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VIVARTE : TOUTES LES 

 ENSEIGNES SERONT FINALEMENT VENDUES

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18 Mai 2017

Le géant du textile et de l'habillement Vivarte (André, La Halle, Caroll, Minelli) pensait en avoir fini avec les cessions et les plans sociaux. Et non ! Selon nos informations, son PDG envisage bien un démantèlement complet du groupe.

Vivarte vient de vendre sa marque de chaussures Pataugas au distributeur Start'Hopps, propriétaire de Colis Privé. C'est la première cession effective depuis l'arrivée de Patrick Puy à la tête du groupe de textile et d'habillement il y a six mois. Comme Capital l'annonçait en avril, Kookai devrait être vendu courant juin à son licencié australien Magi. Chevignon, Naf-Naf et André, toutes en attente de repreneurs, devront patienter un peu plus longtemps. Mais la liste des enseignes à liquider ne s'arrête pas là. Selon nos informations, toutes les chaînes de magasins du groupe sont destinées à être vendues. Ainsi même celles que l'on croyait sauvées seront bientôt mises sur le marché. A commencer par La Halle (1 milliard d'euros de chiffre d'affaires et plus de 6000 salariés), les chaussures Besson et les enseignes de centre-ville Caroll, Minelli et San Marina.

Le constat de Patrick Puy se défend : Vivarte est selon lui une holding, voire une simple juxtaposition de marques sans aucune synergie ou effet de groupe. Ces reventes seraient même une aubaine pour les salariés. « Leur avenir sera mieux assuré par des industriels développeurs de marques que par des trader de dette qui jouent un rôle d'actionnaire », estime-t-il. Son calendrier est d'ores et déjà fixé. Il s'agit de tout céder d'ici 2021 « ou même avant. » Cette échéance correspond à la date limite de remboursement de la dette de 572 millions d'euros que le polytechnicien a réussi à rééchelonner en mars dernier, en parallèle de l'effacement des 846 millions d'euros d'anciens prêts convertis en capital.

A lire aussi : Patrick Puy : "Je vire d'emblée trois dirigeants même s'ils sont bons" 

Car les fonds vautours s'impatientent. 170 acteurs ont avancé de l'argent à l'entreprise, notamment Oaktree, Alcentra et plus récemment Hayfin. Entrés pour la plupart en 2014 pour faire une bonne affaire, ils ont dû effacer une ardoise totale de 2,8 milliards d'euros, tout en remettant au pot afin d'éviter la liquidation. Patrick Puy fait déjà ses comptes. Si l'Ebitda du groupe (54 millions d'euros en 2016) atteint bien, comme il le souhaite, 130 millions d'ici 2019, les derniers actifs de Vivarte pourraient rapporter un total d'environ 750 millions d'euros. Dans le secteur, on multiplie en effet l'Ebitda par 6 en moyenne pour obtenir une valorisation. Une fois la dette de 572 millions retranchée, les fonds auraient donc moins de 200 millions à se partager. Un montant assez faible. Mais le précédent fonds actionnaire, Charterhouse, avait lui carrément perdu 500 millions d'euros...

A lire aussi : Kookaï en passe d'être rachetée par l'australien Magi

La Halle figure en tête des actifs à fort potentiel en cas de revente. Pour habiller la mariée, Patrick Puy doit mener à bien le plan social de cette enseigne qui devrait conduire au licenciement de 570 salariés. Pour y parvenir, le groupe a besoin de l'accord de la Direccte (Direction générale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi). Et ce ne sera pas une formalité car les syndicats sont sur le qui-vive. En effet, le plan social prévoit que les salariés de 40 magasins Halles aux Chaussures (sur les 180 qui ferment) rejoignent les Halle aux Vêtement pour créer des magasins mixtes. « Cela créera des doublons dont il faudra se séparer rapidement, ce qui aboutira à une inégalité de traitement avec les salariés bénéficiant des avantages du PSE », pointe le délégué CFDT, Jean-Louis Alfred.

Une fois ce plan achevé, l'enseigne Halle (La Halle aux Chaussures et La Halle aux Vêtements) sera passée de 1260 à 900 établissements. De quoi redevenir alléchante. Alors qu'elle perdait encore 80 millions d'euros en août 2016, la seule Halle aux Vêtements devrait, selon nos informations, annoncer un Ebitda positif de 2 à 3 millions d'euros sur l'exercice annuel septembre 2016-août 2017.

Patrick Puy entends bien sûr faire monter les enchères et clore une ère de cessions à sommes quasi nulles. « Nous ne braderons pas nos marques », répète-t-il à l'envi. Le manager à poigne n'attendra toutefois pas de vendre la dernière paire de chaussettes. « Je me mettrai bientôt à la recherche de mon successeur », nous confie-t-il.

Mise à jour : ce jeudi après-midi, Vivarte a publié un communiqué à la suite de la diffusion de cet article. "Vivarte dément formellement avoir l'intention de céder l'ensemble de ses marques" précise le groupe.

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Vivarte dément formellement vouloir vendre toutes ses marques  

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18 Mai 2017

« Vivarte dément formellement avoir l'intention de céder l'ensemble de ses marques », a déclaré un porte-parole du groupe, pour qui les citations attribuées au PDG « ne reflètent pas les propos qui ont été tenus ». Le magazine Capital a affirmé dans un article ce jeudi que le dirigeant comptait « vendre ce groupe jusqu'au dernier morceau ».

Seuls restent valables à ce jour les plans de cessions et de restructuration de la dette décidés fin 2016 et début 2017, a ajouté le porte-parole.

En grande difficulté et plombé par une lourde dette héritée de LBO (rachat avec effet de levier) successifs, Vivarte vient de céder Pataugas.

Vivarte a démenti ce jeudi un article de presse lui prêtant l'intention de vouloir vendre l'ensemble de ses enseignes. Citant Patrick Puy, PDG du groupe d'habillement et de chaussures, le magazine Capital a affirmé ce jeudi que la mission du dirigeant consiste à « vendre ce groupe jusqu'au dernier morceau » et qu'il entend tout céder d'ici à 2021.

Nouvel accord avec ses créanciers

Le groupe a mis en vente Kookaï et Chevignon à l'été 2016, puis André et Naf Naf, afin de se recentrer sur ses enseignes de périphérie La Halle et Besson et sur ses marques de centre-ville Minelli, San Marina, Cosmoparis et Caroll.

Vivarte a aussi trouvé un nouvel accord avec ses créanciers portant sur un abandon de dettes de 800 millions d'euros et ramenant son endettement à 570 millions d'euros.

—  Happy Birthday pour notre site 

18 Mai 2017

                                                                          1 an déjà 

Le site CFTC des Salariés Vivarte fête son premier anniversaire et au 16 Mai 2017, nous pouvons vous annoncer que 88 097 visiteurs ont visité celui-çi.

Merci à tous ...


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Gifi teste (discrètement) la vente de vêtements de l'enseigne La Halle

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15 Mai 2017

Exclusif : le discounter, par ailleurs en lice pour le rachat de Tati, fait appel à la puissance d'achat de la première marque du groupe Vivarte pour évaluer ses chances de réussite dans le textile.

Des lapins veilleuses, des arbres à chats, des boites en plastique....et maintenant des vêtements signés "LH", la marque propre de La Halle. Le groupe Gifi teste en toute discrétion depuis mi-avril la vente de textile dans ses grands bazars dédiés à l'équipement de la maison.

Et il ne s'agit pas uniquement de quelques shorts et tee-shirt d'été. Les quatre magasins concernés par ce test (à Villeneuve, Grasse, Longpont et en Espagne) ont ouvert de véritables corners de 400 mètres carrés, qui proposent plus de 10.000 pièces, soit un quart des volumes d'un magasin La Halle traditionnel.

Selon nos informations, c'est Philippe Ginestet, le Pdg de Gifi, qui a sollicité le directeur général de La Halle, Philippe Thirache, afin de bénéficier de la puissance d'achat de sa maison mère, Vivarte, en Asie et dans tous les pays de production à bas coût.

                                                        Philippe THIRACHE PDG des 2 Halles

Pour Gifi, ce partenariat (qui ne se conclura qu'en décembre si les tests sont satisfaisants) permet une diversification rapide dans le textile, sans avoir à investir. Son offre de reprise de Tati déposée en avril, pourrait néanmoins faire capoter ce début d'aventure si elle aboutissait.

La Halle poursuit de son côté un double objectif. Avec la fermeture de plus de 140 magasins dans le cadre de son plan social en cours, la première marque de Vivarte (685 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2016) a perdu des volumes d'achat auprès de ses fournisseurs. Elle peut, grâce à ce partenariat, faire grossir à nouveau ses achats et ainsi augmenter ses marges. Désireux de se lancer à l'étranger, Philippe Thirache peut également utiliser les Gifi à l'international pour évaluer ses chances de succès dans le cas où il viendrait à ouvrir ses propres franchises La Halle hors de l'Hexagone. Selon nos informations, le partenariat, s'il se concrétisait, pourrait en effet concerner une quinzaine de magasins Gifi en France mais bien plus à l'étranger.

De leur côté, les représentants syndicaux de la Halle s'alarment de cette cannibalisation. "Le magasin Gifi de Grasse est situé à deux pas de notre magasin La Halle, c'est de la concurrence dangereuse", commente le délégué CFDT Jean-Louis Alfred, qui se demande si la direction cherche ainsi à affaiblir de nouveaux magasins pour les fermer. Selon nos informations, la marque "LH" ne sera présente que pendant les mois de test et remplacée par une signature Gifi si l'enseigne se lançait vraiment l'an prochain.

—  RESUME CFTC PSE HAC DU 12 MAI 2017 —

12 Mai 2017

 Ci -dessous en fichier PDF

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Les propriétaires de Colis Privé reprennent les                    chaussures Pataugas                         

10 Mai 2017

Mise en vente à l'été 2016 par le groupe Vivarte, la marque Pataugas vient d'être reprise par Start'Hopps, un groupe détenu par trois entrepreneurs, déjà propriétaires de Colis Privé. Le groupe textile et chaussures Vivarte, en difficulté et engagé dans un plan de cessions et de restructuration, a décidé de céder la marque Pataugas "à un groupe français, Hopps Group et plus précisément à sa filiale Start'Hopps" indique un communiqué. Vivarte précise avoir pris cette décision afin "d'offrir à Pataugas la pleine capacité de se développer et d'exploiter son potentiel", sans toutefois dévoiler le montant de cette transaction.

Créée en 1950 et rachetée en 1987 par Vivarte, Pataugas emploie 50 personnes et possède un réseau de cinq boutiques en France. La marque de chaussures est également distribuée au travers de 15 emplacements dans des grands magasins, et chez 500 revendeurs en France et en Europe. Elle réalise un chiffre d'affaires annuel de 14 millions d'euros. 

Le groupe textile et chaussures Vivarte, en difficulté et engagé dans un plan de cessions et de restructuration, a annoncé mercredi la vente de la marque de chaussures Pataugas à Start'Hopps, société tricolore basée à Aix-en-Provence et détenue par trois entrepreneurs. Le montant de cette cession n'a pas été précisé.« Souhaitant offrir à Pataugas la pleine capacité de se développer et d'exploiter son potentiel, Vivarte cède l'enseigne à un groupe français, Hopps Group et plus précisément à sa filiale Start'Hopps », indique Vivarte dans un communiqué.

Créée en 1950 dans le Pays basque français et rachetée en 1987 par Vivarte, Pataugas emploie 50 personnes et possède un réseau de cinq boutiques en France. La marque de chaussures est également distribuée au travers de 15 emplacements dans des grands magasins, et chez 500 revendeurs en France et en Europe. Elle réalise un chiffre d'affaires annuel de 14 millions d'euros.
Start'Hopps reprend la société Pataugas "en l'état", c'est-à-dire avec son réseau de magasins et la totalité de ses salariés, a précisé Vivarte à l'AFP.
« Nous sommes très fiers d'accueillir au sein de notre groupe aixois cette grande marque française iconique. Nous souhaitons capitaliser sur ses formidables atouts pour lui permettre de se développer fortement dans les prochaines années tant en France qu'à l'international », précise Hopps Group dans son communiqué.
Start'Hopps est une filiale du groupe français Hopps Group, crée en janvier 2017 par Eric Paumier, Frédéric Pons et Guillaume Salabert, par ailleurs propriétaires de Colis Privé, distributeur de colis à domicile, et de Cibléo, spécialisé dans l'échantillonnage et la création de réseaux de distribution. « La complémentarité des métiers et des savoir-faire entre Pataugas et Start'Hopps permettra d'accélérer la croissance et le développement solide et durable de l'enseigne de chaussures », ajoute le communiqué.
Pataugas avait été mis en vente par le groupe à l'été 2016, en même temps que Chevignon et Kookaï. La vente de Chevignon devrait intervenir au début de l'été. Quant à Kookaï, Vivarte est entré en négociations avec le groupe australien Magi, qui exploite déjà l'enseigne en Australie, selon des sources syndicales.
En janvier, Vivarte avait également annoncé son projet de céder deux autres de ses autres marques emblématiques : André (786 salariés) et Naf Naf (860 salariés), lançant en parallèle deux nouveaux plans sociaux (PSE) à la Halle aux Chaussures et chez Vivarte Services.
Ce plan de cessions vise à recentrer le groupe sur six marques : La Halle et Besson (enseignes de périphérie) d'une part, et Minelli, San Marina, CosmoParis et Caroll d'autre part (enseignes de centre-ville).
Vivarte, lourdement endetté à la suite de son rachat par LBO, devrait par ailleurs homologuer début juin le plan de renégociation de sa dette, visant à la ramener à 572 millions d'euros, contre 1,3 milliard auparavant, via une transformation d'une partie des créances en capital.


