Idée de génie : le groupe Gifi rachète les chaussures Besson
31 Mai 2018
Objectif plus que jamais d'actualité pour le groupe GPG, 1 000 magasins d'ici 2027.
Le Groupe de Philippe Ginestet vient d'entrer en «négociations exclusives» pour le rachat de Besson, une chaîne de magasins spécialisés dans la chaussure. En fin d'année 2018, le groupe fondé par Philippe Ginestet, en septembre 1981, comptera 785 magasins.485 porteront directement l'enseigne Gifi, l'enseigne historique du groupe; 159 magasins (soit 21 de plus depuis le rachat de l'enseigne en 2017) ont l'enseigne Tati et 83 se développent en Belgique sous la marque Trafic.
Un potentiel d'ouvertures important
Pour développer le Groupe, Philippe Ginestet vient d'annoncer un rapprochement avec Weinberg Capital Partners, une société d'investissement avec laquelle le Groupe villeneuvois se positionne pour racheter Besson, une enseigne appartenant au groupe Vivarte. «Être associés dans une société créée spécialement pour le rachat de Besson aux côtés de Weinberg Capital Partners va ouvrir de nouveaux champs de croissance pour GPG et nous permettre de nous renforcer en périphérie des villes. Nous allons accompagner le potentiel de croissance de l'enseigne aux côtés de managers très impliqués dans l'entreprise», précise Philippe Ginestet. En prenant une participation de 49 % dans le capital de Besson Chaussures, Philippe Ginestet ajouterait donc 133 magasins à son réseau actuel. Pour Philippe Ginestet, «Le Groupe GPG et Weinberg Capital Partners reprendront, à la finalisation des opérations de cession courant d'été, une entreprise au concept unique de distribution de chaussures, offrant une forte rentabilité, dotée d'un management de grande qualité, qui a su résister à la crise des dernières années». Lancée au début des années 80 par les frères Besson, la marque dont le siège social est à Aubière dans le Puy-de-Dôme a généré en 2016-2017 un chiffre d'affaires de 265 millions d'euros. Pour le groupe GPG, «l'objectif principal est de donner à l'entreprise, ses collaborateurs et ses partenaires, les moyens de leur développement et de leurs fortes ambitions pour les années à venir. Le potentiel d'ouvertures de magasins étant important».
FLASH INFO COMITE DE GROUPE
31 Mai 2018
Selon nos informations, nous apprenons une nouvelle fois, un nouveau report du Comité de Groupe initialement prévu le 26 Juin 2018. Nouvelle date le 6 juillet ..
Nous entrons dans une phase d'irrespect et de désinformation totale de vos représentants .
Après les dernières ventes de certaines enseignes, SUPER PUY attaque la phase finale.
Tout doit disparaître et aucune visibilité sur ce qui reste du groupe. Toujours selon nos sources, MINELLI perdrait 4 Millions € chaque année, depuis 2 ans, CAROLL serait au plus bas, ainsi que l'enseigne SAN MARINA.
Un nouveau DRH groupe arrivé depuis peu et recruté pour ses compétences dans la restructuration, PSE ou bien départs volontaires vient aider à finir le travail.
Malgré tout nos efforts déployés, ils nous semblaient plus que normale de vous informer que les mois avenirs seront plus que sombre pour le peu de nos entités restantes.
Acheter un groupe comme le notre non pas pour produire mais pour le revendre et finalement le couler comme nos dirigeants l'ont fait, c'est bien la folle logique capitaliste ! Mais ce n'est que l'aboutissement d'un système où seul compte le profit et dont la société doit absolument se débarrasser pour survivre. Mais cela c'est une autre histoire...
La vente de Besson engage Vivarte vers le remboursement de sa dette
31 Mai 2018
Les magasins de chaussures seront repris par le duo Weinberg Capital-Philippe Ginestet, pour environ 220 millions d'euros. Vivarte doit rembourser 300 millions en 2019.
Besson exploite 133 magasins situés essentiellement en périphérie des villes
Besson Chaussures va changer de propriétaire. Vivarte a annoncé hier l'ouverture de négociations exclusives avec Weinberg Capital Partners et le groupe Philippe Ginestet (Gifi, Tati). Le fonds de private equity détiendra 51% du capital de la chaîne de magasins de chaussures, le solde revenant à son partenaire. Besson a réalisé en 2017 un chiffre d'affaires de 264 millions d'euros. Il exploite 133 magasins sous forme de gérance-mandat, situés essentiellement en périphérie des villes.
