ceux installés en périphérie. Certaines enseignes annoncent un manque à gagner un peu plus important, comme la Halle aux vêtements, la Halle aux chaussures et Minelli, toutes trois propriétés du groupe Vivarte. «Depuis le 17 novembre, l'activité a reculé de 25 %, indique Patrick Puy, le PDG. Nous avons essayé de nous rattraper sur le Black Friday, mais nous devons faire face à un élément psychologique. Les mères de famille ont un peu d'appréhension à se rendre dans les centres commerciaux.» Pour autant, les sites de vente en ligne de la Halle aux vêtements et la Halle aux chaussures n'ont pas compensé le manque à gagner sur les ventes habituellement réalisées dans les magasins. «Les clients n'ont tout simplement pas envie d'acheter», conclut Patrick Puy, qui a commencé à chiffrer l'impact du mouvement social. Entre la deuxième quinzaine du mois de novembre et le début du mois de décembre, Vivarte, qui compte 500 boutiques, a dû perdre 30 millions d'euros de chiffre d'affaires, ce qui devrait réduire le bénéfice d'exploitation de 10 millions d'euros.
Les soldes programmées à partir de janvier ne devraient pas permettre de rattraper les ventes non réalisées en décembre. Les stocks plus importants liés aux méventes de décembre devraient imposer des rabais plus importants le mois prochain. Résultat, le groupe Vivarte, qui envisageait de recruter 50 à 100 salariés de manière temporaire pour la période de fin d'année, va finalement s'abstenir.
Deux marques nationales de prêt-à-porter d'un même groupe qui tient à garder l'anonymat anticipent de leur côté un recul de 15 à 20 % du chiffre d'affaires pour le mois de décembre. Pour aider les enseignes à faire face à cette fin d'année difficile, l'Urssaf a d'ores et déjà annoncé des mesures d'aménagement pour le paiement des charges sociales. Les échéances de décembre et de janvier pourront être décalées de trois mois et le formulaire de demande est déjà disponible en ligne.
FUSION HAV-HAC
8éme RÉUNION DE NÉGOCIATION
—
06 Décembre 2018
La huitième réunion du 6 décembre a coupé court car toutes les organisations syndicales n'ont pas voulu assister à cette réunion pour cause du retard de notre principal interlocuteur Mr RABOTIN.
EXPLICATIONS :
Alors que toutes les autres OS ont décidé de quitter la table afin de ne pas entendre les explications du retard de Ludwing RABOTIN et avant de rejoindre les autres organisations sortantes de cette réunion, notre délégation ainsi que l'organisation syndicale CFE/CGC et deux représentants de FO ont décidé de rester afin d'entendre celui-ci uniquement afin qu'il s'explique sur son comportement irrespectueux envers les OS présentes lors de cette réunion.
Après 10 minutes d'échanges assez tendus, les OS restantes ont quitté la salle.
Ceci dit LA CFTC va renvoyer de nouvelles propositions en attendant
la réunion du 13 décembre. Réunion importante sur les
variables.
NOUS TROUVONS QUE LA DIRECTION MET DE LA MAUVAISE VOLONTÉ POUR AVANCER SUR CERTAINS SUJETS ...VOS SOUHAITS SONT IMPORTANTS, N’HÉSITEZ PAS A NOUS EN FAIRE PART... ( VOIR RUBRIQUES CONTACT OU NOUS ÉCRIRE ) QUE VOUS RETROUVEZ SUR NOTRE SITE.
Voici 2 petites explications de vos demandes :
1er : Si nous ne trouvions pas d'accord entre la direction et les organisations syndicales sur cette fin d'année, les accords de chaque entité perdurent à partir du 1er janvier pendant une durée maximum de 15 mois
2eme :
Dans l'accord, la classification est celle du vêtement et des
salaires qui vont avec.
Exemple : Pour un responsable magasin de la CEC qui a 15 ans d'ancienneté, il passe automatiquement directeur de magasin et cadre 1 en gardant son ancienneté. La prime d'ancienneté est incluse dans le salaire et n'est pas en plus de son salaire actuelle (si votre salaire actuel est supérieur, la prime d'ancienneté n'est pas en plus)
Son salaire sera : 2020€ brut + 15% + sa prime d'ancienneté >>> 2020€ brut + 303€ + 199,86 = 2522,86€ brut
Concernant le dépôt logistique CEC d'Issoudun nos désaccords en intersyndicale FO SUD CFDT et CFTC
sur ces projets qui nous ont été présentés par la direction, ils seront retransmis prochainement sur le site.
—
La Halle voit partir son directeur financier
—
29 Novembre 2018
Cela faisait six ans qu'il évoluait au sein du groupe français, d'abord
en tant que directeur projets et performance opérationnelle de 2013 à
2015, puis donc depuis trois ans à la direction financière. William di
Marco avait construit sa carrière au sein d'entreprises d'audit et de
consulting, chez PwC et chez Ernst & Young, avant d'endosser le rôle
de responsable administratif et financier de l'enseigne d'équipement de
la maison But (entre 2009 et 2013).
Un nouveau responsable va
donc être amené à superviser les finances de La Halle, dans un contexte
de redressement de cette enseigne possédant près de 870 magasins et
réalisant un peu plus de 900 millions d'euros de ventes annuelles. Elle a
repris un virage l'an dernier, s'adressant maintenant aux mères de
famille de 30-35 ans plutôt qu'aux modeuses, et a dévoilé un nouveau concept de magasin familial.
Dans le même temps, elle prépare la fusion juridique de ses deux
entités et vient de céder sa filiale suisse. Au final, Vivarte, qui a
choisi de vendre également ses enseignes San Marina, Minelli et Cosmoparis après une salve de cessions, ne reposera plus que sur La Halle et Caroll.
—
Vivarte a cédé la filiale suisse de La Halle
—
28 Novembre 2018
Ce parc de magasins continuera d'être exploité sous enseigne La Halle
puisqu'un contrat de master-franchise a été signé à cette occasion, pour
une durée de dix ans. Le groupe Vivarte précise que cette opération est
sans impact sur les équipes du siège suisse, situé à Mont-sur-Lausanne,
et sur celles des magasins concernés. L'objectif des repreneurs est
d'atteindre rapidement un réseau de 100 magasins mixtes en Suisse, tout
en continuant de rénover l'existant.
Nouveau cogérant de la
société suisse, José-Antoine Aparisi n'est pas sans connaître le groupe
Vivarte. Avant d'œuvrer chez Kidiliz (de 2015 à 2017) et Caroll en tant
que PDG (de 2013 et 2015), il a dirigé chez Vivarte la chaîne Défi Mode
pendant cinq ans, comme l'indique son profil LinkedIn. Auparavant,
José-Antoine Aparisi avait surtout occupé le poste PDG de toutes les
filiales suisses du groupe et ce de 2005 à 2008. Il revient donc piloter
un réseau dans ce pays, en étant cette fois le propriétaire.
De
son côté, Vivarte conduit actuellement la fusion des deux sociétés
formant la Halle unifiée (ex-chaussures et vêtements), qui devrait être
effective d'ici janvier 2019. L'enseigne aux 870 magasins, qui a réalisé
929 millions d'euros de ventes en 2016/17, a dévoilé en octobre à Metz
un nouveau concept de magasin familial. Celui-ci s'inscrit dans le plan
de relance initié par Philippe Thirache il y a 18 mois. Assorti d'un PSE occasionnant la suppression de 135 magasins et de 450 postes.
Vivarte
se concentre toujours plus sur sa locomotive La Halle : après avoir
cédé André, Naf Naf ou encore Chevignon, le groupe mené par Patrick Puy a
décidé de vendre encore de nouvelles marques, à savoir Minelli, San Marina et Cosmoparis. Pour ne conserver donc que La Halle et Caroll.
— LE TISSU DE MENSONGE DE P.PUY SUR RTL —
26 Novembre 2018
—
Vivarte : un nouveau caillou dans la chaussure ?
—
22 Novembre 2018
Après l'espoir d'une extension du site du Centre logistique de la chaussure les syndicats sont inquiets malgré le démenti de la direction.
Il aura fait couler beaucoup d'encre ces dernières années, le Centre
logistique de la chaussure d'Issoudun. Et ce n'est pas terminé. Philippe
Visse, représentant CFTC, le dit depuis quelque temps déjà et le répète
à l'envi : « Je croirai à l'extension du site quand je verrai les premiers tractopelles arriver ! »
Et pour l'heure, ils ne sont toujours pas arrivés mais cela n'a
finalement rien d'anormal car pour le directeur du site, Jérôme Bergeon,
la construction du bâtiment de 24000 m2 devrait démarrer en 2020 : « Le
temps de déposer les documents administratifs et les études, cela prend
du temps. Le nouveau site sera opérationnel en 2021. Et à ce jour, il
n'y a aucune remise en question du projet. »
A quelques jours
de son départ, annoncé tardivement, pour d'autres aventures à
l'extérieur du groupe Vivarte, le propos manque quelque peu de
crédibilité. C'est en tout cas le ressenti des syndicalistes
interrogés : « C'est son bébé, cette extension. Il est ici depuis
treize ans et part presque en catimini. Il sera remplacé par son
supérieur, Jean-Michel Fabre, qui cumulera avec ses autres fonctions. »
Une direction rassurante Une annonce qui s'ajoute à la vente de trois enseignes début 2019, à savoir San Marina, Minelli et Comos Paris : « Il ne restera plus que deux enseignes au sein du groupe Vivarte : Caroll et la Halle » poursuit M. Visse.
Un propos corroboré par Jean-Louis Alfred, coordinateur CFDT pour Vivarte : « En
2019, il n'y aura plus de groupe Vivarte car Caroll sera vendu au
printemps. Vous vous rendez compte que l'on aura vendu vingt et
une entreprises, sur les vingt-deux du groupe en 2013. »
« Patrick
Puy, le P-DG, disait, en juillet dernier, qu'on ne vendrait plus
d'enseigne et trois mois après, il fait l'inverse. On n'arrête pas de
nous mentir, alors comment voulez-vous, dans ces conditions, croire à
l'extension du site issoldunois ? » interroge, dépité, le syndicaliste CFTC.
« Renflouer les caisses en vendant, c'est leur principal objectif », résument les deux syndicalistes, rappelant au passage que le groupe a une dette de 300 millions à honorer avant octobre 2019.
Mais pour la direction du groupe, il n'est pas question de déroger à ce qui a été établi : « Le
projet avance dans les délais et le permis de construire sera déposé en
début d'année. M. Bergeon s'en va car il a eu une proposition
intéressante. Quant aux chausseurs qui ont été revendus, cela n'a aucun
lien. Ils ont leurs entrepôts dans le Sud de la France, ce qui ne change
rien au centre logistique d'Issoudun », affirme Mme Frugier, directrice de la communication de Vivarte.
De son côté, André Laignel dit n'avoir eu aucun son de cloche différent
de ce qui a été initialement prévu et ne doute pas que l'extension sera
réalisée comme il en a été convenu.
