Envoyé spécial du jeudi 8 mars 2018

07 Mars 2018

Demain soir à ne pas rater sur FRANCE 2 à partir de 21 heures le reportage d'un DHR qui se dévoile. "L'exécuteur" : confessions d'un DRH. Directeur des ressources humaines pour des multinationales pendant vingt-deux ans, Didier Bille dit avoir congédié mille personnes. Pour la première fois, il décrit les méthodes redoutables utilisées pour mettre la pression aux employés.

VENTE DE L'ENSEIGNE ANDRE

PATRICK PUY EN PREND LES COMMANDES 

07 Mars 2018

Le patron historique d'André Pascal Poulain quittant le navire à la première réunion de cession «démission » Les bruits racontent qu'il aurait appris le démantèlement complet de l'entreprise après cession » P.PUY se nomme donc capitaine d'André. Une fois l'enseigne vendue, P.PUY fera t-il de même avec les 2 Halles, car cet ancien rugbymen amateur et fan de Ludwig van Beethoven ne fait pas dans la dentelle, sa devise chez Vivarte c'est : 

" YAKA TOUT VENDRE " en SYMPHONIE 

Communication donc du président

Le Président,
Paris, le 7 mars 2018

Chères collaboratrices, Chers collaborateurs,

L'éventuelle cession d'André à Spartoo est sans aucun doute la meilleure opportunité pour offrir un avenir à l'enseigne qui n'avait pas pu trouver depuis plusieurs années les moyens de son développement au sein de Vivarte. A mon regret, certains membres de l'équipe de direction de l'enseigne, dont Pascal Poulain, n'ont pu, pour des raisons personnelles, s'y engager. Afin que cette période de transition puisse s'accomplir de la façon la plus sereine pour tous j'ai décidé d'assumer la Direction Générale de la Société. Je vais très prochainement compléter l'équipe de Direction qui va m'appuyer pour mener à bien ce projet de cession dont nous avons tous intérêt non seulement au bon déroulement mais aussi à la bonne fin. J'ai confiance dans la façon dont nous allons pouvoir finaliser un projet déjà bien engagé et j'ai surtout confiance en vous pour m'accompagner au quotidien. 

Patrick PUY

 — 

    Les Pataugas sont de retour !

05 Février 2018

Qui n'a jamais entendu parler de Pataugas aujourd'hui ? L'enseigne est certainement l'une des marques de chaussures les plus emblématiques en France. Mais après un succès retentissant dans les années 1950, la marque s'est un peu endormie. Rachetée courant 2017, Pataugas revient aujourd'hui très fort. Et la nouvelle direction entend bien poursuivre son développement exceptionnel pour faire de la marque le nouveau leader de la chaussure en France. Retour sur l'histoire et la nouvelle vie de la marque sexagénaire.

A l'Origine : la « Pâte au Gaz »

C'est en 1950, au cœur d'une petite bourgade du Pays Basques nommée Mauléon que naît la Pataugas. Son inventeur, René Elissabide, voulait proposer des chaussures suffisamment robustes pour permettre aux Basques de gravir les montagnes des Pyrénées sans se faire mal aux pieds et sans avoir à changer de paire de chaussures toutes les semaines ! Car Mauléon, c'est d'abord et avant tout la capitale mondiale de l'espadrille ! Autant dire que pour la randonnée, il y a mieux ... ! René Elissabide utilise donc le traditionnel brodequin basque, auquel il ajoute une épaisse semelle faite de pâte de caoutchouc chauffée par un réchaud à gaz : la pâte au gaz ! Il donne ainsi naissance à la chaussure au destin exceptionnel que l'on connaît aujourd'hui.

Le Succès de L'Authentique à la Botte Texas

La marque connaît un succès instantané, notamment grâce à son modèle emblématique : « L'Authentique ». La robustesse et la qualité des chaussures amène des générations entières à se doter de Pataugas. Le développement va même au-delà de la commercialisation grand-public puisque l'armée française et les scouts de France vont eux aussi se chausser auprès de l'enseigne basque. Les randonneurs de tout poil vont également se doter de Pataugas pour leur solidité et leur confort. Bref, la France entière se met à la mode Pataugas !

En 1953, René Elissabide se rend aux Etats-Unis, et y découvre les tendances outre-Atlantique. A son retour, il décide de commercialiser des chaussures à l'américaine et lance la « Botte Texas ». La communication qui entoure la sortie de ce nouveau modèle est particulièrement réussie et assure aux chaussures un nouveau succès immédiat. La Pataugas entre alors dans la culture populaire. Au même titre que les marques Frigidaire, Klaxon, Mobylette ou Bic, le mot devient un nom commun. Depuis 1959, le Larousse définit ainsi la pataugas comme une pair de chaussure montante de forte toile, utilisée pour la randonnée.

La longue traversée du désert

Seulement voilà, il n'y a pas loin du Capitole à la roche Tarpéienne. Et comme toute tendance, elle est éphémère et cesse au bout d'un temps. Après les immenses succès des Authentiques et des Bottes Texas, la marque ne cesse de perdre du terrain. La « mode Pataugas » s'épuise, René Elissabide son emblématique fondateur décède (1967), et la concurrence se fait de plus en plus rude dans le marché de la chaussure. C'est notamment Palladium qui vole la vedette à Pataugas. Fondée quelques années plus tôt, elle revendique aussi un savoir-faire authentique dans la fabrication de chaussures solides et robustes. Mais à la différence de Pataugas, elle a su coïncider aux nouvelles tendances des années 1960 et s'empare du marché avec des collections plus adaptées aux modes du moment.

Débute alors une longue traversée du désert pour Pataugas, semée de multiples changements de direction et de rachats successifs. Louis-Clément Saltel rachète d'abord l'entreprise (1963), puis la cède à Jalatte en 1979. Cette dernière est-elle même rachetée par le chausseur André en 1981, puis Pataugas passe aux mains du groupe Vivarte en 1987. Vivarte tente alors de donner un coup de neuf à la marque, mais ce sera sans succès... L'usine historique de fabrication du Pays Basque ferme en 1990 et l'ensemble de la production est envoyé au Portugal. En 1995, la société Harika, qui exploitait Pataugas, est mise en redressement judiciaire. Vivarte laisse alors Pataugas dans un léger déclin. Seuls faits notables : la marque parvient à créer des partenariats audacieux avec Agnès B, et Jean-Paul Gaultier. En 2013, l'enseigne tente de se diversifier en proposant une gamme de maroquinerie. Mais là encore, le succès ne sera pas au rendez-vous. Faute d'avoir su se réinventer, Pataugas est restée dans l'imaginaire collectif comme une marque de chaussures de randonnée passée de mode ...

Vers un Retour annoncé des Pataugas !

Finie l'image vieillissante, Pataugas se met aux goûts du jour. Courant 2017, la marque est rachetée par Hobbs Group. Derrière la holding, trois serial entrepreneurs : Guillaume Salabert (fondateur de Reflex Immobilier, d'Editeo et du réseau Cibléo), Frédéric Pons et Eric Paumier (tous deux fondateurs de Colis Privé). Et les trois hommes d'affaires entendent bien faire retrouver à Pataugas sa prospérité d'antan ! Dans un entretien accordé dernièrement à RTL, Guillaume Salabert décrivait sa vision pour Pataugas. Il y explique que si le modèle « randonneur » de la marque allait continuer à être commercialisé, l'ensemble des collections allait être revu et proposeront des modèles plus colorés et plus modernisés. Désormais, la marque vise un public jeune, citadin, autant masculin que féminin. Et pour ce faire, l'enseigne communique beaucoup sur les réseaux sociaux, notamment sur sa page Facebook et sur sa page Instagram. Actuellement, Pataugas compte plus de 500 revendeurs et 4 boutiques en France. Dans son interview, Guillaume Salabert précise qu'ils devraient ouvrir quatre nouvelles boutiques dans le courant de l'année 2018 ! Et le développement ne s'arrête pas là. En plus de ses canaux de vente, Pataugas multiplie ses ventes via son site Internet et devrait proposer la personnalisation de chaussures en ligne pour 2019 !

 

Quand Emmanuel Macron rencontrait les salariés du Groupe VIVARTE...Bientôt un an ... et l'hécatombe continue malgré tout...  

02 Mars 2018

Philippe VISSE Délégué Syndical CFTC CEC Logistique basé à Issoudun interpellant en Mars 2017, (sur la situation du groupe Vivarte), celui qui deviendra 2 mois après le nouveau Président de la république.

En avril 2015, Emmanuel Macron était intervenu sur le sujet Vivarte. Il s'était alors indigné sur RTL des conditions de départ de l'ancien PDG Marc Lelandais, dont le montant des indemnités de départ avait fait grincer des dents. « Je ne peux pas défendre cela. Je crois à une économie de marché forte, mais il faut remettre du sens et de la morale », tempêtait alors le ministre, appelant à l'éthique et jugeant la somme, annoncée à plus de deux millions d'euros, indécente. 

Gérald Gautier de FORCE Ouvrière de l'intersyndicale en 2017 ( CFTC, FO, CGT, SUD et CFE/CGC )

Le silence d'Emmanuel Macron est donc désormais rompu à l'initiative de France 2, dont L'Emission politique consacre une soirée au favori des sondages. Dans le magasin La Halle de l'avenue des Flandres (Paris XIXe), puis lors d'une rencontre avec les salariés et certains syndicats devant le siège parisien du groupe, le candidat a été interrogé sur sa vision du sort de Vivarte. Mais aussi plus largement sur son programme concernant les entreprises et le monde de la finance. L'émission est programmée pour le 6 avril.

Il y aura un an ce mois-çi, qu' Emmanuel Macron  Président de la République désormais, aura rencontré les salarié-es du groupe. Rappel des faits:

Comme la majorité de ses concurrents à l'élection présidentielle, Emmanuel Macron a été très silencieux sur la complexe situation financière et sociale du groupe Vivarte. Ceci, jusqu'au tournage d'un reportage le 31 mars 2017 qui fut l'occasion d'une visite d'une boutique et d'une rencontre avec des salariés devant le siège.  

La direction indique à FashionNetwork qu'aucune rencontre n'a eu lieu avec le PDG du groupe. Pourtant, ce dernier n'est pas un inconnu pour le candidat à l'élection présidentielle. Patrick Puy avait, en 2014, reçu la visite d'un Emmanuel Macron alors ministre de l'Economie, de l'industrie et du numérique lorsqu'il restructurait Arc International. 

Emmanuel Macron à la rencontre des salariés de Vivarte ( Michel PEYRAGA  CFTC et Anne-Marie PAEPEGAEY CGT interpellant le candidat Macron )

Mais en tant que candidat, Emmanuel Macron est resté très discret concernant les difficultés du groupe français. Il n'a pris aucune position sur ce sujet fort, que ce soit depuis l'annonce du démantèlement du groupe en début d'année ou, à l'automne dernier, quand Patrick Puy, spécialiste assumé des restructurations intensives, a été nommé. Pourtant, à l'époque, ce choix de dirigeant avait amené les salariés à tenter de sonner le tocsin. Sans trouver un réel écho dans les médias ou la classe politique. Seul Benoît Hamon, prenait le temps de répondre sur le sort du groupe, mais sans en faire un axe de sa campagne. 

 — 

Zalando : après l'expansion, place à la diversification  

 02 Mars 2018

Pour la quatrième année consécutive, la plateforme de vente en ligne berlinoise Zalando enregistre un bond de près de 25 % de ses ventes en 2017. Résultat : celui-ci atteint désormais la somme astronomique de 4,5 milliards d'euros. Une performance qui tient à une stratégie à la fois limpide et complexe.