Le duo Weinberg-Ginestet est arrivé en tête du processus de vente mené par Lazard devant Equistone, a appris L'Agefi. Des acteurs chinois et polonais ont également étudié le dossier. Toutefois, la situation complexe du secteur de l'habillement et de la distribution a rendu difficile le montage des financements, ce qui a pesé sur le prix de cession de Besson. Il serait de l'ordre de 220 millions d'euros, en dessous des ambitions initiales de Vivarte.
95 millions d'euros pour les investissements
Après les cessions de Naf Naf, Kookaï, Pataugas, Merkal et André, la vente de Besson, l'un des derniers joyaux de Vivarte, n'est pas une surprise. L'opération était la seule solution crédible pour permettre au groupe de prêt-à-porter de se mettre en position de pouvoir rembourser l'an prochain la moitié des 600 millions d'euros de dette new money apportés par les créanciers lors de la restructuration de 2014. La seconde moitié doit être remboursée en 2021. Selon l'accord avec les créanciers, Vivarte doit conserver 95 millions d'euros des produits de cession des marques pour ses investissements.
Ces cessions bouclées, Vivarte espère que la génération d'Ebitda de ses dernières marques (La Halle, Minelli, Cosmoparis, Caroll et San Marina) suffira à faire face aux charges financières. Pour l'exercice 2017-2018 clos fin août, Vivarte vise un Ebitda de l'ordre de 108 millions, avec l'ambition de monter à terme à 120 millions. La dette new money paie 4% d'intérêts annuels plus 7% d'intérêts capitalisés payables in fine.
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WCP et Groupe Philippe Ginestet en passe d'acquérir Besson Chaussures
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30 Mai 2018
Philippe koclanas
Dans le cadre du déploiement de son fonds LBO WCP#3, Weinberg Capital Partners a annoncé être entré en négociations exclusives avec le groupe Vivarte pour la reprise de l'enseigne Besson Chaussures.
Besson Chaussures, dans le groupe Vivarte depuis 1998, s'appuie sur un réseau de 133 boutiques et vient de lancer un site de vente en ligne. Lancée au début des années 1980 par les frères Besson, la marque a généré en 2016/17 un chiffre d'affaires de 264 M€.
Le siège social demeure à Aubière, dans le Puy-de-Dôme.
Au terme de cette opération, WCP deviendrait l'actionnaire majoritaire aux côtés du Groupe Philippe Ginestet, spécialisé dans la distribution de périphérie avec les enseignes Gifi, Trafic et Tati.
Cette acquisition sera la première transaction du fonds WCP#3. Après un premier closing en janvier 2018 à plus de 140M€, le fonds sera fermé aux nouvelles souscriptions à la fin du mois de juin 2018.
Patrick Puy, président de Vivarte, « Nous sommes heureux d'ouvrir ces négociations avec Weinberg Capital Partners, une société en qui nous avons pleinement confiance pour mettre en œuvre un projet industriel audacieux et prometteur qui permettra à Besson de poursuivre son développement à la pleine hauteur de son potentiel de croissance. »
Philippe Klocanas, associé chez WCP, « Nous nous réjouissons de rentrer en négociations exclusives en vue de réaliser cette opération qui serait la première acquisition pour WCP#3, aux côtés de Philippe Ginestet. En alliant ainsi nos compétences nous souhaitons donner à Besson toutes les armes pour sa prochaine phase de développement ».
FUSION HAC/ HAV
29 Mai 2018
— FÊTES DES MERES —
27 Mai 2018
- FLASH INFO -
24 Mai 2018
Le comité de groupe initialement prévu le 6 juin est reporté au 26 juin 2018.
Selon le DRH Groupe , P.Puy PDG du Groupe a des informations sur la logistique à donner a
cette date en plus de la présentation des comptes au 31/08/17. Lorsque nous aurons en notre possession l'ordre du jour de ce comité de groupe nous le transmetterons naturellement sur notre site.