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Dans la tourmente, Vivarte doit réussir son virage digital

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 09 Mai 2017

Dans un contexte de restructuration financière et salariale sans précédent, le groupe Vivarte, spécialiste de l'habillement et de la chaussure, comme tout groupe historique, doit pourtant poursuivre sa transformation digitale. Avec une dette d'1,5 milliard d'euros, le propriétaire de 12 marques (dont Caroll, Kookaï, Chevignon, Naf Naf, La Halle, André, Minelli) est toujours négociation pour deux plans sociaux visant la suppression de 900 emplois, après avoir cédé deux de ses marques, Kookaï et Pautagas.

Si les Français ont dépensé 69,5 milliards d'euros en 2015 en ligne, tous produits confondus, les enseignes du groupe Vivarte ont, elles, vu la vague des pure player de la mode déferler. Amazon, Sarenza, Zalando, Asos...les spécialistes de la logisitique et de la data prennent leur part, tandis que la consommation dans le secteur textile est en recul en 2016.

Malgré la politique du "cost killing", Héléne Viot-Poirier, Internet et Marketing Executive, recrutée en 2016, gère la transformation des enseignes. «On veut accélérer, que ce soit avec du ClickNcollect, des applications marchandes et relationnelles, pour que les clients puissent avoir à leur compte, leur wish list...», explique-t-elle. Elle assure aussi qu'il n'y aura pas moins de points de vente dans cette nouvelle configuration. De 4 000 en 2015, le groupe en déclare aujourd'hui 3 000.

Cette ancienne d'Orange doit fixer des objectifs. «Pour être customer centric, il faut engranger des datas au jour le jour. On a mutliplié par deux la collecte, via notamment les points de vente», détaille-t-elle. Entre 2015 et 2016, le groupe, qui s'est financé suite à deux LBO, a généré 2,2 milliards d'euros de chiffre d'affaires sur l'exercice. 

Tribunal de Commerce

04 Mai 2017

Propos recueillis sur le site de l'intersyndicale Sud Vivarte

L'intersyndicale avait saisi le tribunal de commerce de Paris pour demander une expertise de gestion des comptes du groupe afin de déterminer si les décisions prises n'allaient pas à l'encontre du développement des filiales et des réseaux. L'audience s'est déroulée hier après midi, les avocats du comité de groupe ont largement développé leurs plaidoiries dans lesquelles ils mettaient en avant la nécessité de mener cette expertise judiciaire. Afin d'étayer leur demande ils ont repris les propos des anciens dirigeants du groupe, Richard Simonin, Stéphane Maquaire, Marc Lelandais et Pierre-Antoine Gailly qui mettaient en évidence les effets néfastes des décisions prises par les détenteurs de la dette (les fonds vautours). Les avocats de la direction quant à eux en réponse ont bien évidemment plaidé pour la non nécessité de donner une suite favorable à la demande du comité de groupe, en indiquant que de nombreuses expertises sont régulièrement menées dans les filiales de celui-ci. Pour justifier leur demande, ils ont notamment cité les prises de position du coordinateur syndical groupe de la CFDT dans laquelle il indique que les moyens financiers mises en œuvre pour payer les expertises seraient plus profitable pour les salariés! ( Problème, c'est que ces sommes n'iront jamais aux salariés mais aux actionnaires ou départ de dirigeants !!!)

Ces affirmations sont nous semble t'-il en contradiction avec les votes et les demandes d'expertises qui sont et/ou qui ont été mises en place par cette organisation syndicale dans certaines filiales du groupe. Notre propos n'est pas sur le bien-fondé ou non des déclarations du coordinateur CFDT mais sur le fait que la direction du groupe s'en servent pour défendre et justifier sa plaidoirie.

Pour SUD une expertise est nécessaire afin d'identifier et éventuellement mettre en place des recours contre les responsables, du démantèlement organisé du groupe et de la situation financière délicate dans lequel il se trouve.


— Bonne Fête du Travail —

01 Mai 2017

Nous vous souhaitons à toutes et à tous une Bonne Fête du Travail. N'oubliez pas que le 1er mai n'est pas un jour férié ordinaire, ni celui du seul muguet... Ce jour est celui de vos Droits au travail... vos droits souvent obtenus au prix de longues luttes voire de sang versé...

1er mai 1886 - Chicago
Le 1er mai 1886, après une mobilisation importante des syndicats à Chicago, près de 300.000 salariés obtiennent du patronat une réduction de leur temps de travail à 8 heures par jour.Le slogan des manifestants était : « 8 heures de travail, 8 heures de loisirs et 8 heures de repos ».En souvenir de cette mobilisation et de ce succès, les syndicats européens décident d'instituer une journée internationale des travailleurs qui sera célébrée tous les 1er mai

1er mai 1891 - Fourmies

Le 1er mai 1891, lors d'une manifestation pacifiste de salariés en grève, venus réclamer une journée de travail de 8 heures par jour, des soldats tirent sur la foule des salariés présents en faisant 9 morts, dont 2 enfants, et 35 blessés. Suite à ce drame, des députés socialistes, dont Jean Jaurès, défendent le caractère revendicatif et international du 1er mai comme un jour à part pour le monde du travail, en hommage aux " martyrs de Fourmies ". Il a fallu attendre la Loi 47-778 du 30 avril 1947 relative à la journée du 1er mai, pour faire du 1er mai le seul jour férié et payé pour tous les salariés en France.

Une pensée particulière aux salariés qui ont récemment perdu leur emploi et surtout à ceux malheureusement, qui vont le perdre cette année dans notre groupe.

A vos côtés la CFTC des Salariés Vivarte sera toujours là pour vous conseiller et vous défendre.  

Amitiés Syndicales.

—  MESSAGE TRES IMPORTANT AUX SALARIES DE

 LA HALLE AUX CHAUSSURES —

28 Avril 2017

Ce message concerne tous les salariés de La Halle Aux Chaussures Magasins. Vous allez recevoir prochainement ou vous avez déjà reçu pour certains, de la part de la direction, un courrier en recommandé, afin d'actualiser votre situation personnelle. 

Il est très important de bien renseigner ce document et de joindre tous les justificatifs nécessaires. Toutes les informations que vous aurez renvoyé, seront utilisées pour le calcul de vos points, pour les critères d'ordre de départ.

Si vous rencontrez des difficultés pour remplir ce document ou que vous avez des interrogations sur celui-çi, n'hésitez pas à contacter  Annie BENARD Délégué Syndical CFTC  Magasin HAC au numéro suivant :  06 81 76 11 54

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Vivarte poursuit son plan de cessions

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 28 Avril 2017

L'ex-groupe André est bien avancé sur la vente de Pataugas et Kookaï. La restructuration de la dette va bientôt être achevée.  

Vivarte poursuit sa restructuration financière et opérationnelle. Touché comme beaucoup d'enseignes (Mim, Tati, etc.) par la dépression du marché textile, l'ex-groupe André a également comme handicap une lourde dette financière héritée des LBO de 2007 et 2008. Mais son manager de transition, Patrick Puy, confirme la bonne marche de la renégociation de cette dette annoncée aux « Echos » en mars. Celle-ci devrait être homologuée avant le 6 juin. L'endettement sera ramenée de 1,3 milliard d'euros à 572 millions, que les créanciers se sont engagés à convertir en capital s'il le fallait encore.

Simultanément, le plan de cessions visant à recentrer le conglomérat sur 6 marques principales (dont La Halle, Minelli, Caroll, San Marina) avance. Selon les représentants du personnel, la vente de Pataugas pourrait être finalisée avant la fin mai. Les repreneurs seraient les dirigeants de Colis Privé et Cibléo. Par ailleurs, pour Kookaï le groupe est entré en négociations (pas encore exclusives) avec le groupe familial australien Magi, qui exploite l'enseigne en Australie et en Nouvelle-Zélande.

La vente de la filiale espagnole Merkal avance également et celle de Chevignon pourrait se dessiner en juin ou juillet. Pour André et Naf Naf, Vivarte, qui ne financera pas la cession d'André, ne prévoit pas d'issue avant la fin de l'été.

Pour le reste, la direction du groupe prévoit un excédent brut d'exploitation (Ebitda) de 70 millions pour l'exercice clos fin août, contre 54 millions pour le précédent, grâce, notamment au rebond de La Halle aux Vêtements. Les enseignes moyen de gamme de centre-ville seraient cependant encore sous pression. Reste enfin à mener à bien les plans sociaux en cours, avec 702 postes concernés.



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Vivarte: rejet de la demande de la CGT

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27 Avril 2017

La justice a refusé l'expertise de gestion des comptes du groupe de distribution en difficulté Vivarte, a annoncé jeudi à l'AFP la CGT du groupe, qui en avait fait la demande en mars. Le syndicat ne disposait pas dans l'immédiat de précisions sur les motivations du jugement du tribunal de grande instance de Paris. Il étudiera "la semaine prochaine la possibilité de faire appel", a-t-il indiqué. La fédération CGT du commerce et le syndicat CGT de Vivarte avaient assigné fin janvier en référé Vivarte et ses sociétés de tête, Novarte et Novartex. Ils demandaient que soit ordonnée une expertise des comptes du groupe, qui a annoncé en janvier deux nouveaux plans sociaux (PSE), avec à la clé la suppression de près de 900 postes, selon les syndicats. Il avait également annoncé en janvier la cession d'André, son enseigne historique, et de Naf Naf, en plus de celles de Pataugas, Kookaï et Chevignon, annoncées l'été dernier.

Dans le viseur de la CGT, les conséquences de la "LBO" (rachat par endettement) de 2007 et de la restructuration de la dette de 2014. Le syndicat demandait notamment qu'un expert procède à l'examen "du bien-fondé des décisions des dirigeants et actionnaires, notamment des fonds d'investissement entrés au capital de Vivarte en 2014", les fonds Oaktree, Babson, GLG et Alcentra, "au regard de l'intérêt social" du groupe et de ses filiales. Un accord de renégociation de la dette du groupe, qui devrait permettre de la ramener de 1,3 milliard à 572 millions d'euros a été annoncé fin mars. Il devrait être homologué avant le 6 juin, a annoncé la direction mercredi aux syndicats lors d'un comité de groupe extraordinaire.

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Présidentielle: les espoirs déçus des salariés de Vivarte

27 Avril 2017

Trois plans sociaux en cours, autour de 900 emplois supprimés, une rencontre avec Emmanuel Macron avant le 1er tour... Les salariés de Vivarte espèrent faire parler d'eux encore dans l'entre deux tours. La justice doit dire aujourd'hui si elle nomme un expert sur les comptes de l'entreprise.

C'est aujourd'hui que le tribunal de grande instance de Paris doit dire s'il accède à la demande de l'intersyndicale de faire expertiser les comptes de l'entreprise depuis 2007.

Pourquoi 2007, parce que c'est à ce moment là que l'entreprise a été vendu via un LBO, cette pratique financière qui permet de racheter une entreprise en s'endettant, et en remboursant ensuite cette dette sur les résultats de l'entreprise.

Vivarte avait déjà connu un LBO en 2004, mais celui de 2007 a eu des conséquences beaucoup plus grandes.

Voir ici un précédent billet qui raconte l'histoire de Vivarte: 22 000 salariés dans les mains de fonds vautours

C'est aujourd'hui que le tribunal de grande instance de Paris doit dire s'il accède à la demande de l'intersyndicale de faire expertiser les comptes de l'entreprise depuis 2007.

Pourquoi 2007, parce que c'est à ce moment là que l'entreprise a été vendu via un LBO, cette pratique financière qui permet de racheter une entreprise en s'endettant, et en remboursant ensuite cette dette sur les résultats de l'entreprise.

Vivarte avait déjà connu un LBO en 2004, mais celui de 2007 a eu des conséquences beaucoup plus grandes. Voir ici un précédent billet qui raconte l'histoire de Vivarte: 22 000 salariés dans les mains de fonds vautours fonds vautours. Un reportage d'Envoyé Spécial explique bien le mécanisme de cette prise de contrôle.  

 

 

Si elle est acceptée, cette expertise prendra des mois, elle pourra ensuite être contestée par la direction, ce qui prendra encore des mois... Cela n'aura donc pas de conséquence à court terme sur le démembrement du groupe, et la vente d'André, Naf Naf, Chevignon, Kookai etc... Cela n'aura pas non plus de conséquence sur les plans de licenciement en cours à la Halle aux chaussures et la halle aux vêtement qui prévoient la suppression de près de 900 emplois, mais l'enjeu est ailleurs pour l'intersyndicale.

Faire parler de Vivarte dans l'entre deux tours

Alors que la campagne électorale met en lumière les salariés de Whirlpool, ceux de Vivarte ont toujours l'espoir qu'Emmanuel Macron, qu'ils ont rencontré pour une émission de France 2 en mars, prenne position sur leur problème spécifique.

En novembre, j'avais alerté tous les candidats sur le sort de Vivarte pour leur demander leurs solutions par rapport aux fonds vautours. Aucun ne m'avait alors répondu, sauf Benoit Hamon. Le récit de cette tentative pour mettre Vivarte dans l'agenda des politiques ici: Pourquoi Vivarte ne fait pas la une de vos journaux

Si à Whirlpool, c'est l'Europe et la mondialisation qui passent pour être la cause des licenciements à venir. Pour Vivarte, c'est la finance. Pas uniquement, il y a eu aussi des erreurs stratégiques, mais les LBO successifs n'ont clairement pas aidé l'entreprise à aller de l'avant.

En tant qu'ancien banquier d'affaires, écrit l'Intersyndicale dans une lettre envoyée à Emmanuel Macron lundi, vous connaissez mieux que personne la situation à laquelle nous devons faire face. 