Reste que chaque bouleversement au sein du groupe suscite interrogations et suspicions : « Nous
serons attentifs à la personne qui sera nommée sur le site d'Issoudun
après l'intérim de M. Fabre. Elle nous donnera des indices sur le
logisticien à venir », ajoute M. Alfred. De quoi inquiéter durablement les 546 salariés des sites d'Issoudun et de Montierchaume.
DÉPART ANNONCÉ
19 Novembre 2018
Jérôme BERGEON
Jean-Michel FABRE
Nous apprenons le départ de Jérôme BERGEON, Directeur Logistique de la CEC alors que l'entreprise CEC va fusionner en Janvier 2019. Départ prévu début Décembre.
Ce patron historique, arrivé en janvier 2006 sur ce dépôt, qui était porteur depuis des années de l'agrandissement de celui-ci, basé à Issoudun, sera remplacé en intérim par son mentor Jean-Michel FABRE Directeur Process et Supply Chain chez la HALLE, le temps de retrouver soit disant son successeur !!! Si il y a ?
Ça sent vraiment, mais alors, vraiment pas bon tout cela !!!
L'agrandissement de ce dépôt logistique, les élus CFTC des Salariés VIVARTE, n' y croyaient pas déjà, alors suite à cette annonce précipitée, ils y croient encore moins.
De plus que P.PUY PDG du groupe a annoncé en comité de groupe le 06 Novembre, les cessions de trois nouvelles enseignes " San Marina, Minelli et Comos Paris " en 2019, il ne restera que deux enseignes au sein du groupe Vivarte " CAROLL et La HALLE "
La CFTC des salariés VIVARTE dépôt logistique CEC tire une fois de plus la sonnette d' alarme, la direction VIVARTE joue et ment avec la ville d'Issoudun.
Cet agrandissement ne verra jamais le jour, comme il y a 4 ans.
Que du vent !!!
— 7ème réunion du 9 novembre relative à la négociation d'un accord d'adaptation...
Fusion HAV-HAC —
09 Novembre 2018
—
Vivarte ou la décomposition d'un grand groupe de mode français
—
06 Novembre 2018
Vivarte affirme avoir réalisé 1,8 milliard d'euros de ventes en 2017, contre 3,1 milliards générés en 2012
Après avoir fermement attesté qu'il ne céderait pas André et Naf Naf,
puis énergiquement certifié, après les avoir finalement vendues, qu'il
conserverait cinq marques à son portefeuille, le groupe assure
aujourd'hui qu'il se recentre sur La Halle et Caroll afin de focaliser
ses investissements sur ces deux marques. On ne peut évidemment pas
éviter d'évoquer un démantèlement total, au vu de l'historique fluctuant
de la communication du groupe.
Une autre question se présente :
la mise en vente de toutes ces enseignes - et donc la dislocation du
groupe - était-elle décidée depuis près de deux ans par la direction ?
Certains syndicats soutiennent cette hypothèse. « Nous entrons dans la
phase finale du démantèlement de Vivarte, comme une voiture que l'on
transforme en pièces détachées, livre Jean-Louis Alfred, délégué CFDT du
groupe, qui s'étonne du silence des politiques sur ce dossier. Patrick
Puy savait qu'il vendrait tout dès son arrivée. »
Spécialiste du
retournement énergique d'entreprises en difficulté, Patrick Puy est
arrivé fin 2016 en tant que PDG du groupe. Certaines sources, soutenant
qu'il ne souhaite pas être associé médiatiquement à la possible mort du
groupe, l'annoncent déjà prochainement au chevet du groupe français
Bourbon (installations pétrolières). Mais la communication de Vivarte
soutient qu'il reste.
La conjoncture économique du secteur de
l'habillement n'est certes pas au beau fixe, comme l'a précisé le
groupe, mais ce qui motive ces multiples cessions, c'est avant tout
l'échéance du remboursement de sa dette fixée en octobre 2019. D'ici là,
un maximum de cash doit être dégagé pour satisfaire les actionnaires.
Et c'est dans cette optique que Caroll pourrait à son tour être cédée
dans le courant de l'année prochaine.
Une renégociation de la dette avait déjà eu lieu en 2017, celle-ci ayant été réduite de 846 millions pour atteindre environ 600 millions d'euros. Avec le fruit de la vente de Besson et Naf Naf
notamment, il resterait 400 millions à combler. Les ventes des
enseignes de souliers Minelli et San Marina y parviendront
difficilement...
Cette situation critique a progressivement été
induite par les LBO opérés sur le groupe en 2004 et surtout en 2007.
Flash-back. Le groupe s'est progressivement créé autour d'André
(aujourd'hui passé dans le giron de Spartoo), acteur historique de la
chaussure qui a démarré son activité en 1896. Il se diversifie plus tard
dans le vêtement en créant La Halle en 1984 et enchaîne les
acquisitions dans les années 1980 et 1990 jusqu'à réunir 24 marques. Un
changement de mains s'opère en 2004 : c'est l'acquisition par le fonds
PAI Partners, qui le revend en 2006 à Charterhouse par une incertaine
opération à effet de levier qui creuse une dette abyssale.
Se
succèdent alors à la tête du groupe une série de patrons qui ne
parviendront pas à redresser l'activité, alors que la crise économique
de 2009 secoue le mastodonte. En 2014, ses créanciers (les fonds
Alcentra, Babson, GoldenTree et Oaktree) ont pris le contrôle de Vivarte
en acceptant d'effacer 2 milliards d'euros de dette et en consentant à
injecter 500 millions d'euros de liquidités. Sous pression financière,
les cessions d'actifs commencent alors à se dessiner.
Devant
rembourser des intérêts assez élevés, de l'ordre de 13,4 %, selon la
CFDT, Vivarte ne sera donc plus un groupe si une vente de Caroll se
confirmait et qu'il ne restait finalement que La Halle. Et cette
dernière, en cours de fusion (chaussures et vêtements), qui a déjà subi deux PSE en 2015 et 2017, doit encore réussir sa mue pour survivre.
—
Vivarte cède Minelli et San Marina : "un énorme gâchis", selon Bénédicte Tassart
—
06 Novembre 2018
— Les médias s'affolent mais il est trop tard... Et les politiques d'en tout cela? Pas un mot !!! —
Conversation téléphonique d'un élu CFTC par une journaliste de RTL, ce soir ....
Le désintérêt total des responsables politiques de tout genre sur le
démantèlement d'un des plus grands groupe français de l'équipement
de la personne. ( Sauf Philippe POUTOU et Nathalie ARTHAUD ) qui eux savaient le contenu du dossier en 2017.
La venue d'Emmanuel Macron en Mars 2017 devant le siège social, ne connaissant rien du dossier VIVARTE, venu uniquement récupérer des voix pour ses présidentielles, alors que l'on dépeçait à tout va déjà, le groupe Vivarte.
—
Vivarte se recentre sur La Halle et Caroll
—
05 Novembre 2018
L'ex-groupe André met en vente Minelli, San Marina et Cosmoparis. Le géant de l'habillement et de la chaussure comptait 16 enseignes avant le début des cessions en 2016.
C'est confirmé : Minelli et San Marina sont en vente. Les syndicats avaient exprimé leur crainte, la semaine dernière, de voir ces deux enseignes de chaussures sortir à leur tour du giron de Vivarte . La direction du groupe a confirmé ces cessions ce lundi, lors de deux comités d'entreprises extraordinaires, ainsi que celle de Cosmoparis. Les trois réseaux comptent respectivement 272, 249 et 91 boutiques pour environ 130, 120 et 20 millions d'euros de chiffre d'affaires. Ils emploient 1.500 salariés.
Un groupe de textile
C'en est bien fini de l'ex-groupe André qui comptait 16 enseignes et 22.000 salariés en 2014. Le géant de l'habillement et de la chaussure aura vu ses effectifs fondre au gré des cessions et des plans sociaux à environ 9.000 salariés, après les nouvelles ventes. Le chausseur ne sait plus chausser. André est passé dans le giron du e-commerçant Spartoo. Trois marques de souliers de plus vont partir. La Halle aux chaussures restera, mais elle va être fusionnée avec sa soeur La Halle aux vêtements. Vivarte devient un groupe de textile recentré sur une marque de périphérie (La Halle) et une marque de centre-ville (Caroll).
Il a déjà trouvé des repreneurs pour les vêtements Chevignon et finalise la vente du chausseur Besson. Il avait vendu auparavant André , ainsi que Naf Naf (racheté par un Chinois). Vivarte s'est aussi délesté de Kookaï, Pataugas, Défi Mode, ou encore de son site de production La Compagnie Vosgienne de la Chaussure et de sa filiale espagnole Merkal.
Baisse du marché de la chaussure
La sortie de la chaussure s'explique par la baisse de 3,5 % du marché en un an, rappelle le communiqué publié. L'habillement a été amputé de 15 % en dix ans, mais se stabilise. « Nous cédons des enseignes que nous n'avons pas les moyens de développer », explique Patrick Puy, le PDG de Vivarte qui n'aura pas tenu la promesse de conserver cinq enseignes. Minelli et San Marina sont rentables. Le fruit de leur vente servira à diminuer la dette du groupe qui a été drastiquement descendue de 1,4 milliard d'euros à 572 millions, puis 400. Patrick Puy espère bientôt atteindre les 300 millions.
Les frais financiers baissant, le patron promet d'investir 100 millions en trois ans sur La Halle pour en faire, enfin, un e-commerçant. Caroll doit elle se développer à l'international. Redessiné, le groupe restera un champion français de l'équipement de la personne avec 1,2 milliard de chiffre d'affaires dont 1 milliard pour La Halle qui demeure l'un des plus grands réseaux français de boutiques avec 880 unités.
La vente de La Halle et Caroll « pas d'actualité »
Vivarte est l'une des victimes du LBO (la reprise par endettement). Ses actionnaires successifs, des fonds pour l'essentiel, ont perdu une partie de leur mise. A terme, ils auront vocation à céder les restes de l'entreprise. Patrick Puy le reconnaît, tout en ajoutant : « La vente de La Halle et de Caroll n'est pas d'actualité. Nous allons prendre le temps de développer ces deux belles enseignes ». Le PDG sait que chaque million d'excédent brut d'exploitation (Ebitda) supplémentaire rapportera de 6 à 7 fois plus lors de la vente.
—
Vivarte veut vendre les enseignes de chaussures Minelli et San Marina
—
05 Novembre 2018
Après Chevignon, Vivarte a annoncé aux 2000 salariés des enseignes de chasusures Minelli et San Marina le lancement d'un processus de cession.
Le groupe de distribution textile Vivarte (La Halle, Caroll...), en pleine restructuration depuis deux ans, a annoncé lundi le lancement du processus de cession de ses enseignes de chaussures Minelli et San Marina, a-t-on appris de sources syndicales, une décision confirmée par le groupe.Dans un communiqué, la direction de Vivarte précise que "la mise en vente" de ces enseignes, ainsi que celle du chausseur Cosmoparis, "a pour objectif d'assurer à l'ensemble des enseignes, des marques et emplois associés, les meilleures conditions de croissance et de pérennité".L'annonce a été faite aux représentants du personnel à l'occasion de comités centraux d'entreprise extraordinaires dans les deux enseignes, a indiqué à l'AFP Vincent Boursier, coordinateur groupe CFE-CGC.