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Le Coq Sportif et la Compagnie Vosgienne de la Chaussure réunis par une sneaker
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23 Mai 2018
Depuis le mois de septembre 2017, la Compagnie Vosgienne de la Chaussure (CVC) ancienne usine de fabrication Vivarte vendue à l'allemand Hanse Industriekapital , a ouvert un nouveau chapitre de son histoire industrielle en s'ancrant davantage sur le segment de la sneaker. Près de Nancy, sur les lignes de production de l'usine de chaussures s'épanouit en effet la Blazon, la nouvelle basket signée Le Coq Sportif, qui sortira le 28 mai. Depuis le début de l'alliance entre la marque française de sportwear et CVC, 3 000 paires sont ainsi sorties de l'usine, un chiffre qui pourrait monter à 10 000 paires.
L'usine de la Compagnie Vosgienne de la Chaussure
Avec des clients comme Le Coq sportif, CVC diversifie donc son activité.
Cédée fin 2016 par le groupe Vivarte à l'allemand Hanse
IndustrieKapital, l'usine fondée en 1896 s'émancipe ainsi du soulier
féminin, sa spécialité historique, se tournant vers « la chaussure de
sport un peu plus accessible en termes de savoir-faire », souligne
Jorge-Emmanuel Cavacas, directeur industriel de CVC.
Une
émancipation qui reste encore relative puisque le groupe Vivarte, et
tout particulièrement la Halle, reste encore le client principal en
termes de volume. En 2017, CVC a ainsi produit 80 000 paires pour
l'enseigne qui devrait rester un client majeur pendant encore plus d'une
année. Un délai qui permet à CVC de prospecter de nouveaux clients
voire même d'envisager des acquisitions de licences comme l'expliquait le directeur général de CVC, Etienne Ménéguz, en mars 2017.
En attendant, pour concevoir la Blazon du Coq Sportif, une sneaker
unisexe qui propose un talon en forme d'écusson qui se décline en six
couleurs, CVC sélectionne les matières (des cuirs européens),
confectionne le prototypage, opère la découpe du cuir et s'occupe de
l'assemblage final et du contrôle qualité. Seul l'assemblage de la tige
de la basket s'effectue au Maroc pour des raisons de coûts et
d'outillage. Une étape que CVC comme Le Coq Sportif espèrent voir
rapatriée dans l'Hexagone, mais qui dépend toutefois des volumes de
production.
La blazon signée Le Coq Sportif et fabriquée par CVC sera vendue 150 euros
Pour
Le Coq Sportif, cette alliance avec CVC s'inscrit dans une stratégie
plus globale de rapatriement de certains savoir-faire en France. La
marque fait notamment fabriquer ses maillots pour l'AS Saint-Etienne et
le Tour de France dans son usine de Romilly-sur-Seine, près de Troyes,
alors que la teinture et la fabrication de certains tissus en coton se
déroulent dans l'Aube, chez des sous-traitants.
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Alain Postic nommé secrétaire général de Vivarte
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22 Mai 2018
Vivarte a annoncé la nomination d'Alain Postic, 51 ans, à compter du 22 mai 2018 au poste de secrétaire général.
Alain Postic évolue depuis plus de quinze ans à la tête des directions financières de grandes entreprises françaises et internationales, notamment dans le secteur du tourisme et des loisirs. « Son expertise financière et sa connaissance des problématiques et enjeux spécifiques de gestion dans des contextes de transformation seront des atouts précieux pour conforter durablement l'assainissement des finances du groupe Vivarte, et ainsi soutenir le développement de ses enseignes », développe un communiqué de presse.Diplômé de l'EDHEC et titulaire d'un DESCF (diplôme d'études supérieures comptables et financières), Alain Postic débute sa carrière en 1989 à Paris au sein du cabinet Arthur Andersen.
En 1996, il rejoint le groupe pharmaceutique Fournier, prenant la direction du contrôle de gestion de la division pharmacie. En 2001, Alain Postic intègre le voyagiste Club Med. Il en sera le contrôleur de gestion les deux premières années avant d'être rapidement nommé en 2003 directeur financier pour la zone Amériques. En 2007, Alain Postic quitte les Etats-Unis et s'établit aux Émirats Arabes Unis où il devient le directeur financier du groupe Dubaï World Trade Centre, leader national de l'événementiel. En 2011, Alain Postic revient en France où il occupera successivement la fonction de directeur financier du voyagiste Thomas Cook (jusqu'en 2015) puis du spécialiste de la restauration le groupe Flo, entre 2015 et 2017.
