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Benoît de Roux et Noël Moussali rejoignent le groupe Vivarte.
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28 Août 2018

Vivarte qui, l'année dernière, a réalisé un chiffre d'affaires de 1,8 milliard d'euros, annonce les nominations de Benoît de Roux, comme directeur financier du groupe, et de Noël Moussali, au poste de directeur immobilier.

Le premier, Benoît de Roux, 58 ans, est diplômé de Sciences Po Paris et de l'Université Paris Dauphine en économie et finance. Titulaire d'un master en finance et d'une licence en droit de l'Université Paris II, il débute sa carrière en 1985 en intégrant le cabinet de conseil Arthur-Andersen où il évoluera durant quinze ans, dont trois années (1997-2000) passées en qualité de directeur associé de la branche « Corporate Finance ». En 2000, Benoît de Roux rejoint le constructeur automobile Renault, où il prendra la tête de la direction des opérations financières France et International du groupe (2001-2004), puis celle du contrôle de gestion du grand international (2004-2006). En 2006, Benoît de Roux quitte l'industrie pour rejoindre les marchés du courtage. Il rejoint alors le leader français du courtage Gras & Savoye en qualité de directeur général adjoint en charge des finances avant, entre 2013 et 2017, d'occuper le poste de directeur général délégué du groupe Henner, leader français du courtage d'assurance de personnes.

Noël Moussali, 40 ans, est de son côté diplômé de l'Université de Toulouse (2002) et de l'Université de
Perpignan (2005) en droit des affaires. Spécialisé en droit immobilier,
il débute sa carrière en 2008 au sein du groupe français Klépierre,
l'un des leaders européens de l'immobilier commercial
en qualité de « commercialisateur ». Il rejoint, trois ans plus tard,
l'un des leaders mondiaux de l'immobilier d'entreprise, Cushman &
Wakefield, en tant que négociateur d'ensembles commerciaux. En 2014,
Noël Moussali devient directeur immobilier de Micromania,
groupe français spécialiste des jeux vidéo, où il sera en charge de la
gestion et de l'optimisation de 430 magasins. En 2017, il quitte Paris
pour le Luxembourg afin de devenir le responsable immobilier France,
Belgique et Luxembourg du groupe Amazon.
— APPEL A CANDIDATURES —
26 Août 2018

—Rentrée des classes pour le gouvernement mais aussi rentrée des classes pour le groupe Vivarte prochainement —
23 Août 2018

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Retour au travail dans l'inquiétude pour les salariés de la Compagnie vosgienne de la chaussure
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20 Août 2018
___________________________________________________________________________________De retour de vacances ce lundi 20 août, les 130 salariés de la Compagnie vosgienne de la chaussure se questionnent sur l'avenir de leur usine. Basée à Champigneulles, en Meurthe-et-Moselle, l'entreprise est en redressement judiciaire depuis la décision du tribunal de commerce de Nancy fin juillet.
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Les salariés de la Compagnie vosgienne de la chaussure craignent pour leur avenir.
C'est un saut dans l'inconnu pour les 130 salariés de
la Compagnie vosgienne de la chaussure (CVC). Ils sont de retour au
travail après un mois de congés dans l'entreprise basée à
Champigneulles, à quelques kilomètres de Nancy. Lauriane, une "vérifieuse", est venue ce lundi la boule au ventre. "On est obligés d'être présents, d'être là, de travailler. L'atmosphère générale est triste, les gens sont résignés", raconte-t-elle.
Pour l'heure, les machines tournent encore. Des salariés disent subir "un coup de pression de la direction à l'occasion de cette rentrée, pour les inciter à travailler davantage". "On nous a dit que l'on ne savait pas travailler. La direction est fermée à tout. Je suis écœurée. _On avait un outil, la possibilité de faire quelque chose_. Aujourd'hui, on n'a plus rien", lâche Viviane, qui a passé trente ans dans l'entreprise.
La CVC est en redressement judiciaire avec une période d'observation de 6 mois depuis le jugement du tribunal de commerce de Nancy le 31 juillet. Les salariés continuent de concevoir les modèles qu'ils fabriquaient avant les vacances. Mais jusqu'à quand ?
"On ne se fait guère d'illusions sur notre sort"
Depuis plusieurs mois, les salariés dénoncent des malfaçons, des pertes de temps, des moyens qui n'étaient pas à la hauteur des ambitions. Le groupe industriel allemand Hanse Industriekapital (HIK), propriétaire de l'entreprise depuis 2016, voulait partir à l'assaut du marché de la chaussure de luxe.
Le 24 juillet dernier, quelques jours avant les vacances estivales des salariés, l'entreprise est déclarée en cessation de paiement. Un coup dur qui a troublé les vacances de Lauriane. "Les premiers jours, ça n'a pas été simple. Il a fallu faire le vide pour attaquer cette rentrée en forme, pour être d'attaque pour ces jours sombres", assure-t-elle. Et l'annonce de ce redressement judiciaire laisse dans l'attente les salariés. "C'est compliqué. On ne sait pas de quoi l'avenir sera fait. Cela fait des mois qu'on nous dit que ça va aller. On ne se fait guère d'illusions sur notre sort", explique l'un d'entre eux, qui souhaite rester anonyme. La menace du chômage inquiète davantage dans cette entreprise dont la moyenne d'âge est de plus de 50 ans. "Comme beaucoup de mes collègues, on est à un âge critique. _L'heure de la reconversion va se poser et au regard du marché de l'emploi, ça va être compliqué pour nous_", pense Lauriane, âgée de 55 ans. Elle pointe également du doigt les problèmes de santé liés à son travail.
Les salariés devraient y voir plus clair le 11 septembre prochain. A cette occasion, le représentant des salariés rencontrera l'administrateur judiciaire et le mandataire social pour connaître la suite des événements.
Le PDG de Vivarte fait condamner l'État pour sa villa du Cap-Ferret
19 Août 2018

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Patrick Puy vient de faire condamner l'État à lui verser 57 230 euros de dommages-intérêts. En 2013, le préfet avait ordonné l'interruption des travaux de sa villa. C'est le contribuable qui paiera la note...
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La suite de cet article ci-dessous en fichier PDF
Immobilier au Cap Ferret : le sous-préfet d'Arcachon tape du poing sur la table
Article de l'époque que nous avons retrouvé ( Juin 2013 )
___________________________________________________________________________________Jean-Pierre Hamon, sous-préfet d'Arcachon, vient de transmettre au procureur de la république plusieurs dossiers concernant des propriétaires peu scrupuleux. Ils sont tous accusés d'avoir effectué des travaux d'agrandissement sur des terrains pourtant classés en zone rouge.
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Cinq propriétaires de maisons secondaires au Cap Ferret pourraient être convoqués devant la justice. Leur tort : avoir agrandi leur villa alors que ces maisons se situent en zone rouge .
Dans ce dossier, l'Etat se réfère au plan de prévention des risques adopté en 2011 suite à la tempête Xynthia. Face à l'érosion de la Presqu'Ile et aux risques de submersion de la pointe du Cap Ferret, l'Etat a interdit aux propriétaires qui se situent en zone rouge de procéder à tout travaux d'agrandissement supérieur à dix mètres carrés. Les seuls travaux autorisés sont des opérations d'entretien.
Certains propriétaires n'ont pas respecté les règles. Parmi eux, l'ancien patron de Moulinex, Patrick Puy, qui a été sommé d'arrêter les travaux dans sa résidence secondaire.
A Lege Cap Ferret, les extensions non autorisées des villas de riches propriétaires sont pointées du doigt
L'objectif des autorités est de forcer l'application des plans de prévention de risques (PPR), souvent volontairement ignorés suite à la pression des élus locaux sur les préfectures. Les contrevenants sur le secteur de Lege Cap Ferret sont des propriétaires huppés, qui ont mené des travaux d'extension de leurs demeures sans tenir compte du plan d'urbanisme. La résidence secondaire de l'ancien patron de Moulinex, Patrick Puy, est par exemple concernée, ainsi que la villa d'Audrey Tautou.
"L'argent va à l'argent"
Ce proverbe signifie que lorsque l'on a de l'argent, on s'enrichit d'avantage.

Cap-Ferret : la préfecture ordonne l'interruption des travaux dans sa villa

Patrick Puy : "Un citoyen normal est privé de son bon droit"
Patrick Puy ne comprend pas que la préfecture ait ordonné l'interruption des travaux engagés dans la villa qu'il venait d'acheter
Patrick Puy, l'un des cadres dirigeants du diffuseur audiovisuel TDF, connaît quelques soucis au Cap-Ferret. À la demande de la préfecture, la commune dirigée par Michel Sammarcelli a été contrainte de prendre un arrêté ordonnant l'interruption des travaux sur la villa qu'il venait d'acheter. Le principal intéressé, qui assure avoir respecté à la lettre les prescriptions du permis de construire, ne cache pas son incompréhension.
Saviez-vous, quand vous avez acheté votre maison, que celle-ci se situait dans la zone à risque du PPR ?
Quand je l'ai achetée, le notaire m'a dit que je ne pourrais pas solliciter d'extension. J'ai pris soin de déposer une demande de permis qui ne modifiait que les façades, tout en respectant scrupuleusement les dimensions et les emplacements existants. Je l'ai fait étudier par des entrepreneurs locaux, de renom et bien établis. Après l'obtention du permis, j'ai laissé plus de temps que prévu pour que chacun puisse faire les recours le cas échéant.
Je n'ai eu aucune demande de modification, aucune mise en garde, aucun commentaire, ni des voisins (y compris d'éventuels auto proclamés défenseurs du littoral), ni de la mairie, ni des services de l'État. J'ai alors entrepris les travaux très sereinement et ma surprise a été totale quand est intervenu l'arrêté interruptif de travaux.
Les services de l'État vous reprochent manifestement d'être allé au-delà du permis ?
C'est absolument faux et diffamatoire. Les travaux entrepris sont conformes au millimètre près et au millimètre carré près au permis déposé et obtenu. Je me réserve le droit de poursuivre judiciairement quiconque prétendrait le contraire. C'est d'ailleurs facile à vérifier : le permis est consultable et la maison est ouverte à tous les vents. Je note que beaucoup la visitent ou la photographient d'ailleurs.
Donc, vous êtes victime d'une différence d'appréciation entre la mairie de Lège-Cap-Ferret et les services de l'État ?
Comment voulez-vous que je ne constate pas un dysfonctionnement ? La mairie m'accorde un permis qui me donne le droit de modifier les façades, ce que je commence à faire et que la préfecture m'interdit par la suite. Je ne suis pas un « people ». Je ne connais pas Jean-Louis Debré et Audrey Tautou (même si je le regrette) . Je suis un citoyen affecté de « normalitude ». J'ai déposé un permis « normal », je l'ai obtenu et j'ai fait des travaux sur une petite maison normale. Que je sois privé de l'exploitation de mon bien dénote un ou des dysfonctionnements. De l'État ? de la mairie ? D'un environnement « îlien ou mafieux » ? Je n'en sais rien. J'entends et je comprends maire et préfet quand ils me parlent. Mais le résultat est qu'un citoyen normal est privé de son bon droit. La République ne peut pas s'en honorer.
— PRÉPARATOIRE FUSION HAV-HAC —
16 Août 2018

En vue de la réunion plénière concernant la fusion HAV-HAC et qui se tiendra le Jeudi 06 Septembre au siège social, ( Point de cette réunion basé sur le temps de travail ), les organisations syndicales CFDT, FO, CGT, SUD et CFTC du dépôt logistique de la CEC basé dans l'Indre, se sont réunies pour une préparatoire concernant le thème qui sera abordé avec la direction à cette date. Propositions des Organisations syndicales qui seront faites à la direction le 06 Septembre ci-dessous en fichier PDF. A savoir que nos propositions peuvent changées voir évoluées.
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10 signes qui indiquent que l'ambiance au travail se dégrade
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14 Août 2018

10 indices qui indiquent une mauvaise ambiance au travail (et qu'il est temps d'en changer)... La suite ci-dessous en PDF
— HISTORIQUE DES PDG DE VIVARTE —
13 Août 2018

— VOTE ELECTRONIQUE POUR LES ELECTIONS CEC DEPÔT EN NOVEMBRE 2018—
09 Août 2018



SONDAGE QUI AVAIT ÉTÉ FAIT EN SEPTEMBRE 2017
LES SALARIES AVAIENT DIT NON !!!