                             La stratégie binaire de Zalando a pour objectif de stabiliser l'augmentation des ventes et les fluctuations des profits 

À l'étranger, Zalando adopte une position offensive et pénètre de nouveaux marchés, tandis qu'en Allemagne il se concentre sur l'innovation pour améliorer ses services et sa logistique. En 2017, l'entreprise a élargi son emprise européenne et installé des centres logistiques dans le Sud de l'Allemagne, en France, en Italie, en Suède et en Pologne ; aujourd'hui, elle est active dans quinze pays.
Cette année, Zalando prévoit d'élargir encore son champ d'activités, avec le lancement fin mars d'une catégorie consacrée aux produits de beauté, qui proposera pas moins de 250 000 produits et près de 2 000 marques. « Nous commencerons d'abord avec environ 100 marques en Allemagne, pour tester comment notre offre est reçue, et comprendre quelles contraintes nous pourrions améliorer, par exemple du point de vue logistique », explique le co-PDG de Zalando, Rubin Ritter.
Pour mener à bien cette nouvelle mission, l'entreprise va créer quelque 2 000 emplois supplémentaires, principalement à Berlin. L'an dernier déjà, le nombre de ses salariés était passé de 12 000 à 15 000 quand, dans le même temps, sa clientèle passait de 20 à 23 millions de personnes. En parallèle de cette expansion rapide, le site de e-commerce personnalise son offre de services, à la fois pour ses consommateurs, mais aussi pour ses marques partenaires, tout en regroupant ses activités traditionnellement éparpillées, notamment à travers le rachat du salon professionnel Bread & Butter et sa transformation en un véritable festival de consommation, où les marques peuvent rencontrer leurs consommateurs et vice versa.
En 2015, Zalando avait lancé le Zalando Lounge, un club de ventes privées en ligne, le service de conseils personnalisés Zalon, ainsi que le service marketing Zalando Media Solutions. L'année dernière, ces initiatives faisaient partie des "pépites" de l'entreprise, avec une croissance des ventes de 45 %. En 2016, Zalando s'était ouvert au commerce traditionnel, et distribuait ses produits dans quelques points de vente triés sur le volet via son application ZipCart, avec un temps de livraison d'une heure seulement. L'an dernier, les services de livraison le jour même et de retour à la demande pour les clients Zalando Plus étaient au centre des préoccupations de l'entreprise, principalement en Allemagne, Autriche et Suisse pour faciliter la gestion des stocks.
Pour 2018, Zalando ne compte pas s'endormir sur ses lauriers. L'e-commerçant prévoit de renforcer la personnalisation de l'expérience d'achat de ses clients à travers des catégories individuelles. Dans l'ensemble, le revendeur en ligne a prévu 350 millions d'euros d'investissements - sans compter les acquisitions d'autres entreprises - et cherchera, du point de vue logistique, à accentuer l'automatisation de ses activités en vue d'augmenter ses capacités.
C'est dans cette optique que Zalando investit dans des start-up qui pourraient l'aider à réaliser ses objectifs : la semaine dernière, l'entreprise a annoncé son entrée au capital de la start-up Magazino, spécialisée dans l'automatisation. « Nous gagnons en permanence des parts de marché, et nous investissons pour que ça ne change pas », résume Rubin Ritter.
Ces investissements sont un peu moins du goût des actionnaires car, malgré l'augmentation du chiffre d'affaires, les profits ont été rabotés à 101,6 millions d'euros, contre 120,5 millions en 2016. Vu d'en haut, Zalando semble établir une sorte de réseau neuronal, qui d'une part se propage à l'international, et d'autre part développe son adaptabilité vis-à-vis de ses partenaires et de ses clients existants. Cette stratégie binaire a pour objectif de stabiliser l'augmentation des ventes et les fluctuations des profits. Zalando mise avant tout sur la diversification.

 

STACKR accueille un nouveau directeur commercial

28 Février 2018

Guillaume Portella manage les forces de vente de l'entreprise ainsi que les équipes marketing et communication. Agé de 45 ans, Guillaume Portella a travaillé de 1999 à 2015 chez VCS Timeless puis Cegid (éditeur de logiciel spécialisé dans la distribution) notamment en tant que Directeur des Ventes de la branche développant les ERP pour l'industrie. Il était depuis 2015 directeur commercial de la chaîne de librairies Decitre, qu'il a accompagnée dans sa stratégie de diversification numérique. 

STACKR, qui compte plus de 200 clients parmi lesquels la majorité des Retailers tels que Le groupe Vivarte (la Halle, San Marina Minelli ...) Celio, Happy Chic (Brice, Jules, Bizzbee) mais aussi des Industriels et Logisticiens (Bombardier, FM Logistic, XPO, Easydis...) et de nombreuses collectivités, ... Afin d'accompagner son fort développement, STACKR a recruté Guillaume Portella en janvier 2018 au poste de directeur commercial. Sous l'autorité de Franck Zulian, Président Directeur Général, il a pour mission de conforter le leadership de cette entreprise spécialiste du comptage et de l'analyse des flux sur les marchés du retail, des centres commerciaux, des plateformes logistiques et industrielles et des collectivités locales.

Implantée à Béligneux (Ain) près de Lyon, STACKR est une « start up industrielle » de 80 collaborateurs qui développe des solutions innovantes de comptage des flux de piétons et automobiles à destination des retailers, des centres commerciaux, des collectivités locales, des centres logistiques et industriels. 

  — 

Spartoo rachète André : le PDG dévoile sa stratégie

  —

26 février 2018

Quelques jours après l'annonce de la reprise du chausseur André par Spartoo, Boris Saragaglia, PDG du leader européen de la vente de chaussures en ligne, basé à Grenoble, nous en dit plus sur cette acquisition et sur l'avenir des deux entités.

Combien de magasins André sont concernés par cette reprise ?

Boris Saragaglia : « Nous les reprenons tous, ceux en nom propre, mais aussi les affiliés, les franchisés, ainsi que les corners dans les grands magasins. Soit, au total, 200 points de vente, dont 165 situés sur le territoire français, les autres étant à l'international, essentiellement sous forme de franchises. »

Des changements ?

« Le siège d'André restera à Paris, le management demeurera en place et l'enseigne André sera maintenue. Parce que nous sommes très impressionnés par le savoir-faire des équipes et par cette expertise construite autour d'une marque qui a plus de cent ans. »

Quelle est votre stratégie ?

« L'avenir d'André tournera toujours autour des chaussures, et rien que des chaussures. Elles seront de marque André pour au moins 85 % du magasin. Nous nous concentrerons sur la clientèle-cible d'André, c'est-à-dire la famille française "moyenne", en ajoutant des produits enfants et un peu de marques internationales. Nous allons digitaliser les points de vente avec des tablettes numériques pour permettre au vendeur d'aider le client à trouver une taille ou une marque sur Spartoo, puis de se faire livrer à domicile ou en magasin André. Cela permettra de générer du trafic chez André. Enfin, nous investirons dans la qualité des produits et dans le réseau informatique, et nous moderniserons une cinquantaine de boutiques durant les cinq prochaines années. »

Spartoo va continuer à ouvrir des magasins en ville ? Combien en possédez-vous aujourd'hui ?

« Il ne faut pas se tromper. Aujourd'hui notre projet de développement de magasins concerne André, tout en demeurant opportuniste pour Spartoo. Pour autant, nous avons dû fermer trois magasins Spartoo, situés dans de petites villes. Parce qu'il est compliqué de se développer dans des villes d'une population inférieure à 50 000 habitants. Nous comptons une quinzaine de magasins en France. Nous continuerons à en ouvrir ces prochains mois : nous sommes en négociation sur Lyon, Bordeaux, Strasbourg et Lille. Et nous ouvrons un Spartoo en mars à La Défense. »

Le projet de reprise, au-delà de l'excluvisité des négociations, pourrait être conclu à quel horizon ?

« Avant fin mai. Mais j'insiste : notre projet est avant tout de répondre aux attentes des clients et d'essayer d'incarner une vision... »

 —

Distributeurs physiques et pure players : l'heure de la convergence

  —

25 Février 2018

Dans le futur, « avoir un réseau physique et une marque forte ne suffira pas. Ne pas avoir de réseau physique sera un handicap sérieux ». Ces mots concluaient en 2011 le livre blanc réalisé Catherine Barba pour le compte de la Fédération de la vente en ligne (Fevad), qui prédisait que « l'enjeu sera pour les commerçants d'aller vers la culture qu'il leur manque ». Sept ans plus tard, Monoprix annonçait le 19 février 2018 son intention d'acheter l'e-shop Sarenza. Nouvelle illustration de rapprochements qui n'ont jamais été aussi nombreux entre acteurs de la distribution physique et en ligne.

                                                         Le web ne se contente plus d'investir les réseaux physiques uniquement via des bornes 

« Les conditions de marché difficiles obligent les acteurs à identifier des éléments de massification et de volume, résume Philippe Nobilé, directeur retail du cabinet de conseil en stratégie Boston Consulting Group. Fusionner, c'est trouver des leviers de croissance sur un marché globalement en décroissance sur les cinq dernières années ».
Le mouvement de concentration n'est pas nouveau. Mais il a longtemps été à sens unique. A la fin des années 2000, c'était fièrement que les acteurs historiques de la vente physique annonçaient le déploiement de leurs boutiques en ligne. De son côté, le foisonnant marché des pure players voyait progressivement ses rangs s'éclaircir à mesure que des leaders en émergeaient. C'est alors que des acteurs du commerce physique commencèrent à acquérir certaines de ces pépites du web, à l'instar du promoteur Altarea-Cogedim s'offrant RueduCommerce en 2012 pour 100 millions d'euros.
Mais c'était sans compter sur la riposte des acteurs du web, devenus pour certains des mastodontes capables de débourser des dizaines de millions d'euros pour s'offrir leurs aïeux de la vente physique, renversant ainsi le rapport de force.

L'attrait du physique
En janvier, l'historique chausseur André, mis en vente par le groupe Vivarte, est tombé dans l'escarcelle de Spartoo. L'e-commerçant grenoblois acquiert là un réseau de 200 boutiques, et ce à moindre frais selon les syndicats. Un double défi s'annonce : sauver un réseau où de nombreux points de vente sont dans le rouge, et créer des passerelles avec le web. Spartoo injectera 10 à 15 millions d'euros pour rénover le parc, et introduira dans les boutiques André des marques internationales (comme Adidas, Vans ou Geox) pour redynamiser le trafic. Ces boutiques serviront aussi de point de retrait colis pour les clients du portail. Un ancrage dans le monde réel devenu capital pour l'e-commerçant : « Nous, nous voyons le monde d'Internet comme une commodité : on sait ce qu'on veut, on compare, on achète ..., décrit Boris Saragaglia, le cofondateur de Spartoo. C'est assez froid. Il y a peu de sens, peu d'émotions. Et donc peu de fidélisation. Or, pour un multimarque, c'est la clef. Un client de magasin physique est 50 % plus fidèle qu'un cyberacheteur ».

                                                                                            Le chausseur entre dans le giron de Spartoo

Cette opération franco-française intervient quelques mois seulement après le séisme ayant secoué la distribution américaine, à savoir le rachat du réseau de 470 supermarchés bio Whole Food par le géant de la vente en ligne Amazon. Une acquisition à 137 milliards de dollars qui s'inscrit dans la logique du déploiement massif du service de livraisons alimentaires à domicile Amazon Prime Now. Et si la presse américaine a largement relayé en ce début d'année la possibilité de voir Amazon ajouter l'enseigne Target et ses près de 2 000 magasins à son tableau de chasse, c'est sur un autre terrain que le pure player franchit une étape symbolique : l'acteur de la vente en ligne vient d'apporter au commerce physique le premier magasin totalement dénué de caisse.
L'offensive massive d'Amazon n'a d'ailleurs pas été sans inspirer les géants chinois. En novembre, le leader de la vente en ligne Alibaba s'alliait avec Auchan pour entrer au capital de Ruentex, qui compte 490 grandes surfaces alimentaires en Chine. Quant au leader chinois des réseaux sociaux Tencent (WeChat), il vient d'arriver au capital de Carrefour Chine (350 magasins). Quelques mois plus tôt, c'est le géant américain Walmart qui cédait son activité e-commerce au portail chinois JD.com.
A armes égales ?
Les pure players ont donc désormais le regard tourné vers des enseignes physiques potentiellement à portée de leur bourse. Mais cette volonté des acteurs du web reste pour l'heure marginale. « Nous sommes peu nombreux à partir d'Internet pour aller en boutique, relativise Sandrine Guichard, directrice maison, retail et B2B de La Redoute au JDN. Ce mouvement est assez nouveau. L'idée est que convergent ces deux mondes. »
Cette convergence s'est une nouvelle fois concrétisée ce 19 février avec l'annonce par Monoprix de négociations exclusives engagées pour racheter Sarenza, le portail dédié aux chaussures et accessoires. Ce ne serait pas le premier acteur du web a être acquis par la maison-mère de Monoprix, le groupe Casino, qui avait racheté en 2012 le site MonShowroom, devenu l'e-shop Msr. Ne misant plus sur son site existant, Monoprix prépare pour septembre le lancement d'un site multimarque indépendant, dédié au prêt-à-porter et aux accessoires, qui absorbera totalement l'outil technique et les compétences de Msr. De son côté, l'e-commerçant Sarenza a réalisé l'an passé 250 millions d'euros de ventes, fort de 650 marques, dont les siennes propres. Son dirigeant Stéphane Treppoz avait annoncé dès 2015 que le portail serait vendu ou introduit en Bourse dans les trois ans. Par cette acquisition, Monoprix affirme son ambition nouvelle, celle de s'imposer comme « un leader omnicanal du lifestyle », comme le martèle sa maison-mère le groupe Casino dans un communiqué.
Un rapprochement entre distributeurs physiques et du monde numérique que La Redoute vient aussi illustrer via son projet d'acquisition par le groupe Galeries Lafayette, annoncé en août dernier. L'enseigne de grands magasins a saisi l'urgence d'accélérer sa digitalisation. En 2016, elle ne réalisait que 2 % de ses ventes via le e-commerce. Renforcée par l'ex-véadiste, elle ambitionne d'atteindre les 30 % en 2020, et de former à cette échéance une entité pesant 5,5 milliards d'euros de ventes. Ce rapprochement doit aussi permettre de nombreuses synergies en vue de créer un leader du commerce omnicanal. « On ne va rien s'interdire et explorer tous les partages possibles, qu'il s'agisse de l'offre, de la data ou des fichiers clients », annonçait Eric Courteille, le codirigeant de La Redoute lors de l'annonce de la transaction. Parmi les incarnations de cette recherche de synergies, l'offre mode de La Redoute prendra bientôt place au sein du grand magasin.