Alain Postic rejoindra le comité exécutif de Vivarte, une entreprise qui réunit 12 000 collaborateurs en France et à l'international répartis entre le siège et les plus de 3 000 points de vente physiques de ses 9 enseignes.
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Combien rapportera le Lundi de Pentecôte en 2018?
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21 Mai 2018
Il y a 14 ans, Jean-Pierre Raffarin ôtait au lundi de pentecôte son
statut de jour férié pour en faire une journée de solidarité destinée à
financer la prise en charge des personnes âgées en situation de
handicap. Aujourd'hui, qu'en est-il des économies réalisées et à
profitent-elles vraiment aux personnes âgées ?
Il s'agit là en réalité d'une journée pour la solidarité, créée en 2004 afin de financer la prise en charge des personnes dépendantes. Un dispositif auquel les Français sont habitués et qui rapporte une jolie somme à l'État.
De l'argent redistribué entre personnes âgées et personnes handicapées
L'an dernier, le Lundi de Pentecôte avait rapporté 2,37 milliards d'euros à l'État. Environ 1,42 milliard avait été alloué aux personnes âgées et 946 millions aux personnes souffrant de handicap. Selon les précisions apportées par le communiqué de la CNSA, les 2,42 milliards d'euros collectés cette année devraient être répartis plus ou moins de la même façon.
Selon les chiffres de la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie
(CNSA), en 2018 ce Lundi de Pentecôte travaillé devrait donc rapporter
quelque 2,42 milliards d'euros. Dans un communiqué,
la CNSA a affirmé que cette mesure avait permis de récolter environ 30
milliards d'euros depuis sa mise en place, il y a donc 14 ans.
Pour autant, tous les employeurs, publics et privés, ne font pas
travailler ce Lundi de Pentecôte à tous leurs salariés, car les
entreprises sont libres de fixer librement la date ou encore les
modalités de cette journée solidaire. Dans le cas où ce jour serait bien
chômé, il est alors possible, pour compenser, de supprimer un jour de
RTT ou de congé payé. Certaines entreprises offrent même cette journée à
leurs employés. Tous s'acquittent d'une contribution de 0,3 % de la
masse salariale à la CNSA.
Quelque 1,45 milliard d'euros sera attribué au financement de la prise en charge des personnes âgées : 483,9 millions d'euros seront versés aux conseils départementaux afin de financer l'allocation personnalisée d'autonomie (APA), et 967,7 millions d'euros seront redistribués aux établissements et services médico-sociaux accueillant ces personnes âgées.
Le reste, à savoir 967,7 millions d'euros servira au financement de la prise en charge des personnes handicapées. Les conseils départementaux recevront 629 millions d'euros au bénéfice du financement de la prestation de compensation du handicap (PCH), mais aussi au profit des maisons départementales des personnes handicapées. De leur côté, les établissements et services médico-sociaux accueillant au quotidien des personnes en situation de handicap se verront versés 338,7 millions d'euros.
Vers une seconde journée de solidarité ?
Afin d'aider davantage au financement de la dépendance, la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a récemment évoqué la possibilité de mettre en place une seconde journée de solidarité. Une "piste intéressante" qu'il faut "regarder", a réagi Emmanuel Macron lors de son interview, le 15 avril dernier, face aux journalistes de Mediapart et de BFM TV. Pas suffisant quoiqu'il en soit, estiment les professionnels du secteur.
Sur RMC, le lendemain de l'intervention présidentielle, le président de l'Association nationale des directeurs au service des personnes âgées, Pascal Champvert, avait affirmé qu'il "faudra bien plus de 1,5 milliard d'euros" pour financer réellement la dépendance. Et de conclure : "C'est plutôt 10 milliards ! On voit bien que c'est la cinquième semaine de congés payés qu'il faudrait supprimer !"
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Zeeman ouvre début octobre rue Foch à Pau
18 Mai 2018
C'est en lieu et place de l'ancien magasin La Halle aux chaussures, rue Foch, que doit ouvrir Zeeman, début octobre.
« Le bail définitif est signé. Il reste à déposer les autorisations administratives d'ici la fin du mois. Puis deux ou trois mois seront nécessaires avant de les avoir », explique Thierry Mayet de l'agence Sud-Ouest Immobilier, spécialisé dans l'immobilier d'entreprises.