Dette...La Suite
02 Août 2018




Les membres du Conseil d'administration et du Comité exécutif ci-dessous
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Vivarte: Feu vert de la Concurrence à la vente des chaussures Besson
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30 Juillet 2018
PARIS - L'Autorité de la concurrence autorise l'acquisition de la société Besson Chaussures, mise en vente par Vivarte, par le fonds d'investissement Weinberg Capital Partners et le groupe Philippe Ginestet (Gifi, Tati).
"Les positions des enseignes Gifi et Tati sur les marchés de la distribution au détail de chaussures étant très limitées, l'opération n'aura pas pour effet de renforcer significativement la société Besson Chaussures", estime la Concurrence dans un communiqué publié lundi.
Quant à Weinberg Capital Partners, elle n'intervient pas sur les marchés concernés, note l'Autorité.
Vivarte, qui était en grande difficulté financières, a cédé plusieurs enseignes pour se recentrer sur La Halle et sur ses marques de centre-ville (Minelli, San Marina, Cosmoparis et Caroll).

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La Compagnie Vosgienne de la Chaussure en cessation de paiement
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26 Juillet 2018
Un an et demi à peine après sa cession par le groupe Vivarte à l'Allemand Hanse IndustrieKapital, La Compagnie Vosgienne de la Chaussure (CVC) s'est déclarée en cessation de paiement auprès du Tribunal de commerce de Nancy. C'est mardi 24 juillet lors d'un Comité d'entreprise que la direction a annoncé la nouvelle aux 130 salariés de l'usine de chaussures fondée en 1896, relate L'Est Républicain précisant que l'audience se tiendra le 31 juillet prochain.

Dans un communiqué, la CGT explique que, dès le 26 avril, Marc Eberlé le
président de CVC avait informé le Comité d'entreprise qu'il ne
garderait pas l'usine et qu'il était en contact avec d'éventuels
candidats à la reprise. « Selon les propos de la direction, il n'y a de
commandes fermes que jusqu'au 15 septembre », indique le syndicat qui
dénonce l'absence d'investissement de la part de Hanse IndustrieKapital
soulignant que la CVC enregistre depuis plusieurs mois des pertes de 500
000 euros par mois ; un montant qui représentait environ 50% du chiffre
d'affaires.
En
mars 2017, Etienne Ménéguz alors directeur général de la CVC, un poste
qu'il a quitté neuf mois plus tard pour Clergerie, détaillait pourtant à
FashionNetwork.com les ambitions de la holding industrielle
allemande. La CVC devait ainsi passer d'un modèle économique mass market
pour un client unique, Vivarte, à un positionnement haut de gamme luxe
afin de ne pas subir la concurrence asiatique. Un programme dégressif
avait été initié avec Vivarte qui devait rester un client majeur de
l'usine pendant au moins encore une année, laissant le temps à la CVC de
trouver de nouveaux clients.
Pourtant, dans un premier temps,
c'est vers la sneaker que la CVC s'est tournée, une chaussure « plus
accessible en termes de savoir-faire », soulignait Jorge-Manuel Cavacas,
le directeur industriel de CVC en mai dernier à FashionNetwork.com.
Parmi les deux clients sneakers de CVC, Le Coq Sportif qui a confié son nouveau modèle La Blazon à l'usine de de Champigneulles, en Meurthe-et-Moselle.
Il y a deux mois 3 000 paires étaient ainsi sorties de lignes de
production, Le Coq Sportif tablant en cas de succès sur 10 000 unités.
Un chiffre important pour la marque de sport, mais certainement encore
trop faible pour rendre l'activité de la CVC pérenne.
Autre axe
de développement évoqué par Hanse IndustrieKapital lors de la reprise,
l'acquisition d'une nouvelle marque ou d'une licence. En septembre 2017, la Compagnie Vosgienne de la Chaussure s'était ainsi positionnée pour la reprise de JB Martin, une proposition qui n'a finalement pas aboutie.
Reprise
de l'usine ? Fermeture totale ? Le sort des salariés de la CVC reste
donc aujourd'hui en suspens en attendant la prochaine étape, le 31
juillet, date de l'audience au cours de laquelle le Tribunal de commerce
de Nancy devrait vraisemblablement la placer en redressement judiciaire
pour ouvrir la porte à d'éventuels repreneurs.

—UN REMBOURSEMENT DE LA DETTE QUI FAIT CRAINDRE LE PIRE —
24 Juillet 2018
Pour information la CFTC des Salariés VIVARTE a rencontré récemment un spécialiste de la restructuration, après s'être fixé un rendez-vous sur Paris, il y a quelques semaines. Nous avions en amont expliqué à celui-ci, la mécanique de notre endettement au sein du groupe Vivarte.
Travaillant
au Luxembourg et de passage dans la capitale la semaine dernière, nous l'avons rencontré.

Pour
lui, le groupe Vivarte est mort. Il sera complètement démantelé
pour 2023. Pour
cet expert la FIDUCIE procéderait à celui-ci.
En
voici ses explications concernant le remboursement de la dette, ci -dessous


En résumé
Une trésorerie au 31 août 2017 de : 202 millions € sans la vente de Besson.
En 2016 elle était de 365 millions.
Ce qu'il faut savoir c'est que la direction groupe se garde logiquement 95 millions € pour réinjecter dans les enseignes restantes, le reste revient aux créanciers.
L'emprunt New Money d'un montant de 500 millions € contracté le 29 octobre 2014 doit être remboursé en parti soit 300 millions € au plus tard le 19 octobre 2019.
Selon
l'extrait des états financiers du groupe au 31 août 2017 et les
informations que la CFTC des Salariés VIVARTE a pu lui fournir par rapport à la
trésorerie, cette dernière ne serait pas suffisante pour rembourser
la première partie de la dette New Money.
A moins que la vente de
Besson comble une partie et encore.
La conséquence de ce non remboursement si il y avait, aurait pour mécanisme de déclencher le processus de LA FIDUCIE.
( LA FIDUCIE est une structure qui détient l'ensemble des actions du groupe par rapport à la dette contractée ), ce qui veut dire que les actionnaires n'auraient plus le monopole du groupe mais LA FIDUCIE .
Elle prendrait l'ensemble des décisions sur le groupe.
Et si par hypothèse le groupe arrivait à dégager 300 millions € de trésorerie en 2019 ceci ne permettrait pas non plus de rembourser sa dette car elle n'aurait plus de trésorerie pour subvenir à ses propres besoins.
Pour cet expert, la fiducie procéderait donc au démantèlement du groupe assez rapidement afin de récupérer son dû et sa plus-value pour les créanciers.
Concernant la cession de Besson des calculs assez simples afin qu'un maximum de personnes
comprennent la situation (comptablement c'est plus complexe).
La CFTC des Salariés VIVARTE


Article AGEFI du 31 Mai 2018 lien ci-dessous

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DÉCISION UNILATÉRALE RELATIVE AU PÉRIMÈTRE DE L'ÉTABLISSEMENT DISTINCT DU DÉPÔT D'ISSOUDUN
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24 Juillet 2018
Suite aux réunions de négociation, la direction de Paris avait transmis l'accord d'entreprise relatif à la mise en place d'un CSE d'établissement au sein du dépôt logistique d' Issoudun, ouvert à la signature du 16 au 23 juillet 2018.
Celui-ci n'a pas recueilli les signatures nécessaires.
Dans ce cadre et conformément aux dispositions légales, la direction a fait parvenir ce jour aux organisations syndicales de la CEC, un exemplaire de la décision unilatérale adoptée par la société fixant le périmètre de l'établissement distinct du dépôt d'Issoudun en vue de la mise en place d'un CSE d'établissement.
Voir fichier PDF ci-dessous
— COMMUNICATION CFTC VIVARTE SUR LA NÉGOCIATION FUSION LA HALLE
20 Juillet 2018


DÉCISION UNILATÉRALE RELATIVE AU PÉRIMÈTRE DE L’ÉTABLISSEMENT DISTINCT DE LA MALTERIE
20 Juillet 2018
Suite aux réunions de négociation, la direction de Paris avait transmis l'accord d'entreprise relatif à la mise en place d'un CSE d'établissement au sein du dépôt logistique de LA MALTERIE, ouvert à la signature du 13 au 19 juillet 2018.
Celui-ci n'a pas recueilli les signatures nécessaires.
Dans ce cadre et conformément aux dispositions légales, la direction a fait parvenir ce jour aux organisations syndicales de la HALLE, un exemplaire de la décision unilatérale adoptée par la société fixant le périmètre de l'établissement distinct du dépôt de La Malterie en vue de la mise en place d'un CSE d'établissement.
Voir fichier PDF ci-dessous
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Serge Weinberg lève près de 300 millions d'euros
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19 Juillet 2018

Serge Weinberg lève près de 300 millions d'euros pour sa troisième génération de fonds.
Le président du conseil d'administration de Sanofi boucle son troisième fonds à 295 millions d'euros, quasiment le double du fonds précédent.
Serge Weinberg poursuit sa discrète trajectoire dans le non-coté français. Le président du conseil d'administration de Sanofi , qui a lancé sa propre société d'investissement voilà maintenant dix ans, signe sa troisième génération de fonds. Weinberg Capital Partners (WCP) annonce ce jeudi avoir levé 295 millions d'euros, soit près du double du véhicule précédent.
« Avec cette taille de fonds, nous investirons dans des entreprises
valorisées entre 50 et 200 millions d'euros. C'est la bonne cible.
Au-dessus, les équipes de management sont autonomes sur le plan
opérationnel, indique Philippe Klocanas, le cofondateur de WCP avec Serge Weinberg. En dessous, les entreprises sont plus unipersonnelles, et nous privilégions des équipes de direction élargies ».
Dans l'environnement compétitif actuel du non-coté, la société d'investissement met en avant son ADN d'industriel. « Nous venons de l'entreprise, souligne Philippe Klocanas, ex-responsable du développement et de la stratégie de PPR (devenu Kering) aux côtés de Serge Weinberg. C'est un avantage par rapport à nos pairs issus de l'univers financier quand il faut convaincre les dirigeants auprès desquels nous investissons ».
La France privilégiée
Weinberg Capital mise de fait, depuis sa création, pour l'essentiel sur le secteur de la vente aux professionnels, en plus de la santé. Exemple, Alliance Marine , un distributeur de pièces de rechange de bateau, pour lequel il a bouclé deux acquisitions en Allemagne et en Italie. « Nos cibles de prédilection ce sont les plates-formes françaises, encore entre des mains familiales ou de fondateurs que nous développons à l'international », poursuit Philippe Klocanas. WCP a cédé il y a un an le spécialiste de la distribution de fournitures de bureau Bruneau , en multipliant sa mise par six en à peine deux ans et demi.
Il vient néanmoins de s'autoriser une incursion plutôt audacieuse dans le monde du commerce de détail, un secteur sous tension, avec le rachat au groupe de distribution en difficultés Vivarte des chaussures Besson . Dans les prochains mois, WCP franchira de nouvelles frontières. Il avait déjà passé la barrière du coté, un cas à part dans le capital-investissement, en investissant dans des PME cotées en Bourse en minoritaire .
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Naf Naf crée le poste de CEO pour la Chine
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18 Juillet 2018
Désormais sous pavillon chinois,
Naf Naf se structure dans l'Empire du Milieu pour mieux attaquer ce
vaste marché où l'enseigne de mode féminine n'est pas encore présente.
Son nouveau propriétaire, le groupe La Chapelle, a ainsi recruté Amanda
Hu au poste de CEO pour la Chine.