Vivarte veut se "concentrer" sur La Halle et Caroll
La cession de ces enseignes, que les syndicats redoutaient, "a été annoncée. C'est fait. Le processus est lancé", a ajouté Vincent Boursier, pour qui cela signifie "la fin du groupe Vivarte". "Il ne restera plus que La Halle à céder en début d'année" prochaine, a de son côté observé Karim Cheboub, coordinateur groupe CGT.Selon la direction de Vivarte, les cessions de Minelli, San Marina et Cosmoparis "devraient être réalisées courant 2019". "Elles feront l'objet de trois processus distincts de mise en vente", a précisé le groupe. "Avec un portefeuille d'enseignes resserré, Vivarte sera ainsi en mesure d'accroître et de concentrer ses moyens humains et financiers sur ses enseignes les plus porteuses, La Halle et Caroll, qui représentent à elles seules 80% du chiffre d'affaires du groupe", souligne la direction. "Nous cédons pour dynamiser", ajoute Patrick Puy, président du groupe Vivarte, cité dans le communiqué.Selon la direction, Minelli et San Marina emploient 1.447 salariés, sans compter une centaine de postes au siège.Le groupe, qui a déjà cédé plusieurs enseignes ces dernières années (Naf Naf, André, Kookaï...), avait annoncé il y a une semaine être entré en négociations exclusives pour la cession de Chevignon, une autre de ses enseignes.
—
Plans sociaux chez Vivarte: Le processus de cession de Minelli et San Marina lancé
—
05 Novembre 2018
CRISE Selon la direction de Vivarte, les cessions de Minelli, San Marina et Cosmoparis « devraient être réalisées courant 2019 »...
Après deux ans de restructuration, le groupe de distribution textile Vivarte (La Halle, Caroll...) a annoncé, ce lundi, le lancement du processus de cession de Minelli et San Marina, deux de ses enseignes de chaussures, selon des sources syndicales, une décision confirmée par le groupe.
« La mise en vente » de ces enseignes, ainsi que celle du chausseur Cosmoparis, « a pour objectif d'assurer à l'ensemble des enseignes, des marques et emplois associés, les meilleures conditions de croissance et de pérennité », a assuré la direction de Vivarte dans un communiqué. La cession de ces enseignes, que les syndicats redoutaient, « a été annoncée. C'est fait. Le processus est lancé », a ajouté Vincent Boursier, le coordinateur groupe CFE-CGC, pour qui cela signifie « la fin du groupe Vivarte ».
« Nous cédons pour dynamiser »
« Il ne restera plus que La Halle à céder en début d'année » prochaine, a de son côté observé Karim Cheboub, coordinateur groupe CGT. Selon la direction de Vivarte, les cessions de Minelli, San Marina et Cosmoparis « devraient être réalisées courant 2019 ». « Elles feront l'objet de trois processus distincts de mise en vente », a précisé le groupe. « Avec un portefeuille d'enseignes resserré, Vivarte sera ainsi en mesure d'accroître et de concentrer ses moyens humains et financiers sur ses enseignes les plus porteuses, La Halle et Caroll, qui représentent à elles seules 80 % du chiffre d'affaires du groupe », souligne la direction dans son communiqué.
—
A Fougères : Le groupe Royer veut racheter Chevignon
—
02 Novembre 2018
Un trio d'investisseurs, dont le groupe Royer fait partie, est en négociation pour racheter la marque des blousons en cuir, propriété de Vivarte.
Jacques Royer, l'un des dirigeants de la marque éponyme.
Le groupe Royer va t-il etoffer encore un peu plus son portefeuille de marques ? L'entreprise de Fougères est entrée en négociations exclusives pour racheter Chevignon, filiale du groupe Vivarte (La Halle, Caroll, San Marina, Cosmoparis et Minelli)
La marque des blousons en cuir pourrait être rachetée à 100 % par le groupe Royer en partenariat avec Stéphane Collaert et Thierry Le Guénic.
En effet, des négociations exclusives sont en cours avec le trio d'investisseurs selon un communiqué du groupe Vivarte.
Qui sont les trois investisseurs ?
Le groupe Royer, dont la maison mère est située à l'Aumaillerie à Fougères, est une entreprise familiale dirigée par Jacques Royer et créée par Louis Royer, son père, en 1945. Devenu le leader français du négoce en chaussures, le groupe détient un large portefeuille de marques dont Converse, New Balance ou encore Umbro.
Il emploie aujourd'hui 800 salariés dans le monde et près de 300 à Fougères. En 2017, l'entreprise a réalisé un chiffre d'affaires de 300 millions d'euros.
Sollicité, le groupe Royer n'a pas souhaité faire de commentaire concernant les négociations entamées avec Vivarte.
PUBLICITÉinRead invented by TeadsLes deux autres investisseurs sont Stéphane Collaert et Thierry Le Guénic. Le premier, ex-directeur général de la société de maroquinerie Texier, basée à Vitré, dirige aujourd'hui Hopps, le groupe qui a racheté Pataugas à Vivarte. Thierry Le Guénic a été directeur général de la marque de sacs de luxe Vanessa Bruno.
Dans son communiqué, Vivarte précise :
Si cette opération se concrétise, le trio d'acquéreurs mettrait sa compétence des secteurs de la mode, de la chaussure et de la maroquinerie pour poursuivre le repositionnement stratégique et la relance de Chevignon et ainsi donner un nouveau départ à l'enseigne française.
Chevignon, 550 points de vente
La marque du blouson en cuir a été fondée en 1979 par Guy Azoulay et rachetée par Vivarte en 2007. Les produits Chevignon sont vendus dans 550 points de vente à travers de monde et l'entreprise emploie 180 salariés.
L'opération de cession de la marque Chevignon au trio d'investisseurs devrait se concrétiser au premier trimestre 2019 après que les instances représentatives du personnel et l'Autorité de la concurrence auront validé le projet.
Le montant de la vente n'a pas été dévoilé.
—
Vivarte en négociations pour céder Chevignon
—
30 Octobre 2018
C'est un trio d'acquéreurs - Royer, le leader français du négoce de la chaussure, associé à Stéphane Collaert et Thierry Le Guénic, spécialistes de la mode et de la distribution - qui devraient reprendre la filiale à 100 % de Vivarte, dotée de plus de 170 magasins dans le monde.
Un communiqué de Vivarte (Caroll, La Halle, Minelli, San Marina, Cosmoparis) annonce son entrée en négociations pour la cession de sa filiale Chevignon. Négociations avancées puisqu'elles concernent un trio d'acquéreurs. D'une part, la société financière Royer (société mère du groupe Royer), le leader français du négoce de la chaussure. A laquelle s'associe deux partenaires, Stéphane Collaert et Thierry Le Guénic, spécialistes de la mode et de la distribution.
Soixante points de vente en France
Créée en 1979, Chevignon est depuis 2007 une filiale à 100 % de
Vivarte. La socièté a conclu l'année 2018 avec un chiffre d'affaires
d'environ 24 millions d'euros, réalisé à travers un réseau de 60 points de vente en France, 115 à l'international et un e-shop. Chevignon emploie environ 180 collaborateurs.
Le plan de réorganisation de Vivarte
Le communiqué précise que "si cette opération se concrétise, le
trio d'acquéreurs mettra sa connaissance des secteurs de la mode, de la
chaussure et de la maroquinerie pour poursuivre le repositionnement
stratégique et la relance de Chevignon et ainsi, donner un nouveau
départ à l'enseigne française.../.... Cette cession contribuerait au plan de
réorganisation et de relance du groupe Vivarte actuellement mis en
oeuvre par son Président, Patrick Puy".
Finalisation possible au premier trimestre de l'année 2019
Ce dernier estime que "Vivarte sera en mesure de recentrer et
concentrer ses moyens humains et financiers pour une relance efficace et
donc une croissance pérenne de ses enseignes les plus porteuses, alors
que la société financière Royer, Stéphane Collaert et Thierry Le Guénic
accompagneront le développement de Chevignon, notamment à
l'international". Ce projet est soumis aux instances
représentatives du personnel. Sous réserve de cette consultation, de
l'avis de sa maison mère Vivarte, de l'autorisation par l'autorité de la
concurrence et de la levée des conditions suspensives usuelles,
l'opération serait réalisée au premier trimestre de l'année 2019.
—
Vivarte poursuit son dépeçage avec la vente de Chevignon
—
30 Octobre 2018
Chevignon compte 60 points de vente en France et 115 à l'international.
Le propriétaire de l'enseigne de vêtements, Vivarte, est entré en négociations exclusives avec un trio d'investisseurs qui veulent la relancer.
En vente depuis des mois, Chevignon n'avait pas encore trouvé preneur.
C'est désormais chose faite. Vivarte, son propriétaire, a annoncé ce
mardi être entré en négociations exclusives avec trois investisseurs
pour la cession de sa filiale. Il s'agit de la société financière Royer
(maison mère du groupe Royer, spécialiste du négoce de chaussures et
propriétaire de la marque Kickers, lire ci-dessous), de Stéphane
Collaert et de Thierry Le Guénic, spécialistes de la mode et de la
distribution. Ce dernier a notamment été directeur général de Vanessa
Bruno. Le montant de la vente, qui pourrait être conclue au premier
trimestre de l'année 2019, n'a pas été communiqué.
« Repositionnement stratégique »
Créé en 1979 et propriété de Vivarte depuis 2007, Chevignon compte aujourd'hui 60 points de vente en France et 115 à l'international. Il emploie quelque 180 salariés. « Si cette opération se concrétise, le trio d'acquéreurs mettrait sa compétence des secteurs de la mode, de la chaussure et de la maroquinerie pour poursuivre le repositionnement stratégique et la relance de Chevignon et ainsi donner un nouveau départ à l'enseigne française », indique Vivarte dans un communiqué. Il accompagnerait aussi le développement de Chevignon à l'international.
Avec cette opération, Vivarte poursuit sa cure de minceur. Le groupe d'habillement et de chaussures a notamment vendu ces derniers mois André, son enseigne historique (cédée à Spartoo), Naf Naf (vendu au chinois La Chapelle), Pataugas (passé aux mains de Hopps Group), Kookaï (désormais propriété de l'australien Magi) ou, plus récemment, le chausseur Besson (cédé au fonds d'investissement Weinberg Capital Partners, associé au Groupe Philippe Ginestet, du patron de GiFi).
Vers d'autres cessions ?
Le PDG de Vivarte, Patrick Puy, a indiqué à plusieurs reprises vouloir recentrer le groupe autour des cinq enseignes que sont La Halle, Caroll, Minelli, San Marina et Cosmoparis. Les ventes devraient donc s'arrêter là.
De source syndicale, on anticipe cependant la cession imminente de Minelli et San Marina. Et à moyen-terme celle de La Halle, une fois opérée au 1er janvier 2019 la fusion de La Halle aux vêtements et de La Halle aux chaussures. Vivarte, qui comptait seize enseignes avant le début des cessions, serait alors quasi complètement démantelé. Le groupe s'est pour l'instant refusé à tout commentaire sur le sujet.