Ensuite, des travaux d'aménagement du local de 400 m2 environ, dont 270 pour la surface de vente, seront entrepris.
Vêtements pour toute la famille
Pas encore présent à Pau, le groupe Zeeman a ouvert le 18 avril un magasin à Orthez, zone commerciale des Soarns. Groupe néerlandais de magasins de vêtements (bébés, enfants, hommes et femmes) à très bas prix fondé en 1967, Zeeman compte plus de 1 300 magasins pour 7 000 collaborateurs aux Pays-Bas, en Allemagne, en Belgique, en France, au Luxembourg et en Espagne. Le groupe affiche une stratégie d'expansion dans la région.
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L'entreprise grenobloise Spartoo va-t-elle racheter l'enseigne de chaussures André ?
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17 Mai 2018
Le groupe Vivarté cherche à vendre ses magasins André qui perdent de
l'argent. Des discussions très avancées sont en cours, depuis le mois de
janvier, avec le grenoblois Boris Saragaglia, patron et fondateur de
l'entreprise iséroise Spartoo, enseigne de vente de chaussures en ligne.
Spartoo rachète André
Le groupe Vivarté, propriétaire du chausseur André qui perd de l'argent, cherche un repreneur. L'entreprise représente 115 magasins (avec de 3 à 8 personnes) et au total 752 salariés.
Même si les syndicats ont remis un avis négatif au projet de rachat des magasins André par l'entreprise iséroise Spartoo, au cours du comité d'entreprise réuni le 14 janvier, des discussions très avancées sont en cours avec le grenoblois Boris Saragaglia, patron fondateur de Spartoo. La société représente l'un des trois grands sites de ventes de chaussures en ligne en France. La vente pourrait avoir lieu au cours de l'été.
Boris Sarragaglia, patron de Spartoo
Boris Saragaglia est actuellement dirigeant-fondateur de Spartoo, créé en 2006, et dont 75 % des actions sont possédées par des groupes investisseurs. La spécialité de la société est la vente en ligne de chaussures. Actuellement, il y a 400 salariés et un chiffre d'affaire de 165 millions d'euros.
"Il vaut mieux être racheté par Spartoo qu'être au chômage"
Ce n'est pas tout à fait le même métier, mais cela incarne la tendance des acheteurs sur internet qui ont envie d'essayer leurs chaussures en magasins. Les représentants du personnel ont émis un avis négatif au rachat, certes, mais aussi un commentaire réaliste qui suit derrière : "Il vaut mieux être racheté par Spartoo, qu'être au chômage", dans la voix d'une délégué Force Ouvrière.
Changer le fonctionnement des magasins
Ce qui inquiète les élus du Comité d'entreprise des magasins André, c'est la diminution du nombre de travail dans les magasins, et le risque de suppressions d'emplois par non reconduction des 180 CDD. Aujourd'hui, André est à l'âge de pierre de l'informatique : les caisses et la gestion des flux sont vieillots.
Le patron de Spartoo veut doter chaque vendeuse d'un smartphone sur ce principe : lorsqu'un client vient essayer une paire de chaussure, elle voit immédiatement sur l'appareil ce qu'il reste en stock, sans aller dans la réserve. C'est ce qui s'appelle le "phygital" : l'alliance du commerce (physique) en magasin et du digital, en lien avec le site internet de Spartoo. La crainte des syndicats c'est qu'il ne reste plus qu'un vendeur dans les plus petits magasins au lieu de 3 actuellement.
Un défi pour Spartoo
De son coté, le grenoblois Boris Saragaglia table son projet de reprise sur une augmentation du chiffre d'affaire, avec l'introduction de deux lignes de chaussures nouvelles chez André, pour le sport et pour l'enfance. Pour Spartoo, c'est un sacré challenge : reprendre 115 boutiques et 752 salariés. Autrement dit, multiplier ses effectifs par trois et son chiffre d'affaire par deux.
Les discussions avec Vivarte devraient se poursuivre jusqu'à la fin du mois de mai, pour aboutir à une décision de reprise pendant l'été, si tout va bien.
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« En guerre », dans le brasier de la révolte ouvrière
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16 Mai 2018
CANNES 2018 - L'œuvre saisissante, percutante, magistrale de Stéphane Brizé devrait figurer au palmarès de la 71e édition cannoise. Pendant près de deux heures, le cinéaste plonge dans le volcan d'une lutte sociale, au milieu d'ouvriers désespérés qui se battent pour ne pas perdre leur emploi.