Amanda Hu
Car la chaîne auparavant détenue par le groupe français Vivarte va
dorénavant fonctionner avec une double direction, en France et en Chine.
Luc Mory conservant son poste de PDG. « La stratégie de marque sera
toujours élaborée à Paris, les adaptations se feront en Chine, et
j'aurai un rôle de supervision depuis la France. Nous n'allons pas
déployer là-bas une équipe 100 % française, une erreur que font
certains. Il faut laisser la Chine aux Chinois », atteste-il dans un entretien accordé à FashionNetwork.com il y a quelques jours.
Experte
du retail dans son pays, Amanda Hu a porté plusieurs casquettes durant
sa carrière débutée en 1999. Jusqu'en 2002, elle officie ainsi comme
directrice produit chez Cisco en Chine, puis occupe le poste de
consultante marketing au sein du cabinet de conseil Roland Berger entre
2002 et 2005. Elle rejoint ensuite l'entreprise de télécommunications
Nokia, où elle travaille en tant que directrice produit et consultante.
Depuis 2008, Amanda Hu évoluait au sein de l'enseigne de mobilier Red
Star Macallin, où elle a occupé diverses positions jusqu'à celle de
vice-présidente. En 10 ans, celle-ci a franchi un vrai cap, son parc
passant de 40 magasins à 262 points de vente (soit 15 millions de mètres
carrés au total), notamment opérés via la franchise.
L'ambition
de La Chapelle est d'installer 500 points de vente Naf Naf en Chine dans
les 5 ans, incluant des shop-in-shops, des boutiques à l'enseigne et
une présence en multimarques. Les premiers produits seront distribués
dans le pays à compter de la collection été 2019. Grâce à ce
développement, et au renforcement du réseau en Europe (avec 100 nouveaux
points de vente prévus), l'objectif est de voir doubler le chiffre
d'affaires de Naf Naf - qui est actuellement de 210 millions d'euros -
d'ici 2023.
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Happychic. Le groupe de prêt-à-porter va supprimer plus de 460 postes
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17 Juillet 2018

Le groupe de prêt-à-porter Happychic, avec les marques Jules, Brice, Bizzbee...,qui appartient à la famille Mulliez, va supprimer plus de 460 postes d'ici 2020-2021. L'entrepôt du Mans et environ 90 magasins vont fermer, selon les syndicats.
Le groupe de prêt-à-porter Happychic, qui appartient à la galaxie Mulliez, va supprimer 466 postes d'ici 2020-2021, a-t-on appris mardi auprès des syndicats et de la direction.
Il s'agit d'un « maximum de 466 postes », selon la direction du groupe qui possède aussi les enseignes Jules, Brice, Bizzbee et Gentle Factory. L'entrepôt du Mans et environ 90 magasins vont fermer, selon les syndicats.
Dans le détail, il s'agirait de 49 magasins de l'enseigne Brice, 30 de Jules et 10 de Bizzbee, selon FO.
« Je suis révoltée de voir autant de suppressions », a réagi auprès de l'AFP Nadia Ferrante, déléguée FO, dénonçant les « choix stratégiques erronés » de la direction depuis plusieurs années qui ont conduit à cette situation, selon elle. « Ce sont toujours les petits qui subissent les conséquences de ces erreurs », a-t-elle ajouté.
« On y était préparé, mais on espère toujours un chiffre moins élevé », a déclaré à l'AFP Patrick Digon, délégué CFDT. Selon lui, 300 postes devraient être supprimés dans le réseau des magasins, 43 dans la logistique et le reste parmi le personnel administratif du siège à Roubaix (Nord).
Les négociations du plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) devraient commencer fin août et se terminer fin novembre.
Happychic compte 740 magasins dans 17 pays, pour 720 millions d'euros de chiffre d'affaires et 4.000 collaborateurs, dont 2.600 salariés en France, selon les chiffres de la direction.
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Naf Naf Luc Mory : "L'ambition est de doubler la taille de en cinq ans"
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16 Juillet 2018
Exit Vivarte. Sous pavillon chinois depuis le mois de juin 2018, Naf Naf s'offre une nouvelle terre de conquête. Mais la marque du sentier parisien n'en délaisse pas pour autant son empreinte française et européenne, qui sera amenée à croître. Conforté à son poste par le groupe La Chapelle, le PDG de la marque de mode féminine, Luc Mory, expose pour la première fois les ambitions de son nouveau propriétaire, sur fond de rencontre de cultures très différentes et de travail en coopération. Car le groupe chinois, fondé il y a 20 ans, connaît très bien le marché de l'habillement milieu de gamme en Chine et compte aujourd'hui plus de 9 000 points de vente dans son pays, avec une douzaine de marques à son actif.

Luc Mory a pris la direction de Naf Naf en 2013, après avoir notamment oeuvré au sein du groupe
FashionNetwork : Comment s'est noué ce mariage avec le groupe La Chapelle ?
Luc Mory :
On se connaissait déjà puisque la première prise de contact a eu lieu
en novembre 2016. A l'époque, on se disait que Naf Naf était remis en
ordre, en France et en Europe, et qu'on allait pouvoir repartir à la
conquête de marchés plus lointains. La Chine nous faisait très envie,
tout en ayant conscience d'être une grosse PME, sans capacité de pouvoir
y investir en propre avec le contexte du groupe Vivarte. Nous
cherchions alors des partenaires prêts à prendre une licence sur le
territoire chinois, et c'est dans ce cadre que l'on a commencé à
discuter. Assez vite, lors d'un repas, le fondateur de La Chapelle, M.
Xing, m'a demandé : " C'est intéressant votre histoire de licence, mais
est-ce que vous êtes à vendre ?". Ils sont ensuite venus en France pour
échanger et mieux connaître la marque. La mise en vente a été annoncée
en janvier 2017, la banque d'affaires Rothschild Transaction R a été
mandatée et nous sommes rentrés en négociations exclusives avec eux en
septembre 2017. En février 2018, j'ai emmené un groupe de salariés Naf
Naf en Chine, et pas forcément des membres du comité de direction, dans
l'optique que les gens se fassent leur propre idée. Nous sommes
retournés dix jours en Chine en juin dernier pour célébrer le closing
(la conclusion d'une vente, ndlr) et nous mettre au travail.
FNW : Vers quelle stratégie de développement s'orientent vos discussions ?
LM :
Avant tout, il faut comprendre que c'est un vrai choc des
cultures. C'est la première fois que La Chapelle fait l'acquisition
d'une marque en dehors de Chine. Chacun aborde le monde avec ses propres
représentations. Mais, si on arrive à apporter une petite touche de
culture chinoise chez nous et une petite touche de culture française en
Chine, alors on pourra travailler beaucoup plus facilement ensemble et
organiser nos synergies. L'équipe de La Chapelle est rapide et
pragmatique. Son fondateur a construit un groupe en 20 ans et son
histoire ressemble beaucoup à celle d'Amancio Ortega, le créateur du
groupe Inditex : Il annonce d'ailleurs qu'il veut "être le Zara chinois"
! Les Chinois sont également très ambitieux, totalement adaptables et
optimistes sur l'avenir. En revanche, ils ne sont pas très sensibles aux
sujets conceptuels, il faut que chaque idée s'ancre dans une réalité
claire. C'est pour cela qu'en amont, nous avons travaillé avec le bureau
Martine Leherpeur pour nous sensibiliser à leur culture.
FNW : Naf Naf aura une direction unique ou un pilotage à deux têtes ?
LM :
L'idée, c'est d'avoir un ensemble Naf Naf qui marche sur deux jambes :
l'une en Chine et l'autre en France (pour piloter l'Europe et le reste
du monde, hors Chine). Aujourd'hui, la marque réalise 210 millions de
chiffre d'affaires : l'ambition est de doubler la taille de Naf Naf en
cinq ans. Sur le plan du retail, il est prévu en Europe l'ouverture d'un
peu plus d'une centaine de magasins, soit 1/3 en succursale et 2/3 en
affiliation ou en franchise pilotée. Ce dernier concept a été testé
cette année en Croatie, et cela fonctionne très bien. Nous gérons le
stock mais c'est le partenaire qui le finance. D'autre part, la France
reste prioritaire pour Naf Naf. Il y a encore pas mal de places à
prendre et nous y prévoyons l'inauguration d'une soixantaine de
boutiques dans les cinq prochaines années, en centre-ville comme en
centre commercial.
FNW : Vous voyez encore du potentiel sur un marché français fragmenté et en décroissance côté consommation textile ?
LM :
Oui. Aujourd'hui, les loyers baissent. C'était un mouvement attendu
depuis un petit moment. On sent que l'on reprend une position de force
face aux bailleurs. Nous avons fait appel à des spécialistes du sujet
pour nous épauler. Il faut que le partage du résultat d'un point de
vente se fasse de manière équitable entre le bailleur et le locataire,
et ça ne l'est pas encore tout à fait. C'est aussi pour cela que de
nombreuses marques ferment des boutiques...

La Chapelle a déboursé 52 millions d'euros pour s'offrir Naf Naf.
FNW : Et la feuille de route de Naf Naf en Chine ?
LM :
C'est 500 points de vente en cinq ans, avec des magasins à l'enseigne,
un e-shop et des corners dans de vastes magasins multimarques (comme
ceux qu'exploite La Chapelle) ou des grands magasins. Plusieurs formules
seront testées. On fait entièrement confiance à nos partenaires chinois
qui connaissent extrêmement bien leur marché, et surtout le moyen de
gamme. Il est clair que le transfert de savoir-faire va être organisé
dans les deux sens. Concrètement, les premiers produits Naf Naf seront
commercialisés en Chine à l'été 2019. Nous avons déjà envoyé les
échantillons de cette collection sur place. La stratégie de marque sera
toujours élaborée à Paris, les adaptations se feront en Chine, et
j'aurai un rôle de supervision depuis la France. Nous n'allons pas
déployer là-bas une équipe 100 % française, une erreur que font
certains. Il faut laisser la Chine aux Chinois. Et pour cela, une CEO
pour Naf Naf sur ce marché a été nommée en la personne d'Amanda Hu.
C'est une experte du retail ; elle a travaillé dans la distribution de
meubles en Chine, mais aussi chez Nokia et pour le cabinet de consulting
Roland Berger.
FNW : Un ajustement de l'offre est-il nécessaire pour conquérir le marché chinois ?
LM :
Tout à fait, autant en ce qui concerne l'identité de la marque que le
produit. Notre emblème, qui est un cochon, va-t-il parler à la jeune
Chinoise de 20-25 ans ? C'est un animal qui est perçu positivement
là-bas, mais ce n'est forcément évident de l'associer à la mode. On ne
sait pas encore exactement comment on va présenter la marque.
L'adaptation la plus concrète concerne l'offre : La Chapelle nous dit
qu'il pourra reprendre tels quels pour le marché chinois entre 30 à 50 %
des modèles que nous concevons. Nous n'allons pas dessiner des choses
spécialement pour la Chine. Ensuite, et c'est évident, un travail global
sera opéré sur les tailles et la morphologie.
D'autre part, nous
pensons qu'organiser des flux de produits qui sont fabriqués dans le
monde entier, puis stockés dans l'entrepôt d'Epinay, pour les envoyer en
Chine, ça n'a pas de sens. En revanche, on va exporter notre
savoir-faire sur le contenu de la marque et des collections, et c'est
quand même assez simple à transférer grâce à la technologie.
FNW : La question se pose donc pour le sourcing...
LM : Il
y a probablement des synergies à créer sur notre partie du sourcing qui
est faite en Chine, et qui représente à l'heure actuelle 30 % de notre
production. Le reste, c'est 10 % en Inde et 60 % en proche import
(Maghreb, Turquie, Europe de l'est, Portugal, Italie et France). C'est
ce qui a changé chez Naf Naf en quelques années. Avant, on achetait 60 %
en Asie et 40 % en proche import et on a renversé ces rapports pour
mettre en place une chaîne logistique de fast-fashion. On décide
désormais au dernier moment et on s'engage au minimum avant le démarrage
de la saison. On achète tout le temps, pour apporter de la nouveauté
constamment. Nous souhaitons conserver cet équilibre pour la France et
l'Europe et ça a été un sujet de discussion avec La Chapelle, puisqu'ils
nous ont proposé de mettre leurs usines chinoises à disposition. Mais
on peut simplement se poser la question pour les 30 % des produits qu'on
fait fabriquer en Chine. Pour les produits qui seront vendus sur le
marché chinois, nous ne souhaitons pas créer trop de flux, donc à terme,
l'idée est de tout fabriquer sur place.
FNW : Les prix pratiqués en Chine seront-ils identiques à ceux affichés en Europe ?
LM :
Ils seront probablement un peu plus élevés. Quand Naf Naf va arriver en
Chine, la cliente ne nous connaîtra pas. On peut tout faire !
L'impératif est qu'elle nous identifie comme une marque française et
parisienne. Le budget marketing va être conséquent, et pour se payer des
campagnes d'envergure - surtout sur le digital avec égéries et
influenceuses -, il faut que le prix des produits soit légèrement revu à
la hausse.
Ce qui est intéressant de constater, c'est que lorsqu'on
se rend dans des coins de Chine moins connus et plus ruraux, les jeunes
femmes s'habillent de manière très féminine, notamment avec des petites
robes : on peut vraiment penser que Naf Naf a le potentiel pour toucher
toutes les jeunes Chinoises.
Précisons qu'en Europe aussi, le prix et
l'image prix demeure un vrai sujet. Nous étendons la gamme de prix de
la marque de par la collection premium baptisée Les Collectionistas,
tout en montrant qu'on est aussi présents sur les entrées de gamme. Avec
des produits étiquetés comme tels, dont le prix bas est mis en avant,
mais qui ne sont pas des basiques, un terme devenu un gros mot chez
nous ! Le prix moyen va très légèrement baisser en Europe, c'est
l'amplitude qui va devenir plus large. L'objectif, c'est de parler à
davantage de potentielles clientes.
FNW : Comment (re)conquérir des consommatrices, en France notamment ?
LM :
Il faut reprendre la parole. La notoriété de Naf Naf est très
supérieure à sa taille. La marque pointe à la 5e ou 6e place du
classement en France (derrière H&M, Zara ou Camaïeu...), sauf qu'en
termes d'implantation de réseau - on compte environ 200 points de vente
dans l'Hexagone -, elle est très en dessous de ces autres acteurs. Il
faut donc être plus visible et désirable. L'ADN de Naf Naf, le grand
méchant look renouvelé tous les quinze jours, marche très bien. On l'a
réintroduit il y a quelques années et on reprend des parts de marché
depuis six saisons. Mais on doit encore approfondir cela. Le curseur de
la marque a aujourd'hui été poussé vers quelque chose de plus lifestyle.
Une inflexion qui débute sur la saison automne/hiver 2018/19. Notre
nouvelle campagne l'incarne assez bien, puisque Naf Naf y fait son
festival de musique.
La marque possède également un capital sympathie
à l'international. Fin juin, la collection de l'été 2019 a été
présentée à nos partenaires étrangers, ce qui n'était pas arrivé depuis
dix ans, et nous avons enregistré 19 nouveaux clients sur la saison.
Même si le retail est prioritaire, nous n'abandonnons pas le wholesale
en dehors de France. La marque a d'ailleurs fait son retour sur le
récent salon Panorama à Berlin.