Quand il était à l'Elysée, Emmanuel Macron a eu suivre ce dossier personnellement, ajoute un ancien PDG du groupe. Il connait donc parfaitement la situation. La lettre de l'intersyndicale lui demande de dire ce qu'il envisage pour réguler le capital investissement, que l'on nomme aussi le capital risque, c'est à dire la prise de contrôle d'entreprises par des fonds financiers, qui ne sont pas tous vautours, mais ont une finalité très claire: revendre l'entreprise plus chère qu'ils ne l'ont acheté pour faire une plus valu... et investir ensuite dans une autre entreprise.

Pas de rencontre prévue

Après leur rencontre avec Emmanuel Macron pour France 2, l'intersyndicale a rencontré son équipe de campagne pour exposer le plan alternatif qu'elle a mis sur pied pour sauver l'entreprise.

A ce jour, le candidat d'En Marche ne s'est engagé sur rien. Il faut dire que le sujet est complexe. Le capital risque n'est pas mauvais en soit, il apporte du capital à des entreprises qui en cherchent. Si on veut l'encadrer, il faut rentrer dans des détails qui ennuieront rapidement le grand public, et sans doute aussi la plupart des journalistes non spécialisés dans la finance.

Dans son programme, Emmanuel Macron a des propositions pour financer les entreprises. Et elles passent justement par le capital risque qu'il veut favoriser pour financer les start-ups. Il promet aussi un fonds public de 10 milliards d'euros, mais pour financer l'innovation et l'industrie du futur... pas les entreprises en difficulté.

Rationnelles sur le plan économique, ces propositions sont moins accrocheuses que que l'engagement numéro 34 de Marine Le Pen, qui promet de "privilégier l'économie réelle face à la finance spéculative".

Moins directes, que le communiqué du Front National qui dès janvier prenait fait et cause pour Vivarte en promettant de "combattre férocement les fonds vautours", mais sans dire qui ils sont, ni ce qu'on peut faire contre eux.

L'intersyndicale de Vivarte n'a pas écrit à Marine Le Pen "dont nous ne partagerons jamais les fondamentaux politiques" écrit l'intersyndicale dans sa lettre à Emmanuel Macron. Elle qualifie le discours du FN de "soit-disant proche des plus faibles".

Chez Vivarte, comme ailleurs, les syndicats s'associent sans le crier sur tous les toits au "Front Républicain", mais à entendre les reportages sur Whirlpool, on sent bien qu'ils ne donnent plus le la dans les usines.


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L'équipe de Macron planche sur les entreprises en difficulté

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26 Avril 2017

Alors que le candidat d'En Marche! est attendu mercredi à Amiens pour rencontrer  les syndicats de Whirlpool, son équipe étudie les dossiers d'entreprises en difficulté, comme Vivarte.

C'est assez traditionnel en pleine campagne électorale : les candidats vont au chevet des entreprises touchées par des plans sociaux. Emmanuel Macron y prête lui-même une attention particulière. Le candidat arrivé en tête au premier tour de l'élection présidentielle s'est engagé par exemple à rencontrer les syndicats de Whirpool à Amiens, menacé de fermeture. Mais pas seulement : ses équipes s'activent aussi en coulisses sur d'autres dossiers.

"On n'est pas non plus des grands rêveurs". Ainsi, les syndicats d'une dizaine d'entreprises en difficulté ont été reçus au QG d'Emmanuel Macron ces dernières semaines. C'est une ancienne responsable de la CFDT passée par le cabinet de Myriam El Khomri au ministère du Travail qui pilote ce projet et qui est chargée de créer des liens avec les syndicats. Ceux de Vivarte, la maison mère de la Halle et d'André notamment qui pourrait supprimer 900 emplois dans les prochains mois, y sont venus présenter leur dossier. "On lui a demandé de légiférer sur les montages financiers, donc on espère que quelque chose bouge, mais on n'est pas non plus des grands rêveurs", explique Arnaud Moujol, délégué Sud du groupe, résigné.

Volonté de séduire ou d'agir ? Difficile de faire le distinguo entre la volonté de séduire et d'agir du candidat, disent les syndicats. Les compte-rendus de ces réunions sont en tout cas consignés, nous assure l'équipe de campagne d'Emmanuel Macron. Et s'il est élu, ces compte-rendus seront ensuite transmis au cabinet du ministre concerné. 

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Vivarte : accord sur la dette homologué en juin

25 Avril 2017

L'accord de renégociation de la dette du groupe en difficulté Vivarte (La Halle, André, Naf Naf...), visant à la réduire des deux tiers, sera homologué avant le 6 juin, a indiqué mercredi la direction aux représentants des salariés, a-t-on appris de sources syndicales. Cet accord devrait permettre de ramener la dette de 1,3 milliard à 572 millions d'euros.

Le groupe est en pleine restructuration. A la cession de Pataugas, Kookaï et Chevignon, annoncée l'été dernier, s'est ajoutée en janvier celle de deux enseignes emblématiques, André et Naf Naf. Celle-ci a été annoncée en même temps que deux nouveaux plans sociaux qui devraient aboutir selon les syndicats à la suppression de près de 900 postes.

La vente de Pataugas aux dirigeants de Colis Privé et Cibléo devrait être finalisée avant fin mai, selon les informations données en comité de groupe. Quant à celle de Kookaï, ce serait entre mai et juin.

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Vivarte: l'intersyndicale demande à Macron comment il va "éviter le pire" aux salariés

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25 Avril 2017

Paris, 25 avr 2017 (AFP) - L'intersyndicale de Vivarte a adressé lundi une lettre à Emmanuel Macron, lui demandant, "en tant qu'ancien banquier d'affaires", quelles "solutions peuvent être mises en oeuvre pour éviter le pire" aux salariés du groupe textile en difficulté mais aussi "pour réguler le capital investissement". Démarche qui intervient après une rencontre du candidat avec les salariés du groupe.

Dans ce courrier, consulté mardi par l'AFP, l'intersyndicale CFE-CGC, CFTC, CGT, FO et SUD explique à M. Macron, qualifié pour le second tour de la présidentielle, que si elle ne partagera "jamais les fondamentaux politiques" de Marine Le Pen, elle ne partage "pas non plus (sa) vision libérale de l'économie".
Elle cite à ce sujet la volonté du candidat d'En Marche! de "renvoyer la construction du cadre de travail des salariés à la négociation d'entreprise", qui, pour elle, va les "fragiliser un peu plus".
Toutefois, "en tant qu'ancien banquier d'affaires, vous connaissez mieux que personne la situation à laquelle nous devons faire face. Et en tant que porteur d'un mouvement qui se conçoit comme apolitique et de bon sens, vous ne pouvez pas vous satisfaire du comportement des actionnaires créanciers du groupe Vivarte", écrit l'intersyndicale, qui avait rencontré le 7 avril dernier l'équipe du candidat.
Après quatre plans de sauvegarde de l'emploi (PSE) en 2015 (1.850 postes supprimés), le distributeur textile (Naf Naf, La Halle, André ...) a annoncé en début d'année deux nouveaux PSE et les syndicats craignent la suppression au total de près de 900 postes. Ils ont demandé en justice une expertise sur les comptes du groupe dont ils attribuent les difficultés à son rachat par endettement (LBO) en 2007 et à la restructuration de la dette en 2014, par des "fonds vautours".
Les actionnaires créanciers "ont failli dans la conduite de leur investissement, mais ils cherchent de manière acharnée à récupérer leur mise coûte que coûte", déplore l'intersyndicale.
Elle souhaite donc "entendre" M. Macron sur des solutions à mettre en oeuvre "pour éviter le pire" aux salariés de Vivarte. Mais "nous souhaitons aussi que vous preniez position sur les solutions que vous envisagez pour réguler le capital investissement, profession qui estime pouvoir le faire toute seule", conclut-elle.
L'intersyndicale a réclamé à la justice une expertise de gestion des comptes du groupe. La cour se prononcera sur cette demande le 27 avril à 14h.

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Le groupe Vivarte dévoile les objectifs de développements de ses enseignes  

24 Avril 2017

Toute la franchise a rencontré Pascal Franceschi, directeur immobilier du groupe Vivarte, à l'occasion de la dernière édition du salon Franchise Expo. L'échange a permis d'évoquer les ambitions de développement des différentes enseignes du groupe dédié à la chaussure et au prêt-à-porter, notamment Caroll, Naf Naf, Minelli et San Marina.


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André fête son anniversaire malgré tout

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24 Avril 2017

 « Plus que jamais, l'aventure continue ! ». C'est avec ces mots que Pascal Poulain, directeur général d'André, introduit les célébrations autour des 120 ans d'André, dans un contexte de mise en vente du chausseur par le groupe Vivarte. Alors que l'on ne connaît pas encore son prochain destin, le chausseur a tout de même décidé de fêter ses 120 ans à travers une série de collaborations et d'éditions limitées.

Lancé en cette mi-avril, le dispositif anniversaire intitulé "120 surprises pour les 120 ans d'André" démarre avec une collaboration. Un modèle de derbies féminines signé par la jeune griffe de robes de mariée Maison Floret est ainsi présenté depuis quelques jours dans une sélection de magasins André, en édition limitée à 120 exemplaires comme le nombre de bougies d'André. Le prix est lui aussi fixé à 120 euros.
Dans les jours suivants, c'est une mini-ligne spéciale "mariage ou divorce" conçue par le studio d'André qui sera à l'honneur, toujours en édition limitée à 120 exemplaires par modèle. Trois propositions de sandales, escarpins et ballerines pour le meilleur, et trois autres pour le pire, pour réaffirmer l'impertinence et le ton décalé d'André tout au long de son histoire.
En mai, c'est sa relation avec le partenaire Galeries Lafayette qu'André célèbrera. Cette fois, c'est une petite collection spéciale pour les corners en grands magasins qui sera dévoilée : des modèles exclusifs de baskets et de mules surmontées de fleurs viendront marquer l'arrivée du printemps.
Enfin, dernière collaboration prévue, cette fois, pour la rentrée prochaine : un modèle signé par la créatrice de Ma Demoiselle Pierre, Stéphanie Allerme, que l'on a déjà vu "embijouter" des modèles Reebok à plusieurs reprises. Pour André, c'est un mocassin féminin, toujours en édition limitée pour les 120 ans, qui sera présenté chez le chausseur à la fin-août.

—NEGOCIATION PORTANT SUR LE PROJET DE REDRESSEMENT DE LA CEC

SYNTHESE R6 14 AVRIL 2017 —

21 Avril 2017

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Georges Plassat, PDG de Groupe Carrefour, ancien PDG de VIVARTE prend les commandes de LSA du 27 avril

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 21 Avril 2017

Après Michel-Édouard Leclerc, Véronique Laury (DG de Kingfisher) et Michel Biero, cogérant de Lidl France, LSA confie la rédaction en chef du numéro du 27 avril à Georges Plassat, PDG de Groupe Carrefour.
Il s'investira dans toutes les étapes de réalisation de ce numéro. Une immersion totale qui permettra de connaitre son opinion sur l'actualité, d'identifier ce qui l'interpelle, d'en savoir plus sur sa vision du retail, ses enjeux, son avenir. Le numéro sera diffusé en France à l'ensemble des magasins Carrefour, au siège et aux centrales, en plus des 20 412 exemplaires envoyés aux abonnés à LSA. La rédaction relaiera aussi cette opération (photos, verbatims...)

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Primark : le résultat progresse, mais la hausse du dollar impactera les marges

20 Avril 2017

Primark continue d'avancer ses pions. L'enseigne irlandaise vient ainsi d'ouvrir son onzième magasin en France, dans la périphérie du Havre. British Foods, le propriétaire de Primark - lequel a vu son résultat progresser de 36 % au premier semestre -, est optimiste pour le reste de l'exercice, alors que la chaîne de mode bon marché continue à se développer.

Sur les six mois clos au 4 mars, le résultat d'exploitation avant éléments exceptionnels a atteint 652 millions de livres (776,6 millions d'euros), contre 486 millions l'année précédente. Il s'agit d"une progression de 36 %, alimentée notamment par 51 millions de livres d'effets de change. Les ventes ont aussi connu une progression à deux chiffres, supérieure aux prévisions émises par l'entreprise en février dernier.
« Primark a substantiellement augmenté son espace de vente qui, avec une offre solide, a contribué à une nouvelle augmentation de notre part de marché dans l'habillement », a ainsi déclaré le PDG, George Weston.
Les ventes au détail ont progressé de 21 %, à 3,22 milliards de livres (3,83 milliards d'euros), et de 11 % à taux de change constants. Le résultat d'exploitation est pour sa part ressorti à 323 millions de livres, en hausse de 3 %.
Le dernier exercice a duré 53 semaines et, en conséquence, l'exercice en cours a commencé avec une semaine de retard. Aussi, sur une base comparable, les ventes au détail ont progressé de 22 % et de 12 % à taux de change constants. La progression de la surface de vente au premier semestre a pour sa part été de 12 %.
La performance a été bonne au Royaume-Uni, les ventes s'inscrivant en hausse de 7 % sur un an, avec une solide progression de la part de marché dans l'habillement et une hausse de 2 % des ventes comparables.
En Europe continentale, les ventes et les parts de marché ont toutes deux progressé. Aux Pays-Bas, où la densité des ventes est élevée, l'enseigne a augmenté son espace de vente de 32 %, notamment avec l'ouverture d'un magasin phare à Amsterdam. Au total, les ventes aux Pays-Bas ont progressé de 18 %, mais les ventes comparables ont reculé.