Nicolas Houzé, Philippe Houzé, Nathalie Balla et Eric Courteille, lors de la conférence de presse annonçant le rachat de La Redoute par les Galeries Lafayette en août dernier 

 L'autre grande enseigne tricolore de grands magasins, Printemps, avait elle-même mené fin 2013 une acquisition ciblée dans le cadre de sa stratégie multicanale en rachetant le site de vente en ligne Place des Tendances au groupe audiovisuel TF1. 

ShowroomPrivé n'a lui non plus pas échappé au phénomène de convergence. Les 17 % acquis l'an passé par Steinhoff (groupe Conforama) ont été repris en janvier 2018 par Carrefour. Déjà propriétaire de RueDuCommerce, le groupe entend investir 2,8 milliards d'euros sur le web, notamment afin d'armer sa marque Carrefour.fr face aux assauts d'Amazon. Sur le créneau du luxe également, les liens s'intensifient. Richemont a ainsi annoncé en janvier son intention de posséder la totalité de l'e-commerçant de luxe Yoox-Net-à-Porter, lui qui détenait déjà 75 % de ses actions. Le groupe suisse voulant investir davantage « dans divers domaines tels que la technologie, la logistique, et le marketing ».

L'hybridation des modèles
D'autres opérations pourraient encore s'opérer à l'initiative des retailers. Comme nous le laisse entendre Laurent Milchior, cogérant du groupe français Etam, qui étudie actuellement un rapprochement avec un acteur du web pour accélérer sa transformation digitale. « Il ne faut pas non plus sortir les clients des magasins, mais plutôt accroître les liens entre digital et physique », nuance le dirigeant, qui réalise pour l'heure entre 5 et 10 % de son activité via ses différents sites e-commerce. Et d'ajouter : « Le volet fidélisation est à faire évoluer vers l'individualisation : demain, chaque client aura sa politique de prix et des offres personnalisées selon ses achats ».

                                                                        Le concept Undiz Machine au sein du magasin des Champs-Elysées 

Car l'écart entre l'expérience client online et offline n'est pas sans jouer en défaveur de l'e-commerce. « En dépit des progrès technologiques, leur mode de distribution reste amputé de dimensions aussi essentielles que l'expérience physique et polysensorielle (toucher, vue, odorat etc.), le contact humain impliquant la notion de conseil ou encore l'association du client à l'univers des marques », détaille Antoine Salmon, directeur du département retail-locatif chez Knight Frank, pour qui une prise de conscience est intervenue chez les acteurs du web.
« L'idée est de massifier les achats, optimiser les coûts, et devenir le plus omnicanal possible, le plus vite possible », explique le délégué général de Procos, Emmanuel Le Roch. Galeries Lafayette-La Redoute, Showroom-Carrefour... On constate une hybridation des modèles. De grandes manœuvres pour essayer de contrer un peu Amazon ».
Mais tout n'est pas si simple entre des acteurs aux us et coutumes très différents. « Les distributeurs souhaitent profiter d'une organisation plus agile et innovante qui caractérise les pure players. Mais l'envers du décor est que cela peut générer un problème de culture, d'incompréhension : le risque d'échec est alors assez important », met en garde Philippe Nobilé du Boston Consulting Group.

Une concentration appelée à s'intensifier
De nouveaux bouleversements sont-ils à venir ? Les choses risquent encore de changer, prédit Philippe Nobilé : « Le nombre de mètres carrés de commerces par consommateur est plus élevé en France qu'ailleurs, la pénétration en ligne accuse donc du retard dans notre pays. Si un grand acteur du e-commerce comme Amazon venait à acquérir un réseau physique conséquent dans l'Hexagone, il prendra pied très vite et bousculera le marché très rapidement ».

                                                                                                Les bornes d'accès Amazon  

Un sentiment partagé par Antoine Salmon de Knight Frank : « Nous ne sommes qu'à l'aube de cette mutation. Les anciens pure players des deux bords entendent bien tirer parti du meilleur de chacun des modèles, quitte à inventer un commerce du troisième type. Une évolution qui est loin d'être achevée aujourd'hui ». Et Philippe Nobilé de renchérir : « Cette tendance à la convergence n'a aucune raison de ralentir à l'avenir. Les conditions du marché ne sont pas près de s'améliorer : un effet de concentration très important est à venir ».
La question n'est donc plus de savoir si évolution il y a, mais qui en seront les protagonistes. De La Redoute à Spartoo en passant par Place des Tendances et Showroomprivé, les rapprochements ont pour l'heure mis en scène des acteurs franco-français, mais des unions internationales seraient à même de rebattre toutes les cartes. 

APPEL A UNE CANDIDATURE CHEZ MINELLI

24 Février 2018

    VAGUE DE FROID ANNONCEE SUR TOUTE LA FRANCE HAV/HAC

  24 Février 2018

ENTRAIDE PROGRAMMEE DE LA CFTC VIVARTE POUR LA FUSION ABSORPTION HAV/HAC

23 Février 2018

    Local Syndical CFTC des Salariés Vivarte dépôt logistique CEC Issoudun          Photocopies de l'accord 35h Dépôt Logistique de la HAV

Entraide programmée, en espérant que les autres Organisations Syndicales feront de même, car à la CFTC des Salariés VIVARTE, nous ne sommes pas sectaires, bien au contraire, puisque nous avons eu une fois de plus eu la gentillesse, ( sans compter les infos que l'on peut leurs donner ) de photocopier pour les cinq OS du dépôt logistique chaussures, l'accord 35h du dépôt logistique HAV (vêtements) basé aussi dans l'Indre. Nous avons à dire que nous menons aussi le même combat, pour l'intérêt des salariés... Nous espérons qu'elles s'en souviendront.

PASCAL POULAIN PDG ANDRE QUITTE LE NAVIRE...

20 Février 2018

André : Pascal Poulain quitte la direction générale


Bori Saragaglia PDG de « spartoo » a peine entré dans le processus d'acquisition de l'enseigne ANDRÉ que le PDG historique Pascal Poulain quitte le navire.
Le processus d'accompagnement laisse un nouveau investisseur avec pour seul interlocuteur un DRH par intérim « Hugo core » Les toutes premières négociations de cette vente s'avèrent mal embarquées et la CFTC des Salariés Vivarte craint le pire pour la suite...
 

Engagée dans un processus de cession pour entrer dans le giron de l'e-commerçant Spartoo, l'enseigne de souliers voit aujourd'hui partir son directeur général, Pascal Poulain. Une information révélée par les syndicats et confirmée par le groupe Vivarte. Pascal Poulain avait pris les rênes d'André en 2016, après avoir passé près d'une dizaine d'années au sein du groupe Eram, jusqu'au poste de directeur général de l'enseigne Heyraud.

Alors que des réunions entre les dirigeants de Spartoo, Vivarte et les partenaires sociaux se déroulent actuellement, c'est le PDG du groupe, Patrick Puy, qui reprend momentanément la direction générale d'André, avant la cession effective.
Annoncé début janvier, ce projet de transaction inclut la reprise par Spartoo du réseau de 200 points de vente du chausseur (dont 165 magasins en France), ainsi que de ses 700 salariés. La rénovation du parc est au programme, de même que la mise en place de passerelles omnicanal entre les deux acteurs.  

Quand  devrez-vous passer en CSE ?  —

19 Février 2018

                                               Une petite Vidéo qui vous explique tout ci-dessous

 —

       Monoprix accélère sa digitalisation avec Sarenza

  —

19 Février 2018

Avec ses enseignes (Monoprix, Monop', Monop'beauty, Naturalia...), le distributeur compte 800 points de vente. - Monoprix

Avec ses 800 points de vente, Monoprix génère la grande majorité de ses ventes globales (5 milliards d'euros en 2017) via l'alimentaire, puisque le créneau du textile n'y contribue que pour près de 15 %. Pour assurer sa transformation digitale, le choix de Monoprix est donc de s'imposer sur le Web avec deux sites bien distincts : la plateforme mode Monoprix, qui devrait voir le jour à l'automne 2018, et l'e-shop alimentaire, en pleine évolution lui aussi. Il faut dire qu'en novembre dernier, Monoprix a signé un accord exclusif avec le pure player britannique Ocado pour développer la livraison de produits alimentaires, incluant la construction et le pilotage d'un nouvel entrepôt automatisé en région parisienne.
De son côté, Sarenza affichait l'an passé les 250 millions d'euros de ventes et une clientèle composée de 8 millions d'internautes. L'offre se compose elle de 650 marques et de 40 000 modèles. La revente possible de Sarenza n'est pas une surprise. Le portail « sera vendu ou introduit en Bourse » dans les trois ans à venir, annonçait dès 2015 son PDG, Stéphane Treppoz, après que le pure player a reçu à son siège la visite très médiatisée du ministre de l'Economie d'alors, Emmanuel Macron.
Présent dans 30 pays, le portail est à ce jour détenu à 80 % par le duo formé par Stéphane Treppoz et la directrice des opérations, Hélène Suprau. Contrairement à ses concurrents Zalando et Spartoo, le site a choisi de ne pas élargir son offre à l'habillement, pour se limiter aux chaussures et accessoires. Il s'est en revanche offert en 2014 une marque propre de chaussures, notamment afin de renforcer sa légitimité mode. Stratégie qui s'est déclinée sur l'homme deux ans plus tard avec Mr Sarenza.Devenir une référence du lifestyle, Monoprix y travaille depuis plusieurs années : depuis huit ans, une dizaine de capsules en collaboration avec des marques pointues et créateurs, prêt-à-porter, décoration, accessoires. L'enseigne née en 1932, prisée par les citadins pressés, mise surtout sur sa marque propre au positionnement moyen de gamme, enrichie d'une collection premium repensée durant l'hiver 2017/18.

Monoprix prépare une offensive d'envergure sur le Web pour se positionner comme un « leader omnicanal du lifestyle ». Sa maison mère, le groupe Casino, a annoncé le 19 février son intention de racheter le pure player de la chaussure Sarenza. La transaction devrait être finalisée dans les semaines à venir. Sarenza n'est pas la première acquisition Web du groupe Casino, puisque ce dernier avait racheté l'e-shop de mode multimarque Msr (ex-MonShowroom) en 2012, avant d'en confier le pilotage aux équipes de Monoprix en 2015. Cette annonce intervient justement au moment où l'enseigne de centre-ville peaufine la naissance d'une plateforme mode globale absorbant les compétences et l'outil technique de Msr, comme nous vous l'annoncions il y a peu.


         Collaboration mariage pensée par le créateur Alexis Mabille. - Monoprix 

« Faire bénéficier à l'ensemble des clients de Monoprix des produits vendus sur Sarenza depuis 2005 est une formidable opportunité qui fera du site Monoprix un modèle envié du commerce en ligne », anticipe Stéphane Treppoz, le PDG de Sarenza. De fait, toute l'offre chaussure et maroquinerie du e-commerçant sera commercialisée sur le site à venir de Monoprix. Devenant concurrente, la plateforme Sarenza aura-t-elle ensuite vocation à s'effacer ? Rien ne filtre encore sur la stratégie à long terme engagée par ce rapprochement.
Pour Jean-Charles Naouri, le PDG du groupe Casino, « cette opération place Monoprix au premier rang de la vente en ligne mode et décoration ». Un fauteuil disputé en France qui n'est pas sans rappeler les ambitions affichées par le groupe Galeries Lafayette avec l'acquisition de La Redoute. Cette nouvelle transaction illustre la convergence grandissante entre distributeurs physiques et pure players, à l'image également du rapprochement entre le chausseur André et le pure player Spartoo.