Le magasin de Lyon Part-Dieu, ouvert en janvier 2018
FNW : Avez-vous délimité le nouveau concept de boutique Naf Naf,
inspiré par l'expérience du pop-up store sur les Champs-Elysées ?
LM :
Testé à Lyon, le nouveau format s'appelle le "sixième sens" et a
intégré beaucoup de choses que l'on a apprises avec le pop-up store des
Champs-Elysées. Le rôle de la boutique doit être complètement revu. Les
magasins de prêt-à-porter sont aujourd'hui barbants pour les clients,
qui ne sont pas toujours très bien accueillis et servis. Internet et le
magasin ne sont pas encore assez imbriqués. Il faut se pencher sur
l'utilité des services pour la cliente, et sur l'émotion donc, en
stimulant les cinq sens. L'identité sonore de la marque vient par
exemple d'être mise au point. Je suis sûr que musique et mode sont
appelés à davantage se rapprocher à l'avenir. Le sixième sens est celui
de la rencontre, de la relation humaine qui doit être beaucoup plus
forte qu'avant.
FNW : Comment se comporte la marque sur le plan du e-commerce ?
LM :
On devrait dans l'idéal ne plus faire la différence entre achat
physique et online. Nous souhaiterions pouvoir livrer la cliente en deux
heures après sa commande, qu'elle soit passée en magasin ou en ligne.
Ce n'est pas encore pour demain, c'est un objectif. A ce jour, les
ventes de Naf Naf générées en ligne (e-shop, marketplaces, négoce)
représentent près de 10 % de nos ventes totales. On peut doubler ce
chiffre, mais ce sera de plus en plus difficile à déterminer.
La
digitalisation concerne aussi la société dans son ensemble, en front
comme en back office, sur tous les métiers. De gros investissements
informatiques sont programmés dans les cinq prochaines années. Il nous
faut un nouveau système, notamment pour récolter, traiter et croiser les
données concernant le client, le produit et le magasin. Tout le monde
parle du big data mais personne ne peut expliquer vraiment son retour
sur investissement. Sur ce sujet, nous en sommes au stade des fondations
à construire, car notre base de données clientes n'est pas suffisamment
segmentée.
FNW : L'équipe Naf Naf se construit en Chine. Etoffez-vous aussi la direction du côté français ?
LM :
Oui, Guillaume Anselin est arrivé pour prendre la direction du
marketing, du digital et des projets transversaux. Son profil est
intéressant car il n'a pas travaillé dans le prêt-à-porter auparavant,
même s'il est très familier du monde des grandes marques, puisqu'il a
évolué de nombreuses années dans la publicité. La capacité à raconter de
nouvelles histoires va être décisive pour la marque. Enfin, nous avons
accueilli une nouvelle DRH, Nadia Sebbane, qui occupait précédemment
cette position chez Bershka France. Nous sommes satisfaits, car nous
arrivons à attirer des talents d'Inditex !
— Négociation sur la mise en place du CSE sur le dépôt logistique d'Issoudun —
13 Juillet 2018

Retrouvez la synthèse CFTC des Salariés VIVARTE ci-dessous.
—
Vivarte envisage la vente du siège de San Marina
—
11 Juillet 2018

Le groupe Vivarte a lancé un projet de consultation concernant la cession du siège de San Marina à Aubagne (Bouches-du-Rhône). Alors qu'il affirme vouloir conserver à son périmètre l'enseigne de chaussures née près de Marseille en 1981 - qu'il a acquise en 2001 -, le distributeur envisage de se séparer de ces locaux dans « une optique d'optimisation financière ».

Si cette option est retenue et qu'un acquéreur se manifeste, San Marina
resterait locataire du bâtiment situé au 155 de la rue du Dirigeable. La
direction du groupe français nous indique qu'elle a déjà procédé de la
sorte par le passé concernant ses actifs immobiliers, y compris pour son
siège parisien situé avenue de Flandre.
La CGT, représentée chez
le chausseur aux 200 points de vente français, est inquiète quant à la
pérennité de la marque. Selon le syndicat, si cession il y a, une clause
permettrait au bailleur d'interrompre le contrat à tout moment et donc
de pouvoir rapidement donner congé aux équipes de San Marina. Il redoute
qu'il s'agisse d'une phase de préparation à la vente de l'enseigne.
San
Marina, dirigée par Axelle Mathery depuis un an, revendique 1 million
de paires vendues par an et a enregistré en en 2016/17 un chiffre
d'affaires de 121,2 millions d'euros (selon société.com), en baisse de 3
% par rapport à l'année précédente. Cette année, la chaîne, qui emploie
un peu plus de 1 000 personnes, a tenté de dynamiser son image en s'armant d'une nouvelle identité de marque, visuellement plus colorée et pensée pour rajeunir sa cible client.
Synthèse CFTC sur la Négociation Fusion Des 2 HALLES
—
11 Juillet 2018

Retrouvez la synthèse CFTC des Salariés VIVARTE ci-dessous.
Seconde proposition sur les différentes mesures évoquées (thème DIVERS) ci-dessous en PDF
—
Chaussures en franchise : notre guide 2018 Avant tout un concept différenciant
—
05 Juillet 2018

Si les escarpins chics et les boots restent des best-sellers, de plus en plus les baskets grignotent des parts de marché.
Le marché de la chaussure évolue. La concurrence s'intensifie pour les chaînes spécialisées notamment sur internet mais aussi du côté des chaînes de prêt-à-porter et des magasins de sport. La folie baskets bouleverse les codes bien établis. Avec près de 9 milliards d'Euros dépensés par les ménages français en 2017, le marché de la chaussure pèse lourd. 7,5 paires par enfant, 6 paires par femme, 3,5 paires par homme, les volumes sont conséquents mais les prix ne suivent pas. La faute à internet ? Pas seulement ! En fait, le marché de la chaussure est assez tributaire de la météo et des arbitrages budgétaires des ménages. Toujours à la recherche de bonnes affaires les Français ont tendance à décaler leurs achats pour profiter des promotions et des soldes. Le marché a ainsi tendance à stagner voire régresser depuis quelques années, un peu à l'image du prêt-à-porter.
Une concurrence féroce
Sur le marché de la chaussure, la guerre des prix est déclarée depuis longtemps. Cela influence forcément les parts de marché de chacun. Selon les chiffres de la Fédération Française de la Chaussure, la distribution de chaussures en 2016 empruntent 5 principaux réseaux : les magasins de sport à 25%, les succursalistes des grandes surfaces spécialisées à 17,5%, les chaînes de magasins à 15%, les indépendants à 14% et les spécialistes de la VAD et du e-commerce à 12,5%. Les autres réseaux de distribution sont les magasins d'habillement à 7% et les grandes surfaces alimentaires à 5%. Ces chiffres démontrent d'une concurrence de plus en plus diverse. On pense au e-commerce bien sûr où les purs players alignent des milliers de référence à prix cassés, mais depuis quelques années, la concurrence vient de plus en plus des magasins d'habillement qui diversifient leurs rayons en lorgnant sur les chaussures mais aussi les accessoires de mode comme les sacs, les ceintures, etc. L'autre grand phénomène de ces dernières années est la place toujours plus importante des magasins de sport qui profitent à plein du phénomène de la basket.
Un marché bousculé par la basket
Hautes ou basses, à talons ou plates, typées running ou chaussures de ville, simples ou très travaillées, les baskets envahissent les rayons de chaussures. En quatre ans (2013-2017), selon la Fédération française de la chaussure, le segment des baskets, à raison d'une croissance annuelle de 5,3%, a gagné 7 points de part de marché en France. Aujourd'hui, les baskets représentent ainsi 63% des ventes enfants et 53% des ventes hommes. Seul le marché classique de la chaussures de ville femmes résiste avec encore 72% du chiffre d'affaires généré hors baskets, mais jusqu'à quand ? Cette frénésie de la basket bouleverse littéralement le marché au point que désormais, les magasins de sports et autres spécialistes de la distribution de baskets totalisent quelque 26% de parts de marché.
La chaussure en franchise
La montée en flèche de la concurrence a mis à mal la distribution de chaussures qui a connu ces dernières années de grands bouleversements (démantèlement de Bata, cession d'André et Pataugas liquidation de la Halle aux Chaussures). Est-ce toujours une bonne idée de se lancer en franchise dans ce secteur ? Oui assurément, mais pas n'importe comment ! Le choix de l'enseigne est primordial. Celle-ci doit être vraiment différenciante et afficher une vraie personnalité dans ses propositions. Cette différence concurrentielle peut être à aller chercher dans le niveau de gamme ou dans la spécialisation des rayons. Les enseignes spécialistes des chaussures pour les petits sont notamment à privilégier. Et bien évidemment, les enseignes développant des concepts de vente de basket sont à considérer plutôt deux fois qu'une !