Qui est le groupe Royer ?
Dirigé par Jacques Royer, le groupe familial éponyme - dont la maison mère envisage de reprendre Chevignon - vend chaque année 23 millions de paires de chaussures, ce qui en fait l'un des leaders du marché.
Il dispose d'une quarantaine de marques dont une douzaine sont sa propriété. Par exemple, Kickers rachetée en 2007 à Roger Zannier, ou Charles Jourdan, reprise en 2008 à la barre du tribunal de commerce de la Drôme. Il a aussi racheté, en 2007, la marque de sport Hungaria. Ses licences de marque les plus connues sont Converse, Caterpillar ou New Balance.
Le groupe Royer, basé principalement à Fougères, emploie 800 salariés et a réalisé un chiffre d'affaires de 300 millions d'euros en 2017. Son approvisionnement s'effectue essentiellement en Asie du Sud-Est, mais aussi en Inde auprès d'une centaine d'usines référencées. Il ne fabrique pas en direct ses modèles, mais se charge de leur conception et de la logistique.
Toujours à capitaux familiaux, l'entreprise couvre tous les segments du marché de la chaussure pour femmes, hommes et enfants - de la pantoufle aux chaussures de sport. Près de la moitié de ses ventes s'effectuent hors de France. Il se positionne autant dans le premier prix que dans la chaussure de luxe. Ses modèles sont vendus chez les détaillants, dans la grande distribution, et sur le Net.
—
La CVC en route vers une liquidation
—
30 Octobre 2018
La Compagnie vosgienne de la chaussure placée en redressement judiciaire depuis le 31 juillet, n'a plus aucun repreneur potentiel. La liquidation devrait être prononcée le 6 novembre par le tribunal de commerce de Nancy.
On a le sentiment d'être complètement abandonnés par les politiques... Aucun élu ne s'est manifesté pour essayer de nous soutenir ».
Cette salariée de la CVC, comptant 36 ans d'ancienneté dans l'entreprise est dépitée. Comme la majorité des 130 employés de la Compagnie vosgienne de la chaussure, installée à Champigneulles, elle ne se fait plus guère d'illusions sur l'avenir de la CVC, placée en redressement judiciaire depuis le 31 juillet. Mercredi 24 octobre, le tribunal de commerce a constaté que l'entreprise, cédée en décembre 2016 par le groupe Vivarte à la holding industrielle allemande Hanse Industriekapital (HIK), n'avait plus aucun repreneur potentiel. « Nous avons appris cela le lendemain matin, jeudi 25 octobre, alors que nous étions au travail », poursuit la salariée. « La direction nous a convoqués à la cantine pour nous l'annoncer, en présence du représentant du personnel. Et pour éviter les tensions, elle nous a demandé d'arrêter le travail et de rentrer chez nous, à l'issue d'un Comité d'établissement extraordinaire. L'annonce a été très violente ». Depuis, la production s'est arrêtée et les machines se sont tues.
Le personnel est maintenant suspendu à la décision du tribunal de commerce de Nancy qui doit examiner le dossier le 6 novembre. Faute de repreneur, l'administrateur judiciaire y proposera la liquidation judiciaire de la CVC. En juillet dernier, lors d'une précédente audience, le représentant français du groupe HIK basé à Hambourg avait expliqué que le groupe n'avait pas réussi à se positionner sur le marché de la chaussure haut de gamme et de luxe comme il l'ambitionnait.
Des questions sans réponses
Pour Philippe Guillaume, délégué FO, tout n'a pas été fait pour relancer l'activité de la plus ancienne usine de chaussures en France. « Il est impensable que cette entreprise, qui a obtenu le label d'Etat Entreprise du Patrimoine Vivant, puisse disparaître sans que les politiques bougent le petit doigt... Je me pose plein de questions sur la stratégie de la direction qui nous avait assuré des commandes sur trois ans. Et je ne comprends pas pourquoi l'offre de reprise déposée le 8 octobre au tribunal de commerce, qui aurait permis au moins de sauver 30 emplois, a été jugée insuffisante par le tribunal de commerce qui l'a refusée ».
Le représentant syndical compte sur la réunion programmée ce mercredi, entre les membres du CA et le mandataire judiciaire, pour obtenir des réponses. Sollicitée, la direction de la CVC n'a pas souhaité s'exprimer.
—
Bourbon cherche une bouée financière
—
26 Octobre 2018
Le cadavre encore chaud du groupe VIVARTE, le fossoyeur Patrick PUY est déjà sur sa nouvelle proie entre autre le groupe parapétrolier Bourbon.
( La preuve en image ci-dessus son nouveau taxi et jouet désormais )
On vous l'avez annoncé alors que même cela, ça ne devait surtout pas être divulgué.
Nos sources sont plus que fiables et heureusement car sans elles, nous n'aurions aucunes informations . Les fonds vautours travaillant au dépeçage dans l'entrave systématique de vos représentants. Patrick Puy est bien rentré chez Bourbon ...
Le groupe de services parapétroliers veut lever 150 millions d'euros de nouveaux financements afin de faciliter la restructuration de sa dette, a appris L'Agefi.
Le groupe Bourbon est spécialisé dans les services parapétroliers
Pris à la gorge par une dette nette de 1,34 milliard d'euros, le Groupe Bourbon travaille à une levée de nouveaux financements pour tenter de desserrer le collier. Le groupe de services parapétroliers cherche à lever 100 à 150 millions d'euros de new money, a appris L'Agefi de plusieurs sources financières. «Le montant pourrait être relevé en fonction des marques d'intérêt», indique une des sources. La société est épaulée par la banque Lazard et par la société de conseil de Patrick Puy, spécialiste des restructurations et actuel PDG de Vivarte. Le Groupe Bourbon ne fait pas de commentaire.
Ce financement pourrait prendre la forme d'obligations convertibles à certaines conditions, ce qui permettrait à Jacques de Chateauvieux, l'actionnaire de référence, de garder le contrôle de Bourbon. Cet apport d'argent frais permettrait d'engager ensuite la restructuration de la dette bancaire et des leasings du Groupe Bourbon.
Risques de conflits d'intérêts
Engagée il y a quelques semaines, la levée de fonds se révèle toutefois plus complexe que prévu. Une grande partie des investisseurs contactés, essentiellement des hedge funds, n'ont pas souhaité donner suite, indique une source financière. Outre l'endettement du Groupe Bourbon et celui de sa société de contrôle Jaccar Holdings, qui a cassé ses covenants en 2016, un gérant de hedge fund explique que la «présence des mêmes banques dans les deux structures complique le dossier, avec des risques de conflits d'intérêts potentiels». Difficile en effet de casser la dette de la fille sans provoquer des dégâts sur celle de la mère, et inversement. Ce qui complique les prises de décisions.
Les banques sont aujourd'hui bloquées. La conciliation signée au début de l'été afin de mener les négociations de refinancement empêche les banques de céder leurs lignes de crédits sur le marché secondaire, ajoute une source. Certains hedge funds pourraient ainsi profiter de cette new money pour prendre position dans la structure de dette du Groupe Boubon en vue d'une possible restructuration dans les prochains mois.
La dette de Jaccar et de Mortiner, autre structure du groupe de Jacques de Chateauvieux, a été refinancée partiellement l'année dernière par l'émission de près de 900 millions d'euros d'obligations, dont environ la moitié sont libellée en dollars. Ces titres bénéficient de sûretés sur les actions Bourbon.
—
Sans repreneur, la CVC devrait être liquidée début novembre
—
25 Octobre 2018
"C'est un choc", confie le délégué syndical de la Compagnie Vosgienne de la Chaussure, à Champigneulles, près de Nancy. Les actionnaires du Coq Sportif ont retiré leur offre partielle de reprise. L'entreprise a accepté que les salariés rentrent chez eux, à la demande de la CGT.
Devant le tribunal de commerce de Nancy à la cité judiciaire ce mercredi 24 octobre, aucun repreneur potentiel pour la CVC
Nancy, France
Les 130 salariés de la CVC, Compagnie Vosgienne de la Chaussure, installée à Champigneulles près de Nancy, sont rentrés chez eux après avoir appris la mauvaise nouvelle. Ce mercredi 24 octobre, le tribunal de commerce de Nancy a constaté que l'entreprise, placée en redressement judiciaire depuis le 31 juillet dernier pendant les congés des personnels, n'avait plus aucun repreneur potentiel.
L'offre de reprise partielle, présentée par des actionnaires de la marque Le Coq Sportif, n'aura pas pu être complétée. Francisco Rodrigues, délégué CGT de l'entreprise, a confirmé que l'administrateur judiciaire proposerait la liquidation judiciaire de la CVC. Le dossier doit être examiné par le tribunal de commerce de Nancy le 6 novembre.
Salariés dispensés de travail jusqu'à la liquidation judiciaire annoncée
"Pour éviter trop de tensions", Francisco Rodrigues a demandé à la direction une dispense de travail dès maintenant. Après avoir refusé dans un premier temps, la direction de l'usine a convoqué un Comité d'Établissement extraordinaire, au cours duquel elle a finalement accepté que les salariés rentrent chez eux.
"Pour la suite, on recevra des courriers", explique Viviane, salariée de la CVC depuis 32 ans. Pour elle, la fermeture de l'entreprise a permis d'éviter "des dégradations ou des vols." De son côté, la CGT promet d'accompagner les personnes, "afin de ne pas les laisser dans la difficulté", précise Francisco Rodrigues, le représentant du syndicat dans l'entreprise.
En juillet dernier, lors d'une précédente audience devant la justice commerciale, le représentant français du groupe d'investissement allemand Hanse Industriekapital (HIK) basé à Hambourg, propriétaire de l'entreprise de chaussures depuis un an et demi, avait expliqué que son groupe avait perdu plus de 5 millions d'euros, l'année dernière, et n'avait pas réussi à se positionner sur le marché de la chaussure de luxe, comme il le promettait.
"On voulait promouvoir le made in France auprès de la clientèle allemande. C'est triste que cela se termine comme ça", se contentait d'expliquer Marc Eberle, président de la filiale HIK Colisée France.
Cet été, la CGT évoquait quatre repreneurs potentiels... Information jamais confirmée par France Bleu. La seule offre de reprise, partielle, était proposée par des actionnaires de la marque française Le Coq Sportif, pour laquelle la CVC travaillait déjà. Mais cette offre avait été jugée insuffisante par le tribunal de commerce (voir ci-dessous).
La moyenne d'âge dans l'entreprise est de plus de 50 ans. "Des gens qui ont entre 30 et 35 ans d'ancienneté, qui ont fait toute leur carrière à la CVC", selon Francisco Rodrigues.
—
Vivarte en négociations exclusives avec le groupe Royer pour céder Chevignon
—
18 Octobre 2018
Après moult hésitations et différentes marques d'intérêts enregistrées,
la vente de Chevignon serait proche, d'après les sources consultées par
FashionNetwork.com. Englué depuis deux ans dans ce processus de cession,
qui a un temps été suspendu en 2017, le groupe Vivarte est finalement
entré en négociations exclusives avec le groupe Royer, historiquement
spécialiste du soulier.