 Comment la marque de prêt-à-porter Caroll rafraîchit son look en modernisant son offre

18 Février 2018

La marque de prêt-à-porter bien connue des quinquas modernise ses boutiques et son offre. Objectif: conquérir des clientes plus jeunes sans perdre les autres.

                                                              La boutique Caroll rue des Rosiers, à Paris (IIIe). Ouverte fin 2017, elle fait figure

                                                                de laboratoire, avec de nouveaux services et une mise en scène repensée. 

Etre invité à prendre un café ou un thé dans une boutique de vêtements est chose rare. C'est la coutume chez Caroll rue des Rosiers, dans le Marais, à Paris. Ce magasin, ouvert fin 2017, fait office de laboratoire à Vivarte, également propriétaire de La Halle, Kookaï, et San Marina. Ecrasé par 2,8 milliards de dettes, le groupe a supprimé 1 500 emplois ces dernières années et cédé plusieurs enseignes, dont Naf Naf et André, début 2018. Il a entamé sa renaissance.

" Caroll est une marque premium mais populaire, explique Sandrine Lilienfeld, sa présidente. C'est la pépite du groupe Vivarte avec une marge supérieure à 10 %. " Cette dirigeante expérimentée, qui a connu les affres de la crise chez Gérard Darel, a en charge un grand chantier de modernisation. La marque s'adresse en particulier à 1,4 million de clientes identifiées, pour la plupart cinquantenaires, qui réalisent 85 % des ventes. " Caroll fait face à un défi, explique Martin Crépy, associé stratégie et marketing chez Simon Kucher & Partners. Elle doit rajeunir sa clientèle sans perdre ces consommatrices fidèles qui dépensent plus. "

Comme toutes les chaînes de mode, Caroll a très bien vécu pendant des décennies. " La plupart des enseignes étaient extrêmement rentables, explique Pingki Houang, directeur du développement omnicanal de Fashion3, qui réunit des enseignes textiles du groupe Mulliez. Elles se sont endormies et n'ont pas pris le virage digital. " Or lors de la décennie passée, le marché de l'habillement a fondu de 3 milliards d'euros, Internet tirant les prix vers le bas. " L'e-commerce dépasse maintenant 16 % dans ce secteur ", rappelle Evelyne Chaballier, professeur à l'Institut français de la mode (IFM). C'est seulement 3 % pour Caroll, alors que les promotions représentent plus du tiers des ventes. Sandrine Lilienfeld veut inverser ces chiffres.

Des rayons vite renouvelés

Pour y parvenir, l'enseigne doit affirmer son style, offrir une expérience unique. " Les consommateurs sont blasés, constate Laurent Milchior, cogérant du groupe Etam. Il faut leur proposer quelque chose de différent. " Le magasin de la rue des Rosiers propose, par exemple, des ateliers de broderie pour chemisiers et de tatouage de sacs. Des soirées de dégustation bio sont également programmées. Fin février, les clientes les plus fidèles se verront décerner le statut SuperGold (plus de 1 500 euros de dépenses par an) ou Gold (plus de 800 euros par an). Elles auront droit à des nouveaux services offerts comme les retouches, la livraison à domicile ou le parking dans certaines villes. Et un cadeau les attendra en magasin.

Même si la boutique de la rue des Rosiers, avec son petit salon, n'est pas reproductible partout, l'ambiance change dans tout le réseau. La façon de s'adresser aux clientes doit être moins formelle. Pour les inciter à revenir, entre 40 et 80 pièces nouvelles sont mises en rayon tous les quinze jours.

Les vitrines changent aussi. Depuis quelques mois, elles présentent des mannequins en mouvement, avec des tenues plus modernes. Une chemise qui sort légèrement du pantalon, une grosse écharpe, un bonnet dépareillé... " Nous créons des vestiaires de collections avec des looks comme la femme d'affaires active ", explique sa dirigeante. Active et plus jeune. Cet hiver, les nouvelles clientes enregistrées dans la base ont 4 ans de moins en moyenne. La preuve que Caroll se transforme sans tout bouleverser.

SYNTHESE CFTC SUR LE PROJET DE 

LA FUSION ABSORPTION CEC/HAV

            

                                                                               16 Février 2018

Vous êtes salarié(es), CEC et HAV, retrouvez donc les gros titres de cette fusion-absorption sur notre synthèse, les modalités du projet de cette fusion, le calendrier juridique prévisionnel de mise en œuvre, les grandes étapes du calendrier, les conséquences du projet de fusion-absorption pour les magasins, les conséquences du projet de fusion-absorption pour les entrepôts, les conséquences sur les contrats de travail en cours, les conséquences sur les statuts collectifs. Quelles sont les conventions collectives des 2 sociétés?. Les conventions collectives applicables après la fusion-absorption,  les accords collectifs conclus au niveau de l'entreprise et de l'établissement,  les accords collectifs conclus au niveau du groupe, les usages d'entreprise et d'établissement, la présentation des institutions du personnel après la fusion-absorption, la mise en place du comité social et économique.

                                                                                                         En vous souhaitant bonne lecture.

                                                                                                           La CFTC des Salariés VIVARTE

                          

Changement de nom et de concept pour les magasins Défi mode de Brioude 

16 Février 2018

 Les magasins Défi mode changent de nom et de produits                          et deviennent Nov'mod. 

Que devient l'enseigne Défi Mode, ancienne enseigne du groupe Vivarte. Le même sort saura t-il le même réservé pour notre enseigne André ? 

A la CFTC des Salariés Vivarte nous nous interrogeons sur le devenir des salariés ...

La société Défi Mode entame la dernière phase de son plan de redressement. Après la restructuration, elle veut désormais retrouver sa clientèle en changeant le nom et le concept de ses magasins. «La situation de Défi Mode s'améliore, mais l'entreprise n'est pas encore sauvée. Le travail de restructuration et de retournement commercial a été fait. La dernière marche qu'il reste à franchir est la plus difficile : il faut que la clientèle revienne. »

Nommée directrice générale de la société en novembre dernier, Aline Pawluk parle sans ambages de la situation de son entreprise. Et pour cause. Depuis cette semaine et jusqu'à la mi-mars, les soixante magasins restant de Défi Mode ont entamé leur mue.

Un nouveau nom : Nov'Mod

Au programme : un nouveau nom, Nov'Mod, et un retour au concept qui a fait les grandes heures de la société. « Depuis 2013, reprend la directrice, Vivarte avait transformé les magasins Défi Mode pour vendre les invendus des saisons passées de ses autres enseignes. Ce concept n'a pas fonctionné. On a fait le choix de revenir à nos fondamentaux : des magasins qualitatifs proposant des vêtements et accessoires mode pour la famille à des prix accessibles. 

Des dernières années, la société ne gardera que quelques expériences, comme des rayons maquillage et linge de maison. Et fini les invendus. « Les fournisseurs changeront à 90 %. Tous les produits Vivarte vont disparaître », poursuit la directrice. Dès ces prochains jours, les nouveaux produits vont arriver progressivement, sans fermeture des boutiques. Le catalogue d'ouverture officiel est prévu pour le 28 mars.

Quant au nom, il était, pour Aline Pawluk, important de le changer : « Il fallait garder le mot "mode", qui est notre signature, et trouver quelque chose qui indiquait l'après, la nouveauté... on débute une nouvelle histoire. 

                                   « Une société qui a été abîmée »

Arrivée chez Défi Mode il y a onze ans, par « le service achat », la directrice a connu quatre présidents, le faste de l'époque des deux cents magasins et plus de mille employés... et la crise. « C'est l'histoire d'une société qui a été happée par un grand groupe. Qui a été abîmée, qui a frôlé la fermeture... »

Le grand groupe, c'est Vivarte, que Défi Mode, racheté par Nenad Jeremic, a quitté en 2016. Celui-ci s'était donné trois ans pour rétablir l'entreprise. « Il l'a sauvé in extremis, estime Aline Pawluk. » Nenad Jeremic a mené les opérations de restructuration. Il a ensuite passé les rênes à Thierry Dai, président depuis le 23 octobre 2017 et actionnaire majoritaire depuis le 25 janvier 2018, et à Aline Pawluk.

La période du faste est loin. Aline Pawluk espère que celle de la crise l'est aussi. Au terme de deux plans sociaux depuis 2015, Défi Mode compte désormais 237 salariés et soixante magasins. Au siège, à Brioude, la société, redevenue PME, n'emploie plus que 43 personnes. Avec Nov'Mod, le but affiché est clair : « Retrouver ce qui a fait notre succès par le passé. Et retrouver le lien de proximité en respectant ce que le client est et ce qu'il recherche. »

SYNTHESE DE L' ASSEMBLEE GENERALE DU SYNDICAT CFTC DES SALARIES VIVARTE

15 Février 2018

M.PEYRAGA Président du Syndicat CFTC des Salariés VIVARTE

Paris 19ème,  147/151 Avenue de Flandres

A 10 Heures.

Aujourd'hui s'est tenu, à l'hôtel Campanille du 19 ème de Paris, l'assemblée générale de notre Syndicat CFTC des Salariés VIVARTE.

Une quinzaine de personnes ont donc répondu présents, à l'invitation de notre Président Michel PEYRAGA. Nous aurions pu être plus nombreux mais faute d'annulations, de retards de trains et d'avions, certains d'entres vous ont rebroussé chemin. Le Président tenait quand même à remercier ceux et celles qui ont essayé de venir et qui n'ont pas pu.

Par contre, nous regrettons fortement la non présence des personnes de la Fédération CFTC- CSFV ainsi que ceux de la Confédération aussi invitées à cette assemblée. Beaucoup de personnes autour de la table avaient beaucoup de questions à leur posées et surtout des attentes de leurs parts. Des débats qui auraient étés sûrement mouvementés. A noter la présence de Maître LECOURT, Avocat au barreau du val d'Oise qui nous a accompagné et qui est intervenu à plusieurs reprises, tout au long de cette réunion. 

Merci encore à Maître LECOURT.

L'ordre du jour était : 

-Présentation du rapport financier

-Présentation du rapport d'activité

-Modifications des Statuts

-Adoption du réglement intérieur

-Elections des Membres du conseil

-ELections des Membres du bureau

 


Présentation du rapport financier


Rapport financier: La clôture des comptes 2016 nous a été joint aussi dans ce rapport, notre trésorière Marie PEYRAGA nous en fait à ce jour, les commentaires :

-Fait Majeur 2016: Un prêt gratuit a été accordé à un adhérent en difficulté financière. Diverses procédures ont occasionnées des frais d'avocat mais la balance est positive car le syndicat a gagné aussi des procédures engagées par lui.

Présentation des comptes 2017: Examen des recettes et dépenses pour l'année 2017.

La comptabilité n'est toujours pas arrêtée. Nous avons jusqu'à Mars 2018 pour clôturer les comptes.

Aucun fait majeur pour 2017. Si ce n'est une procédure amenée sur le dépôt logistique CEC par Mr VISSE Délégué Syndical CEC qui va augmenter la trésorerie du syndicat puisque son avocat avec qui, il travaille a demandé 5000€ de compensation pour le syndicat. Cette décision n'est pas à l'heure actuelle décisive puisque la CEC vient de faire appel.

Les revenus pour le syndicat sont pour l'essentiel les cotisations des adhérents. Temps complet 100€ et temps partiel 66€

Incident de prélèvement concernant 3 adhérents et occasionnant toujours des frais bancaires.

Tous les adhérents ne sont pas à jour de cotisation.

Afin de vous rappeler, pour une cotisation un peu moins de la moitié est conservé par le syndicat, l'autre moitié est réservée à l'ensemble du mouvement CFTC.


Adoption du réglement intérieur 

A l'unanimité, suite au vote, l'assemblée générale valide le réglement intérieur du Syndicat.

15 Votants. 15 Oui

Ci-dessous le nouveau réglement intérieur du Syndicat en fichier PDF

 

ELections des Membres du bureau 

Les membres du conseil se sont ensuite retrouvés pour élire les 3 membres qui composeront désormais le nouveau bureau du Syndicat.