Face à la prolifération de la concurrence, les spécialistes de la distribution de chaussures n'ont d'autres choix que de montrer les dents. Digitalisation, cross canal, personnalisation des offres, repositionnement... les grands acteurs sont d'ores et déjà à la manœuvre.
En décembre dernier, Xerfi publiait les résultats de son enquête « La distribution de chaussures à l'horizon 2018 - Perspectives du marché et axes de développement des spécialistes face à la prolifération des concurrents ». Dans cette étude, Xerfi dresse un bilan en demi-teinte de l'année 2016 pour les spécialistes. « Entre une météo capricieuse et un contexte socio-économique tendu, les distributeurs de chaussures n'ont pas été à la fête en 2016. » Et la baisse du prix moyen des chaussures (-1,2%) n'a fait que renforcer encore la morosité du marché selon Xerfi. Fort heureusement, « l'engouement pour les chaussures de sport, l'élargissement de l'offre et l'arrivée de nouveaux acteurs » permettent d'espérer pour les prochains mois « un léger rebond du marché à court terme (0,5% en 2017 et 1% au mieux en 2018, d'après les prévisions des experts de Xerfi) ».
Un secteur en mouvement
Selon Xerfi, les spécialistes sont à la peine dans le secteur de la chaussure. Et parmi ceux-ci, les plus touchés sont sans conteste les détaillants indépendants qui enregistrent des revenus en chute libre (-6,5% en 2016). « Malgré la modeste reprise du marché, leur activité se contractera encore en 2017 (-3%). Les opérateurs devront attendre 2018 pour sortir de l'ornière (+0,5%). » Et du côté des chaînes ? L'arrivée sur le marché de nouveaux entrants mine les résultats des réseaux populaires de centre-ville (André, Eram, Minelli...) mais aussi des grandes surfaces de périphérie (La Halle aux Chaussures, Besson...) et des indépendants. « Ces opérateurs traditionnels ne réalisaient plus que la moitié des ventes de chaussures en France en 2015, contre 60% en 2010. » Et cela n'est qu'un début selon l'avis de Xerfi : « Tout indique que l'essor des magasins de sport, des enseignes d'habillement et des acteurs de la vente en ligne se poursuivra à moyen terme, égratignant encore davantage les parts de marché des spécialistes. » Dans le détail, les nouveaux concurrents des spécialistes sont de plus en plus les généralistes de la mode (Zara, H&M, Kiabi...). « Leur stratégie de diversification s'est avérée payante: ils ont totalisé 7% des ventes de chaussures en 2015, contre 5% en 2010. » L'autre forme de concurrence montante est à aller chercher du côté des magasins de sport, « qui ont su profiter de l'engouement pour les sneakers et la pratique du running. A lui seul, le groupe Go Sport vendrait environ 6,5 millions de paires de baskets par an. A moyen terme, celui-ci profitera du dynamisme de sa filiale Courir, dont le chiffre d'affaires a bondi de 45% entre 2010 et 2015. » Et tout cela est sans compter les pure players (et notamment les trois leaders Zalando, Sarenza et Spartoo) dont le circuit pesait 11% des ventes totales en 2015, contre 7% en 2010. Ce circuit, selon l'avis des experts de Xerfi, continuera à gagner des parts de marché ces prochaines années. En outre, la mainmise ne sera pas démentie.
Les spécialistes ripostent
La disparition de Bata France, qui faisait figure d'institution du secteur, a fait figure d'un électrochoc chez les grands groupes traditionnels. « Certes, l'intensification du jeu concurrentiel a indéniablement précipité la chute de ce groupe centenaire. Mais la maladresse de leurs orientations stratégiques explique aussi les difficultés rencontrées par les enseignes physiques. » En effet selon Xerfi, les grands groupes ont, à tort, misé sur le haut de gamme « ce qui n'était ni cohérent avec leur image historique de chaînes de magasins « populaires » ni conforme aux attentes des clients, dans un contexte de fortes pressions sur le pouvoir d'achat. » La Halle, André ou Bata sont tombé dans les mêmes travers. Depuis peu, ces marques ont fait volte-face et cherchent à reconquérir leurs clients en misant sur trois grands défis : le repositionnement de leur marque, le cross canal et l'innovation. Le cross canal qui est aujourd'hui incontournable, replace les points de vente physique au cœur des stratégies digitales des enseignes. « En la matière, le groupe Eram et ses deux enseignes phares, Eram et Gémo Chaussures, font figure de bons élèves avec leurs dispositifs d'e-réservation et de retrait/échange en boutique. » Les experts de Xerfi notent toutefois que ces efforts ne sont pas suffisants. Pourquoi ? « Déjà, les acteurs click & mortar ne pourront jamais rivaliser avec les pure players spécialisés et leur incomparable profondeur de catalogue. » Et les acteurs ne doivent pas perdre de vue « l'importance des contacts de proximité pour les clients et auxquels internet ne se substituera pas. » En parallèle, les marques ont commencé à reprendre le chemin de l'innovation. Et selon les experts de Xerfi, là est sans doute le principal levier pour rebondir : « la refonte de l'offre est un chantier prioritaire qui doit s'appuyer sur un effort d'innovation. La personnalisation de l'offre grâce à l'impression 3D est par exemple proposée par Eram avec « l'Atelier 27 ». La marque a également dévoilé un prototype de chaussure connectée (programme Choose). » Enfin, les marques doivent impérativement revoir leur positionnement. « Tout l'enjeu est de concilier modernisation et respect de l'identité historique, qualité et caractère abordable des produits. » Un vrai défi qui doit passer notamment par « le renforcement du click and collect, mais aussi par la multiplication des collections capsules, les partenariats avec les créateurs, une meilleure segmentation de l'offre et enfin un élargissement des gammes. » Un grand chantier en perspective donc !
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Vivarte engage une procédure de conciliation pour Chevignon
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09 Juillet 2018
Le projet de vendre Chevignon a été validé il y a tout juste deux ans. Englué dans ce long processus, qui a été un temps suspendu en 2017 avant de reprendre cette année, le groupe Vivarte franchit un cap en saisissant le tribunal de commerce de Bobigny. Une procédure de conciliation a été ouverte, annoncent les syndicats. Celle-ci concerne des entreprises en difficulté souhaitant trouver des accords avec leurs créanciers ou accompagner leur propre cession.

La marque a fermé de nombreux corners en grand magasin ces derniers mois.
Le groupe d'habillement nous expliquait en avril
avoir enregistré sept offres, dont deux ont été étudiées, et espérait
une signature en juin. Il semblerait donc que cela n'ait pas encore
abouti. Vivarte indique que le tribunal a été saisi, comme pour Kookaï
et André, pour faire valider le projet du repreneur. Une procédure «
protectrice pour l'entreprise et donc pour ses salariés », atteste un
porte-parole.
Le syndicat CFDT s'inquiète lui de ce choix,
redoutant une vente morcelée des actifs de l'entreprise Chevignon, comme
le permettrait, selon lui, la conciliation si le tribunal donne son
aval.
La marque fondée en 1979, qui possède une vraie notoriété,
poursuit la réduction de son périmètre. Elle ne compte plus qu'une
vingtaine de succursales (et deux outlets) et a fermé ces derniers mois
de nombreux corners en grands magasins (Galeries Lafayette et
Printemps). Le label réputé pour ses blousons et doudounes a également
vu son chiffre d'affaires reculer régulièrement ses dernières années :
en 2016/17, il aurait généré 22,2 millions d'euros, selon société.com,
contre 32,6 millions enregistrés quatre ans plus tôt.
Lorsque le
groupe Vivarte aura conclu la vente de Chevignon, il atteindra le
périmètre qu'il s'était fixé après s'être délesté de Naf Naf, André,
Besson, Kookaï, Merkal et Pataugas, pour ne conserver que cinq actifs.
Soit La Halle, San Marina, Minelli, Caroll et Cosmoparis.
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Chaussures: Vivarte annonce la finalisation de la vente d'André à Spartoo
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03 Juillet 2018
Le groupe Vivarte a annoncé lundi la finalisation de la vente du réseau de magasins de chaussures André au site de vente en ligne Spartoo, qui s'est engagé à reprendre l'ensemble des boutiques ainsi que la totalité du personnel, soit 700 personnes.

Vivarte (La Halle, Minelli, San Marina, CosmoParis et Caroll) avait révélé en janvier la tenue de négociations exclusives avec Spartoo, spécialisée dans la vente en ligne de chaussures, pour céder André, fort de quelque 120 boutiques, dont 116 en propre, et dont le chiffre d'affaires s'est établi à 100 millions d'euros l'an dernier. Lundi, Vivarte a "confirmé le rachat de l'enseigne André", créée en 1896 par le Nancéen Albert Lévy, par Spartoo, les deux entreprises réalisant ensemble "un chiffre d'affaires consolidé proche de 250 millions d'euros également réparti entre son réseau de magasins physiques et son activité Internet", selon le communiqué.
Spartoo "s'engage à reprendre l'ensemble des boutiques André et leur personnel, soit 700 collaborateurs", le communiqué précisant qu'une seule boutique n'est pas concernée par la reprise. "Ce rapprochement permettra de maintenir l'enseigne André, tout en continuant à ne commercialiser que des chaussures et à vendre la marque André pour une part significative de l'assortiment de ses magasins", tient à souligner Vivarte.
Des points click&collect pour les clients
Le communiqué précise que, "en complément, des marques internationales seront intégrées au catalogue d'André. Des tablettes permettront aux clients d'André d'avoir accès à l'ensemble des produits du groupe Spartoo, et les magasins André seront transformés en des points +click & collect+ (livraison de produits commandés en ligne, NDLR) pour les clients du groupe Spartoo".
En avril, l'autorité de la concurrence avait donné son feu vert à l'opération.
Parallèlement, Vivarte est en négociations exclusives pour céder sa filiale Besson Chaussures à Weinberg Capital Partners, un fonds français d'investissement dirigé par deux anciens de PPR, et le groupe Philippe Ginestet (Tati, Gifi). Le groupe a également annoncé en avril qu'il cédait son enseigne de prêt-à-porter Naf Naf à un consortium chinois.
Ces cessions font partie du plan de relance de Vivarte, initié par son PDG, Patrick Puy, à son arrivée à la tête de la société début 2017.
Vivarte cède André au groupe français Spartoo
02 Juillet 2018

A l'issue des négociations exclusives engagées au mois de janvier 2018, Vivarte confirme le rachat de l'enseigne de chaussures et de maroquinerie André par le groupe français Spartoo, société spécialisée dans le secteur de la vente en ligne de chaussures.
En savoir plus
— La Halle : Le maire d'Issoudun confiant —
23 Juin 2018

Le maire d'Issoudun estime que les sites de La Halle sont pérennisés.
___________________________________________________________________________________Issoudun. Le maire André Laignel a reçu, jeudi soir, les dirigeants de La Halle qui lui ont confirmé les perspectives d'extension des sites de l'Indre.
___________________________________________________________________________________
Le projet est clair et s'inscrit dans une stratégie
du groupe Vivarte de faire de La Halle son navire amiral. Tout peut
toujours être sujet à réflexion dans le temps, mais ces réflexions
peuvent aussi être positives. Il faut y croire. André
Laignel, maire d'Issoudun, se réjouit des annonces de La Halle de
moderniser et développer les sites logistiques d'Issoudun et de
Montierchaume (NR d'hier).
« Un tel projet ne tombe pas du ciel, précise l'élu. Il
y a quelques mois, quand Vivarte a dévoilé son intention de
restructurer voire de remettre en cause l'existence du pôle logisitique
de l'Indre, j'ai tout de suite pris contact avec le président du groupe.
Nous nous sommes rencontrés à plusieurs reprises. J'ai défendu les deux
sites indriens en présentant Issoudun en tant que site principal, ce
qui est déjà le cas. »
Jeudi, quelques heures après avoir présenté les projets
d'investissements aux élus du comité d'entreprise, le directeur du site
La Halle d'Issoudun et deux responsables nationaux ont été reçus par
André Laignel. « Ils n'ont pas employé le conditionnel. Je parlerai donc aussi au futur, commente ce dernier. Le projet comprend l'acquisition, à Issoudun, d'environ 50.000 m2 en zone industrielle sur lequel sera construit un bâtiment de 24.000 m2. Les travaux
sont prévus dès 2020. On entre donc dans une phase administrative et
technique : nous allons définir les périmètres des terrains demandés,
prévoir les voiries nécessaires et les raccordements utiles. »
Le maire d'Issoudun se dit satisfait « de voir Issoudun devenir le site stratégique de l'ensemble du groupe La Halle. Les dirigeants m'ont, en effet, confirmé qu'il serait un " hub transport ", un centre de conditionnement destiné à desservir le réseau de magasins et le e-shopping qu'ils vont développer, car ils attendent une hausse de volumes de commandes de 30 %, d'ici 2023. »

Archives du 30 Octobre 2015. Article de la Nouvelle République voir lien ci-dessous
— ANDRE LAIGNEL MAIRE D'ISSOUDUN SUR BIP TV —
22 Juin 2018

La Halle veut renforcer ces sites logistiques dans l'Indre
22 Juin 2018
L'enseigne de prêt-à-porter La Halle prévoit un plan d'investissement
majeur de vingt millions d'euros sur trois ans, à Issoudun et
Montierchaume dans l'Indre, mais les syndicats restent méfiants.