Dans l'ensemble, les ventes comparables en Europe sont restées en phase avec celles de l'an dernier, mais ont progressé de 1 % si l'on exclut les Pays-Bas.
L'enseigne a aussi continué à développer et faire évoluer l'offre de ses magasins américains, et George Weston a déclaré être satisfait par la performance du tout dernier magasin de la chaîne, qui a ouvert en mars à Staten Island : « Il a réalisé une très bonne performance. »
Le PDG n'a pas souhaité donner d'informations concernant les ventes actuelles, mais a tout de même précisé qu'une nouvelle progression du résultat d'exploitation est attendue au second semestre. Cette progression ne se fera pas au même rythme qu'au premier semestre en raison de l'affaiblissement des effets positifs liés aux taux de change et parce que la faiblesse de la livre par rapport au dollar implique un renchérissement des achats et donc une pression sur les marges.
A long terme, l'entreprise s'intéressera aux conséquences potentielles du Brexit. Le groupe précise que la diversification des activités a un effet protecteur, mais aussi qu'une équipe dédiée « travaille à saisir les opportunités et à compenser les risques ». « Nous travaillons activement avec un certain nombre d'organismes publics pour nous assurer que ces opportunités et ces risques soient reconnus. » 

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Vivarte : le saccage capitaliste

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 19 Avril 2017

 
Une émission du magazine Envoyé spécial de France 2 consacrée à Vivarte a rappelé à quel point le monde de la finance peut saccager la vie de milliers de salariés. 

Ce groupe de plus d'une dizaine d'enseignes de l'habillement et de la chaussure a décidé pour certaines de les vendre et pour d'autres de fermer des centaines de magasins : ainsi 141 magasins sur 680 de la Halle aux Chaussures vont disparaître. Pataugas, Chevignon, Kookaï, Naf-Naf, André, Merkal en Espagne sont à vendre.

Vivarte, qui valait 3,4 milliards d'euros il y a dix ans, a été acheté par des fonds qui n'ont déboursé que 800 millions. Le reste a été emprunté, mis au compte de Vivarte qui s'est trouvé ainsi considérablement endetté, à charge pour le groupe de faire payer la dette aux salariés en supprimant des milliers d'emplois. Pour rembourser les banquiers, la ponction sur le chiffre d'affaires, c'est-à-dire sur les richesses produites par les travailleurs, s'est faite de plus en plus lourde.

Les licenciements ont suivi la dégringolade des mauvaises affaires, plus de 5 000 sur les cinq dernières années. Les actionnaires ont cédé la place à d'autres fonds tout aussi vautours.
Le dernier PDG, Patrick Puy, liquidateur d'entreprises et exécuteur entre autres de Moulinex, a eu pour mission « d'assainir » la situation. Dans une déclaration au journal Les Échos, il s'est déclaré satisfait de son travail, «une série de bonnes nouvelles», puisque c'est ainsi qu'il considère la ruine de milliers de travailleurs. Les créanciers, derniers fonds vautours en date, sont devenus propriétaires d'un Vivarte réduit suite à une vente à la découpe de plusieurs enseignes, dont les travailleurs ont tout à craindre. Il faut y ajouter plus de 2 000 licenciements dans les magasins qui appartiennent encore au groupe.
Acheter une entreprise non pas pour produire mais pour la revendre... et finalement la couler, c'est bien la folle logique capitaliste ! Mais ce n'est que l'aboutissement d'un système où seul compte le profit et dont la société doit absolument se débarrasser pour survivre. 

— Site/Blog PSE HAC de l'Intersyndicale en ligne.   —

 18 Avril 2017

      Bienvenue sur le Blog d'information sur le PSE/PDV LA HALLE AUX CHAUSSURES 2017 

Ce site, créé par les organisations syndicales CGT, FO, SUD, CFTC, CFE-CGE de LA HALLE AUX CHAUSSURES, a pour objectif de vous informer de l'avancée des négociations sur PSE et des réunions de CCE, de l'instance de coordination des CHSCT tout au long de la procédure d'information/consultation.

Il sera alimenté très régulièrement à la fin de chaque réunion importante pour les salariés.

Nous vous rappellons que ce blog est à destination exclusive des salariés de LA HALLE AUX CHAUSSURES.

Vous pourrez obtenir plus d'informations en contactant directement vos représentants du personnel ou en nous laissant vos questions dans la rubrique POSER VOTRE QUESTION. Nous apporterons des réponses directement à la personne qui pose sa question par mail et posterons les réponses aux questions générales ou pouvant intéresser le plus grand nombre de salariés.

Nous vous souhaitons une bonne visite sur le Blog PSE/PDV LA HALLE AUX CHAUSSURES 2017 et nous espérons que vous trouverez les informations que vous recherchez. Pour accéder à ce blog c'est par içi : ( Cliquez sur le lien )

En deux ans, le géant français de l'habillement Vivarte aura supprimé 2 800 emplois : ce sont les plus gros plans sociaux de France. "Une bombe sociale" qui laisse les candidats à l'élection présidentielle remarquablement silencieux. Elise Menand profite d'une date où ils sont tous réunis à la Maison de la radio pour les interroger. Un extrait du magazine "Envoyé spécial".

Le micro-trottoir commence (mal)... Dans le dossier Vivarte, il y a ceux qui passent leur chemin : François Fillon ou Benoît Hamon, pressés. Il y a ceux qui donnent leur langue au chat : François Asselineau ou Jean Lassalle. Et même un que "ça fait rire" (on ne saura pas pourquoi) : Jacques Cheminade.

Quand on ne sait que vaguement de quoi il s'agit, il y a les réponses toutes prêtes (Nicolas Dupont-Aignan, ou David Rachline pour le FN). Pourquoi les licenciements à Vivarte ne sont-ils pas au cœur de la campagne ? "C'est un scandale, ils devraient l'être." Combien de postes supprimés ? "Un certain nombre... Je ne sais pas exactement, mais vous allez me le dire."

Trois bonnes réponses sur onze candidats

Au final, trois candidats connaissent vraiment le dossier. Philippe Poutou répond "Halle aux chaussures" et "plan de licenciement", Emmanuel Macron pointe "les intérêts financiers qu'on a laissé décider pour le compte de l'entreprise", Nathalie Arthaud semble parfaitement au fait de la situation, qu'elle "ne cesse de dénoncer", d'un "grand groupe siphonné par des fonds capitalistes".

Trois bonnes réponses... Vivarte reste donc le grand absent de la campagne. Rappelons qu'en 2012, la fermeture des hauts-fourneaux de Florange avait mobilisé les candidats. Cette fois, quatre fois plus de salariés risquent de perdre leur emploi.

Vivarte :  REDIFFUSION   ENVOYE SPECIAL

Leur ennemi, c'est la finance. La Halle aux chaussures, André, Naf Naf, Kookaï, Minelli... c'est Vivarte. Un groupe leader dans les années 2000, aujourd'hui en pleine déroute. Enquête sur une bombe sociale.

VIVARTE : "Envoyé spécial" a aussi interpellé les candidats à la présidentielle sur les plans sociaux

13 Avril 2017

"Envoyé spécial" a enquêté sur la situation de Vivarte. Le géant aux multiples enseignes accumule les plans sociaux dans l'indifférence des politiques. Au fait, qu'en disent les candidats à l'élection présidentielle ?

Je tenais à dire et faire part de toute mon admiration à l' intersyndicale et je suis fier de la représenter et d'en faire parti au sein du groupe Vivarte.. Merci à vous (Karim, Vincent , Michel, Arnaud et surtout Gérald) que j'ai trouvé tout à fait remarquable.

 Non seulement le reportage d'Elise était passionnant, mais il a, ( Gérald ) en outre, fait preuve de grands talents d'orateur, sachant captiver toute mon attention. Félicitations encore à vous tous...  

 

Au cœur de ce reportage, le combat des salariés, des organisations syndicales mais aussi le grand silence des tous les politiques face à ce plan social, l'un des plus dévastateurs de ces dernières années.

Mais bien plus marquant dans ce reportage, ce sont les visages de ces syndicalistes de l'intersyndicale Vivarte ( FO CGT CFTC CFE/CGC et SUD ) qui ont marqué aussi les esprits, lorsqu'ils ont découvert la liste des 142 magasins condamnés à la fermeture en 2017.  

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VIDEO BONUS. "Envoyé spécial". L'interview intégrale de Patrick Puy, PDG de Vivarte

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13 Avril 2017

 

"Envoyé spécial" a enquêté sur la situation de Vivarte, le géant aux multiples enseignes qui accumule les plans sociaux. Son nouveau PDG, Patrick Puy, a accepté de rencontrer l'équipe du magazine à condition que son interview soit diffusée intégralement. La voici, en bonus de l'émission du 13 avril 2017.Sur ces questions,

 Elise Menand a obtenu de Patrick Puy un entretien d'une durée limitée à six minutes.


Avec ses marques La Halle (aux vêtements, aux chaussures), André, Minelli, Kookaï, Naf Naf, Chevignon..., le groupe Vivarte était leader de l'habillement dans les années 2000. Il y a encore deux ans, il comptait dix-sept enseignes. D'ici à la fin de l'année, il n'en restera que sept. Et sur les 22 000 emplois que pesait Vivarte, 2 600 sont ou vont être supprimés : ce sont les plus gros plans sociaux de France.

"Envoyé spécial" a mené l'enquête sur une "bombe sociale" et donné la parole à des ex-salariés et syndicalistes de Vivarte. Le reportage d'Elise Menand retrace l'histoire d'un groupe d'abord écrasé par une dette monumentale (dont une grande partie a été effacée) et victime de fonds d'investissement appelés "vautours".

Où va aller l'argent des marques vendues ?

Patrick Puy, le nouveau PDG depuis novembre 2016, s'est présenté comme "le sauveur de Vivarte". N'est-il pas plutôt en train de démanteler le groupe ? L'argent de la vente des enseignes ira-t-il aux fonds (devenus actionnaires) en remboursement de la dette ? Ou, comme le soutient la direction, sera-t-il "réinjecté" dans le plan de restructuration ?


Patrick PUY  Le sort de centaines de salariés ne méritent que 6 mn de votre temps... " Merci" monsieur de nous accorder autant de ce temps."

Egalement au programme, interventions des PDG, (ex-PDG ou PDG actuel) Patrick Puy, PDG actuel, prenant la défense absolue des actionnaires :

Ou bien alors, Marc Lelandais, ex-PDG, dans un numéro assez surréaliste d'homme fatigué et "blacklisté" (selon ses dires), dénonçant le système financier du groupe Vivarte ! Après en être parti en empochant un chèque de plus de 3 millions d'euros !  

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Kookaï bientôt reprise par son partenaire australien ?

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13 Avril 2017

Le groupe Vivarte s'apprêterait à céder en juin l'enseigne Kookaï au groupe australien Ma..

La suite ci-dessous

—  Avant goût en vidéo de l'émission d'Envoyé Spécial de demain soir sur notre groupe—

 12 Avril 2017

Petit avant goût de l'émission de demain soir. Merci à la journaliste Elyse Menand et toute son équipe ( Caméraman, preneur de son...) qui ont suivi  l'intersyndicale depuis Janvier 2017 et qui ont permis de faire ce reportage.

VIDEO. Vivarte : quand les salariés de La Halle aux chaussures trouvent leur magasin mis en location sur Le Bon Coin

La Halle aux chaussures, Kookaï, Naf Naf, André... Tout le monde connaît ces marques, mais on sait peu qu'elles appartiennent à un géant de l'habillement devenu champion des plans sociaux.

Jeudi 13 avril 2017, ne manquez pas l'enquête du magazine "Envoyé spécial" sur Vivarte.

                                          Merçi à Gérald Gautier ( FO ) le porte parole de l'intersyndicale

D'ici à la fin de l'année, 2 600 salariés sur les 20 000 du groupe Vivarte auront perdu leur emploi. C'est dix fois plus que Whirlpool à Amiens, et pourtant, cela fait peu de bruit. Extrait d'une enquête à ne pas manquer dans "Envoyé spécial" le 13 avril 2017.

Trouver par hasard sur internet le magasin où vous travaillez depuis vingt ans mis en location... "c'est juste énorme", comme dit le gérant. Ce jour-là, à Mions, dans la banlieue lyonnaise, la journaliste Elise Menand a trouvé des salariés démoralisés. La direction n'a même pas pris la peine de les avertir. Malgré l'image floutée, Gérald Gautier et ses vendeuses ont reconnu leur magasin, à louer pour 6 500 euros mensuels. Voici sa photo sur le site du Bon Coin, visible sur l'écran du téléphone de Gérald...

L'un des plus gros plans sociaux de l'année

C'est donc sur Le Bon Coin que les salariés ont appris qu'à partir du 31 juillet, ils ne travailleront plus à La Halle aux chaussures de Mions. Que vont-ils devenir ? Ils n'en ont aucune idée. Le chômage dans quatre mois, c'est dur, surtout à 48 ans comme Isabelle, mais le pire, c'est de ne même pas avoir été mis au courant.

Gérald et l'équipe de La Halle aux chaussures de Mions vont bientôt faire partie de l'un des plus gros plans sociaux en France. Leur groupe, Vivarte, nous a habillés de pied en cap avec ses marques Naf Naf, Minelli, Chevignon, Kookaï, André... Dix-sept enseignes il y a deux ans encore, qui ne seront plus que sept dans quelques mois.

Extrait de "Vivarte : leur ennemi, c'est la finance", une enquête à ne pas manquer dans "Envoyé spécial" le 13 avril 2017.

—  Vivarte : leur ennemi c'est la finance». Un géant français est en train de mourir sous les coups de la finance —

09 Avril 2013

Vivarte : leur ennemi c'est la finance: A travers le combat des syndicats et des ex-salariés de Vivarte, enquête sur le triste destin d'une entreprise florissante dans les années 2000.

Ce sera le Jeudi 13 avril 2017 - 20h55/23h45 sur FRANCE 2 

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Vivarte : à Paris, les salariés dénoncent un avenir " flou "    

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08 Mars 2017

Quelques salariés indriens ont participé à la manifestation devant le siège de Vivarte, hier à Paris, à l'appel de l'intersyndicale CGT, FO, CFTC, CFE-CGC, Sud. Une dizaine de salariés de Vivarte étaient à Paris, hier. Inquiets pour l'avenir des deux sites de l'Indre, ils manifestaient devant le siège du groupe.