INTOX OU PAS INTOX ?
17 Octobre 2018
Selon nos sources P.PUY PDG du Groupe VIVARTE cherche et chercherait toujours à quitter le navire pour éviter d'être
confronté à l'échec et les responsabilités qu'il aurait sur un
démantèlement complet du groupe VIVARTE qui tourne toujours à la catastrophe . Il serait déjà dans le groupe Bourbon... car cela parle beaucoup dans les couloirs du siège. P.PUY devait partir mais comme ils ont refusé en tant que PDG, il a décidé d'embaucher un directeur général pour le remplacer lorsque il travaille
chez Bourbon.
Le groupe par contre n'aurait « malgré les cessions multiples aucun moyen à ce jour de rembourser l'échéance de la dette d'octobre 2019 .
Les actionnaires devaient se rencontrer hier, pour acter les cessions des enseignes Minelli, San Marina et Cosmo Paris .
Si ces informations se disaient vraies, celles-ci annonceraient donc la fin et le démantèlement complet du groupe Vivarte, avec pour effet une mise sous
fiducie.
* La fiducie est une disposition juridique qui permet à une personne (le disposant) de transférer de manière légale à un tiers (le fiduciaire) un bien que ce dernier doit gérer et rendre au bout d'un temps convenu et dans des conditions déterminées. La fiducie est donc un transfert temporaire de propriété.
Des bruits courraient aussi sur un éventuel départ de Jean-Michel FABRE Directeur Process et Supply Chain La Halle, responsable du projet schéma directeur logistique de la Halle et de la CEC.
A ce jour et toujours, selon nos sources, celui-ci ne serait pas sur le départ.
Ce que l'on peut dire à aujourd'hui, c'est que si la haute direction ne lui donne pas les moyens d'accomplir sa mission qu'on lui a confié, malheureusement il ne pourra rien faire pour les salariés de la Halle.
PS: Nous remercions nos amis syndicalistes des autres instances de relayer via leurs pages Facebook ce que nous vous apportons en information et invitons l'ensemble des autres syndicats restant du groupe si ils le souhaitent à faire de même.
L'union faisant la forceVivarte : toutes les enseignes seront finalement vendues
—
La Halle dévoile son concept de magasin recentré sur la famille
—
16 Octobre 2018
Dans la lignée de chaînes comme Kiabi ou Gémo, La Halle retrouve un visage familial à Semécourt. L'enseigne d'habillement du groupe Vivarte s'est départie d'une stratégie produit qui s'était un temps (et à tort) centrée sur la modeuse pour renouer avec les mères de famille. Il y a quelques semaines, elle a en effet dévoilé dans la banlieue de Metz, en Moselle, son nouveau concept de magasin qui doit signer sa relance.
ambiance cosy au centre du point de vente - La Halle
Faisant suite au plan de transformation mis en place par Philippe Thirache il y a 18 mois, ce format baptisé Famili'Halle se déploie à Semécourt sur 1 530 mètres carrés et commercialise les collections homme, femme, enfant et bébé (vêtements et accessoires) de la chaîne aux 871 magasins français. Le nouvel aménagement se veut plus convivial, avec un espace détente et de jeux sur écran pour les enfants, et met en avant ses prix bas, qui ont baissé en moyenne de 25 % en deux ans. L'omnicanalité n'est pas en reste avec la e-réservation ou encore un accès spécial click & collect. La marque insiste d'ailleurs sur cet aspect connecté en dévoilant sur la façade du bâtiment une enseigne La Halle suivie de la mention « .com ».
Sobriété à l'extérieur - La Halle
La locomotive du groupe Vivarte pèse un peu plus de 900 millions
d'euros, soit la moitié des ventes générées par la firme sur son
exercice 2016/17. Du succès du nouveau concept La Halle dépend donc la
survie de ce groupe, amputé depuis la publication de ces chiffres des
marques Naf Naf, Besson et autres André.
Dans son communiqué,
Vivarte stipule que La Halle a enregistré au mois d'août 2018 une
croissance de ses ventes de l'ordre de 6 % au rayon chaussures et de 4 %
pour l'habillement, confirmant, selon lui, « la tendance forte et
durable de reprise commerciale ».
le prix est mis en avant, tout comme le service de click & collect en cabine, permettant au client d'essayer sa commande web dans la foulée. - La Halle
Depuis un peu plus d'un an, Vivarte pilote la fusion des deux
entreprises qui composent l'enseigne unifiée La Halle : les ex-Halle aux
Chaussures et Halle aux vêtements doivent devenir d'ici janvier 2019 une entité juridique unique.
La direction et les représentants du personnel sont actuellement à la
table des négociations, notamment concernant les statuts et droits des
employés.
Profitant de ce rapprochement pour tenter de sauver de
l'enseigne, le groupe avait mené en 2017 un plan de sauvegarde de
l'emploi occasionnant la suppression de 135 magasins et de 450 postes.
La Halle emploie plus de 8 000 salariés en France et à l'international.
— Prochain Comité de Groupe —
11 Octobre 2018
Le prochain Comité de Groupe aura lieu le 06 Novembre à 14 heures au siège social et non pas à 10 heures
Voici l'ordre du jour de celui-ci.
— SYNTHESE CFTC —
11 Octobre 2018
Suite à la réunion du 10 Octobre 2018 concernant la fusion HAV-HAC, voici ci-dessous un slide CFTC concernant les proposions qui nous ont été faites concernant les logistiques.
Dans le prolongement de la réunion du 10 octobre 2018, vous trouverez ci-joint le support reprenant les nouvelles propositions de la direction qui ont changé. Certains points seront encore à éclaircir et à rajouter lors de la prochaine réunion.
Nous vous faisons part aussi de la lettre interne qui a été envoyée aujourd'hui, dans les magasins, siège et dépôts alors qu'hier, il était convenu avec la direction que tout devait être confidentiel, nous n'avons pas pu avoir la troisième page, nous avons fait une demande à la direction pour l'obtenir, pour l'instant silence complet.
—
Les difficultés pour le marché de l'habillement en France
—
08 Octobre 2018
Les faillites puis les fermetures d'entreprise dans le secteur de
l'habillement sont nombreuses en France depuis 2010. Affaiblies depuis
la crise de 2008 et concurrencées par le secteur du e-commerce, les
enseignes physiques se retrouvent en difficulté. Le groupe Vivarte
(Caroll, Chevignon, Minelli, la Halle) est l'un des symboles de ces
restructurations imposées par les mutations du marché de l'habillement.
Le modèle économique des magasins de vêtements et de chaussures est-il
condamné ou existe-t-il encore des recettes gagnantes ?
Le secteur de l'habillement face aux turbulences
La situation du marché de l'habillement en France bas de l'aile depuis 2010..
Un premier constat illustre bien les difficultés que peuvent rencontrer
les entreprises dans ce secteur : en 10 ans, le marché français de la
mode a perdu 14 % de sa valeur, selon les statistiques de l'observatoire économique de l'institut français de la mode.
Plus largement, le chiffre d'affaires du secteur de l'habillement atteint 28 milliards d'euros en France en 2017, soit quasiment 4 milliards de moins qu'en 2011.
Plusieurs facteurs expliquent les changements dans les habitudes de consommation des Français
Des soldes moins attractives dans les enseignes physiques
Les faillites s'enchaînent notamment à cause des mauvais résultats pendant les soldes.
Les enseignes ne peuvent plus sauver leurs chiffres d'affaires au cours de ces périodes de promotion. Les bonnes affaires sont accessibles - le plus souvent - pendant les ventes privées ou bien lors des pré-soldes.
Par exemple, les ventes d'habillement durant les soldes d'hiver 2018 ont enregistré une baisse de 4 % par rapport à la période 2017 !
Cette crise touche aussi le marché de la chaussure comme le montre l'exemple de l'entreprise Chauss'Expo placée en redressement judiciaire.
La distribution traditionnelle concurrencée par internet
Le secteur est largement tourmenté la concurrence entre les magasins physiques et les sites de vente en ligne pure players.
Alors que le marché global de l'habillement s'est rétréci, le poids du e-commerce dans ses ventes est passé de 2% en 2006 à 16,5% en 2016.
D'après le baromètre Fevad/CSA cité par la Fédération Française du prêt à porter, en 2017, l'habillement arrive en tête des produits achetés sur Internet.
En 2017, l'habillement arrive en tête des produits achetés sur Internet.
Ces chiffres démontrent alors particulièrement bien la crise supportée par les boutiques d'habillement en France. Face à ces difficultés économiques, les défaillances se succèdent dans le secteur.
Les enseignes sont alors parfois contraintes de céder leurs marques ou des points de vente à des repreneurs ou dans le pire des cas à fermer les portes de leurs activités.
Illustration : Vivarte un groupe en totale restructuration face aux difficultés financières
Le groupe connaît une forte zone de turbulences. Il possède entres autres, les marques comme Caroll, Chevignon, Minelli ou encore la Halle.
Présidé par Patrick Puy, le groupe connaît des difficultés financières. En 2016, il tente un premier sauvetage en mettant en place un mandat ad hoc. Cette procédure amiable et confidentielle a pour but de relever la situation financière d'une entreprise en difficulté avant qu'elle tombe en cessation des paiements.
Cependant, les solutions ne sont pas suffisantes et le groupe est contraint de se mettre en redressement judiciaire. Pour sauver l'entreprise, il faut réaliser plusieurs cessions : Naf Naf, Pataugas ou encore Besson comptent parmi les marques cédées à des repreneurs.
Vivarte illustre les difficultés rencontrées par les enseignes physiques à s'adapter au monde du digital. Justement, le groupe cède sa marque André au site internet français de vente en ligne Spartoo en juillet 2018.
Ce repreneur mise sur la complémentarité des deux activités : physique et digitale pour relancer les activités de la marque André. Il reprend donc l'ensemble des boutiques et du personnel !
Des solutions pour éviter la défaillance
Les difficultés du secteur de l'habillement touchent largement l'ensemble des entreprises. Cependant, des solutions existent pour pallier ces difficultés.
Orchestra, une opération de fusion bien orchestrée
Céder sa marque est l'une des solutions proposées dans le cadre d'une procédure collective. Cependant, lorsque la situation financière ne nécessite pas encore de procédure de sauvetage d'autres solutions peuvent être envisagées.
Orchestra est l'un des leaders sur le marché européen dans le domaine de la maternité.
Cette entreprise effectue plusieurs opérations d'expansions stratégiques :
- Acquisition du groupe Prémaman en 2012
- Acquisition du groupe Baby 2000 en 2013
En 2017, le groupe fait le choix de fusionner avec l'entreprise américaine Destination Maternity.
Ce choix n'est pas anodin et il s'inscrit dans la continuité de la stratégie du groupe : s'étendre à l'international.
Une des solutions efficaces pour lutter contre la situation de défaillance en France serait de faire grossir son marché et de réaliser des économies d'échelle avec des opérations d'acquisitions ou de fusions.
Compter parmi les géants du marché pour ne pas se faire écraser par la concurrence, permet à certaines structures de rester rentables.