Philippe THIRACHE PDG de La HALLE à réécouter sur FRANCE BLEU ci-dessous

Le PDG de La Halle Philippe Thirache annonce un plan d'investissement de 20 millions d'euros sur trois ans pour moderniser les plateformes logistiques de Montierchaume et d'Issoudun dans l'Indre. Un agrandissement de 24.000 m² est envisagé pour l'entrepôt d'Issoudun et de nouveaux systèmes d'information et de traitement des marchandises seraient mis en place. Ces travaux doivent démarrer en 2020 sur ces deux plateformes de l'enseigne qui desservent le marché français et international
On veut augmenter les volumes de 30%" (Philippe Thirache, le PDG de La Halle)
"Nous allons rénover l'ensemble des deux entrepôts, agrandir le site d'Issoudun pour faire un hub transport, moderniser tous les systèmes d'informations (...) la volonté c'est d'augmenter les volumes de 30%, aucune perte d'emploi n'est prévue puisque de nouveaux territoires de magasins sont prévus à l'international pour que nous ayons beaucoup plus de volumes à passer sur nos deux sites", indique Philippe Thirache le PDG de La Halle à France Bleu Berry.
Méfiance des syndicats
Du côté des représentants du personnel, la méfiance est extrême. Il faut dire que depuis 2016 le groupe Vivarte propriétaire de La Halle a lancé une vaste restructuration se séparant de plusieurs enseignes. "Depuis 2016 on a perdu sur la logistique déjà 500 magasins, d'un parc de 1250 magasins on est passés à 800 magasins et on va certainement en perdre encore sur une deuxième restructuration après fusion, donc expliquez-moi comment on peut faire plus de logistique quand on a un parc de magasin qui a été divisé par deux", déclare Jean-Louis Alfred le délégué CFDT du site de Montierchaume.
650 salariés dans l'Indre
Philippe Thirache le PDG de La Halle affirme cependant avoir pris des engagements fermes sur ce projet auprès des maires d'Issoudun et Châteauroux
ainsi qu'auprès de la préfecture de l'Indre. Les sites logistique de La
Halle d'Issoudun et Montierchaume emploient 650 personnes dont 546
titulaires. Les études pour la rénovation des sites devraient démarrer
dès le mois de septembre prochain, pour un début des travaux annoncé en
2020. Il s'agit des deux seuls dépôts logistiques de l'enseigne en
France. Issoudun et Montierchaume gèrent aussi la logistique de la
marque La Halle pour l'international.
— La Halle : dépôts logistiques sauvés ? —
22 Juin 2018

Une extension de 24. 000 m2 serait réalisée à Issoudun, permettant de se séparer de locaux actuellement loués.
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Alors que la direction de La Halle annonce la modernisation et le développement des sites logistiques d'Issoudun et Montierchaume, les syndicats appellent à la prudence.
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Trop beau pour y croire ? Il est vrai que l'annonce soudaine de la
direction de La Halle aux vêtements et de La Halle aux chaussures
d'investir fortement sur les deux centres logistiques d'Issoudun et de
Montierchaume - « pour relever les grands défis de la digitalisation et de l'internationalisation de ses activités », comme il est précisé dans le communiqué de presse - a de quoi séduire.
Un propos qui vient entériner une réflexion menée depuis une petite
année par les décideurs. Ceux-ci confiaient à notre journal, en octobre
dernier, par la voix de Philippe Thirache, directeur général des Halles,
leur volonté d'investir dans la logistique de demain avec le souhait de
pérenniser l'ancrage berrichon.
Hier matin, le directeur du site
d'Issoudun, Jérôme Bergeon, a annoncé aux élus du comité d'entreprise,
lors d'une réunion extraordinaire, les investissements à venir : « 17,4 millions
d'euros qui vont permettre de remettre les bâtiments aux normes ; de
nous agrandir sur Issoudun, avec un bâtiment de 24. 000 m2 ; un logiciel
informatique rénové pour toute la Halle », résume Philippe Visse
(CFTC). Selon le communiqué, les travaux devraient démarrer courant
2020, à Issoudun. Quant à la nouvelle organisation logistique, elle doit
permettre de « faire face aux prévisions de croissance des cinq prochaines années. »
A la clé, aucune embauche n'est prévue, mais les 546 salariés des deux sites n'auraient pas à avoir d'inquiétude. « Ils
ont fait des études à Marseille, pour installer le centre logistique de
la chaussure, et au Havre pour celui des vêtements. Finalement, ils se
sont décidés pour l'Indre. Tout cela a l'air sérieux, mais on nous a
déjà vendu du rêve, il y a quelques années. On devait s'agrandir sur
Issoudun et rien n'a été fait. Tant que le premier parpaing ne sera pas
posé, il y aura toujours des craintes. C'est ce que je pense, comme de
nombreux salariés. »
Une délibération visant la vente d'un
terrain à La Halle avait en effet été prise en conseil municipal, il y a
quelques années. Pour rien.
Et aujourd'hui ? Jean-Louis Alfred, délégué syndical central CFDT, ne décolère pas : « C'est
du foutage de gueule ! C'est uniquement de la " com ". Ils s'amusent
avec les salariés car en 2019, il n'y aura plus rien. Ils auront tout
vendu ! Ils doivent rééquilibrer les comptes. Ils ont encore
300 millions d'euros de dettes qu'ils doivent apurer avant octobre 2019.
Ils ont déjà vendu 14 enseignes, ils vont vendre les autres et réduire
le nombre de magasins des Halles qui passera de 800 à 450. Ils vont
faire d'Issoudun un centre logistique autonome et le revendre ensuite. »
Hier soir, une réunion était organisée entre la direction des Halles et
le maire d'Issoudun, André Laignel afin d'examiner dans le détail
différents points techniques à l'extension du bâtiment initial. Tout
semble pourtant aller très vite. Trop vite pour certains pour être vrai.

—
La Halle maintient et modernisera ses deux sites logistiques français
—
21 Juin 2018
___________________________________________________________________________________Alors que plusieurs voix en interne craignaient la fermeture de l'un des deux sites, voire l'externalisation complète de la logistique de « la Halle unifiée » (aux vêtements et aux chaussures), son propriétaire, le groupe Vivarte, précise aujourd'hui qu'il va conserver et rénover les deux plateformes situées à Châteauroux et Issoudun. A plusieurs reprises, syndicats et salariés s'étaient mobilisés depuis 2017 afin d'alerter sur leur avenir.
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La signature commune La Halle depuis 2013
Lors d'une présentation au personnel, La Halle atteste que ce plan de
modernisation sera « sans conséquence sur l'emploi des 546 salariés des
deux sites ». Les travaux doivent commencer en 2020 à Issoudun, avec un
agrandissement de 24 000 mètres carrés, et s'achever en 2021.
L'objectif ? Accélérer la digitalisation et l'internationalisation de
l'activité.
Car l'enseigne nourrit des ambitions pour les années à
venir : elle espère voir ses commandes croître de 30 % d'ici 2023,
surtout grâce au e-commerce. Alors que ses dépôts expédient aujourd'hui
vers le réseau et les clients de l'e-shop 80 millions de pièces, ce sont
environ 107 millions de pièces qui sont anticipées à horizon cinq ans.
Et ce en proposant des délais de livraison réduits. La chaîne, qui
totalise 871 magasins dans l'Hexagone, table aussi sur un développement à
l'étranger, qui sera soutenu par ces plateformes hexagonales, notamment
en Afrique et en Europe de l'Est.
Un accord de méthode a en
outre été signé ce mois-ci par les organisations syndicales et la
direction de La Halle au sujet du calendrier de la fusion des deux
Halle. Plusieurs réunions de négociation sont prévues d'ici novembre
2018, notamment en ce qui concerne le nouveau statut collectif des
salariés de la Halle unifiée. La fusion définitive est programmée pour
le 1er janvier 2019.
Rappelons qu'en 2017, un plan social d'ampleur a touché La Halle, occasionnant la fermeture de 135 magasins et la suppression de 450 postes.
Avec ses 930 millions de chiffre d'affaires annuel, l'enseigne pèse
pour plus de la moitié des ventes du groupe Vivarte et d'autant plus
depuis que celui-ci a enchaîné les cessions, vendant tour à tour Kookaï,
Naf Naf, André et Besson Chaussures.
— LA HALLE INVESTIT DANS L'INDRE POUR MODERNISER SON DISPOSITIF LOGISTIQUE—
21 Juin 2018
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Les travaux débuteront courant 2020 sur le site d'Issoudun.

La direction de La Halle Mode & Accessoires et La Halle Chaussures
& Maroquinerie a présenté ce jour aux instances représentatives du
personnel son projet de schéma directeur de sa logistique. La Halle
confirme son ancrage local par la
modernisation de ses deux centres logistiques de Châteauroux et
d'Issoudun. Sans conséquence sur l'emploi des 546 salariés des deux
sites, ce programme d'investissement entend adapter, d'ici à 2021,
l'outil logistique de La Halle pour relever les grands défis
de la digitalisation et de l'internationalisation de ses activités et
ainsi devenir l'un des meilleurs acteurs du marché. Les travaux
débuteront courant 2020 à Issoudun.
Communiqué de presse de la direction ci-dessous

—
GiFi en passe de s'offrir Besson Chaussures
—
20 Juin 2018
Les
difficultés du groupe Vivarte ne sont un secret pour personne dans
l'univers de la mode. Balloté depuis une quinzaine d'années, et en
grande difficulté après un LBO désastreux en 2006, le groupe plus que
centenaire a du mal à se relancer malgré plusieurs restructurations.

L'ultime plan du groupe Vivarte
Sous la houlette de Patrick Puy,
qui a repris les rênes du groupe fin 2016, Vivarte opère ce qui semble
être une ultime tentative de sauvetage avec une succession de plans
sociaux et la cession de plusieurs enseignes comme Naf Naf, Kookaï, Pataugas ou encore André et s'apprête donc à se séparer de Besson Chaussures.
Après avoir brillamment restructuré sa dette, la stratégie désormais
affichée par Vivarte est de ne conserver que 5 enseignes (La Halle,
Caroll, Minelli, San Marina et Cosmoparis) pour se concentrer sur leur
redressement à travers un plan qui comprend notamment un
repositionnement, un réagencement des magasins et une optimisation de la
logistique et des outils informatiques. La cession de Besson
s'intègre dans ce plan de restructuration drastique. Cette décision
vise notamment à préserver la Halle aux Chaussures, qui doit fusionner
avec la Halle aux Vêtements pour ne former plus qu'une seule entité.
GiFi se porte acquéreur de Besson
Et
si Vivarte n'a pas encore trouvé acquéreur pour toutes les enseignes
dont il souhaite se séparer (Chevignon notamment cherche encore son
repreneur), les négociations pour la cession de Besson semblent bien engagées avec GiFi, adossé à la société d'investissements Weinberg Capital Partners, qui devrait acquérir 49% du capital. Après avoir racheté Tati en 2017 (cf. GiFi peut-il sauver Tati ?), l'emblématique patron de GiFi, Philippe Ginestet,
entend bien saisir cette nouvelle opportunité. D'autant plus que le
rachat du réseau Besson est une aventure qui parait bien moins
hasardeuse que l'acquisition de Tati. Avec ses 133 magasins, Besson réalise un chiffre d'affaires de 265 millions d'euros. Surtout, le réseau est rentable et affiche une croissance positive d'autant plus remarquable dans le contexte difficile que connait le marché de l'équipement de la personne.
Une opération bénéfique
Le rachat de Besson par GiFi ressemble donc à une opération fructueuse et bénéfique, pour GiFi mais également pour Vivarte et pour Besson. Pour Vivarte, la cession de Besson à GiFi permettrait de renflouer les caisses et de poursuivre le plan de restructuration engagé. « Le groupe possèderait le bon périmètre pour permettre à chacune de ses marques de bénéficier des investissements nécessaires à leur croissance », indique le groupe dans un communiqué. Le réseau Besson profiterait pleinement du dynamisme de GiFi qui, pour sa part, pourrait diversifier son activité en investissant le marché de l'équipement de la personne et enrichir encore davantage son parc de magasins. GiFi s'approcherait ainsi de son objectif d'atteindre le millier d'unités. En intégrant le réseau Besson, le groupe comptera 860 magasins pour un chiffre d'affaires de plus de 1,5 milliard d'euros. Surtout, Besson est une enseigne à potentiel, en croissance et qui présente les caractéristiques pour intégrer le groupe GiFi, notamment son implantation en périphérie, territoire de prédilection de GiFi.
— FUSION DES HALLES —
19 Juin 2018
Un accord a été signé par l'ensemble des organisations syndicales des 2 halles, il a pour objet de cadrer les moyens pris en charge par la direction et le calendrier des négociations à venir dans le cadre de la fusion des deux entreprises.
Le but des négociations, est d'aboutir à un accord afin d'obtenir une harmonisation des statuts collectifs et des usages applicables aujourd'hui dans les deux HALLE; cela va du ticket restau aux rémunérations en passant par les conditions de travail, les RTT etc... Ce chantier ne sera pas un parcours de santé ni pour la direction ni pour les organisations syndicales. Sans présager de l'avenir au vu des discours que nous tient la direction depuis l'annonce de la fusion, elle va tout faire pour tirer vers le bas les usages et avantages déjà acquis aussi bien à la chaussure qu'au vêtement.
Si les négociations échouent que va t'il se passer?
Dans le cas ou il n'y aurait pas de signature d'un accord majoritaire, les salariés de la CEC bénéficieraient (à partir de la fusion en décembre 2018 ou janvier 2019) du mieux disant des accords collectifs et des usages des deux entreprises pendant 15 mois, exception faite des grilles des salaires qui, quant à elles, ne s'appliqueront qu'à l'issue des 15 mois.
Pour les salariés de LA HALLE, c'est le statu-quo rien ne change, mais il est fort à parier vu les paroles du PDG, que les usages et avantages acquis soient dénoncés (comme les variables, primes d'inventaires et autre PAO)
La première réunion sur ces sujets doit avoir lieu le 28 juin, la dernière le 9 novembre 2018.
Les négociateurs CFTC des salariés Vivarte défendront au mieux les intérêts de tous les salariés du siège, des dépôts, et des magasins des 2 enseignes sans parti pris chaussures ou vêtements, nous sommes tous dans la même galère, et nous ramerons tous contre la récession de nos acquis.
Dés à présent, nous pouvons vous assurer que la CFTC VIVARTE ne signera pas un accord au rabais, nous sommes prêts à faire des compromis mais pas à brader notre signature ni nos convictions, et encore moins votre pouvoir d'achat.
— H&M EN SOUFFRANCE —
19 Juin 2018
Dans le journal "Le Monde" d'aujourd'hui : H & M l'enseigne suédoise souffre de la concurrence de la marque à petit prix irlandaise Primark .
Pour l'anecdote : Severine Dhennin, ancienne responsable des affaires sociales à la Halle aux Chaussures 👠 jusqu'en décembre 2017 , a rejoint en janvier 2018 Primark en qualité de Directrice des affaires sociales de l'enseigne.