Comme en janvier, une dizaine de salariés issoldunois de Vivarte sont montés à Paris, hier. Ils ont manifesté devant le siège de leur entreprise à l'appel de l'intersyndicale CGT, FO, CFTC, CFE-CGC, Sud, qui entend « maintenir la pression alors que les magasins continuent de fermer et que les PSE sont en cours de discussion ».

Si les dix salariés du voyage dépendent tous du dépôt logistique d'Issoudun, ils ont relayé les inquiétudes des deux sites indriens de Vivarte (1).

" La stratégie change à chaque PDG "

« La boîte a besoin d'argent. On nous a annoncé au comité de groupe d'octobre 2016 que les deux dépôts d'Issoudun et de Montierchaume étaient mis en vente. On nous a fait comprendre qu'ils étaient trop petits. On peut donc légitimement se demander si la direction ne rechercherait pas ailleurs un dépôt plus grand pour y rassembler les vêtements et les chaussures, dans la perspective de la fusion des deux Halle... », résume Philippe Visse (CFTC).
A Issoudun, l'annonce récente de « trente-trois suppressions de postes d'intérimaires dès juillet et août » n'est pas pour rassurer. « Théoriquement, ce sont des mois plutôt chargés au niveau de la logistique. Alors forcément, on se pose des questions pour octobre, novembre et décembre qui sont des périodes plus creuses : doit-on s'attendre à de nouveaux licenciements ? », interroge Denis Perrichon (CGT). Cette crainte d'une « externationalisation » de la logistique pèse particulièrement dans les esprits. « Il n'y a rien de pire que de ne pas savoir ce qu'on va devenir », lâche le Cégétiste

Philippe Visse essaie d'être optimiste même s'il dénonce lui aussi le « flou » entretenu par la direction de Vivarte. « Il est clair qu'on ne peut pas imaginer ne pas être impacté par la fermeture de 183 magasins. Il y aura forcément des suppressions de postes. Il y en a déjà, d'ailleurs. Mais concernant l'avenir des deux dépôts logistiques, je pense que rien n'est joué. La stratégie change à chaque PDG. Or, un nouveau arrive en fin d'année... Alors attendons de voir. »
Absent du rassemblement hier à Paris, la CFDT ne partage pas les inquiétudes des autres syndicats concernant la fermeture des deux sites logistiques de l'Indre. « L'externationalisation est possible, c'est vrai. Mais ce n'est pas pour autant que les dépôts vont fermer. Ils peuvent être revendus à des logisticiens qui sous-traiteront pour La Halle. Dans un premier temps, je crois plus à un rapatriement de l'activité de Montierchaume sur Issoudun : dans la logique de la création de magasins mixtes, il est plus rationnel d'imaginer faire partir la marchandise du même site », explique Jean-Louis Alfred (CFDT), dont le syndicat n'a pas souhaité se joindre à l'intersyndicale. « On préfère se battre pour les salariés à la table des négociations que de secouer des drapeaux dans la rue. » 

(1) Dans l'Indre, le site de Montierchaume, spécialisé dans le vêtement, emploie près de 250 salariés et une trentaine d'intérimaires ; le site d'Issoudun est dédié à la chaussure et compte 340 salariés et 70 intérimaires.


 

     


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Rassemblement pour l'emploi devant le siège de Vivarte

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07 Avril 2017

La justice rendra sa décision le 27 avril concernant une demande de la CGT d'expertise de gestion des comptes du distributeur textile. Près de 900 postes doivent être supprimés.

Dès 8h30 ce vendredi matin, un rassemblement «pour le maintien de l'emploi» a pris forme devant le siège de Vivarte (dans le XIXe arrondissement de Paris), suite à un appel intersyndical. Plusieurs dizaines de personnes se sont rassemblées, et ont reçu la visite des deux candidats à l'élection présidentielle Philippe Poutou et Nathalie Arthaud. La justice rendra sa décision le 27 avril concernant une demande de la CGT d'expertise de gestion des comptes du distributeur textile Vivarte, examinée jeudi au tribunal de grande instance de Paris. Les syndicats FO, CFTC et CFE-CGC de Vivarte (André, Naf Naf, La Halle...), se sont portés intervenants volontaires à la procédure, de même que le fonds d'investissement Oaktree, entré au capital de Vivarte.

«La décision sera rendue le 27 avril à 14 heures et nous sommes confiants», a déclaré Karim Cheboub (CGT) il y a quelques jours à l'AFP, à l'issue de l'audience qui s'est tenue en présence de salariés du groupe et de son PDG Patrick Puy. La fédération CGT du commerce et le syndicat CGT de Vivarte, engagé dans un vaste plan de restructuration, ont assigné fin janvier en référé Vivarte et ses sociétés de tête, Novarte et Novartex. Ils demandent que soit ordonnée une expertise des comptes du groupe, qui a annoncé en janvier deux nouveaux plans sociaux (PSE) ainsi que la cession d'André, son enseigne historique, et de Naf Naf. Dans leur viseur, les conséquences de la LBO (rachat par endettement) de 2007 et de la restructuration de la dette de 2014.

La suppression de 900 postes envisagée

Les syndicats souhaitent que l'expertise se penche sur «l'impact des charges d'intérêt», mais aussi des distributions de dividendes, sur la trésorerie du groupe et ses capacités d'investissement. Ils demandaient aussi que l'expert procède à l'examen «du bien-fondé des décisions des dirigeants et actionnaires, notamment des fonds d'investissement entrés au capital de Vivarte en 2014», les fonds Oaktree, Babson, GLG et Alcentra, «au regard de l'intérêt social» du groupe et de ses filiales. Mais le juge a souligné que cela n'était pas le rôle de l'expert. Me David Verdier, leur avocat, met en avant le «conflit d'intérêt» des «banquiers actionnaires», qui «privilégient les remontées de dividendes plutôt que les investissements».

LIRE AUSSI: Les créanciers de Vivarte effacent une partie de la dette

L'expertise, si elle était ordonnée, durerait de six à huit mois, selon le délai évoqué à l'audience. Le comité de groupe Vivarte et le comité central d'entreprise de La Halle demandent aussi une expertise de gestion, mais via une procédure devant le tribunal de commerce. Près de 900 postes doivent être supprimés dans le cadre des deux PSE annoncés à la Halle aux chaussures et chez Vivarte Services. Mais les syndicats en craignent davantage et s'inquiètent notamment pour les deux dépôts du groupe.

Le PDG Patrick Puy a évoqué à plusieurs reprises comme hypothèse «l'externalisation de la logistique en 2018», selon Karim Cheboub. Les deux dépôts, à Issoudun et Châteauroux, comptent au total environ 600 salariés (CDI et intérimaires).

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Vivarte : les salariés reçoivent le soutien des candidats Poutou et Arthaud à la Présidentielle

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 07 Avril 2017

Quelques dizaines de salariés du groupe en difficulté Vivarte, qui manifestaient vendredi à Paris dans le cadre des plans sociaux en cours, ont reçu le soutien des candidats à la présidentielle Philippe Poutou (NPA) et Nathalie Arthaud (LO). 

Allocution de Nathalie Arthaud , candidate a l'élection présidentielle Lutte Ouvrière , vendredi 7 Avril, devant l'intersyndicale : CFE /CGC , CFTC, CGT, FO, SUD , au Siège Vivarte à Paris 19 éme . 

Rassemblés à l'appel de l'intersyndicale CFE-CGC, CFTC, CGT, FO et SUD devant le siège du distributeur textile, qui a annoncé en début d'année deux nouveaux plans de sauvegarde de l'emploi (PSE), les manifestants ont fait part aux deux candidats de leur inquiétude et leur détresse.

C'est « dramatique » et « ce qui malheureusement est vécu par plein de salariés », a déclaré Philippe Poutou. Pour le candidat du Nouveau Parti anticapitaliste, « le problème qui est posé, c'est comment on résiste (...) comment on arrive à changer le rapport de force ».
« Complètement solidaire », la candidate de Lutte ouvrière Nathalie Arthaud, « cliente de la Halle et de la Halle aux chaussures », a encouragé les salariés, estimant qu'ils avaient « raison de se battre » car ce sont « eux qui ont fait la fortune de groupes » comme Vivarte avec des « stratégies de requin financier ».
Vivarte, où quatre PSE avaient déjà été lancés en 2015, avec au total 1.850 postes supprimés, a annoncé en janvier un PSE à la Halle aux chaussures (fermeture de 141 magasins sur 650) et chez Vivarte Services, la filiale fonctions support du groupe. Les syndicats craignent la suppression au total de près de 900 postes.
Dans le cadre de ces plans, les syndicats dénoncent une négociation « déloyale », a souligné Gérald Gautier (FO). « Les documents qu'on demande, on ne nous les donne pas. Il faut qu'on passe systématiquement par la Direccte (administration du travail, ndlr) », a renchéri Vincent Boursier (CFE-CGC).
 

Les syndicats demandent aussi que soient intégrés au PSE en cours les 162 salariés de 41 magasins La Halle aux Chaussures qui doivent fusionner avec des points de vente La Halle car ils craignent qu'ils soient « finalement licenciés dans quelques mois », a dit Karim Cheboub (CGT). Mais jusqu'à présent, « on se heurte à un refus », a souligné Gérald Gautier.
Dans un communiqué, Vivarte a dit « entendre la mobilisation des salariés » tout en soulignant que le mouvement de grève à la Halle aux chaussures était « limité », avec 3,6 % de grévistes. 

Pour les autres photos et vidéo c'est par içi ( Voir Fichier ) Merci à Nathalie Arthaud et à Philippe Poutou de leurs soutiens auprès de notre combat pour l'intérêt des salariés Vivarte. L'intersyndicale plus unie que jamais. Merci à Tous...

— Reportage FRANCE 2. Rencontre d'Emmanuel Macron

avec l'Intersyndicale et les Salariés VIVARTE du Siège —

07 Avril 2017

 Voir vidéo ci-dessous.

— PSE HAC SYNTHESE CFTC —

07 Avril 2017

                             Compte rendu de la semaine du 3 au 7 avril à la CEC

                                                                Ci-dessous en fichier PDF

Liste des magasins en fermeture 

— Revues de Presse en Images —

07 Avril 2017

— La CFDT VIVARTE CONTRADICTOIRE, TOUT LE TEMPS !!!

07 Avril 2017

La CFTC des Salariés Vivarte va sortir de l'ombre cette fois-ci et répondre aux attaques de la CFDT publiant sur sa page Facebook des commentaires mais vraiment incohérents à l'encontre de l'Intersyndicale et va vous prouver que cette organisation n'est absolument pas fiable dans leurs propos. Elle se contredie tout le temps, cela devient une maladie!!!  

Ce genre de sujets ne se traite pas devant les caméras???

"Alors pourquoi faire appel à une journaliste de M6 le 04 Avril ???"

Comment les salariés Vivarte peuvent-ils faire confiance à des personnes qui sont à voile et à vapeur?


La CFTC des Salariés Vivarte a repris certains passages audios de la vidéo CFDT faîte par son serviteur en date du 26 Février 2017 et il disait quoi ce serviteur sur l'Intersyndicale, il n'y a pas si longtemps? :

"Sur l'intersyndicale, je ne critiquerais pas et c'est pas mon rôle de le faire...

"L'intersyndicale représente 72% des salariés, elle a son mot à dire sur tout, euh... on le respecte...etc...

A écouter ci-dessous

— Manifestation du 07 Avril 2017 Tract Intersyndical  —

06 Avril 2017

 "De la part de l'intersyndicale CFE-CGC, CGT, CFTC, FO, SUD, Afin de répondre clairement aux différentes questions qui pourraient être posées par la clientèle lors de la gréve du 07 avril 2017, vous pouvez imprimer et distribuer ce tract présentant un résumé de la situation Vivarte. Bravo à toutes les personnes qui ont décidées déjà de suivre ce mouvement, soit en fermant leur magasin, soit en rejoignant d'autres équipes sur un même point de vente afin de manifester ensembles, et soutenir ainsi leurs collègues. N'oubliez pas de prévenir la presse de vos actions locales. Avec VOUS, avec NOUS !" 


      —Solidaires,Tous ensembles... —

06 Avril 2017

Les premières photos d'affiches de nos collègues qui sont en pleine préparation pour le vendredi 07 Avril
                                                 BRAVO !!!
 N'hésitez pas transmettre à tous les collègues des autres magasins    Montrez à la direction que nous sommes solidaires !!! et que vous êtes avec nous.

—  Ce soir sur FRANCE 2 . Emmanuel MACRON en marche vers l'intersyndicale VIVARTE et les Salariés du Siège—

06 Avril 2017

Pour cette émission ce jeudi soir, France 2 a suivi Emmanuel Macron, candidat d'En Marche ! à l'élection présidentielle, à la rencontre des salariés du groupe Vivarte, dans le 19ème arrondissement de Paris.

Le géant de l'habillement et de la chaussure prévoit deux plans de sauvegarde de l'emploi (PSE) cette année. Jusqu'à 800 emplois sont menacés.

Devant le siège social du groupe, Emmanuel Macron a échangé avec des salariés et différents représentants syndicaux. Ils ont interpellé le candidat sur ses propositions en matière d'assurance-chômage, de formation et de retour à l'emploi.

Rendez-vous jeudi soir pour découvrir ce reportage !