Faire le choix du « Made In France »
Parmi les entreprises qui fonctionnent mieux que les autres dans le secteur de l'habillement, il faut noter que le « Made In France » se fait une petite place.
C'est le cas de l'entreprise française de jeans 1083. Cette enseigne prend le pari de créer un jean 100 % made in France.
Les consommateurs sont séduits par une production locale proposée à un prix raisonnable. En effet, le jean coûte environ 90 euros. La marque joue la transparence avec le consommateur en lui permettant d'accéder aux détails de l'ensemble de la chaîne de production grâce à un QR code.
Le succès est au rendez-vous et l'entreprise ne connaît pas de crise financière !
Vendre en ligne en s'appuyant sur son réseau de points de vente
La vente en ligne est certainement l'une des causes de la crise dans le secteur de l'habillement. Les 15-25 ans sont la tranche d'âge qui dépense le plus en vêtements, chaussures et accessoires. Cette cible étant également prompte à adopter de nouveaux modes de consommation, le secteur vit des changements en accéléré.
Si les pure players sont agressifs sur les prix, les réseaux
traditionnels ont aussi leurs cartes à jouer. En effet, de nombreuses
enseignes ont réussi leur virage numérique en proposant des dispositifs
multicanals.
Drive to Store ou Click and Collect font partie des stratégies gagnantes pour allier site web et points de vente physiques (clic and mortar)
D'après l'étude de l'Institut Français de la mode, en septembre 2016, les boutiques en ligne appartenant à des réseaux de magasins physiques s'arrogent plus de 35 % des ventes de vêtements online, alors que les pure players totalisent 31%.
Les boutiques en ligne appartenant à des
réseaux de magasins physiques s'arrogent plus de 35 % des ventes de
vêtements online, alors que les pure players totalisent 31%.
—LA DESCENTE EN ENFER DU GROUPE VIVARTE —
05 Octobre 2018
PRÉSENTATION R4 NEGO ADAPTATION Direction et Syndicat CFTC des Salariés VIVARTE
—
02 Octobre 2018
DIRECTION CI-DESSOUS
SYNDICAT CFTC DES SALARIES VIVARTE CI-DESSOUS MAGASINS
SYNDICAT CFTC DES SALARIES VIVARTE CI-DESSOUS DÉPÔT LOGISTIQUE
________________________________________________________
—
L'enseigne à petits prix Chaussexpo ferme 35 magasins
—
02 Octobre 2018
En redressement judiciaire depuis février dernier, la chaîne entame demain les négociations avec les syndicats sur la réorganisation. Le plan prévoit 35 nouvelles fermetures de magasins sur un parc de 223 unités et supprime 124 postes.
—
Vivarte nomme Laurent Portella au poste de P-DG de San Marina
—
02 Octobre 2018
Laurent Portella, 49 ans, est nommé PDG de l'enseigne San Marina.
Laurent Portella, 49 ans, est le nouveau Président-directeur général de l'enseigne San Marina qui, lors de l'exercice 2017-2018 achevé à la fin du mois d'août, a réalisé un chiffre d'affaires de 111 millions d'euros, dans ses 245 magasins en France et ses 25 boutiques à l'étranger.
Laurent Portella, à la tête de San Marina, a pour mission de « relever les enjeux de développement de San Marina, que sont notamment le repositionnement de marques, la rénovation de son parc de boutiques et de concept store ou encore le développement à l'international », comme le précise le communiqué du groupe Vivarte, auquel appartient l'enseigne.
Un ancien de Celio et de Bréal, notamment
Pas de quoi effrayer cet homme qui, depuis vingt-cinq ans, œuvre dans la distribution. Il a débuté sa carrière en 1993 au sein du groupe américain Sara Lee, où il occupera le poste de directeur marketing Europe jusqu'en 1999. Il rejoint ensuite Pantashop en qualité de directeur commercial et marketing avant d'intégrer, en 2000, avec le même titre, Orchestra. Son arrivée au sein du groupe Celio (2005-2013) marque un tournant. Nommé directeur général international, Laurent Portella étend son périmètre d'action. Il deviendra ainsi successivement président-directeur général de l'enseigne Grain de Malice entre 2013 et 2016, puis directeur général de l'enseigne Bréal (groupe Beaumanoir) entre 2017 et 2018.
—
Patrick Puy, le sauveteur d'entreprises.
—
01 Octobre 2018
P.PUY égal à lui même ...Les salariés tombent comme les entreprises les un après les autres et lui communique en se faisant passer pour le sauveur de Vivarte... Quelle honte!!! Voir l'article ci-dessous
La thérapie de choc, c'est la spécialité de Patrick Puy. Ce pro du redressement a redessiné à la serpe, en moins de deux ans, le périmètre de Vivarte, la maison mère d'André, Kookaï et La Halle aux vêtements, au bord du gouffre. Confidences d'un patron qui marche à l'adrénaline.
Au siège parisien de Vivarte, côté avenue de Flandre, on se heurte à un rideau de fer baissé. L'ancien fleuron tricolore du prêt-à-porter et de la chaussure à prix abordable (André, La Halle aux vêtements, La Halle aux chaussures, Caroll, etc.) aurait-il mis la clé sous la porte ? Non, l'entrée s'effectue en fait par l'arrière du bâtiment. Mais, entre une dette colossale, la concurrence de la « fast fashion », la crise économique de 2008 et la valse de ses patrons - cinq en dix ans - il s'en est fallu de peu... Patrick Puy, dernier manager en date, a su pour l'instant maintenir à flot le navire, ancré au bord du bassin de la Villette.
Appelé à la rescousse en octobre 2016 par les quatre fonds actionnaires et créanciers de Vivarte, cet « urgentiste de métier », selon ses propres mots, a entrepris, à marche forcée, de reconfigurer le groupe, sauvant ce qui pouvait l'être. Il a dû renégocier une dette d'autant plus insoutenable que la société accumulait les pertes depuis six ans. Fidèle à son habitude, ce professionnel du redressement a établi en quelques mois à peine son diagnostic et n'a pas cherché à cacher la gravité de la situation aux différentes parties concernées. « Il faut dire au malade qu'il est malade et ne pas vouloir sauver l'ego des uns et des autres », explique cet admirateur de Churchill. Patrick Puy joue cash et, aimant paraphraser l'ancien Premier ministre britannique, promet toujours « du sang, du labeur, de la sueur et des larmes ».
« Mon triptyque : information, réflexion et action », explique l'ancien rugbyman, 1,85 m pour plus de 100 kg, l'oeil bleu malicieux, dans un vaste bureau d'angle étonnamment seventies. La décoration, c'est à vrai dire le dernier des soucis de ce vétéran des missions commando, « qui pense vite et agit vite », selon l'expression de Jean-Dominique Daudier de Cassini, ex-président de l'Association pour le retournement des entreprises (ARE). Dans le dossier Vivarte, il lui a fallu six mois de travail et de nombreux allers-retours à Londres pour convaincre un à un les 172 créanciers, pour la plupart anglo-saxons, « d'abandonner 3 milliards de dettes afin de ne pas tout perdre », raconte le PDG, qui même une fois tombée la veste, conserve la cravate.
Débarqués pour l'exemple
Solitaire, l'homme s'est appuyé sur les forces vives de l'entreprise. Un gain de temps et d'efficacité. Les patrons en place de Naf Naf et de Besson Chaussures ont été associés à la quête de repreneurs. Ce pragmatique ne s'interdit évidemment pas de recruter, si besoin, des talents externes. Le redresseur de Kiabi, Philippe Thirache, est ainsi venu gérer la restructuration des deux Halles, le coeur du groupe. Et Laure Frugier, une ancienne d'Havas qui a assuré la com de plusieurs responsables politiques, croisée chez TDF, a repris le poste de la communication, resté vacant pendant... un an et demi. Patrick Puy sait aussi débarquer brutalement les personnages « déloyaux », à titre d'exemple. Partisane du développement en Espagne de Caroll - l'une des rares enseignes bien portantes - alors que l'heure était au statu quo, Martine Barrachina a été remplacée sans plus de sentiment. Devant des étudiants, Patrick Puy a confié qu'il lui est arrivé, dans le passé, de licencier des salariés dans le seul but que les autres se tiennent à carreaux. Certains l'avaient surnommé « Presse-purée »...
Les méthodes de cet homme d'action, qui dit ce qu'il fait et fait ce qu'il dit, se comprennent à l'aune de sa passion pour les guerres napoléoniennes. En moins de deux ans, Vivarte a connu un véritable électrochoc : une dizaine d'enseignes sur les seize que comptait le groupe à son arrivée ont été cédées ou sont en passe de l'être. Et non des moindres : André - la marque historique du groupe - a été vendue à Spartoo. Kookaï et Naf Naf ont été repris, respectivement, par des industriels chinois et australien. Côté La Halle, pas moins de 455 magasins ont fermé, soit 2 000 postes supprimés. Les syndicats ont déposé plusieurs recours en justice contre ses plans, toujours en vain. Celui que ses enfants ont surnommé « Laboremus », moquant affectueusement son goût pour les longues journées de travail, s'est construit un solide réseau parmi les administrateurs judiciaires, mandataires, juges, politiques régionaux. Mais pas sur le mode mondain : à un dîner en ville, il préfère de loin un week-end sur ses terres limousines, où il retrouve avec bonheur ses vaches highland.
« Les perspectives restent incertaines »
La dette du groupe a été réduite à 500 millions d'euros. Recentré sur La Halle pour l'entrée de gamme et sur Caroll, Minelli, San Marina et Cosmoparis pour le segment intermédiaire plutôt urbain, Vivarte peut repartir de l'avant, estime son PDG. Priorité à la modernisation des magasins et des systèmes d'information, ainsi qu'au e-commerce. « La cession, l'introduction en Bourse ou la diversification, toutes les options sont ouvertes », estime le manager - « l'un des meilleurs dans cette activité », selon Vincenzo Morelli, un ancien du cabinet Alvarez & Marsal qui l'a lancé dans le métier. Encore faudrait-il que la relance de l'activité se concrétise.
Et le moins qu'on puisse dire c'est que « l'embellie observée fin 2017 ne s'est pas confirmée au premier semestre, ni dans le vêtement ni dans la chaussure », observe avec inquiétude Jean-Louis Alfred, coordinateur CFDT de Vivarte. La météo détestable de janvier à avril n'explique pas tout. Sur un an, la baisse du chiffre d'affaires avoisine les 6%, selon les estimations de la direction avant clôture des comptes 2017-2018.
Le vaisseau amiral du groupe aurait pourtant bien besoin d'une conjoncture plus porteuse pour retrouver des couleurs sur le long terme. Et surtout, insiste Mickaël Vidal, de l'agence de notation S&P Global Ratings, pour respecter les engagements pris en termes de génération de cash lors de la renégociation de la dette. Si l'analyste crédit salue « le travail accompli, et notamment le prix obtenu pour Naf Naf (52 millions d'euros) ou la finalisation de la cession de Besson ce mois-ci, qui permettront le recentrage sur l'enseigne principale La Halle », il rappelle que « les perspectives restent incertaines d'un point de vue opérationnel ».