—
Buyapowa, la plateforme de parrainage pour fédérer une communauté
—
18 Juin 2018
La plateforme de parrainage digital Buyapowa aide les marques à acquérir
de nouveaux clients et à les fidéliser. Entretien avec son fondateur,
Gideon Lask.

JDN. Pouvez-vous nous présenter votre solution et ce qui fait sa particularité sur le marché ?
Gideon Lask. Buyapowa est une plateforme de parrainage digital. Elle permet au consommateur d'une marque de parrainer ses proches via un simple lien diffusé par e-mail ou sur les réseaux sociaux. Finalement, nous poussons le bouche-à-oreille dans l'ère du numérique en créant une technologie complexe mais simple d'utilisation pour nos clients et pour l'utilisateur final. En plus de cette technologie, nous mettons à disposition des marques et retailers une expertise et un service complet leur permettant d'acquérir des nouveaux consommateurs qualifiés, et d'augmenter l'attachement à leur marque.
Qui sont vos clients ?
Buyapowa travaille avec plus de cents enseignes à l'international, et nous comptons déjà parmi nos clients en France de grandes marques telles que L'Occitane, Conforama, Cdiscount, But, Orange, La Française des Jeux, Cosmoparis, Kube ou encore Bulk Powders. Nous sommes tout particulièrement présents sur le secteur de la mode et de la beauté, avec des clients tels que Boohoo, New look, Prettylittlething, Space NK... Des pure player comme Zalando, Expedia ou Asos nous ont aussi fait confiance. Enfin, nous travaillons avec de nombreux opérateurs téléphoniques et autres sociétés de service dans la banque et l'assurance.
Un exemple concret de ce que vous avez mis en place avec l'un d'eux ?
Le groupe Vivarte (André, Besson, La Halle, Naf Naf...) est un de nos clients. Nous avons implémenté un programme de parrainage pour leur marque San Marina. Ils ont choisi notre plateforme afin de fédérer une communauté de consommateurs qui recommandent la marque. Les résultats constatés ont été plus que satisfaisants : 75% des utilisateurs inscrits au programme ont partagé leur lien de parrainage avec leurs amis et leur famille. 68 % des parrainés à avoir visité le eshop de San Marina ont réalisé un achat.
Où en êtes-vous dans votre développement ?
Nous commercialisons notre solution à travers 27 pays aujourd'hui, et venons d'acquérir une entreprise canadienne pour couvrir le marché nord-américain. Au total, 29 personnes travaillent pour Buyapowa. Nous souhaitons renforcer notre présence sur nos marchés actuels et poursuivre notre expansion à travers de nouvelles industries et de nouveaux territoires.
— PROJET FUSION LES GRANDES ÉTAPES—
12 Juin 2017

— Réunion extraordinaire du Comité Entreprise du Dépôt Logistique CEC—
11 Juin 2018

Une réunion extraordinaire aura lieu le 21 Juin 2018 sur le dépôt logistique CEC basé dans l'Indre.
Ordre du jour: Information-consultation du Comité d'entreprise sur le projet de l'évolution du schéma directeur logistique.
Selon nos sources de très bonnes nouvelles devraient être annoncées aux salariés des 2 dépots logistiques basés dans l'Indre. Nous reviendrons bien sûr vers vous, pour vous tenir informer.
La HALLE relève le Défi inter-entreprises
08Juin 2018

Une partie des trente-deux salariés de La Halle qui mouilleront le maillot pour l'entreprise.
___________________________________________________________________________________Montierchaume. Pas moins de huit équipes de La Halle participeront au 4e Défi inter-entreprises mardi 19 juin à Châteauroux, sur le site de Belle-Isle, autour et sur le plan d'eau.
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Pascal Badet est l'homme incontournable du Défi inter-entreprises au sein de La Halle, site de Montierchaume. Pascal Badet qui a tout de même une fonction autre : il est responsable exploitation, est un sportif endurci et endosse les fonctions officieuses de recruteur. L'ultra-trailer sait convaincre, inciter, séduire. Le directeur du site, Pierre Jorez, s'appuie sur lui et est satisfait du résultat : huit équipes participeront au 4e Défi inter-entreprises organisé par la BGE de l'Indre, le 19 juin à Châteauroux (lire ci-dessous). « Dès la première édition, nous avons participé, se souvient Pierre Jorez. Nous avions trois équipes. Il y avait un effet nouveauté, certainement. Les salariés se sont dits, allons-y, c'est une belle initiative. Et cette année, nous aurons huit équipes, quatre mixtes, deux féminines et deux masculines. »
La preuve de la bonne santé d'une entreprise
Une participation primordiale aux yeux du directeur : « Ce
Défi inter-entreprises nous permet de dire qu'on peut travailler
ensemble et qu'on peut également trouver du plaisir ensemble. C'est un
rendez-vous très joyeux et pour moi, c'est une occasion unique de se
retrouver et de faire la fête hors boulot. Pour le moral c'est
important. Il n'y a pas que la productivité et les ratios dans la vie
d'une entreprise. Mais bien entendu, ce genre de manifestations renforce
le sentiment d'appartenance à une structure. D'ailleurs, toutes nos
équipes auront un équipement spécifique mais je crois que quelques-unes
ont même prévu des déguisements. Après des années de difficultés, on
veut montrer qu'on va mieux ».
Sandra Lemoine s'apprête à vivre sa première participation. Elle pagaiera. « Je vais découvrir mais comme je fais des séances de cardio en salle, ça devrait aller, explique-t-elle. Enfin, on verra. Mais en tout cas, je participe pour le plaisir. »
C'est également pour ce plaisir de partager un effort que Yoann Gerbaud
prendra part à l'épreuve de course à pied. Mais pas seulement. « Lors de la première édition, j'avais terminé 21e avec mon équipe, se souvient ce footballeur et coureur. Cette
année, celle-ci a été renouvelée à 50 % et notre but, c'est de faire
mieux, mais encore une fois, ce que je veux, c'est m'amuser, courir dans
une bonne ambiance et dans un esprit de compétition. »
Analyse du recruteur en chef, Pascal Badet ? « Je vais les chercher, c'est vrai ; je les mets en concurrence, je leur dis qu'ils peuvent oser. » Oser et faire. Certainement la plus belle des victoires.
Un rendez-vous sportif et festif

Chacun trouve sa place au sein du Défi inter-entreprises.
Le Défi inter-entreprises, une marque bien sûr, un format inventé par
Jean-Pierre Forestier qui l'essaime partout en France à condition qu'il
trouve une structure qui veut bien prendre en charge une partie de
l'organisation, principalement en amont du rendez-vous.
Courir, pédaler et pagayer
Pour cette 4e édition, plus de 180 équipes sont attendues le 19 juin sur le site de Belle-Isle, à Châteauroux. Les quatre sportifs qui composent chaque équipe, devront courir, pédaler et pagayer.
Cette année, par sécurité, l'épreuve du bateau ne sera lancée qu'en dernier afin d'éviter la pagaille du départ. Ce sont les coureurs qui partiront les premiers, suivis par les vététistes.
Après une bonne douche, un repas sera servi sous la bulle de Belle-Isle. Un repas en musique au cours duquel les prix seront remis et le film de la course, projeté. Et cette année encore, Patrick Montel, journaliste sportif spécialiste de l'athlétisme sur France 2, animera la compétition.
Si vous êtes intéressé par cette manifestation, il est encore temps de vous inscrire. Et si vous n'êtes pas affûté, peu importe, puisque chacun à sa place au sein du Défi inter-entreprises.

Patrick Montel animera la compétition

Une épreuve sportive qui se fait toujours dans la bonne humeur.
— LE CAPITAL DE LA CEC QUI EXPLOSE EN QUELQUES JOURS —
06 Juin 2018



— GEORGES PLASSAT ANCIEN PDG DU GROUPE VIVARTE, POUR LUI C'EST PLUS BELLE LA VIE —
06 Juin 2018
Pendant que Carrefour supprime des milliers de postes, son ex-PDG empoche près d'un million supplémentaire

Georges Plassat, en 2000, il est nommé Président du directoire de Vivarte
Parti à la retraite en juillet 2017, Georges Plassat va percevoir une "part variable" de près d'un million d'euros au titre des performances de 2017. Sa retraite annuelle a également été augmentée à 517.810 euros annuels. Des zéros qui s'ajoutent à ceux déjà annoncés. Dans le même temps, Carrefour s'apprête à supprimer plus de 2.000 postes.
Ciel
dégagé tout en haut de la cordée. Même si Georges Plassat a quitté son
poste de PDG de Carrefour en juillet 2017, les millions d'euros
continuent de s'amasser sur son compte en banque quand, dans le même
temps, l'entreprise dont il était à la tête s'apprête à supprimer 2.400
postes. D'après CheckNews de Libération,
qui s'est penché sur les rémunérations de l'ancien patron, près d'un
million d'euros va même s'ajouter à sa fortune dans quelques jours...
En effet, après validation de l'assemblée générale des actionnaires ce 15 juin,
l'ancien PDG touchera 896.593 euros de part variable au titre de 2017,
une décision prise par le conseil d'administration le 11 avril. Soit,
tout de même, près de 65 années de Smic net... alors que Georges
Plassat est parti à la retraite en juillet 2017 ! Retraite qui,
d'ailleurs, a également été revalorisée récemment : initialement
prévue à 453.000 euros par an, elle a été augmentée lors du même conseil
d'administration
du 11 avril. Et s'élèvera finalement à 517.810 euros annuels. Résumons :
il y a deux mois, Carrefour a décidé d'accorder 896.593 euros de plus à
son ancien PDG, et de lui donner 64.810 euros par an de retraite
supplémentaire par rapport à que ce qui était programmé et raconté par MarianneMarianne. De quoi garder un peu de marge en cas de coup dur...
16 Millions déjà touchés en 2017
Georges Plassat n'était pourtant pas exactement dans le besoin. Au titre de 2016, il a ainsi touché près de 10 millions d'euros, soit la plus grande rémunération du CAC40. Cette somme se décompose en rémunération fixe (1,5 million), variable (1,8 million), "rémunération à long terme pour l'exercice 2015/2016"(3,2 millions), jetons de présence (65.000 euros), avantages en nature (une voiture de fonction avec chauffeur) et 140.000 actions "liées à l'exercice 2016/2017", d'une valeur de 3 millions d'euros. La pêche a été bonne l'année suivante également... Lors de son départ à la retraite en juillet 2017, le sexagénaire a touché 13,2 millions euros et une
prime de départ de 4 millions d'euros, pourtant déconseillée par le
code Afep-Medef pour les dirigeants arrêtant de travailler ! Pas embarrassé, Carrefour a fait signer à Georges Plassat une "clause de non-concurrence" et lui a lié la prime de 4 millions afin de "contourner l'obstacle".
Autre cadeau de départ : 140.000 actions gratuites, valant 3 millions
d'euros lors de leur attribution. 16 millions l'année de son départ pour
Georges Plassat ; on a connu des pots d'adieu plus tristes.
Impossible de justifier ces cadeaux par la "concurrence"
qui règnerait entre les grands patrons de ce monde et viserait pour les
entreprises à attirer les meilleurs talents : Georges Plassat part à la
retraite. D'ailleurs, ses rémunérations mirifiques ne se justifient pas
spécialement par la virtuosité de ses performances à la tête de
Carrefour entre 2012 et 2017. La firme de grande distribution a ansi
raté le tournant du hard discount sous la direction de son
fortuné patron. Visionnaire, celui-ci avait décidé en juin 2014 de faire
racheter à Carrefour 800 magasins Dia. Début mai, l'entreprise a
annoncé que 243 d'entre eux seraient fermés. Plus de 2.000 salariés sont
menacés de perdre leur poste. Un plan de réorganisation
qui n'a certes pas été décidé par Plassat, mais qui découle directement
de ses décisions. Visiblement, ces erreurs stratégiques n'ont pas eu un
grand impact sur les rémunérations du dirigeant. Il faut croire que les premiers de cordée ont toujours un piton auquel se raccrocher.
— LES DERNIERES ENSEIGNES DU GROUPE—
03 Juin 2018