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François Gireau (Besson Chaussures) : « Notre modèle nous permet de mieux résister sur un marché difficile »

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06 Avril 2017

Fondée en 1982 par les frères Jean et Guy Besson, l'enseigne de chaussures privilégiant des grandes surfaces de vente situées en périphérie ne fait pas partie du pôle de marques - Naf Naf, André et Pataugas notamment - que le groupe Vivarte souhaite céder. François Gireau, le PDG de Besson ...

La suite ci-dessous

San Marina : Axelle Mathery nommée présidente-directrice générale

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06 Avril 2017

En pleine restructuration, le groupe Vivarte réorganise en interne les postes des marques qu'il conserve. Axelle Mathery, directrice générale du chausseur Cosmoparis depuis 2013, devient PDG de San Marina à compter du 1er juin 2017....

La suite ci-dessous


— LA BEREZINA DU GROUPE VIVARTE —

05 Avril 2017

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Débat présidentiel: "les candidats se chamaillent, c'est la course aux voix", regrettent les salariés de Vivarte                         

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05 Avril 2017

Depuis l'annonce de deux plans sociaux dans le groupe Vivarte (André, Naf Naf, La Halle...), 900 postes sont menacés dans l'entreprise. Mardi soir, plusieurs salariés se sont réunis pour écouter les propositions pour l'emploi des candidats à la présidentielle.

"Devant ce débat, on ressent de la déception. Parce qu'on s'attendait à ce que l'un des candidats cite notre groupe. C'est quand même une lutte qui dure depuis plusieurs mois, mais personne ne nous a cité. D'un point de vue général, Philippe Poutou et Nathalie Arthaud parlent des travailleurs, des salariés, des licenciements... Eux ont entendu notre lutte. C'est ce qui nous a le plus touché. Certains d'entre nous ont aussi une sensibilité par rapport à Jean-Luc Mélenchon. On s'est réuni parce que c'est notre avenir, et celui de tous les Français. Et que celui qui va présider à la destinée du pays pendant cinq ans va aussi prendre des décisions qui vont concerner tous les Français, à quelque niveau qu'ils soient. Les questions sociales, toutes ces choses-là, cela nous intéresse.

"On a surtout vu beaucoup de confusion"

Mais très franchement, on a surtout vu beaucoup de confusion. Vraisemblablement parce que les candidats sont très nombreux, donc ils ne vont pas sur le fond, ils ne développent pas leurs idées. Ils ne déroulent pas sur les difficultés des salariés, sur leur pouvoir d'achat. Le travail à temps partiel, on n'en a pas parlé. Ce sont des sujets d'actualité, que les salariés vivent tous les jours, et ils aimeraient bien savoir comment on peut résoudre ces problèmes.

"Des actionnaires avides de rentabilité immédiate"

Heureusement, notre lutte a été assez bien médiatisée. Parce que les licenciements boursiers par exemple, ça intéresse tous les Français. Dans notre cas à nous, ça reste un groupe rentable! Mais qui est bouffé par des actionnaires avides de rentabilité immédiate. Mais quand on construit une entreprise, c'est aussi un projet à moyen et à long terme. Et au-delà de notre cas, il y a beaucoup des salariés qui sont dans des entreprises qui marchent bien mais qui licencient quand même.

Au final, sur l'essentiel, dans ce débat, on parle beaucoup plus de choses périphériques, on voit des candidats qui se chamaillent alors qu'ils devraient être d'accord. C'est la course aux voix. Si on le vit comme une frustration? Probablement, parce qu'on a l'impression que certains candidats, pas tous, n'entendent pas ce que les Français attendent de celui qui va présider le pays".

Vivarte : Manifestation le 7 Avril  2017

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05 Avril 2017

Le 7 Avril 2017, Nathalie Arthaud , candidate de Lutte Ouvrière , à l'élection présidentielle , sera présente à la mobilisation organisée par l'intersyndicale au Siege de Vivarte afin apporter son soutien à la lutte des salariés de Vivarte menacé par des centaines licenciements et le démantèlement du groupe : La Halle Aux Chaussure , La Halle, Andre, SAN Marina, Kookaï ... 

Le vendredi 7 Avril 2017 , Philippe Poutou, candidat NPA, à la présidence de la république , sera présent pour apporter son soutien à la mobilisation des salariés du groupe Vivarte : La Halle Aux Chaussures , Andre , La Halle , SAN Marina , Kookaï, ... concerné par des licenciements massifs et le démantèlement du groupe Vivarte . 

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Minelli reprend pied en Belgique

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03 Avril 2017

Minelli change de stratégie en Belgique. Le chausseur du groupe Vivarte vient d'annoncer l'ouverture de sa première boutique en propre en Belgique, près de Bruxelles. Elle avait précédemment ouvert des franchises dans ce pays, en 2014, à Namur et Anvers. Celles-ci ont depuis été fermées.

                                                                     La boutique du Woluwe Shopping Center - Minelli 

C'est le 8 mars que la nouvelle boutique de la région bruxelloise a ouvert ses portes, dans le centre commercial Woluwe Shopping Center, à Woluwe-Saint-Lambert. Sur une surface de 65 mètres carrés, l'adresse reprend le dernier concept de la marque, présentant les collections de souliers féminins comme masculins ainsi que la maroquinerie.
L'enseigne envisage une nouvelle expansion en Belgique, après avoir manifestement changé de stratégie. Passant d'un développement sous franchise à une première ouverture de succursale. Minelli possède par ailleurs un outlet dans ce pays, situé à Messancy, à deux pas des frontières luxembourgeoise et française.
Préservé des restructurations et des cessions d'enseignes annoncées ces derniers mois, le chausseur du groupe Vivarte compte à ce jour 281 points de vente dont 245 environ en France. Elle se développe principalement en propre, mais aussi plus ponctuellement en partenariat.

    Vivarte : Manifestation le 7 Avril 2017

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03 Avril 2017

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Vivarte : rencontre médiatique entre Emmanuel Macron et les salariés

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31 Mars 2017

Comme la majorité de ses concurrents à l'élection présidentielle, Emmanuel Macron a été très silencieux sur la complexe situation financière et sociale du groupe Vivarte. Ceci, jusqu'au tournage d'un reportage le 31 mars qui fut l'occasion d'une visite d'une boutique et d'une rencontre avec des salariés devant le siège.

La direction indique qu'aucune rencontre n'a eu lieu avec le PDG du groupe. Pourtant ce dernier n'est pas un inconnu pour le candidat à l'élection présidentielle. Patrick Puy avait, en 2014, reçu la visite d'un Emmanuel Macron, alors Ministre de l'Economie, de l'Industrie et du Numérique, lorsqu'il restructurait Arc International. ( voir photo ci-dessous )

En avril 2015, Emmanuel Macron était intervenu sur le sujet Vivarte. Il s'était alors indigné sur RTL des conditions de départ de l'ancien PDG Marc Lelandais, dont le montant des indemnités de départ avait fait grincer des dents. « Je ne peux pas défendre cela. Je crois à une économie de marché forte mais il faut remettre du sens et de la morale », tempêtait alors le Ministre, appelant à l'éthique, et jugeant la somme, annoncée à plus de deux millions d'euros, indécente.
Mais en tant que candidat Emmanuel Macron est resté très discret concernant les difficultés du groupe français. Il n'a pris aucune position sur ce sujet fort, que ce soit depuis l'annonce du démantèlement du groupe en début d'année ou, à l'automne dernier, quand Patrick Puy, spécialiste assumé des restructurations intensives, a été nommé. Pourtant à l'époque, ce choix de dirigeant avait amené les salariés à tenter de sonner le tocsin. Sans trouver un réel écho dans les médias ou la classe politique. Seul Benoit Hamon, prenait le temps de répondre sur le sort du groupe, mais sans en faire un axe de sa campagne.Le silence d'Emmanuel Macron est donc désormais rompu à l'initiative de France 2, dont l'Emission Politique consacre une soirée au favori des sondages. Dans le magasin La Halle de l'Avenue des Flandres (Paris XIXe), puis lors d'une rencontre avec les salariés et certains syndicats devant le siège parisien du groupe, le candidat a été interrogé sur sa vision du sort de Vivarte. Mais aussi plus largement sur son programme concernant les entreprises et le monde de la finance. L'émission est programmée pour le 6 avril.

Voir Photos sur fichier PDF

—  PSE HAC SYNTHESE SUR LES REUNIONS —

31 Avril 2017

Voir fichier ci-dessous

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Naf Naf réinvente son concept retail sur les Champs-Elysées

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30 Mars 2017

C'est une sorte de carte blanche que s'est donné Naf Naf sur les Champs-Elysées. Alors que son emplacement sur la célèbre avenue allait être réduit du fait de travaux, l'enseigne saisit l'opportunité pour lancer un concept nouvelle génération pour quelques mois. Dévoilé il y a quelques semaines, son pop-up « Room Service » teste jusqu'à fin juin la réaction des clientes à une nouvelle forme de commerce. Né d'une réflexion interne des équipes de Naf Naf, autour notamment de la question de la jonction entre le digital et l'e-commerce, mais aussi d'un nouveau désir de service pour la clientèle, le pop-up s'inspire de l'univers de l'hôtellerie de luxe. L'accueil y est repensé, la cliente accompagnée par une équipe bien plus nombreuse que dans une boutique classique. Il faut dire qu'il faut expliquer le concept à chaque cliente : ici, il n'y a pas de caisse, on essaye, mais on ne repart pas avec les produits choisis. Ils sont dans un second temps livrés à domicile, à l'hôtel ou au travail en 24 à 48 heures pour Paris et le reste de la France, et un peu plus pour aller jusqu'en Chine ou aux Etats-Unis évidemment.

La sélection porte sur le tiers le plus mode de la collection Naf Naf. Peu de tailles sur les portants, il faut se laisser guider par le conseiller de vente, habillé de rose, comme toute l'équipe jusqu'au vigile, en clin d'oeil. La marque a voulu mettre de la malice dans ce concept pour jouer la complicité avec la cliente.
Une cliente qui n'est pas pour autant facile à convaincre. « La consommatrice au départ est surprise et déçue de ne pas pouvoir partir immédiatement avec ses achats, particulièrement les Françaises », explique Véronique Rodriguez, directrice marketing. « Mais finalement, elles doivent y réfléchir ensuite, parce qu'elles reviennent et font des achats », affirme-t-elle.
Pour convaincre, l'enseigne mise sur la perception par la consommatrice d'un nouveau regard sur elle, moins anonyme et plus bienveillant. Dans la cabine d'essayage, qui se veut le lieu central de la boutique, on lui amène sa sélection sur un portant à roulettes inspiré du mobilier hôtelier. Là, elle dispose d'une sonnette pour demander de l'aide au personnel. L'odeur, la musique, la décoration, tout a évidemment été repensé pour améliorer le concept initial.

                                                 Les cabines cosy du pop-up Room Service - Naf Naf 

Un accueil qui plaît semble-t-il beaucoup aux touristes de passage à Paris, selon nos constatations en boutique. L'enseigne voit d'ailleurs ce « Room Service » comme un peu plus qu'un test, affirmant que « même si le service a un coût élevé, le modèle est rentable », selon Véronique Rodriguez. « Au mètre carré, le chiffre d'affaires est 12 fois supérieur à celui de l'ancienne boutique classique, le panier moyen très supérieur », affirme Luc Mory, le PDG.
A l'heure où elle a été mise en vente par le groupe Vivarte, la marque veut séduire avec une vision moderne du retail, comme l'a expliqué le dirigeant dans une interview à FashionNetwork Premium. Elle aimerait même dupliquer ce concept nouveau à l'étranger via des partenaires.

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Luc Mory (Naf Naf) : "Ce n'est pas un hasard si la décision de vendre a été prise"

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30 Mars 2017

Alors que le groupe Vivarte a engagé la cession de Naf Naf, son PDG, Luc Mory, a répondu aux questions de FashionNetwork sur la forme actuelle, plutôt bonne, de l'enseigne, et la manière dont elle se projette dans l'avenir. 


FashionNetwork : Difficile de parler de Naf Naf aujourd'hui sans parler évidemment du groupe Vivarte et de la mise en vente de l'enseigne ! En tant que PDG, que dites-vous de ce contexte ?

Luc Mory : Le groupe a récemment trouvé un accord, très bon selon moi, qui remet le niveau de dettes en conformité avec ses résultats. Parce qu'on ne dit pas assez que l'EBITDA du groupe Vivarte a toujours été positif. Outre la réduction de la dette, cet accord repousse également l'échéance de deux ans, en 2021. Cela change considérablement les choses pour le groupe. Maintenant, il est certain que la marque ayant été annoncée comme mise en vente en janvier, Naf Naf n'aura pas la chance de vivre cette nouvelle situation du groupe Vivarte...