Autour de Vincent Lindon, en leader syndical, gravitent des acteurs non-professionnels, recrutés sur place.
Le groupe Perrin Industrie, spécialisé dans
la sous-traitance automobile, a décidé, malgré des bénéfices records,
de fermer son usine d'Agen pour la délocaliser en Roumanie. Au mépris
d'un accord signé avec les partenaires sociaux. Les ouvriers l'avaient
appliqué au prix de lourds sacrifices financiers, rétablissant la
rentabilité de l'usine. Dans ce département de Lot-et-Garonne, dépourvu
d'industries, déjà sinistré sur le front de l'emploi, 1 100 salariés se
retrouvent au tapis. Misant sur le pourrissement, la
direction refuse tout contact, toute discussion. Le siège social est en
Allemagne. Motus et portes fermées là-bas aussi. Le groupe envoie au
front la DRH et le comptable. Quand l'occupation de l'usine déstabilise
la chaîne d'approvisionnement, le directeur local campe sur des
positions dictées en haut lieu. Il ne cesse d'invoquer « un contexte de compétitivité dégradée »
face au désarroi bruyant et vindicatif de ces laissés-pour-compte. Les
ouvriers réclament la vérité des bilans comptables, sortent leurs
propres chiffres, alignent leur expertise de la situation. Dialogues de
sourds, engueulades violentes, algarades.
Vincent Lindon en syndicaliste jusqu'au boutiste
Les grévistes montent à Paris, occupent le siège du Medef, veulent une intervention de l'État. Dérobades et fins brutales de non-recevoir attisent un feu que rien ni personne ne cherche à éteindre. L'État botte en touche. Le conseiller social de l'Élysée fait un tour de piste mais affiche son impuissance. L'enlisement anticipé par le groupe industriel fissure l'unité des ouvriers. L'argent manque.
Sans perspective d'embauche, ici ou ailleurs, l'avenir est angoissant pour les familles. Dissensions, accusations personnelles, dévastateurs règlements de compte, la camaraderie forgée dans la lutte s'effiloche. Le jusqu'au-boutisme de Laurent Amédéo (Vincent Lindon) est dénoncé par les syndicalistes modérés, plus pragmatiques, prêts à négocier pour éviter, croient-ils, le pire, tenter d'assurer les arrières, d'obtenir des indemnités substantielles, un plan de reclassement, une improbable relance de l'usine, avec des effectifs réduits. Les grévistes avancent divisés face à un groupe qui demeure inflexible. Quand, à bout d'arguments sans réponse, la violence explose, sous l'œil des caméras, répercutée en boucle, c'est ce dérapage qui est stigmatisé. Et les raisons de la colère évacuées.
Au cœur du réacteur pour montrer ce qu'on ne voit jamais
Entre film de guerre et cinéma-vérité, Stéphane Brizé signe une œuvre coup-de-poing, éclairante et à haute valeur pédagogique sur les étapes légales qui rigidifient un plan social et le poussent aux extrêmes. Il s'immerge dans l'épaisseur tragique de ce huis clos dramatique où l'air manque, explosif par trop d'énergie et de rage. Caméra à l'épaule, il se poste dans le cœur du réacteur et montre ce que l'on ne voit jamais.
L'embrasement d'un collectif qui, par trop d'adversité, finit par se fragmenter, se décomposer. Il s'engouffre au cœur de la mêlée, au milieu de ces grévistes humiliés, en colère et en déroute. Il saisit au plus près l'incrédulité, la tension, l'abattement sur les visages, les corps fatigués, les larmes, la nervosité éruptive mais aussi les élans, la solidarité dans le combat, l'euphorie fugitive de se sentir « tous ensemble, tous ensemble ».
Autour de Vincent Lindon, éclatant d'évidence en leader syndical, gravitent des acteurs non professionnels, recrutés sur place, dont le jeu est stupéfiant de naturel, de justesse et de puissance. Un demi-siècle après Mai 68, avec ce film saisissant, percutant, magistral, la lutte des classes secoue le festival. Enfin...