A l'unanimité 6 Votants 6 Oui

              Ci-dessous le nouveau bureau

 

M.PEYRAGA Président     M.PEYRAGA Secrétaire        P. VISSE  Trésorier 

   

Modifications des Statuts 

A l'unanimité, suite au vote, la CFTC des Salariés VIVARTE garde son statut.

15 Votants. 15 Oui

Elections des Membres du conseil 

6 Adhérents se sont présentés candidats pour former le prochain conseil. A l'unanimité, ils ont étés élus

15 Votants 15 Oui

       Ci- dessous les membres du nouveau Conseil du Syndicat

La séance est levée à 13h15. Le président remercie l'ensemble de l'assemblée.

  —

Vivarte: La fusion absorption HAV/HAC prévue fin Décembre 2018


 14 Février 2018

Dévoilé par son PDG, Philippe Thirache, en septembre dernier, le plan de relance de La Halle prévoyait la fusion des deux sociétés, La Halle (Mode et accessoires) et La Halle aux Chaussures, pour ne créer qu'une seule entité juridique avec 871 magasins. Le processus est désormais enclenché : le 13 février, la direction a tenu sa première réunion avec les représentants du personnel... La suite ci-dessous en fichier PDF

SPECIAL SAINT-VALENTIN

14 Février 2018

  FLASH INFO DE LA DIRECTION SUITE AU CCE 

DU 13 FEVRIER 2018 FUSION DES 2 HALLES

13 Février 2018

LETTRE INTERNE : Paris, le 13 février 2018 De : Philippe Thirache, Président A : Collaborateurs de HAC et de HAV Objet : Flash Info de la direction suite au CCE du 13 février 2018

Chère collaboratrice, Cher Collaborateur,

Comme vous le savez, depuis 3 ans, nous sommes tous engagés dans une importante démarche qui a pour objectif de mettre fin à la dégradation des résultats financiers de nos deux enseignes, La Halle Mode et Accessoires et La Halle Chaussures et Maroquinerie, et ainsi d'ouvrir de nouvelles perspectives d'avenir pour nos entreprises. Dans ce contexte, les deux enseignes ont commencé à rapprocher leurs trajectoires, à travers notamment la mise en place d'un comité de direction unique en 2016, le développement d'un marketing unifié ainsi que d'un site marchand commun et la création d'un nombre croissant de magasins mixtes. Faire converger nos modes de fonctionnement est indispensable pour améliorer notre efficacité collective et nous voulons aller plus loin. Pour cela, nous devons franchir une nouvelle étape, en procédant à la création d'une entité juridique unique, destinée notamment à simplifier les aspects administratifs, à fluidifier les process et les organisations pour les rendre plus efficaces, à développer des synergies, à mutualiser davantage les ressources et rationaliser les investissements. C'est la raison pour laquelle, nous avons présenté aujourd'hui à vos représentants un projet de fusion juridique de La Halle Mode et Accessoires et de La Halle Chaussures et Maroquinerie. J'attire votre attention sur le fait que ce projet de fusion n'aura pas d'impact sur l'emploi. Concrètement, le projet prévoit une absorption de HAC par HAV. L'ensemble des contrats de travail des collaborateurs de HAC serait transféré au sein de HAV. Il conduirait à la création d'une enseigne réellement unifiée, ce qui permettrait d'une part de mieux servir nos clients et d'autre part, de susciter davantage de cohésion et de perspectives pour les collaborateurs. Ce projet de fusion est envisagé pour décembre 2018. Des informations vous seront régulièrement communiquées par la direction et vos managers, dans le respect des prérogatives des partenaires sociaux, pour vous apporter les précisions nécessaires. Je suis convaincu que ce projet constitue une nouvelle étape décisive sur le chemin de notre redressement et je sais pouvoir compter sur votre engagement pour la mener à bien.
Cordialement, Philippe Thirache 

Voir la vidéo du Président : Vous pourrez voir l'interview que j'ai donnée concernant le projet de fusion très prochainement et nous adresser vos questions et remarques.

                               VIDEO DE PHILIPPE THIRACHE AUX COLLABORATEURS 

 —

 Morgan : Loetitia Carette prend la direction commerciale 

  —

09 Février 2018

Après avoir passé plus de cinq ans à la direction commerciale du chausseur André, Loetitia Carette a quitté son poste en janvier pour mener le développement commercial de Morgan, l'enseigne de mode féminine du groupe Beaumanoir qui place la séduction au cœur de son ADN.

                                                                  L'appartement Morgan situé 11 avenue de l'Opéra à Paris - Morgan

Ce mouvement s'inscrit dans une vague de départs connue par la chaîne de souliers, peu avant que son propriétaire, le groupe Vivarte, n'annonce sa cession à l'e-commerçant grenoblois Spartoo. Avant cette expérience chez André, Loetitia Carette avait œuvré au sein du groupe Etam de 2005 à 2012, jusqu'à la fonction de directrice des ventes France de l'enseigne 1.2.3.
Chez Morgan, elle intègre l'équipe menée par Jérôme Drianno, qui a pris la direction générale de l'enseigne fin 2017, après avoir brièvement piloté Cache Cache. Morgan s'appuie sur un réseau composé d'une centaine de boutiques et corners en France. Collaborant avec l'influenceuse Caroline Receveur, la marque a ouvert en octobre son 'appartement', avenue de l'Opéra à Paris.

 —

Le spécialiste de la chaussure Spartoo est à vendre

  A quoi joue Patrick PUY PDG de VIVARTE avec Boris SARAGAGLIA PDG de SPARTOO ?

09 Février 2018

Le secteur de la mode en ligne n'en finit pas de se consolider et de se concentrer... Selon nos informations, le site grenoblois de chaussures Spartoo créé en 2006 est à vendre. Cette rumeur récurrente dans l'écosystème se concrétise. Depuis deux mois, une banque d'affaires a été mandatée: Crédit Agricole CIB. En un an, Chictypes a été placé en redressement judiciaire, Menlook a été liquidé, Instantluxe et Bazarchic ont été rachetés par Galeries Lafayette, Showroomprivé a accueilli Conforama à son capital, après avoir lui-même racheté Beauteprivee.

  Solutions automatisées pour le E-commerce, voir vidéo ci-dessous

EXCLUSIF Le spécialiste de la chaussure cherche à revendre tout ou partie de son capital. Crédit Agricole CIB a été mandaté pour gérer le deal.

La CFTC des Salariés Vivarte a pu retrouver certaines coupures de presse dont celle-ci entre autre et qui date seulement du 25 Aôut 2017, alors que l'on nous annonce la reprise de l'enseigne ANDRE par SPARTOO.

Céder "tout ou partie du capital"

Contacté par Challenges, Boris Saragaglia, fondateur et PDG de l'entreprise, confirme que "tout ou partie du capital" est à vendre. Celui-ci est actuellement détenu à 25% par ses trois cofondateurs, et à 75% par des actionnaires institutionnels entrés au gré des différentes levées de fonds (A Plus Finance, CM-CIC Capital Privé, Highland Capital, Endeavour Vision et Sofina). Dix ans après avoir donné naissance à un nouvel acteur du e-commerce, les créateurs de l'entreprise sont donc prêts à lâcher leur bébé.

Quel scénario?

"Nous sommes ouverts à toutes les opportunités", explique le fondateur. "Nous avons discuté avec différents partenaires, notamment avec des partenaires industriels qui possèdent de grandes surfaces et pourraient être intéressés par nos magasins." Spartoo a en effet suivi une stratégie originale pour un e-commerçant, en ouvrant en 2015 un premier magasin. Aujourd'hui, l'entreprise en possède 15. "Tous ne sont pas rentables mais certains suivent des pentes qui pourraient mener à des profits significatifs", assure Boris Saragaglia. Désireux d'étendre son réseau de points de ventes, le patron a récemment repris la marque pour enfants GBB et son usine à la barre du tribunal de commerce de Beauvais, et garde un oeil ouvert. "Nous regardons les dossiers d'acquisitions qui circulent", explique celui qui se postionne donc à la fois comme l'acteur et la cible de rachats.

"Le moment est bon"

Pourquoi vendre maintenant? La concurrence du géant Amazon, de l'Européen Zalando, voire celle du français Sarenza est-elle trop forte? "Nous réalisons environ 140 millions d'euros de volume d'affaires, en croissance de plus de 10%. Et les profits ont progressé de plus de 50% l'an dernier", rétorque Boris Saragaglia. Un connaisseur du secteur évoque un autre élément: "Plusieurs fonds au capital de Spartoo sont en fin de cycle et souhaitent sortir". Boris Saragaglia dément, assurant qu'il n'y a aucune impatience des actionnaires derrière ce processus de vente. "Tous les trois ans environ, nous regardons le marché. Et puis, nous nous sommes fortement développés, nous avons beaucoup investi. Notre situation est bonne, la société est belle. Le moment est bon." Reste à voir si ces arguments convaincront un éventuel repreneur. Ce dernier pourrait se trouver parmi les acteurs de la grande distribution en train de mener leur transition digitale, comme Carrefour, qui a mené plusieurs acquisitions stratégiques dans le e-commerce au cours des derniers mois, mais aucune dans la mode, ou Casino, qui a récemment relancé le site de mode MSR.

Aux dernières nouvelles que nous avons pu avoir concernant l'enseigne ANDRE, un accord de méthode a été signé le 08 Février 2018 par les syndicats CGT et F0. Il a pour but de cadrer le nombre et le calendrier  des réunions durant ces 3 mois de négociations, ainsi que d'apporter des moyens dans la communication faîte auprès des salariés magasins et siège. Une première réunion pour ce début de négociations devrait se tenir le 14 Février 2018 au siège social. Affaire à suivre...

Ces startups réinventent le retail avec l'intelligence artificielle

   09 Février 2018  


       Le magasin du futur sera bourré d'intelligence artificielle 

L'édition 2018 du Retail Big Show, le salon dédié aux nouvelles technologies dans la distribution, vient de fermer ses portes à New-York. Comme dans de nombreux secteurs, l'intelligence artificielle est au coeur des transformations du retail. Zoom sur 3 startups présentes sur le salon qui l'utilisent pour réinventer le magasin, par Benjamin Thomas, consultant innovation au Lab SQLI.  Grâce à l'intelligence artificielle (IA), les acteurs de la distribution peuvent complètement transformer leurs modes opératoires, de l'expérience client jusqu'à la gestion des stocks. La preuve par trois. 

 Grâce à l'intelligence artificielle (IA), les acteurs de la distribution peuvent complètement transformer leurs modes opératoires, de l'expérience client jusqu'à la gestion des stocks. La preuve par trois.

1. Focal Systems veut rendre les caddies intelligents

Apparu dans les années 60, le caddie n'a connu que peu d'évolutions depuis. Focal Systems, une startup fondée en 2015 par des diplômés de Stanford, souhaite utiliser l'IA (et notamment la reconnaissance d'images) pour doter les caddies de super pouvoirs. La première étape consiste à les équiper d'une caméra latérale qui filme en permanence les rayonnages pendant que le client fait ses courses. Les images sont analysées, et les algorithmes détectent alors si les rayons sont bien remplis : dans le cas contraire, une alerte est envoyée au staff pour qu'un réapprovisionnement soit effectué. Mais la startup ne s'arrête pas là : son dernier concept consiste à positionner une caméra en direction du contenu du caddie. Chaque fois que le client y pose un article, l'image est analysée pour déterminer de quel produit il s'agit. Ainsi, quand celui-ci sort du magasin, il n'a plus qu'à effectuer le paiement, puisqu'aucun scan n'est désormais nécessaire. Alors qu'Amazon tarde à ouvrir officiellement son magasin sans caisse, Amazon Go, Focal Systems propose un système relativement peu onéreux (le coût des caméras a fortement baissé grâce au succès des smartphones) et ne nécessitant pas de repenser totalement l'aménagement du magasin.

2. Vekia met l'IA au service d'une meilleure gestion des stocks

La gestion des stocks est depuis toujours un problème pour les distributeurs : comment faire en sorte d'avoir suffisamment d'articles pour profiter d'un pic de demande, sans risquer de se retrouver avec des invendus sur les bras ? Depuis de nombreuses années, les enseignes utilisent des modèles statistiques afin de limiter les coûts énormes que peuvent induire les problèmes de gestion des stocks.