Minelli www.minelli.fr
PLUS QU'UN CHAUSSEUR, UN PARTENAIRE
Minelli se positionne comme une marque premium accessible pour femmes, hommes et enfants. Minelli est la marque du quotidien qui propose une mode élégante pour tous les moments de la vie. Reconnue pour sa qualité avec des produits tout cuir, Minelli bénéficie de 68 % de notoriété spontanée. Ses clients sont urbains et connectés, d'où l'accent mis par la marque sur les réseaux sociaux. Une dynamique digitale bien pensée, notamment sur Instagram où les histoires Minelli sont des instants de vie qui touchent toutes et tous.
#WALKWITHMINELLI
En 2017, Minelli dévoile une nouvelle campagne de communication qui
célèbre les femmes. Nouvelle signature, nouvelle stratégie, Minelli
casse les codes de la mode et se rapproche de ses clientes, avec une
campagne immersive et inattendue : la chaussure est plus qu'un
accessoire, elle est un point de départ qui relaie toutes les vies des
femmes, la versatilité de leurs journées et leurs multiples
personnalités. Une campagne déclinée sur tous les canaux et dans les 224
points de vente en France ainsi que les 95 à l'international.
#WALKWITHMINELLI est ainsi la première campagne de publicité immersive
qui raconte une histoire sans fin et sans filtre, avec laquelle chacune,
et chacun, peut aussi avancer.
VISION ET ÉVOLUTION
En 2018, Minelli met en place une vraie stratégie CRM, pour consolider son développement.
La marque mise aussi sur son déploiement à l'étranger grâce à des partenariats.
Relooking des magasins et création de nouvelles vitrines pour valoriser
les collections traduisent aussi la politique d'innovation de la marque.

La Halle www.lahalle.com
VOTRE STYLE AU JUSTE PRIX
La Halle est l'enseigne phare de vêtements et de chaussures du groupe
Vivarte. Elle offre des produits tendance à petits prix, pour toute la
famille. Depuis plus de 30 ans, elle habille et chausse femmes, hommes,
enfants et bébés, et s'affiche comme l'un des meilleurs rapport
qualité/prix du secteur.
Son positionnement, décliné autour de quatre valeurs : simplicité, confiance, plaisir et engagement, lui permet de penser des styles pour tous et dire non au diktat de la mode. Avec un recentrage de sa cible sur la mère de famille de 30-35 ans en 2017, La Halle réaffirme ses valeurs clés : populaire et multiculturelle, accessible et unanimiste. La Halle, ce sont ainsi 1000 magasins en France et en Suisse, répartis entre La Halle aux Chaussures, La Halle aux Vêtements et des magasins mixtes.
LA HALLE, C'EST VRAIMENT VOUS
Qui dit enseigne phare dit énergie identitaire et développement de
l'offre. Pour que chacune et chacun se reconnaissent dans ses produits,
La Halle conçoit des collections toujours dans l'air du temps et
diversifiées, pour tous les moments de la vie. La Halle, marque éponyme,
en atteste, tout comme les marques différenciantes et « coup de coeur »
Creeks, Liberto, Mosquitos, mode multigénérationnelle et multi-cibles
mais encore Maternité et Modavista...
Preuve aussi de son dynamisme de marque, La Halle a lancé en 2017 son
application mobile, déjà téléchargée par plus de 80 000 clients, pour
avoir tous les styles à portée de main.
Et pour porter au mieux cette stratégie de communication alliant trafic
et notoriété, l'enseigne s'est ré-enchantée en adoptant une nouvelle
signature orientée vers le client : « La Halle, c'est vraiment vous ».
Tout un programme...
DÉVELOPPEMENT ET VISION
Après une ré-organisation à succès, La Halle poursuit son essor.
L'enseigne reste ainsi le 1er parc de magasins d'équipement de la
personne en France et renouvelle constamment son expérience client.
En 2018, l'enseigne modernise son image et son offre en créant notamment
un nouveau concept de magasins : des « family stores » intégrant toutes
les collections La Halle, qui se développeront au rythme de 50 par an. «
Shop in shop », digitalisation des magasins, l'enseigne compte bien
poursuivre son développement omnicanal.
La Halle a également de forts projets de développement à l'international, en Europe mais aussi en Afrique et dans les Dom Tom.
Caroll www.caroll.com
UNE MARQUE CAUTION ET SOLAIRE
Caroll, marque de l'élégance rassurante, revendique son amour des quadragénaires. Née dans les années 60, la marque de tricots « swinging sixties » est devenue, au fil des décennies, un acteur incontournable de la mode et l'alliée des femmes. La griffe n'a cessé de s'adapter à sa cible et ses modes de vie. Conçue à l'origine comme une femme affranchie et sensuelle, Caroll se dirige vers encore plus de caractère et de partis-pris. Mais toujours en respectant ses valeurs immuables : optimisme et connivence. Révolution(s) à suivre...
UNE MARQUE PERFORMANTE
Avec un réseau de près de 500 boutiques dans le monde, dont 331 en
France, Caroll bénéficie d'un emplacement premium en centre ville.
Ses affiliés représentent environ 25% de la contribution de la marque, qui souhaite d'ailleurs consolider ses partenariats.
Une performance également traduite dans le fort développement de Caroll à l'étranger, avec des partenaires reconnus.
UNE MARQUE À L'ÉVOLUTION DYNAMIQUE
Malgré une clientèle fidèle, dont 85% de clientes connues, Caroll
continue à faire mûrir son CRM pour encore mieux adresser sa cible. La
reconquête des nouvelles « quadras » est au coeur de la réflexion avec
des collections plus tendance et des solutions digitales 360 innovantes.
Les vitrines, autre levier important de recrutement, sont sujettes à de
forts investissements.
L'objectif : faire de Caroll la marque maîtresse du vestiaire de la femme de 40/50 ans.
Cosmoparis www.cosmoparis.com
ÉMOTION et différence revendiquées
La marque de souliers féminins du groupe Vivarte, initialement
capsule premium et créative de San Marina, n'a cessé de s'affirmer
depuis sa naissance en 1988. Avant tout connue pour son basique le plus
prisé, l'escarpin, Cosmoparis étend sa vision cible pour émerger auprès
d'un public plus large, sans trahir sa singularité : la marque poursuit
la création de modèles innovants et audacieux tout en pérennisant,
saison après saison, des basiques qui deviennent des best sellers.
Une griffe génératrice d'émotion qui mise sur la surprise et la différence.
AUDACE ET VENT EN POUPE
Start-up créative du groupe, Cosmoparis est une petite équipe
parisienne d'une douzaine de personnes. Réactivité, volonté de sortir du
cadre et qualité la caractérisent.
Pour gagner en notoriété, Cosmoparis se distingue avec audace :
collections capsules avec stylistes renommées, une campagne d'affichage
sauvage en automne 2017, produits « out of the box » (rollers à
paillettes disco, trottinette).
La griffe détermine ainsi les contours de « sa » femme, la shoes addict trentenaire, féminine, qui impose avec fierté sa différence. En somme, une marque tendance et qui ne se prend pas au sérieux.
MISSION DÉVELOPPEMENT
En France, Cosmoparis ambitionne de déployer son réseau de boutiques.
La stratégie : s'implanter dans des rues « Numéro un » de villes
dynamiques dans un environnement Premium adapté à son positionnement
créatif. Hors les frontières, la griffe est animée par de fortes
ambitions à l'export, notamment pour la zone Europe et Moyen-Orient. La
déclinaison d'un e-shop pour l'international est également programmée
pour 2019.
De belles ambitions pour une marque animée par l'envie de faire battre votre cœur et briller vos yeux.
San Marina www.sanmarina.fr

DES VALEURS DÉCLINÉES DANS DES ACTIONS INNOVANTES
San Marina innove en 2017 en lançant « SAN MARINA FOR ME », le
premier programme de fidélité pour une marque de chaussures. Un
programme original car San Marina a à cœur de « chouchouter » ses
clients. « Les Inédites », créations online originales, permettent aussi
à San Marina de se distinguer avec une offre exclusive sur internet via
des collections capsules en édition limitée qui seront proposées
régulièrement à chaque saison.
Quant au choix de Frédéric Michalak, rugbyman préféré des Français,
comme égérie, il illustre encore l'audace identitaire et la modernité de
la marque.
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L'ALLURE QUE VOUS AIMEZ
San Marina pense que l'allure est un élément fondateur de la confiance en soi et que la vraie tendance est d'assumer son ou ses propres styles, au-delà des diktats de la mode. En créant des chaussures accessibles et aux looks multiples, pièces maîtresses d'une allure, San Marina libère tous les styles. Un manifeste qui relaie les valeurs de la marque : optimisme, créativité, exigence, accessibilité et bienveillance. Avec un héritage unique, la mode pour tous, le sud de la France, l'audace créative et l'expertise, San Marina propose des collections tout cuir sans cesse renouvelées, pour tous les styles, besoins et envies. La mission de la marque : toujours surprendre par un rapport qualité / prix incomparable.

VISION ET DYNAMIQUE
Les objectifs de San Marina : devenir le leader incontournable de la chaussure de centre-ville, à prix accessible, rajeunir son image auprès des 18-35 ans et inscrire la marque dans l'air du temps en augmentant sa désirabilité. Vision cible plus jeune, communication plus audacieuse, proximité accrue, la marque s'épanouit et ne cesse d'innover et de créer : nouveau concept de boutiques plus petites, partenariats à l'international, développement digital, etc.
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Groupe Beaumanoir : Pascal Poulain prend la direction de Bréal
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01 Juin 2018
Pascal Poulain a trouvé un nouveau défi. Celui qui a occupé la direction générale d'André de 2016 jusqu'en février 2018
- au moment où Vivarte a décidé de céder l'enseigne de souliers à
Spartoo - prend aujourd'hui la tête de Bréal, appartenant au groupe
breton Beaumanoir.

La Villa Bréal a ouvert ses portes à Paris le 1er décembre 2017 -
Il remplace Laurent Portella, qui était arrivé l'automne dernier à la
direction générale de l'enseigne de prêt-à-porter féminin spécialiste du
pantalon et qui a désormais quitté le groupe Beaumanoir. Avant André,
Pascal Poulain avait oeuvré près d'une dizaine d'années au sein du
groupe Eram, jusqu'au poste de directeur général de l'enseigne Heyraud.
Bréal,
qui cible les plus de 40 ans, s'appuie sur un réseau de 340 points de
vente en France. Elle a installé en fin d'année 2017 sa « Villa Bréal » à Paris, près de la Madeleine, un appartement lui permettant de recevoir ses clientes sur rendez-vous.