En interne, l'humeur est sombre, d'autant que les partenaires sociaux ont le sentiment d'être toujours mis devant le fait accompli. Entre les cessions en série « sans engagement auprès des salariés derrière » et la réorganisation de La Halle, « les effectifs à temps complet ont fondu de 60% pour descendre à 9 000 salariés à fin mai », souligne Jean-Louis Alfred.
Carapace indispensable
C'est un peu par hasard - pas par vocation - que Patrick Puy est devenu un pionnier du retournement d'entreprise. À la sortie de l'X, il décroche une bourse pour une spécialisation à l'Ecole supérieure du pétrole et des moteurs. Le sésame idéal pour entamer une carrière chez Total. Mais, à la major française qui roule sur l'or (noir), l'ingénieur débutant préfère finalement « la gestion avisée du moindre centime de Schlumberger », le spécialiste des équipements et services pétroliers. Là il enchaîne différents postes, avant d'être débauché par Legrand, fleuron français de la construction électrique. Après une belle expérience à l'international, le jeune homme pressé est promu à moins de 40 ans numéro 2 du groupe de Limoges. A priori le meilleur tremplin vers la plus haute fonction.
Las, en 2000, le PDG François Grappotte, en place depuis douze ans, prolonge de cinq ans son mandat, chamboulant du même coup les ambitions du jeune Puy et ses efforts pour faire évoluer la culture maison. « Deux jours après, je suis approché pour superviser le rapprochement de Moulinex et de Brandt », raconte Patrick Puy, qui commence par refuser, avant de se raviser. La mission se révèle bien plus périlleuse que prévu. Contre toute attente, les nouveaux propriétaires italiens de la célèbre marque de petit électroménager refusent de payer leur part du plan d'assainissement qu'il propose : le début d'une série noire pour Moulinex et son PDG, qui non seulement connaît son premier dépôt de bilan, mais se retrouve aussi mis en examen en 2004 pour « présentation de faux bilan ».
Se forger une carapace
L'homme, qui ne sera blanchi qu'en 2012, garde un souvenir amer de cette époque où, tel un pestiféré, il voit toutes les portes se fermer devant lui. Un peu par dépit, il décide, pour rebondir, de capitaliser sur l'expérience Moulinex et de se spécialiser dans les entreprises en difficulté. Vu comme particulièrement ingrat en France, ce métier est mieux reconnu par les Anglo-Saxons.
C'est d'ailleurs le cabinet américain Alvarez & Marsal qui lui met le pied à l'étrier en lui confiant la création de son antenne française, qu'il dirigera plusieurs années avant de se lancer en solo, puis de fonder un cabinet « haut de gamme » avec Raymond Soubie, l'ancien conseiller social de Nicolas Sarkozy. Vogica, Smoby, Arc, et plus récemment TDF et Spir Communication : les missions se succèdent, souvent dans l'industrie, mais pas seulement. Sur deux décennies, il a, au total, supprimé quelque 10 000 postes. Pas toujours facile à assumer. D'autant que derrière le fort en gueule se cache un bon vivant, qui n'aime rien tant que cuisiner une belle côte de boeuf pour ses amis le week-end ou écouter un opéra de Berlioz ou de Wagner, quand il ne parcourt pas la France à vélo, d'un restaurant étoilé à l'autre, avec sa bande de vieux copains.
Le métier exige de se forger une carapace pour agir. « Les gens se polarisent sur les suppressions d'emplois, pas sur ceux qui sont sauvés », insiste Pierre Créau, qui l'a vu à l'oeuvre chez le verrier Arc. À plus de 62 ans, Patrick Puy n'est pas pressé de raccrocher les crampons. Même si cet épicurien pense à l'Italie pour sa retraite, il n'est pas prêt à renoncer à « l'adrénaline positive » de son quotidien. « Le métier est toutefois challengé par la volonté des entreprises d'anticiper davantage les mutations de leur modèle économique », estime François Moreau, président de LHH-Altedia. Vu le nombre de secteurs d'activité en cours d'ubérisation, on ne se fait toutefois pas vraiment de souci pour lui.
De beaux succès et quelques échecs
Smoby
(photo), en 2007, et Spir Communication, en 2016, sont les deux
missions dont Patrick Puy est le plus fier. Devenu américain, le
fabricant de jouets a renoué avec la croissance. L'actionnaire du groupe
de communication déficitaire s'est certes résigné à la vente par
appartements, mais sa filiale Adrexo, « pour laquelle l'action de Patrick Puy a été particulièrement positive »,
selon l'administratrice judiciaire Hélène Bourbouloux, a été cédée à un
trio de dirigeants. Le redresseur a participé au recentrage de TDF. Son
bilan est plus nuancé pour le verrier Arc, chez qui il arrive en 2013,
alors que les sanctions contre l'Iran privent la société d'un important
débouché. Il arrête les fours pour sauver la trésorerie et gagner du
temps. Mais son plan, qui aurait signifié des départs en pré-retraite
massifs et « la perte d'un précieux savoir-faire », selon le
secrétaire du CE, Frédéric Specque, est retoqué par l'Etat, qui choisit
un acquéreur américain. Deux ans après, la situation reste tendue, mais
l'emploi a été préservé. L'échec le plus cuisant de Patrick Puy, ce sont
les cuisines Vogica, dont la marque a disparu.
— LA CFTC CEC LOGISTIQUE NE LÉSINE PAS AVEC LEURS COLLÈGUES DU DÉPÔT —
27 Septembre 2018
Petits
cadeaux comme chaque année à nos adhérents et sympathisants pour les
remercier de leurs fidélités. Nous sommes le seul syndicat à le faire
sur le dépôt logistique CEC et cela depuis de nombreuses années.
Cette année, toujours notre calendrier 2019, stylo, préservatif, porte-carte, balle anti-stress, boite de bonbons et pense-bête.
Les agendas 2019 sont commandés, La CFTC dépôt CEC fera la distribution prochainement...
— Rapport du Cabinet SECAFI concernant la Fusion HAV par HAC —
27 Septembre 2018
Nous recevons énormément de messages de salariés sur des fermetures magasins annoncées . Le problème que nous rencontrons en temps que représentants du personnel sont que la Direction Halle et Direction Groupe fonctionnent et pratiquent la fusion en voyous .
Ils se croient tout permis.
Le compte de l'exercice groupe 2017 ne nous est toujours pas présenté « des
chiffres catastrophiques » que l'on nous a présenté dans différents CE et en CCE hier àprès-midi, alors que le PDG de la Halle P. THIRACHE nous fait croire que tout va bien dans le meilleur des cas. Les annonces faites ne sont que mensonges de sa part. ( Un bel orateur en tout cas ). Et pour de ce qui est de l'agrandissement du dépôt logistique CEC d'Issoudun, aucun salariés de ce dépôt n'y croient. Les salariés y croiront lorsque les travaux débuteront...
P. THIRACHE a fait une promesse aux instances représentatives hier après-midi de venir en tracto pelle et de poser les premiers parpaings sur le dépôt logistique CEC basé à Issoudun...( c'est pas demain la vieille ! )
Les rapports de nos experts mandatés dans le cadre des fusions Halles sont alarmistes. Pour eux, en faisant cette fusion, c'est la vente de la Halle après ... ( voir nos articles du 24 juillet et du 02 Août 2018 ) concernant le remboursement de la dette...
Sur les liquidités !
Absorbées intégralement par les intérêts de l'argent que se sont prêtés à eux mêmes nos actionnaires .
Sur les fonctions supports !
Siège et logistique les conséquences sociales sont effrayantes sur les effectifs, l'effectif baisse à vue d’œil. Et bien entendu sur le parc magasin « fermetures » par la mise en place massive de mixtes .
Qu'attend la direction halle ???
Que les salariés par le fait des doublons et du sureffectif causée par cette nouvelle stratégie « Démissionnent »
L'idée étant que le nettoyage se fasse « naturellement » Idem pour les dépôts logistiques.
Le seul conseil que nous pouvons donner aujourd'hui aux salariés confrontés à une fermeture, est celui de ne pas démissionner.
Refuser une mutation ou un reclassement qui ne lui conviendrait pas .
Les menaces de licenciement pour fautes ne se justifient aucunement dans les conditions d'une fermeture effective .
La seule et unique solution pour la DRH si refus , est le licenciement économique.
Pourquoi vous fait-on peur en vous menaçant de licenciement pour faute si vous veniez à refuser une mutation ou reclassement ?
Pour tous simplement ne pas atteindre le seuil de licenciement économique qui obligerait un nouveau PSE !
Celui-ci aurait deux effets, un coût certain pour le groupe et envoyer de mauvais signes aux éventuels repreneurs, dans le cadre d'une vente de la Halle unifié.
Nous espérons avoir pu vous éclairer et continuerons à vous informer.
" C'est au pied du mur qu'on voit le maçon "
Proverbe Français qui veut dire: On ne peut juger de la compétence de quelqu'un qu'en le voyant travailler et surtout bien faire.
— PROCHAIN COMITE DE GROUPE —
26 Septembre 2018
Le prochain
Comité de Groupe aura lieu le mardi 06 novembre à 14h30, en salle Patio (siège de Vivarte).
L'ordre du jour ainsi que les documents seront transmis prochainement.
—
Comment La Halle insère la jeunesse et la diversité
—
26 Septembre 2018
Comment La Halle insère la jeunesse et la diversité
Attachée à son image populaire et grand public, l'enseigne transpose ses valeurs dans sa politique de recrutement en ciblant notamment les jeunes éloignés de l'emploi.
En juillet dernier, Emmanuel Macron conviait une centaine de patrons à
l'Elysée pour les convaincre de s'engager en faveur de l'emploi des
jeunes issus des quartiers en difficulté. Certaines entreprises n'ont
pas attendu cet appel du chef de l'Etat pour se montrer proactives en
la matière. C'est le cas de La Halle (groupe Vivarte) qui, depuis une
dizaine d'années, ne cesse d'augmenter ses embauches de profils issus
des territoires les moins favorisés. « Cela fait écho à l'ADN de La
Halle qui se veut une enseigne populaire, grand public et ouverte aux
familles. Nous sommes convaincus qu'une entreprise comme la nôtre a un
rôle sociétal à jouer », explique Ludwig Rabotin, le directeur des ressources humaines (DRH) de La Halle.
Illustration de son engagement en faveur de l'inclusion de la diversité et de la réinsertion des jeunes, La Halle - qui emploie 8.000 collaborateurs pour un chiffre d'affaires d'un milliard d'euros - forme et recrute des profils éloignés de l'emploi, du fait d'une déscolarisation précoce ou d'une désocialisation. « L'emploi est le meilleur levier pour reprendre pied dans la société. D'où la création d'un parcours de la deuxième chance mené grâce à un partenariat avec AREA Formation, organisme qui source des candidats à l'alternance dans les quartiers », détaille Christophe Chapelle, directeur du développement RH et de la formation, précisant que « 250 personnes ont bénéficié de ce dispositif ».