Vekia, une startup lilloise, s'est donné pour mission d'aider les retailers dans cette quête d'optimisation. La startup met à leur disposition une solution logicielle qui va réaliser des prédictions beaucoup plus précises que les méthodes traditionnelles. L'atout de Vekia ? Une équipe de vrais spécialistes en Intelligence Artificielle (ce qui est loin d'être le cas de toutes les startups qui affichent "IA / Deep Learning / Machine Learning" sur leur stand au salon NRF), emmenée par Manuel Davy, passé par Cambridge puis le CNRS avant de fonder Vekia. 

Grâce à cette expertise, Vekia fait ingurgiter à ses algorithmes des données de sources variées : météo, réseaux sociaux, historique d'achat, temps d'acheminement jusqu'au point de vente, ... Cela permet d'augmenter sensiblement la précision des indicateurs, et donc aux distributeurs de mieux anticiper les fluctuations de la demande. La startup, qui compte déjà une soixantaine d'employés, est venue au salon afin d'accroitre son empreinte internationale.

3. Scandit réinvente le code-barres

S'il est un domaine que l'on pensait vu et revu, c'est bien le scan du code barres : il est utilisé depuis des années à la caisse des supermarchés via les fameuses douchettes, dans la gestion des stocks au sein des entrepôts ou encore pour faciliter la distribution des colis. Pourtant, si vous avez déjà essayé de scanner un QR Code ou même un code-barre sur un produit avec votre smartphone, vous avez certainement remarqué que c'est loin d'être intuitif, voir parfois même laborieux.

Scandit, une startup fondée par une équipe de chercheurs du MIT et de l'ETH Zurich prouve qu'on peut encore faire des progrès dans le domaine et redonner vie à cette technologie apparue dans les années 70. En utilisant des algorithmes avancés de reconnaissance d'images, ils ont démultiplié la puissance de la lecture de code barre, via la caméra des smartphones : on peut ainsi lire plusieurs codes en même temps, afin de scanner un rayonnage entier pour qu'un client y vérifie en un clin d'œil les produits contenant un ingrédient particulier (le gluten par exemple) ou qu'un employé de magasin vérifie si les prix affichés sont les bons ou si le produit est encore en stock. 

Dans un entrepôt, un magasinier chargé de récupérer un colis pourra pointer son smartphone vers le rayon entier et repérer immédiatement le colis à récupérer, lui permettant de gagner de précieuses secondes lors de la préparation de la commande. La startup ne compte pas s'arrêter là, puisqu'elle travaille déjà avec d'autres sociétés comme des fabricants de drones : équipés du module scandit, ceux-ci pourront réaliser de manière autonome un inventaire en un temps record.

 

                        Ces vidéos valent un coup d'oeil !!!  A voir absolument...
 

Mecalux complète le centre logistique de Porcelanosa

Après des années d'étroite collaboration, Mecalux finit la construction d'un nouveau magasin automatique, en complétant l'un des centres logistiques de référence sur le marché national espagnole et international du secteur de la céramique. Cinq magasins complètement automatiques conforment ce grand complexe logistique. Venís, la dernière de ces installations, avec 7000 mètres carrés de surface, 31 mètres de hauteur et capable d'héberger 65000 palettes dans ses rayonnages, a été dessiné avec des éléments de dernière génération en technologie. Le centre de production, connecté par un tunnel d'à peu près 1Km et équipé de convoyeurs de palettes, transfère la marchandise jusqu'à l'entrée du silo, où 10 transstockeurs bi-colonne attendent pour les distribuer et pour les stocker à un rythme de 237 cycles combinés. Le Logiciel de Gestion d'entrepôts Easy WMS développé par Mecalux gère toute l'installation, depuis l'inspection des entrées de la production, en passant par l'expédition et en permettant le contrôle de chacun des processus : la préparation de commandes, le stockage et les postérieures expéditions. L'Espagne est le deuxième plus grand exportateur de céramique dans le monde. Présent déjà dans les cinq continents, on estime que la demande d'infrastructures logistiques sera chaque fois plus grande. À Mecalux nous sommes experts dans l'implantation de solutions globales de stockage mais aussi dans la logistique interne, nous fabriquons et dessinons des projets qui augmentent l'efficacité et la rentabilité des installations de manière directe avec nos clients. Découvrez ce que nous pouvons faire pour votre installation.

 — 

Decathlon grille Amazon au portillon et devient l'enseigne favorite des Français

 —

09 Février 2018

En 2018, le groupe américain dégringole de quatre places dans ce classement annuel réalisé par le cabinet OC&C.  

 Amazon n'est plus le chouchou des Français. Le site de vente en ligne perd sa place de numéro un dans le classement annuel des enseignes préférées par les consommateurs en France, présenté ce 30 janvier par le cabinet de conseil OC&C. La dégringolade est violente puisque l'entreprise passe pour l'année 2018 de la première à la cinquième place, comme le montre le top 5 ci-dessous.

Top 5 des enseignes préférées des Français en 2018

1 : Decathlon

2 : Cultura

3 : Picard

4 : Fnac

5 : Amazon

Depuis qu'il a pris la tête de ce palmarès en 2012, le géant du net ne s'est fait ravir sa couronne de roi du classement qu'à une seule reprise en 2014, par le spécialiste des surgelés Picard. Mais cette fois ci, c'est Decathlon qui grimpe sur la première marche du podium, suivi par Cultura (enseigne culturelle et de loisirs créatifs). Amazon s'est également fait doubler cette année par Picard, qui prend la troisième place et la Fnac (4e).

Pourquoi ce désamour? Amazon propose certes une offre pléthorique aux internautes, mais ce large choix leur est offert au détriment d'une sélection de produits de bonne qualité. Aux enseignes généralistes, les Français ont cette année largement préféré les spécialistes du sport avec Decathlon, de la culture avec Cultura et la Fnac ainsi que du surgelé avec Picard. Amazon souffre également de son image de site misant tout sur les nouvelles technologies.

Le classement d'OC&C en détails ( Cliquez sur les images pour les agrandir )

 LES CE DES 2 DEPÔTS LOGISTIQUES SERONT AUSSI CONSULTES

09 Février 2018

       Dépôt Logistique de La CEC Halle aux Chaussures ( Issoudun ) Indre

      Dépôt Logistique de La Halle aux Vêtements ( Montierchaume ) Indre

Comme nous vous le relations sur notre site le 05 Février 2018, après le CCE du 13 Février et du ICCHSCT prévu le 15 Février au siège social, les CE des 2 dépôts logistiques basés dans l'Indre seront à leurs tours conviés à être consultés pour un projet de modification dans l'organisation économique et juridique de l'entreprise.

21 Février à 09 h pour le dépôt CEC

22 Février à 11 h pour le dépôt HAV

La CFTC des Salariés Vivarte vous tiendra  naturellement au courant de ce qui se sera dit lors de ces réunions. A suivre...

Le CIRQUE D'HIVER DE PHILIPPE THIRACHE VU CETTE FOIS-CI PAR LE SYNDICAT CGT

09 Janvier 2018

Rappellez-vous le 26 Septembre 2017, la CFTC des Salariés Vivarte avait fait un article sur son site concernant les one-man show de Philippe THIRACHE PDG des 2 Halles et de Patrick PUY PDG du groupe Vivarte lors de leurs interventions au Cirque d'hiver Bouglione. ( Convention du 21 Septembre 2017 )

En ce jour nous vous mettons donc en ligne l'article cette fois-ci du syndicat CGT du dépôt logistique CEC basé à Issoudun.

Un écrit, que nous trouvons excellent et que nous souhaitions partager avec vous.

Naturellement cette publication sur notre site s'est fait avec l'accord de nos camarades syndicalistes Cégétistes. 

Bonne lecture à tous et à toutes.

BON A SAVOIR

06 Février 2018

                    Les Représentants de Proximité

La CFTC des Salariés VIVARTE vous mets à disposition ces fichiers  en format PDF qui vous permettront de savoir ce qui en est sur les ordonnances Macron.

                   Le Comité Social et Economique

                          Le Conseil d'Entreprise

Macron et ses ordonnances ... Michel Peyraga DSC CFTC des Salariés VIVARTE avait interpellé Emmanuel Macron devant le siège social Vivarte en Avril 2017, sur ce sujet là 

                                                            Synthèse Ordonnances Macron 2018

   — 

San Marina redonne des couleurs à son image

  —

05 Février 2018

San Marina se donne un nouvel élan graphique pour redynamiser son activité. L'enseigne du groupe Vivarte, qui fait partie des marques que la holding française entend conserver dans son giron, a fait appel à l'agence Australie pour redéfinir son territoire de marque, côté marketing et communication.

Diffusée par le biais de sa campagne printemps-été 2018, la nouvelle identité de San Marina se matérialise par le leitmotiv suivant : « Nous signons l'allure que vous aimez ». Soit « refuser les diktats de la fast-fashion et laisser les gens faire leur choix », décrypte Axelle Mathery, directrice générale du chausseur depuis juin 2017.

             La nouvelle campagne, impliquant notamment Frédéric Michalak.  

 « San Marina exprime sa volonté d'être accessible à tous, de rester à l'écoute de ses clients plutôt que d'imposer un style », ajoute-t-elle. Les différents visuels de la campagne mettent en scène des personnes très différentes, « que vous soyez punk-mémé ou jeune fille rangée », comme l'exprime la marque.

                                                                           L'ancien logo en noir, et le nouveau sous différentes teintes  

Avec un logo qui prend de multiples couleurs, l'ambiance se veut plus joyeuse et doit contribuer à l'un des objectifs de l'enseigne : rajeunir sa perception auprès des 18-35 ans et s'inscrire davantage dans l'air du temps. En promouvant toujours la complicité client.
« Notre enjeu est clairement de renforcer le trafic en boutique, tout en développant la notoriété et l'image de San Marina », justifie la dirigeante. En 2015, un nouveau format de magasin avait été lancé, signant la fin des boîtes de chaussures au sol.
Fondée à Marseille en 1981 et acquise en 2001 par le groupe Vivarte, la marque accuse, selon nos informations, une perte de vitesse, creusant notamment ses pertes. Elle génère un chiffre d'affaires annuel avoisinant les 125 millions d'euros. Cette nouvelle image lui permettra-t-elle de rebondir ?

—  Réunion du Comité Central d'Entreprise HAC

Réunion des membres du ICCHSCT HAC

05 Février 2018

Convocation et ordre du jour ci-dessous en fichier PDF du Mardi 13 Février 


 Qu'est-ce le ICCHSCT ?

                                   Voir le lien ci-dessous

Une réunion du Comité Central d'Entreprise aura lieu le Mardi 13 Février 2018 au siège social à Paris, ainsi que le Jeudi 15 Février 2018 pour les membres du ICCHSCT

A l'ordre du jour le 13 Février :

Information du CCE, en vue d'une consultation ultérieure, sur un projet de modification dans l'organisation économique et juridique de l'entreprise.

A l'ordre du jour le 15 Février pour l'ICCHSCT : 

Désignation du secrétaire 

Information, en vue d'une consultation ultérieure, sur les incidences éventuelles en termes de conditions de travail du projet de modification d'ordre économique et juridique de l'entreprise.


Convocation et ordre du jour ci-dessous en fichier PDF du Jeudi 15 Février 

Comment Patrick Puy, néophyte de la distribution, a sauvé Vivarte 

   —

04 Février 2018

Chacun connaît, ou croit connaître, les raisons qui ont conduit Vivarte à la situation de fin 2016 : une trésorerie fragile, un portefeuille de marques trop large (La Halle, Naf Naf, San Marina, Besson, André, Caroll, ...), une dette considérable (près de 1,5 milliard d'euros), une rentabilité trop faible pour envisager une sortie par le haut et des tendances de vente mal orientées sur une partie des marques. En interne, un groupe fatigué par les virages stratégiques et désabusé par les changements de dirigeants. Enfin, une entreprise qui avait constamment trahi ses promesses budgétaires, détenue par une communauté de prêteurs devenus actionnaires malgré eux. Le mot groupe est d'ailleurs mal adapté pour décrire une fédération d'entités indépendantes, qui ne partagent que quelques services administratifs communs.  

Voilà pour la situation de départ. A la fin 2016, il était clair que, compte tenu du niveau de trésorerie et des perspectives à moyen terme, la mission de Patrick Puy serait celle de la dernière chance.

Un fait à souligner d'emblée : en matière de stratégie, Patrick Puy a suivi son prédécesseur. Le groupe n'allait donc pas connaître un nouveau virage stratégique. C'est en fait la rigueur de l'exécution qui allait distinguer ce retournement.

Dès le départ, la ligne définie est claire : le redressement de l'entreprise impliquera trois piliers : la cession d'enseignes, la restructuration de la dette et la réduction drastique des coûts (fermetures de magasins et réductions des coûts d'achat et des effectifs).