                                                                                   Luc Mory 

FNW : Où en est exactement le processus de vente aujourd'hui ?
LM : Il vient de commencer. Il devrait se dérouler sur une bonne partie de l'année 2017. Nous avons eu les premières réunions de travail, l'enjeu pour nous est de trouver un repreneur qui veuille financer le développement de Naf Naf, puisque nous avons remis la marque sur les rails. Ce pourrait être un repreneur français, mais pas seulement. Il y a beaucoup d'intérêt de la part d'acteurs asiatiques... C'est tout ce que je peux dire pour l'instant !FNW : Sous quel jour Naf Naf se présente aujourd'hui ?
LM : C'est une belle PME, très internationale puisque 30 % du chiffre d'affaires se fait à l'étranger. Il y a à la fois du potentiel en France et hors de nos frontières. Il faut probablement se concentrer sur l'Europe dans un premier temps, mais la Chine et l'Amérique du Sud sont des territoires prometteurs à plus long terme. L'Amérique du Sud est déjà abordée d'ailleurs, avec notamment un partenaire colombien qui a ouvert près de 80 magasins à l'enseigne. On sent un vrai intérêt pour une marque qui joue la carte de la féminité dans les pays latins, y compris en Espagne, qui est notre plus grosse filiale et connaît une croissance à deux chiffres avec 90 points de ventes (15 affiliés, trois succursales et 70 corners, ndlr). Tirer son épingle du jeu sur les terres d'Inditex, ce n'est pas si mal...FNW : C'est évidemment un moment opportun pour reprendre la parole, en vue de la vente...
LM : Evidemment. C'est le moment de s'exprimer. Mais ce n'est pas un hasard si la décision de vendre a été prise. C'est parce que nous arrivons à la fin d'un cycle de retournement et que nos chiffres sont bons ! Le message que nous voulons faire passer, c'est que nous avons des ambitions de développement et que nous sommes prêts. Pour être clair, Patrick Puy ne m'a pas demandé d'habiller la mariée. On m'a juste demandé de tenir les objectifs que j'ai moi-même fixés.FNW : Vous pensez que vous pouvez éviter la casse dans le cadre de la cession ?
LM : Oui, je pense. Globalement. On a simplement une société de service partagée avec Chevignon qu'il va falloir découper. Mais ce sera simple puisque 85 % de l'activité sont consacrés à Naf Naf. Je veux rappeler que ces dernières années, même s'il y a eu des réorganisations chez Naf Naf, il n'y a jamais eu de PSE. L'histoire est simple en fait : moi, si j'étais investisseur, je m'intéresserais à Naf Naf. Nous sommes mis en vente à un prix qui est raisonnable, que je ne peux pas vous dire, mais qui est raisonnable compte tenu du fait que nous sommes rentables ! Notre EBITDA s'améliore de manière assez nette. Je ne veux pas paraître excessivement optimiste, mais il n'y a pas de raisons que nous rencontrions des difficultés dans cette vente.FNW : Combien de points de vente compte Naf Naf à ce jour ?
LM : Il y a environ 400 points de vente en Europe élargie, dont 220 en France, qu'on peut arrondir à 500 avec le reste du monde. Il faut y ajouter également une présence multimarque en Espagne et en Italie, ce qui porte le total à 1 200 environ. C'est une marque qui a une visibilité internationale plus forte que la moyenne des marques concurrentes ; elle profite de ses quarante ans d'histoire et d'un ADN fort affirmé dans les années 1980 autour du grand méchant look notamment et de la renommée des frères Pariente, des développeurs géniaux. Renouer avec les aspects de marque d'alors, cela a été notre objectif depuis mon arrivée (en 2013, ndlr). Comme on n'a rien fait de mieux depuis, essayons de lui redonner son impact d'alors.FNW : Comment avez-vous procédé ?
LM : Nous avons d'abord testé ces codes, le petit cochon, le rose, le grand méchant look, auprès de la consommatrice et elle a adhéré. Mais c'est aussi une culture d'entreprise et une organisation qui a changé. L'entreprise était historiquement très tournée vers le produit, créée dans le Sentier. J'ai trouvé qu'on avait perdu ça, qu'on avait perdu du terrain côté mode. Tout n'était pas à jeter, mais cela manquait de cohérence. Nous avons opté pour une nouvelle organisation, avec, au lieu d'une responsable collection et une responsable achats, une seule et même tête : Caroline Robert-Pimienta. Cela a créé du lien et a permis de mieux faire travailler ensemble les équipes. Les résultats sont bons depuis quatre saisons. C'est fort de cela que nous voulons reprendre la parole aujourd'hui.FNW : Concrètement, qu'est-ce qui a changé dans l'offre ?
LM : La base, c'est le renouvellement par la micro-saisonnalité. Tous les quinze jours, il y a 80 nouvelles références et un nouveau « grand méchant look » proposé en magasin. Par exemple, il y a un temps fort sur le cuir pendant une quinzaine en septembre et en février, et c'est un carton. On ne va pas donner tous nos trucs, mais c'en est un ! C'est un système très inspiré de la fast fashion, avec le proche import qui pèse maintenant pour 60 %, et 40 % d'export lointain, notamment à destination des clients négoce. Nous avons aujourd'hui une bien meilleure capacité à accélérer ou freiner et limiter nos engagements.
La première saison repensée comme cela, l'hiver 2015, a été positive malgré les attentats et le fait que nous soyons très ancrés en Ile-de-France ; l'été 2016 a été positif alors que la saison n'a jamais démarré ; l'hiver 2016, on a fait +3,5 % à magasins constants et l'été 2017 est bien parti pour tenir la même dynamique. On est cinq à dix points au-dessus du marché selon les mois. Aujourd'hui, nous faisons du plus sur du plus, c'est cela qui est difficile à réaliser.
Et il y a encore un dernier point : le positionnement prix. On manquait d'amplitude. Sur les pantalons par exemple, peu importe les modèles, il n'y avait que deux prix, 50 ou 55 euros en gros. Nous avons redonné du choix en entrée de gamme, avec un denim à 30 euros, mais aussi plus haut, avec des modèles jusqu'à 70 euros. On a fait le pari d'introduire des modèles qui apportent un vrai plus, même en étant plus chers. Nos robes d'exception entre 150 et 200 euros ont bien marché, donc nous travaillons à une véritable capsule premium pour l'automne 2017, élargie et plus seulement consacrée aux robes.

FNW : Vous avez travaillé une image mode plus affirmée ?

LM : Notre secteur a pris une mauvaise habitude : regarder vers le bas du marché. Nous voulons de nouveau regarder vers les marques plus haut, c'est plus inspirant. On s'est rendu compte avec l'accueil de certains « grands méchants looks » en boutique qu'on pouvait oser plus. Le niveau d'exigence de Véronique Rodriguez (directrice marketing) sur la question des visuels fait beaucoup, ils sont au niveau des marques premium et ont un vrai impact sur la cliente. Aujourd'hui, la cliente ne veut plus se fatiguer à chercher dans tout le magasin le pantalon qui ira avec le top, elle est pressée et veut trouver vite sa silhouette.

                  L'intérieur du concept « Room Service » testé sur les Champs-Elysées ce printemps - Naf Naf 

FNW : Ces dernières années, il y a certainement également eu une réflexion sur le parc de boutiques français ?
LM : Nous avons travaillé sa qualité, qui est plutôt très bonne honnêtement. Nous avons fermé des boutiques qui perdaient de l'argent, mais c'est à la marge sur l'ensemble du réseau. Sur le concept magasin, il a fallu appuyer sur la différenciation, l'ADN dans la communication visible, pour être différenciant. Nous n'avons pas vocation à faire partie du mass market, c'est ce que j'essaierai de faire passer comme idée auprès du futur acquéreur ! Nous nous plaçons plutôt 30 % au-dessus des prix de Zara en moyenne. C'est un créneau qui nous convient bien, juste au-dessus, où ne nous sommes pas si nombreux...
FNW : Y a-t-il eu des ouvertures de boutiques ?
LM : En succursale très peu, trois seulement cette année. Mais il y en a eu en affiliation. Mais notre volonté, après tout le travail évoqué, c'est de reprendre notre développement aujourd'hui, avec un souhait de 10 à 15 ouvertures par an. C'est la fin de notre cycle de retournement, nous avons renoué avec la croissance depuis deux ans, nous sommes prêts !

FNW : Vous proposez depuis quelques semaines un nouveau concept baptisé « Room Service » sur les Champs-Elysées, de quoi s'agit-il ?

LM : Nous avions en effet besoin d'affiner notre concept avant d'entrer dans une nouvelle phase de développement. Nous avons voulu mettre sur pied quelque chose qui soit vraiment à mi-chemin entre le physique et le digital, avec un niveau de service inspiré de l'hôtellerie de luxe. On ne repart avec rien, on se fait livrer ses paquets chez soi. Il fallait que nous modernisions notre approche magasin, mais soyons clairs : étant donné le contexte, nous manquions d'argent, nous manquions de temps ! Nous avons eu deux mois pour faire travailler toutes les équipes ensemble et pas simplement commander un concept à une agence. Nous nous sommes demandé comment nous allions sortir du retail traditionnel, dont plus personne ne veut, et comment nous réinventer. Au bout d'un mois, les indicateurs sont bons et tous les concurrents sont venus nous rendre visite, voir ce qu'on a fait. Mais ce sera difficile à copier, parce que justement, c'est du fait maison, une démarche intériorisée par l'équipe toute ensemble, et ça, c'est dur à réaliser...FNW : Qu'est-ce qui est si différent dans ce concept ?
LM : La chose la plus notable, c'est qu'il n'y a pas de caisse par exemple ! C'est important cette dématérialisation. Cela change l'expérience. Le sens de ce métier, on l'a perdu. Est-ce qu'on veut juste vendre de plus en plus de vêtements à des femmes qui n'en ont plus besoin ? Ou est-ce qu'on veut essayer de redonner envie ? Franchement, l'état actuel de notre secteur n'est que le reflet de la société, il y a une quête de sens, d'utilité et de manières de se distinguer de l'uniformité ambiante.

FNW : C'est-à-dire ?

LM : En fait, il y a eu l'ère des super gestionnaires, des managers qui ajustaient des paramètres dans les systèmes, ça a marché un temps et puis ça a été suivi par l'ère des gourous dans les années 2000. A ce moment-là, tout ce que Steve Jobs, Bill Gates ou même Xavier Niel disaient, on le suivait. Aujourd'hui, plus personne ne sait vraiment où aller. Tout est imprévisible et surtout, il n'y a plus une seule personne qui a une idée de génie. Maintenant, il faut frotter nos cerveaux ensemble. Mon travail, c'est de créer les conditions d'un travail d'équipe avec moins de hiérarchie, au sens où parfois, le chef a tort. Et ce n'est pas grave. Tout le monde a de bonnes idées, tout le monde peut apporter sa contribution à l'entreprise en tant que collectivité. C'est l'expérience que je veux mener pour retrouver du sens.FNW : Quelles sont les thématiques sur lesquelles vous faites travailler les équipes ?
LM : Le projet Room Service en est l'illustration, c'est à la fois imaginer tout ce que nous permettent les nouvelles technologies aujourd'hui et je crois qu'elles permettent notamment de dégager du temps aux équipes en magasins pour s'occuper de la cliente. Le service a disparu des magasins de prêt-à-porter. On a alors voulu regarder ce qui se passe du côté du luxe, mais franchement, ce ne sont pas les maisons de mode qui nous ont inspiré... C'est du côté de l'hôtellerie de luxe qu'on a trouvé des réponses intéressantes. Nous avons travaillé avec Olivier Dardelin, qui a évolué dans cet univers et notamment chez Sofitel, pour étudier les standards exigeants en matière d'accueil notamment qui y sont pratiqués. Sauf qu'au lieu de prendre une chambre, le but final est que la cliente prenne une cabine d'essayage ! C'est l'endroit le moins sympa dans les boutiques en général, nous avons voulu en faire l'endroit le plus sympa, jusqu'à avoir une sonnette pour appeler une vendeuse. Il s'agit de redonner de la considération à la cliente.

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Etienne Ménéguz (CVC) : « Les clients qui viennent à nous sont des déçus de l'Espagne et de l'Italie »

30 Mars 2017 

En décembre, le groupe Vivarte revendait la Compagnie Vosgienne de la Chaussure à l'allemand Hanse Industriekapital. A l'occasion du salon Made in France Première Vision, son directeur général, Etienne Ménéguz, explique à FashionNetwork les défis attendant cette structure de 147 personnes qui entend passer du mass market aux pièces haut de gamme.

FashionNetwork : Comment s'effectue la transition vers Hanse Industriekapital ?
Etienne Ménéguz : Cela se passe très bien, car c'est une holding industrielle et pas un fonds qui aurait vocation à revendre des entreprises. Sur les entreprises rachetées depuis dix ans, elle n'en a pas revendu une seule. Elle mène en général toujours des rachats de société en plein retournement économique. Nous, notre gros changement va être de passer d'un modèle économique mass market pour un client unique qu'était Vivarte à un positionnement haut de gamme luxe pour un portefeuille multimarque
FNW : Allez-vous procéder par étapes ?
EM : On est aujourd'hui en pleine recherche de nouveaux clients. Nous avons un programme dégressif avec Vivarte, qui ne nous lâche pas d'un seul coup. Nous avons ainsi une commande de 300 000 paires cette année, 200 000 l'an prochain et 100 000 l'année suivante. De fait, en compensation, il nous faut de nouveaux donneurs d'ordres et partenariats. Nous avons en outre un projet d'acquisition de licences, qui est encore en négociation avec des marques. Ainsi que la possibilité de directement racheter une marque.
FNW : Quelle est aujourd'hui votre activité ?
EM : Nous avons l'usine la plus moderne de France sur ce type de fabrication parce que la totalité a été rénovée en 2006. Nous étions au départ sur les pièces femme. Les pièces sans talon représentent 40 % de la production, contre 20-30 % pour les talons. Le reste repose sur une brique que nous avons ajoutée à notre savoir-faire : les sneakers et le running. Car le sport est aujourd'hui un axe très important dans le développement du marché de la chaussure. On commence par exemple aujourd'hui à travailler avec Le Coq Sportif sur des projets très ambitieux. Et nous avons une collaboration avec une marque de luxe, que je ne peux pas citer, et dont les produits sortiront en mai-juin sur de la sneakers.
FNW : Votre précédent mode de fonctionnement est-il un avantage ?
EM : Avec Vivarte, nous étions prescripteurs du style, nous leurs proposions des produits complètement développés sur lesquels ils venaient faire de l'achat, avec quelques modifications en fonction des thèmes de leur saison. A la CVC, chose rare en France, nous avons 10 % des effectifs (14 personnes) qui sont dédiés à la création. Aujourd'hui, cela nous donne la capacité de concevoir et produire des chaussures pour un très grand nombre de marques.
FNW : Quel sera le plus gros défi ?
EM : Le plus gros défi est de savoir comment faire revenir des marques qui sont parties en Italie parce qu'elles n'ont plus trouvé ce qu'elles voulaient en France, à cause de l'environnement industriel chaussure qui a disparu, comme les tanneurs, fabricants de semelles, spécialistes du talon... Alors qu'il y a une très grosse densité en Espagne et en Italie. Donc il faut savoir redonner envie à de grandes marques comme Dior, Hermès, Vuitton, Louboutin et autres.
FNW : Qu'est-ce qui pourrait vous aider ?
EM : Nous avons de très belles opportunités basées sur des échecs que les marques connaissent à l'étranger. L'avantage de l'Italie est que la relation commerciale s'y fait tout de suite, car les marques trouvent tous les métiers sur place. Mais la relation devient vite déceptive concernant la qualité ou encore les délais. Les clients qui viennent à nous sont des déçus de l'Espagne et de l'Italie en général, qui souhaitent trouver une alternative. Mais leur recherche n'est pas forcément française. D'où l'importance de se faire connaître.