L'alternance privilégiée
Convaincue que l'alternance - dont le principe est de combiner études et
expériences professionnelles - constitue un sésame pour l'emploi et
permet d'entretenir un solide vivier de talents pour ses magasins,
l'enseigne est en relation avec 70 centres de formation répartis partout
en France. Résultat, le nombre d'alternants accueillis au sein de
l'entreprise a presque doublé ces dernières années, passant de 150 en
2016 à 290 en 2017, sachant que 20 % de ces jeunes sont chaque année
intégrés en CDI.
« Outre le recours au modèle traditionnel de l'alternance, nous avons également noué des partenariats avec des établissements pour que ceux-ci constituent des classes qui nous sont dédiées : c'est le cas de 6 centres, dans lesquels tous les alternants de ces groupes travaillent à La Halle, ce qui permet de susciter un esprit d'équipe dès les bancs de l'école », précise Ludwig Rabotin. Pour la plupart, ces jeunes profils viennent renforcer les équipes du réseau de La Halle, c'est-à-dire 871 magasins. Mais il arrive que certains d'entre eux rejoignent le siège, dans les services marketing, achat ou encore digital, des entités où les besoins en talents sont importants. Les 215 salariés tuteurs volontaires de La Halle, qui accompagnent ces jeunes au quotidien, bénéficient quant à eux d'outils à la maîtrise du tutorat.
Un mode de recrutement sur CV anonyme
Autre dispositif cher à La Halle pour répondre à sa politique de lutte contre les discriminations, le mode de recrutement sur CV anonyme, selon la méthode RODA (recrutement par observation des aptitudes). « Nous sommes attachés à l'égalité des chances face à l'emploi. Donc, plutôt que de privilégier les diplômes, nous nous concentrons sur les capacités et aptitudes à la vente et à la satisfaction du client », résume Ludwig Rabotin. Concrètement, les candidats sont reçus en groupe pour passer des tests. A l'issue de ce rendez-vous, ceux qui ne satisfont pas aux exigences de l'enseigne se voient expliquer le pourquoi de leur non-réussite et sont invités à progresser pour candidater à nouveau. « Plus de 1.000 collaborateurs ont été recrutés avec succès par ce biais-là en trois ans, preuve que les pratiques non-discriminantes sont efficientes », conclut le DRH.
—
Le Délégué Syndical, cet inconnu...
—
23 Septembre 2019
— ELECTIONS LOGISTIQUE CEC APPEL A CANDIDATURE —
17 Septembre 2018
TRACT ENVOYÉ DANS LES MAGASINS
17 Septembre 2018
COMPTE RENDU FAIT DE LA PART DE LA DIRECTION CI-DESSOUS SUITE A CETTE RÉUNION
—
Gibson Dunn accompagne VIVARTE
—
10 Septembre 2018
Gibson Dunn conseille Vivarte sur la vente de Besson Chaussures.
Gibson, Dunn & Crutcher LLP représentait Vivarte, principal acteur français sur le marché du prêt-à-porter, de la chaussure, et de la maroquinerie, dans le cadre de la cession de sa filiale, la société Besson Chaussures, à Weinberg Capital partners et Groupe Philippe Ginestet, sur la base d'une valorisation proche de 220 millions d'euros. Vous trouverez davantage d'informations dans le communiqué de Vivarte ci-dessous.
Gibson Dunn conseillait Vivarte avec Bertrand Delaunay, associé du département corporate, assisté par Clarisse Bouchetemblé et Adrien Levallois. Jérôme Delaurière, associé, intervenait également sur les aspects fiscaux. Amanda Bevan-de Bernède, associée, ainsi que Julia-Barbara Michalon et Arnaud Moulin, intervenaient sur les aspects financement, tandis que Jean-Pierre Farges conseillait Vivarte sur les aspects restructuring.
La banque d'affaires Lazard et Eight Advisory, en tant que conseil financier, assistaient également Vivarte.
Allen & Overy conseillait Weinberg Capital Partners, avec une équipe pilotée par Marc Castagnède , associé, assisté de Marine Le Quillec, sur les aspects de fusions acquisitions. Jean-Christophe Davi, associé, et Géraldine Lezmi, sont intervenus sur les aspects financement, Guillaume Valois, associé, et Charles del Valle, counsel, sont intervenus sur les aspects fiscalité, Florence Ninane, associée, et Alexandre Fall, sont intervenus sur les aspects de droit de la concurrence.
— Vivarte cède Besson Chaussures à Weinberg Capital Partners et Groupe Philippe Ginestet —
07 Septembre 2018
Synthèse
CFTC des Salariés VIVARTE
R3 Négociation accord d'adaptation anticipé
Réunion du 06 SEPTEMBRE 2018
07 Septembre 2018
Retrouvez notre synthèse ci-dessous en fichier PDF
—
Vivarte finalise la cession de Besson Chaussures
—
06 Septembre 2018
Le groupe Vivarte a annoncé jeudi avoir finalisé la cession de sa filiale Besson Chaussures au fonds français d'investissement Weinberg Capital Partners et au groupe Philippe Ginestet qui comprend notamment les marques Tati et Gifi.
Les négociations exclusives avaient démarré en mai et le montant de l'opération n'a pas été dévoilé. Les deux repreneurs se sont engagés à reprendre l'ensemble des magasins et les 47 collaborateurs du siège de Besson Chaussures. "Avec cette opération, Vivarte accélère le recentrage de ses activités en périphérie autour de son enseigne phare, La Halle, dont les synergies fortes entre ses offres prêt-à-porter et chaussures assurent la relance de l'enseigne depuis trois ans, et lui ouvrent de belles perspectives de croissance", a indiqué Patrick Puy, le président de Vivarte, dans un communiqué.
—
Transformation digitale : La Halle muscle ses outils informatiques
—
05 Septembre 2018
L'enseigne de textile du groupe Vivarte continue sa mutation vers l'omnicanal et dope son organisation avec de nouveaux outils notamment pour permettre aux magasins d'avoir une meilleure vision des stocks.
Devenir "customer centric" beaucoup de marques le clament haut et fort. Au-delà de l'effet buzz, cette réorganisation des procédures autour du client impose de nouveaux outils. La Halle, enseigne de vente de vêtements et de chaussures du groupe Vivarte, fondée en 1981, a investi dans des solutions fournies par Comarch.
Les objectifs du projet portent à la fois sur une fluidification des parcours clients et sur l'optimisation des processus opérationnels pour améliorer la qualité de service et de conseil aux consommateurs. En central, ces nouveaux outils doivent permettre de réconcilier les données du magasin et du web pour mieux travailler les données CRM.
Une meilleure vision du stock pour plus de services
Plusieurs modules seront déployés sur environ 5000 appareils dans les
900 magasins de l'enseigne. Précisément, le distributeur adopte un
"Order Management System", soit un outil d'orchestration des commandes.
Cet outil est le "must have" d'une transformation omnicanale réussie et
permet une gestion intelligente des stocks avec une multiplication des
services cross-canaux (store-to-web, click-and-collect, e-reservation et
ship-from-store). L'OMS va de paire avec une solution Store Back
Office, de gestion des stocks en temps réel.
—
Log's, prestataire logistique pour Naf Naf, Chevignon et Kookaï
—
03 Septembre 2018
Le spécialiste de la logistique e-commerce poursuit son développement en traitant les activités retail et e-commerce de ces trois enseignes sur un nouveau site de 36 000 m².
Depuis juin 2018, Log's est devenu le prestataire pour la logistique des enseignes de prêt-à-porter Naf Naf, Chevignon et Kookaï. Sur un nouveau site de plus de 36 000 m² situé à Epinay-sur-Seine (93), dans le nord de Paris, 140 collaborateurs traitent des articles textiles pliés et suspendus pour le compte des activités retail et e-commerce des trois marques.
Une activité qui se prolonge également dans le traitement des échantillons et la gestion de l'ensemble des retours sur un second site situé à Marly-La-Ville (95). De quoi permettre à Log's de poursuivre les objectifs de son plan de développement tout en renforçant son expertise dans le domaine du textile.
La Halle propose le remboursement de la licence sportive enfant
29 Août 2018
C'est une initiative que La Halle décrit comme inédite dans le secteur
du retail. L'enseigne du groupe Vivarte a lancé une opération client
plutôt originale baptisée « la rentrée pour tous » : elle s'engage à
rembourser à hauteur de 22 euros la licence sportive d'un enfant de
moins de 14 ans, qui désigne l'adhésion à une fédération (football,
tennis, judo/jujitsu, équitation, handball, basketball, gymnastique,
natation, voile et rugby...) et non le prix de l'inscription au club
dispensant les séances.
Collection de rentrée automne 2018 - La Halle
Pour bénéficier de ce remboursement, qui s'effectue en ligne, les
clients doivent au préalable avoir effectué au moins 70 euros d'achat au
sein de l'enseigne, en magasin ou sur Internet. Cette action, lancée le
16 août et valable jusqu'au 10 septembre, a pour but de « faciliter
l'accès aux activités périscolaires des enfants et donner un vrai coup
de pouce aux familles qui jusque-là devaient faire un choix », indique
Fabrice Obenans, directeur marketing, communication et digital de La
Halle. Le budget rentrée est en effet souvent élevé, de l'ordre de 492
euros en moyenne par enfant dans l'Hexagone, dont 93 euros pour les
vêtements et 208 euros pour les activités en dehors de l'école (données
de l'observatoire « Approuvé par les familles »).
Parmi toutes
les grandes enseignes proposant des prix bas, l'objectif est aussi pour
la chaîne aux 870 magasins de recruter de nouvelles familles et
propulser sa traditionnelle campagne de rentrée grâce à une offre
différenciante. « Il fallait se démarquer, la rentrée est un temps fort
primordial pour une enseigne familiale de périphérie comme la nôtre.
Nous avons réfléchi à ce dispositif depuis près d"un an », atteste
Fabrice Obenans, qui juge le début de cette campagne prometteuse. La
Halle communique en ce moment en affichage, via un catalogue papier
(tiré à 10 millions d'exemplaires) ainsi qu'en radio. Parmi ses offres,
elle propose le deal un bas acheté = un haut offert, ainsi que deux
paires de chaussures enfant pour 15 euros.
Depuis plusieurs mois, l'enseigne pilote la fusion des deux entreprises qui la composent : la
Halle aux Chaussures et la Halle aux vêtements s'unissant sous une
seule bannière. Ce qui n'a pas été sans conséquence sur le plan social.
L'an dernier, 135 magasins et 450 postes ont été supprimés. Mais la
locomotive du groupe Vivarte entend bien repartir de l'avant.
Benoît de Roux est nommé Directeur financier du groupe Vivarte
28 Août 2018
Vivarte, groupe français incontournable de la mode, de la chaussure et de la maroquinerie, est heureux d'annoncer la nomination de Benoît de Roux, 58 ans, à compter du 20 août 2018 au poste de Directeur financier.
Noël Moussali est nommé directeur immobilier du groupe Vivarte
28 Août 2018
Vivarte, groupe français incontournable de la mode, de la chaussure et de la maroquinerie, est heureux d'annoncer la nomination de Noël Moussali, 40 ans, au poste de Directeur immobilier.