C'est une histoire qui aurait pu très mal se terminer et pourtant, le sauvetage de Vivarte est le fait le moins commenté de tous les épisodes qu'a vécus l'entreprise depuis dix ans. A croire que personne ne s'intéresse aux histoires qui finissent bien. Je propose ici un témoignage de première main sur ce redressement, ayant fait partie du Comex de Vivarte pendant 7 mois en charge des achats à partir de décembre 2016.

Au demeurant, malgré parfois des erreurs dans leur positionnement, les marques de l'entreprise avaient globalement conservé une bonne image et préservé la fidélité de leurs clients. Enfin, malgré une perte d'enthousiasme compréhensible, Vivarte avait conservé ses talents, tant au siège qu'au sein des enseignes. 

Restait à exécuter cette feuille de route malgré les délais courts imposés par le profil de trésorerie. Pour cela, la méthode de Patrick Puy reposait sur:

- une communication très franche vis-à-vis non seulement de l'équipe de management, mais de l'ensemble des salariés, portant à la fois sur les risques, mais aussi sur la vision de ce que serait Vivarte après cette restructuration

- un suivi rapproché des sujets opérationnels, de façon à « challenger » des modes de fonctionnement existants qui ne l'avaient pas été depuis longtemps, et à empêcher la dispersion dans des actions secondaires

Un lancement de la phase post-restructuration sans attendre l'issue des trois piliers (par exemple, améliorer les méthodes d'achat ou repositionner certaines marques)

Rien de révolutionnaire, certes. Et pourtant, l'exécution rigoureuse de ces principes simples a été le socle de ce retournement réussi, malgré les obstacles : fuites d'informations vraies ou fausses dans la presse, contexte de campagne présidentielle, dialogue parfois difficile avec l'administration, situation de cash tendue et soumise aux aléas des ventes du mois, ...

Le groupe entame maintenant un nouveau cycle. Il lui reste de nombreux chantiers à mener pour réaliser la vision de Patrick Puy (professionnaliser la gestion des fournisseurs, rendre le cadencement des collections plus performant, renforcer les marques sur des cibles bien identifiées, consolider le digital et l'exécution des campagnes en magasin...). Mais la zone de risque est bel et bien passée.

    Un dernier fait à méditer : Patrick Puy n'avait aucune expérience du secteur avant de prendre ses fonctions.

  — 

Les salariés d'Amazon bientôt équipés de bracelets pour contrôler leur productivité?

 —

02 Février 2017

Dans les entrepôts Amazon, les performances des salariés sont déjà scrutées attentivement. L'entreprise pourrait désormais envisager de contrôler directement leurs corps.

                                                          Un entrepôt d'Amazon à Peterborough, en Angleterre, le 15 novembre 2017  

Un bracelet ultrasonique qui donne «périodiquement» de petites impulsions à celui qui le porte, histoire de le rappeler à l'ordre ou, en termes plus techniques, afin de «surveiller une performance relative à des tâches assignées»: c'est l'objet pour lequel Amazon vient d'acquérir deux brevets.

Il n'est pas (encore?) dit qu'Amazon ait prévu de les fabriquer et de les faire porter à ses employés dans les grands entrepôts, mais la notice détaillée est là, qui décrit le fonctionnement et les parcours hypothétiques de ces signaux ultrasoniques visant à améliorer la gestion des inventaires et l'efficacité des travailleurs.

Surveillance

Pour l'entreprise, la technologie permettrait surtout de rationaliser les tâches les plus chronophages en guidant l'employé dans ses moindres faits et gestes, afin qu'il ne soit pas perdus.

«En théorie, la technologie proposée par Amazon émettrait des impulsions produites par ultrasons et des transmissions radio pour suivre la localisation des mains d'un employé en relation avec les corbeilles d'inventaire, et fournir un "retour haptique" pour orienter le travailleur vers la corbeille correcte», décrit le New York Times.

La divulgation de ces brevets -alors qu'Amazon vient de publier une liste de vingt villes où elle pourrait établir un second siège, dans lequel elle prévoit d'investir cinq milliards de dollars et qui créerait 50.000 emplois- ravive encore le débat entre sécurité et vie privée, toujours d'actualité dans cette entreprise régulièrement confrontée à de nombreuses dénonciations concernant les conditions de travail de ses employés.

                        À LIRE AUSSI Le New York Times raconte l'enfer des cadres d'Amazon.

                                   Pour lire cet article cliquez sur le lien ci-dessous

                                                                     Un employé italien d'Amazon à la veille du dernier "Black Friday". 

Big Brother vous surveille, enfin il pourrait le faire si vous travaillez chez Amazon. Jeudi 1er février, plusieurs médias américains à commencer par le New York Times ont rapporté que le géant de la grande distribution avait déposé deux brevets particulièrement inquiétants.

Ils portent sur un bracelet qui permettrait de surveiller au plus près l'activité des employés ainsi que leurs temps de pause. Toutefois, il n'est pas encore certain que l'entreprise prévoie de l'utiliser, même si elle est connue pour appliquer des méthodes de management au mieux particulièrement strictes, au pire carrément intolérables.

"Optimiser des tâches coûteuses en temps et en énergie"

Pour rentrer dans le détail, l'appareil est capable de vérifier la position des mains des employés quand ils sont au travail dans les entrepôts d'Amazon. Il peut par exemple se mettre à vibrer si l'employé n'a pas les mains au bon endroit, s'il attrape le mauvais colis ou simplement s'il n'est pas actif. Par ailleurs, il permet aussi de surveiller la durée des pauses prises par les employés sur une journée de travail.

Une invention qui pose la question de la surveillance au travail, même si l'entreprise assure, elle, que le but est simplement d'optimiser des tâches coûteuses en temps et en énergie, comme de répondre à des commandes et de les empaqueter. Elle ajoute que ces bracelets permettraient aux employés de répondre plus rapidement aux commandes et de les envoyer dans un temps record.

CNBC s'inquiète toutefois des conséquences que pourrait avoir la mise en place de tels outils, surtout au sein d'une entreprise déjà très critiquée pour sa gestion des personnels. "L'utilisation de tels appareils pourrait faire que les employés soient traités davantage comme des robots que comme des êtres humains."

Robotisation

L'installation d'un tel système de surveillance, qui vient en renfort d'un environnement de travail déjà saturé par les caméras et les chronomètres, rapprocherait encore un peu plus le travail humain d'un travail de robot.

C'est déjà ce que racontait en novembre dernier Alan Selby dans le Daily Mirror, après une enquête en immersion un peu romancée mais non moins accablante sur la «gestion des ressources humaines» de l'entreprise.

Racontant le quotidien d'employés effondrés de fatigue face à une cadence ininterrompue, le reporter résumait le fonctionnement du géant pour lequel les employés les moins performants sont vite remplacés:

Dépossession

Les bracelets ultrasoniques ne seraient pas une franche innovation. Le gain de temps, compte tenu des techniques de rationalisation déjà en place, serait probablement minime quoique réel.

D'anciens et actuels employés d'Amazon déclaraient d'ailleurs au New York Times que «l'entreprise utilisait déjà une technologie de suivi similaire dans ses entrepôts», et qu'ils ne «seraient pas surpris si elle mettait ces brevets en pratique».

Ce que ces outils de travail «individualisés» apporteraient en revanche, c'est bien un sentiment encore renforcé de contrôle permanent, exercé non pas seulement sur leurs performances, mais sur leur propre corps -une forme de dépossession du travail, poussée à l'extrême par les possibilités offertes par les nouvelles technologies.

Amazon n'a pas encore fait de commentaires quant à une possible utilisation des bracelets ultrasoniques par son personnel. «De nombreuses compagnies déposent des brevets pour des produits qui ne voient jamais le jour», rappelle avec justesse le New York Times.

«La technologie robotique n'est pas encore au point, alors en attendant, ils vont utiliser des robots humains», estime Crawford.

«Amazon a reconnu que les humains sont la partie la moins efficace de l'opération -elle gagne plus d'argent en traitant ses travailleurs comme des biens consommables.»

«Après un an de travail sur le terrain, j'avais l'impression d'être devenu une version des robots avec lesquels je travaillais», déclarait ainsi au New York Times Max Crawford, un ancien employé d'Amazon ayant travaillé dans un entrepôt en Grande-Bretagne.

En attendant, les recherches de modèles toujours plus efficaces et économiquement rentables convoquant les nouvelles technologie telles que l'intelligence artificielle se poursuivent.

  —

A quoi cela sert d'être syndiqué ?

  —

31 Janvier 2018

  2) La vocation d'aider les autres

Au-delà du simple besoin de trouver quelqu'un pour répondre à vos questions, le principal intérêt d'être syndiqué, c'est la vocation d'aider les autres. Alors que l'on vous a d'abord aidé, que l'on vous a expliqué vos droits, les obligations de votre employeur, comment lire une convention collective etc... vous êtes plus à même de vous défendre seul mais aussi de défendre vos collègues. Vous commencez à comprendre les règles en entreprise et pouvez en tirer avantage personnellement ou gagner en notoriété auprès des autres en les secourant dans leurs moments difficiles.

3) Participer à la vie de l'entreprise

Au-delà de simplement conseiller quelques collègues, vous pouvez vous impliquer dans la vie de l'entreprise, dénoncer certaines conditions de travail, faire la différence. Dans cette idée, adhérer à un syndicat représentatif vous offre la possibilité de devenir délégué syndical. C'est l'opportunité d'assurer la défense des salariés et de trouver des compromis avec l'employeur. Cela ne signifie pas forcément que vous serez dans une relation conflictuelle avec ce dernier. Dans tous les cas le délégué syndical est un salarié protégé qui ne pourra être discriminé par l'employeur pour ses fonctions syndicales et bénéficiera d'une protection particulière contre le licenciement.

Face aux incitations des syndicats et à leurs efforts pour sensibiliser les travailleurs à leurs valeurs, la plupart des salariés se sont déjà posé cette question : à quoi cela sert-il de se syndiquer ? Pour nous c'est principalement 4 points que nous vous développons ci-dessous.

  1) L'avantage d'être assisté

Dans un premier temps, se syndiquer, c'est pouvoir trouver un soutien et non plus rester seul avec ses craintes. Les innombrables règles qui concernent les salariés, leurs complexités et leur évolution fréquente découragent les travailleurs. Ainsi, ces derniers préfèrent souvent ne pas avoir à penser à tout cela, jusqu'au jour où ils sont confrontés à une impasse. Nombre de syndicats ont des conseillers voire des avocats spécialisés en droit du travail. Dans un premier temps, se syndiquer c'est donc savoir où trouver de l'aide à moindre frais lorsque vous êtes confrontés à quelques chose que vous ne comprenez pas. Bien qu'il y ait une cotisation, celle-ci est déductible pour 2/3 de vos impôts. Ainsi une cotisation de 15 euros par mois vous reviendra en vrai à 5 euros par mois.

  4) Découvrir du monde

Se syndiquer, c'est aussi l'occasion de rencontrer de nouvelles personnes et même d'élargir son réseau professionnel. C'est accéder à une richesse de connaissance au travers des autres, éventuellement créer de nouvelles amitiés et c'est aussi trouver de l'aide lors d'une recherche d'emploi.

  Conclusion

Etre syndiqué c'est avant tout trouver du soutien lorsque l'on en a besoin. C'est aussi aider les autres à différents degrés selon votre implication. C'est enfin l'opportunité de faire des rencontres, de participer à des échanges aussi constructifs qu'intéressants et de participer à la vie de votre entreprise.

Naf Naf installe à Lyon son nouveau concept retail  —

30 Janvier 2018

Après un test d'envergure sur les Champs-Elysées en 2017, duquel elle a tiré des enseignements, Naf Naf a mis au point son nouveau format de boutique, s'inspirant des services de l'hôtellerie de luxe. Le 26 janvier, l'enseigne que Vivarte devrait céder au groupe chinois La Chapelle Fashion Co a inauguré à Lyon un magasin totalement rénové dans le centre commercial de La Part-Dieu.