La DIRECCTE confirme que la CFTC la CGT et la CGC ont raison.

24 Mars 2017

L'injonction de la DIRECCTE qui confirme que la CFTC la CGT et la  CGC ont raison ( voir fichier ) de rejeter la mise en place du PSE tant que les documents ne seront pas remis à l'expert EMERAUDE tant qu'il n'y aura pas de BDES. La CFDT veut continuer à négocier alors que la DIRECCTE elle même dit que tous les éléments ne sont pas mis à disposition pour une bonne négociation.

LA CFDT sur sa page facebook écrit: La CFDT seule organisation a négocier le PSE LA HALLE
                                       Négocier Quoi et comment ?

Alors que ce PSE mène à une hécatombe sociale pour les 41 magasins qui vont être en mixtes.  

Pour la CFTC il n'est pas normal que les magasins HAV et HAC fusionnent ...

Ces magasins vont se retrouver en sur-structure et des licenciements suivront.

Comment négocier un PSE sans document financier comptable et social?

L'expert  (le cabinet EMERAUDE ) désigné par le CCE le signale, s'en plaint et intente une action au TGI pour non remise de documents .

                            On est loin d'un PSE que l'on peut négocier... 

Rendez vous nombreux le 27 avril au TGI de Paris. Vous vous rendrez compte par vous même qu'on se moque de VOUS !!!

Pourquoi autant d'envie de conclure ce PSE de la part de la CFDT !!!
Nous nous posons la question et VOUS ?

—  L'INTERSYNDICALE VIVARTE AU TGI DE PARIS—

23 Mars 2017

Les syndicats Vivarte de l'intersyndicale CFTC, FO, CFE/CGC, SUD et CGT au TGI de Paris ( voir fichier ) ce matin. En attendant l'audience dans le cadre d'une expertise sur les différents montages financiers depuis 2007 qui nous ont amené malheureusement à la situation catastrophique dans laquelle nous sommes tous, à aujourd'hui.....
Présence de Patrick PUY PDG du Groupe et de Jean-Jacques DOEBLIN DRH Groupe qui ont du faire comme nous patienter et faire la file d'attente, avant de pénétrer dans l'enceinte du tribunal. 
Ambiance très bon enfant pour l'intersyndicale, très solide et solidaire à la fois ( la preuve en images sur ce résumé ) elle l'ai toujours et le restera ... Explications dessous en fichier PDF
Délibéré le 27 Avril 2017. Nous y serons encore.

 

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Vivarte : manifestation le 7 avril pour La Halle unifiée

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22 Mars 2017

Pour ces cinq syndicats, la direction compte en réalité « sur les départs "naturels" des salariés ». Certains points de vente devraient ainsi doubler d'un coup leurs effectifs, avec jusqu'à 18 personnes, entraînant à terme des réductions de personnel.
 

Alors que la fusion de La Halle aux Vêtements et La Halle aux Chaussures est à l'œuvre, l'intersyndicale de la maison mère, Vivarte, appelle à une manifestation devant le siège parisien le 7 avril prochain.​ 

Les syndicats Sud, FO, CGT, CFTC et CFE-CGC entendent dénoncer les conditions de transformation de quarante et une adresses La Halle aux Chaussures en Halle « mixte ». La direction du groupe indique que ce processus sauverait 162 emplois.

Le 5 janvier dernier, l'intersyndicale avait déjà organisé une manifestation devant le ministère des Finances, en marge d'une rencontre avec des représentants du gouvernement. Démonstration qui avait permis de médiatiser nationalement une restructuration accélérée que les syndicats annonçaient depuis le début de l'automne. 

La Halle, Caroll, Minelli, San Marina, Besson et CosmoParis composeront à terme l'offre Vivarte, après les reventes passées ou à venir de la Compagnie Vosgienne de la Chaussure, Pataugas, Chevignon, Kookaï, Merkal, André et Naf Naf.  

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Vivarte vend Pataugas au groupe d'investissement Hopps

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21 Mars 2017

Vivarte, dont la dette s'élève toujours à 572 millions d'euros, se défait de Pataugas. Cette opération, dont le montant n'a pas encore été communiqué, s'inscrit dans le cadre du plan de désinvestissement que l'entreprise a mis en marche et à travers laquelle elle met en vente le plus gros de son porte-feuille.

C'est le groupe d'investissement Hopps, récemment créé, qui a racheté Pataugas et a mis la main en janvier dernier sur la maison d'édition Adrexo.

Trois entrepreneurs français se trouvent derrière cette holding, Frédéric Pons, Eric Paumier -fondateurs de Colis Privés et Guillaume Salabert qui a également fondé Refleximmo.com.

Vivarte maintient toujours à la vente ses labels Naf Naf, André, Kookaï, Chevignon et l'espagnole Merkal.

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Caroll, Minelli, San Marina et Naf Naf s'affichent au Salon de la Franchise

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21 Mars 2017

Alors que le groupe français traverse une profonde restructuration, Vivarte a surpris avec la présence sur le Salon de la Franchise, du 19 au 22 mars à Paris, de quatre de ses enseignes. Parmi elles, Naf Naf pour laquelle il cherche actuellement un acquéreur (lire "Vivarte : quel nouveau périmètre pour le groupe ?") 

Est-ce un défi de trouver des partenaires dans ce contexte ? « Nous continuons comme si de rien n'était. C'est un plus par rapport au futur repreneur d'avoir des affiliés mobilisés qui y croient », explique à Fashion Network le directeur immobilier du groupe, Pascal Franceschi.C'est ainsi que l'enseigne Naf Naf, avec 180 magasins en France et 400 points de vente dans le monde, est venue à la rencontre de partenaires prêts à s'engager sur cinq ans, entouré de Minelli (281 points de vente), San Marina (285) et Caroll (480).Des quatre enseignes du groupe, c'est Caroll qui affiche historiquement le plus fort attachement au modèle de la franchise, avec à ce jour en France 104 affiliés et 125 magasins intégrés. Une culture de la franchise également présente dès les origines de San Marina, bien que la stratégie repose sur les succursales auxquelles s'ajoutent aujourd'hui 37 affiliés. Naf Naf et Minelli s'étaient eux ouverts à l'affiliation il y a six ans et comptent à ce jour respectivement 35 et 27 franchisés.
Le flou qui entoure l'avenir de Naf Naf et l'inconnu concernant les plans du futur repreneur n'empêchent pas le groupe de continuer d'afficher des ambitions importantes pour son réseau de partenaires.« Nous cherchons à consolider Naf Naf car nous pensons pouvoir monter jusqu'à une centaine d'affiliés, explique Pascal Franceschi. C'est un vrai plan de développement pour une enseigne très demandée dans les cœurs de ville, voire même dans les retail parks et centres commerciaux. Sur la chaussure, où ce n'est pas du tout les mêmes rendements que sur le vêtement. Nous nous déployons progressivement tout en sachant que nous avons affaire à une culture totalement différente de celle du prêt-à-porter. Il nous faut des partenaires avec cette sensibilité chaussure et ce n'est pas simple ».Vivarte vise donc pour San Marina et Minelli une part d'affiliés moins importante que pour Naf Naf et Caroll. Pour ses quatre enseignes, le groupe français cherche des surfaces de 90 à 150 mètres carrés, plutôt dans des villes de moins de 50 000 habitants avec des centres-villes dont l'équilibre n'est pas menacé par l'arrivée d'un centre commercial ou d'un retail park. Quant aux centres commerciaux, dont bon nombre connaissent des contre-performances, le niveau de fréquentation est déterminant.Des commerces de centre-ville, donc, mais pas uniquement dans le cas de Naf Naf : « Nous avons mené des tests plutôt concluants en centres commerciaux et dans certains retail parks de nouvelle génération, comme Waves à Metz, confie Pascal Franceschi. Cela nous montre que, dans certains lieux, Naf Naf a aussi le positionnement pour rentrer dans des surfaces plus importantes qu'en centre-ville ».

      — Deuxième Communication Intersyndicale

pour Affichage —

20  Mars 2017

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Les chaussures Pataugas bientôt revendues à trois entrepreneurs 

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17 Mars 2017

La marque faisait partie des enseignes mises en vente par Vivarte depuis l'an dernier.

S'il vient de trouver un accord avec ses créanciers pour réduire sa dette à 572 MEUR, Vivarte progresse également dans le plan de cession d'enseignes qu'il a lancé .

Selon les informations de Capital Finance, le groupe piloté par Patrick Puy serait sur le point de céder sa marque de chaussures Pataugas à Hopps Group. Derrière cette holding - constituée en janvier pour la reprise du spécialiste des imprimés publicitaires Adrexo -, figurent trois entrepreneurs. Deux d'entre eux, Frédéric Pons et Eric Paumier, sont les fondateurs de Colis Privé, un distributeur de colis à domicile, au capital duquel se trouve aussi Amazon en minoritaire. Le troisième actionnaire d'Hopps Group est Guillaume Salabert, fondateur de Refleximmo.com. Pour se développer, Pataugas pourrait bénéficier du savoir-faire de ce trio d'entrepreneurs en matière de digitalisation, l'un des axes stratégiques de développement de la marque.

Une histoire de 70 ans

L'histoire de Pataugas a été amorcée il y a près de 70 ans, quand son fondateur, l'industriel basque René Elissabide, a eu l'idée de fabriquer une semelle en faisant cuire du caoutchouc avec un réchaud à gaz. Ces racines artisanales bien ancrées n'ont cependant pas suffi à sauver l'usine historique située dans les Pyrénées, qui a fermé dans les années 90. Totalisant un peu plus de 15 MEUR de chiffre d'affaires 2015, Pataugas appartenait à Vivarte depuis trente ans, après avoir évolué au sein du groupe Royer (Kicker's, New Balance, Umbro...). 

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Les dirigeants de Colis privé négocient le rachat de Pataugas

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 17 Mars 2017

La vente de cette marque de Vivarte devrait aboutir dans les jours à venir. Le groupe Royer était aussi candidat. Vivarte est, selon nos informations, entré en négociations exclusives pour céder sa marque Pataugas, sous réserve de l'homologation du tribunal, le groupe étant en procédure de conciliation. Les repreneurs ne sont pas des professionnels de la chaussure. Il s'agirait d'Éric Paumier et Frédéric Pons, dirigeants de Colis privé, et de Guillaume Salabert, dirigeant de Cibléo.

— SYNTHESE PSE REUNION 4  —

 17 Mars 2017

      NÉGOCIATION PORTANT SUR LE PROJET DE REDRESSEMENT DE LA CEC SYNTHÈSE R4 du 15 MARS 2017

       Voir fichier ci-dessous

Nous aurons les moyens de réinvestir et de moderniser les réseaux 

 17 Mars 2017

 

Restructuration de la dette, cessions : pensez-vous ensuite relancer le reste du groupe ?

Oui. J'ai appris chez Arc que lorsqu'on était contraint de redessiner une entreprise, il ne fallait pas faire de demi-mesure. Chez Vivarte, nous allons passer de 16 - en comptant les filiales qui ont déjà été cédées - à 6 marques. Avec la hausse de l'Ebitda, mais aussi l'accord avec nos créanciers qui nous autorise à conserver 95 millions d'euros sur le fruit des cessions, nous aurons de quoi réinvestir. Vivarte va se retrouver avec trois pôles : la périphérie avec les deux Halle, chaussures et vêtements, et Besson pour la chaussure, pour un public familial et populaire ; la mode de centre-ville et de centres commerciaux avec Caroll ; et les chaussures avec Minelli et San Marina. Nous aurons les moyens de moderniser ces réseaux et de rénover 200 points de vente, chez Caroll notamment, tout en actualisant notre offre. Déjà, La Halle aux Vêtements se relance. Pour accompagner cette nouvelle dynamique, nous allons renouveler notre conseil d'administration, sous la houlette du nouveau président non exécutif, Denis Terrien, qui a remis sur les rails les 3 Suisses. Mon objectif est de reprendre les ouvertures de magasins, y compris à l'étranger - en Espagne, en Belgique, en Suisse, au Moyen-Orient ou en Asie -, et de retrouver un niveau d'investissement d'environ 100 millions par an.

Les mesures sociales accompagnant la restructuration sont-elles toutes connues ?

Oui, tout est connu. Nous avons lancé au début de l'année un plan visant le rapprochement des sièges de La Halle aux Vêtements et de La Halle aux Chaussures, ainsi qu'une extension du plan de septembre visant à réduire de 142 le nombre de magasins de La Halle aux Chaussures. Enfin, nous allons adapter la taille du siège à la nouvelle configuration du groupe. Au total, 707 postes sont en jeu. C'était nécessaire. Depuis mon arrivée, nous avons tenu 110 réunions avec les partenaires sociaux. Tout a été fait pour accompagner ces plans.


 
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