                                                                           Le rose poudré tient toute sa place dans ce nouveau concept  

L'accompagnement et le conseil sont les maîtres-mots de ce point de vente de 290 mètres carrés, proposant un décor soigné, s'accompagnant d'une ambiance musicale et olfactive dédiée. A l'instar du pop-up expérimenté sur les Champs-Elysées, le magasin accueille un large espace de cabines (11 au total), ainsi qu'un espace repos.
« Aujourd'hui, l'expérience client est primordiale, nous nous inscrivons à Lyon dans ce qu'on appelle le "retail immersif", à savoir un lieu sensoriel et réhumanisé », expose Véronique Rodriguez, directrice marketing de Naf Naf, précisant que le concept a été mis au point en interne. La sélection de produits effectuée par la cliente est apportée dans la zone de cabines sur des portants, façon chariot d'hôtel chic. Durant l'essayage, elle dispose d'un bouton qui, lorsqu'il est actionné, éteint les ampoules extérieures de l'architecture de la cabine, signalant qu'elle a besoin d'assistance. La teinte dominante du concept ? Le rose poudré évidemment, accompagné de touches or et vert.


                                                               Sol façon parquet, cages d'oiseau au plafond, l'enseigne soigne la décoration.  

En revanche, là où ce magasin diffère du projet éphémère parisien, c'est qu'il est possible de repartir avec ses achats, alors que ceux-ci étaient forcément expédiés à domicile sur les Champs-Elysées. Un principe novateur qui a pu rebuter certaines clientes habituées à sortir des magasins avec leurs emplettes.

Des caisses traditionnelles sont donc présentes dans ce magasin lyonnais, auxquelles s'ajoute un service de paiement mobile par le biais des tablettes équipant les conseillères, qui sont d'ailleurs plus nombreuses en boutique qu'auparavant. « Les clientes peuvent également commander des produits avec l'aide des conseillères et se les faire livrer », ajoute Véronique Rodriguez.
Bien que l'enseigne soit engagée dans un processus de cession, qui conditionne donc les stratégies à venir, elle prévoit de déployer ce format lyonnais - qu'elle estime rentable - partout en France et à l'export. Née en 1973, la marque au « grand méchant look » s'appuie sur un réseau d'environ 500 boutiques dans le monde, dont 213 situées dans l'Hexagone.

   — 

Spartoo : « André est notre joyau »

  —

29 Janvier 2018

Quelles sont vos ambitions pour André ?

Nous reprenons intégralement ses magasins en noms propres comme ses franchisés et affiliés ainsi que les corners dans les grands magasins soit, 200 points de vente dont 165 sur l'Hexagone. La marque centenaire continuera d'exister en tant que telle. Le siège restera à Paris. L'avenir de la marque s'articulera toujours autour des chaussures. Les points de vente comprendront 85 % de chaussures André en ciblant la famille française « moyenne » et en ajoutant des produits enfants et quelques marques internationales. Nous allons remettre à niveau entre 50 et 60 magasins de la marque dans les trois à cinq prochaines années. Ce qui représente un investissement global compris entre 10 et 15 M€ (soit 150 000 € en moyenne). Nous allons digitaliser les points de vente, les clients pourront commander dans nos magasins directement en ligne. Inversement, les clients de notre plateforme en ligne pourront - outre la livraison à domicile - se faire livrer en point relais dans nos magasins André, cela permettra de générer du trafic.

C'est certainement l'un des plus importants investissements à ce jour de la start-up iséroise devenue ETI, Spartoo. Boris Saragaglia, PDG du site d'e-commerce revient sur cette opération et dévoile ses ambitions suite au rachat du chausseur André.

Pourquoi avoir acquis André ?

Pour comprendre, il faut revenir sur notre histoire. En 2006, nous avons créé la société en misant sur la vente de chaussures en ligne. En 2013, nous nous sommes diversifiés sur les vêtements puis nous avons ouvert notre marketplace. Il y a 3 ans, nous inaugurions notre premier magasin physique. Dans l'e-commerce, l'acte d'achat véhicule finalement peu de plaisir et peu d'émotions. C'est pourquoi nous avons ouvert des magasins physiques articulés autour de l'intégration du digital. Une présence physique permet de créer de la loyauté, de fidéliser nos clients. Le processus d'acquisition d'André a débuté courant 2017. Nous recherchions une entreprise disposant d'une forte histoire dans le secteur, d'un savoir-faire et d'un maillage géographique intéressant. Il n'y en a pas 36 en France !

Et pour Spartoo ?

Nos efforts vont se concentrer ces prochains mois sur André. C'est notre joyau et nous allons poursuivre le développement de la marque en priorité sur la France tout en demeurant opportunistes pour Spartoo. Notre stratégie consiste à remettre le réseau à flot, à le moderniser. Par ailleurs, nous avons été contraints de fermer trois magasins Spartoo dans de petites villes, c'est trop compliqué de nous développer en dehors des centres urbains inférieurs à 50 000 habitants. Aujourd'hui, André représente 700 collaborateurs et 200 points de vente, Spartoo, 400 personnes. Avec cette acquisition, cela porte les effectifs du groupe à 1 100 salariés pour un CA global de 250 M€ (165 M€ dont 40 % à l'international avant le rachat d'André). L'opération devrait être finalisée avant fin mai.

 

PATRICK PUY INVITE D'EUROPE 1 

EMISSION ECOSYSTEME

28 Janvier 2018

Avec Emmanuel Duteil, découvrons ceux qui font tourner la planète éco ! Grandes et petites entreprises, centenaires ou naissantes, on entre chaque dimanche dans les coulisses et dans l'écosystème de ces sociétés. Secrets de fabrication, ambitions, compétition internationale et petits arrangements, le monde de l'entreprise et l'envers du décor.

Invité :

P.Puy PDG de Vivarte numéro un du textile qui se sépare de marques emblématiques tel que André ou Naf Naf cédé à des Chinois.

                                                                      A écouter ci-dessous

   NOUS SOMMES SUR DE BON RAILS !!!   PATRICK PUY 
 REGARDE TROP LES GRANDS CLASSIQUES DU CINEMA

LE JOURNAL DU DIMANCHE

28 Janvier 2018

 Cliquez sur les images pour les agrandir

TRACT INTERSYNDICALE CEC LOGISTIQUE

25 Janvier 2018

Ci-dessous en fichier PDF le tract de l'intersyndicale du dépôt Logistique CEC d'Issoudun remis à la direction aujourd'hui.

—  STATISTIQUES DU SITE CFTC

25 Janvier 2018

Comme nous le faisons de temps en temps, nous vous faisons un point sur le suivi des visites de notre site de la part des internautes. Du 01 Janvier 2018 au 25 Janvier 2018 ( 3015 personnes sont venus sur notre site.) Pour rappel le site CFTC des Salariés VIVARTE a été ouvert en Mai 2016 et jusqu' à ce jour 73 544 visiteurs sont venus sur celui-ci. C'est très encourageant. Cela prouve bien que les gens s'intéressent à l'actualité du groupe Vivarte.


—  LA LOGISTIQUE CEC EN CRUE

18 Janvier 2018

La Logistique CEC en Crue 

 Qui lu CRU  !!! 

Prime de 200 € pour les chefs d'équipe et rien pour les salariés. La goutte qui a fait débordé le vase...

—  Hostilités lancées sur le dépôt Logistique CEC, la colère des salariés gronde et elle va surement s'amplifier —

18 Janvier 2018

Hier matin, le directeur logisitique CEC du dépôt d'Issoudun a tenu une réunion d' information à l'ensemble des salariés de l'équipe du matin, afin de leur expliquer, qu'il n y aura pas de ré-ouverture des négociations annuelles obligatoires. Dans les premières minutes de son interlocution, une partie des salariés lui ont tourné le dos, tandis que d'autres formaient des petits groupes afin de converser entre eux, faisant la sourde oreille aux propos que tenaient le responsable de ce site. Moment aussi difficile pour cette même direction à la fin de cette réunion, celle-ci a été huée par l'ensemble des salariés en colère qui les attendaient de pieds fermes. Cette fois-ci, pour la CFTC des Salariés VIVARTE, le dialogue social avec les salariés est définitivement rompu...

A moins qu'elle ne revoie sa copie...


Quelques heures de débrayage et d'argumentations n'auront pas suffit à faire entendre raison à la direction concernant les mesures salariales de 2018. Elle reste sourde à la colère des salariés. 

Vous n'avez rien compris !

Les salariés du dépôt logistique sont sous pression depuis plusieurs années avec une augmentation des charges de travail avérée, une organisation du travail déstabilisée par les restructurations et on en passe et des meilleurs... Tellement la liste est longue.


Les salariés ressentent un manque de reconnaissance comparativement à l'investissement qui leur est demandé ! Ils attendaient  tous une forme de celle-ci par les biais des augmentations salariales annuelles. Quelle déception ! Des propositions salariales d'un niveau incroyablement bas !

Mais sur quelle planète vit cette Direction ? 

Vous ne semblez pas percevoir, à moins que ce soit de l'indifférence, le malaise supplémentaire généré par les inégalités salariales au sein de l'entreprise. 

Ces mêmes salariés avaient aussi essayé de vous faire confiance, lorsque vous leur aviez annoncé vouloir prendre en main certains sujets, mais pour quel résultat ?  ( Etre acteur de son entreprise ). Elle est belle la vie d'acteur sur ce dépôt logistique !!! Aucune reconnaissance ...Que du bla bla... Une fois de plus de l'argent qui a été jeté par les fenêtres... Pour ce genre de choses, aucun soucis pour la direction, y 'a du fric a dépensé...

L'intervention aussi, de Philippe THIRACHE PDG de la HALLE, l'année dernière sur ce même dépôt... Encore que du bla bla ... Il disait à l'époque: " Nous sommes une grande famille qui doit être unie pour faire face aux défis à relever.

Que penserait-on d'un père de famille, qui au moment de Noël donnerait des cadeaux à certains de ses enfants et rien aux autres ?

Nul ne s'étonnerait que les enfants ainsi privés de cadeaux conçoivent des sentiments de jalousie, d'incompréhension et de colère.

Certes, les salariés du dépôt logistique CEC ne sont pas des enfants et, au moment des NAO, il n'est pas question de cadeaux, mais de la prise en compte des efforts de chacun. Chose que la direction ne conçoit absolument pas à ce jour...

Face à une direction sans scrupule, qui entérine de fait la baisse du pouvoir d'achat des salariés, qui fragilise une grande partie de la population en la sortant du périmètre des NAO, qui n'hésite à se gratifier elle-même de très larges augmentations sans aucune pudeur ni aucun remord, il est nécessaire que les salariés se fassent entendre. Et ils se font et se feront encore entendre, c'est une promesse qu'ils nous ont dit de vous dire... Et bien sur l'intersyndicale CGT FO SUD CFDT et CFTC accompagneront  l'ensemble du personnel du dépôt de la CEC dans leur combat et celle-ci prendra aussi ses responsabilités. Vous êtes prévenus désormais.

                                                                                                                                                 A suivre...  

                                                                                                               La CFTC des Salariés VIVARTE

    —

Vivarte paie 8 millions d'euros... pour vendre André !

    —

18 Janvier 2018

 Le site de vente en ligne Spartoo s'est engagé à reprendre les 700 salariés et l'ensemble des 135 points de vente d'André (sauf un magasin parisien).

Selon nos informations, le groupe Vivarte (La Halle, Caroll...) a remis un chèque d'environ 8 millions d'euros au site de vente en ligne grenoblois Spartoo pour qu'il rachète son enseigne historique André.

Une transaction qui aurait pu peser bien davantage sur les finances du groupe textile en restructuration - la somme de 20 millions d'euros avait circulé - et n'étonne guère Karim Cheboub, coordinateur groupe CGT. Le syndicaliste atteste :

"Patrick Puy, nous avait dit qu'il avait du mal à vendre André et qu'il était prêt à mettre la main à la poche."

Et d'ajouter avec dépit : "Le chausseur est déficitaire depuis plus de trois ans, et pas un centime n'a été investi depuis des années..."

Vivarte : la casse sociale dont les politiques ne parlent pas

Boris Saragaglia, le PDG fondateur de Spartoo, s'est engagé à reprendre les 700 salariés et l'ensemble des 135 points de vente André (sauf un magasin parisien). Le processus de vente devrait être achevé en avril. Fin mars, c'est une autre enseigne de Vivarte, Naf Naf, qui sera cédée au groupe chinois La Chapelle Fashion Co. La vente des chaussures Besson devrait être achevée en septembre.

En définitive, cet ancien fleuron du textile français ne comptera plus dans son périmètre que La Halle, Caroll, Minelli, San Marina et Cosmoparis. "Et ce sera le juste périmètre du groupe !" assure la direction du groupe. A suivre.

Créez votre site web gratuitement ! Ce site internet a été réalisé avec Webnode. Créez le votre gratuitement aujourd'hui ! Commencer