— NOMINATION —
02 Mai 2018
Vivarte : Directeur des ressources humaines Groupe
Xavier Guéry est nommé directeur des ressources humaines du groupe Vivarte, à ce poste depuis avril 2018. Il est sous la responsabilité directe de Patrick Puy, président. Il succède à Jean-Jacques Doeblin, qui a fait valoir ses droits à la retraite. Cette nomination intervient dans le cadre de la réorganisation des activités du groupe et du plan de financement mise en place par le président. A ce titre, il rejoint le comité exécutif.
Xavier Guéry, 50 ans, mastère management des technologies de l'information - SKEMA Business School (1991), Paris ESLSCA Business School (1990), a réalisé le parcours suivant :
* 2017-2017 : Monoprix, directeur de l'organisation et des systèmes d'information.
* 2013-2016 : Darty, directeur des ressources humaines Groupe.
* 2009-2013 : But international, directeur des systèmes d'information.
* 2004-2007 : Castorama, directeur adjoint des ressources humaines.
* 2001-2004 : Sopra Steria Group, directeur d'agence.
* 1997-2001 : Sopra Steria Group, directeur de projet spécialisé sur les progiciels ressources humaines.
— FÊTE DU TRAVAIL, LEÇON D'HISTOIRE —
01 Mai 2018
Fête du Travail ...... Ce sont les Français qui ont dû l'inventer !" à votre avis?
Oui les Français aiment tellement manifester et faire la grève qu'on pourrait croire qu'ils sont à l'origine de la Fête du Travail ... et bien pas tout à fait !
En 1793, Fabre d'Églantine proposa bien une fête du travail en France qui fut célébrée pendant quelques années au 1er pluviôse selon le calendrier républicain (20 janvier actuel), mais cela ne dura pas.
La Fête du Travail est en fait née en Australie le 21 avril 1856
lorsque les travailleurs se mirent en grève une journée pour réclamer
la journée de 8 heures de travail. Fort de son succès, cette journée,
elle, perdura.
Par la suite, en 1884, les syndicats américains décidèrent eux aussi de demander la réduction du temps de travail afin d'obtenir une journée de 8 heures. Leur action débuta le 1er mai car il s'agissait du jour où les entreprises commençaient leur année comptable et où prenaient fin les contrats obligeant les ouvriers à retrouver du travail.
La grève du 1er mai 1886 fut largement suivie par les ouvriers dans tout le pays. À tel point que les manifestations se poursuivirent au-delà du 1er mai.
Mais le 3 mai à Chicago, trois grévistes meurent et le lendemain sept policiers seront tués lors d'une marche de protestation.
Cinq syndicalistes anarchistes seront alors condamnés à mort et exécutés l'année suivante pour finalement être reconnus innocents, victimes d'un complot politico-policier.
La Fête du Travail en France
Le 20 juin 1889, le Congrès International socialiste de Paris réuni pour le centenaire de la Révolution Française fait du 1er mai la journée internationale des travailleurs en mémoire des manifestations de Chicago. Cette journée a pour objectif de lutter pour l'obtention d'une journée de travail de 8 heures.
Le 1er mai 1890, les travailleurs défilent donc avec un triangle rouge à la boutonnière symbolisant leurs revendications : 8 heures de travail, 8 heures de sommeil et 8 heures de loisirs/pour la famille.
Le triangle rouge est remplacé par une l'églantine rouge dès 1891, puis par un brin de muguet, avec un ruban rouge, en 1907. Le rouge étant la couleur politique associée à la Gauche.
En 1919, la journée de huit heures est mise en place et le 1er mai reste une journée chômée, c'est-à-dire une journée non travaillée et non payée.
Pendant la Seconde Guerre Mondiale, en 1941, sous le Régime de Vichy le 1er mai devient officiellement la Fête du Travail : un jour chômé et toujours pas payé.
Ce n'est qu'en 1947, sous le régime de la Libération que le 1er mai devient un jour férié, c'est-à-dire un jour non travaillé et payé.
La Fête du Travail était et reste donc une fête internationale.
Aujourd'hui, la Fête du Travail
est très importante en France. Les autres jours fériés de l'année
peuvent ou non être travaillés (et dans ce cas payés double), mais pas
le 1er mai.
Vous ne trouverez ni bus ni tramway pour circuler, pas la peine d'essayer de faire du shopping tout est fermé. Trois options s'offrent à vous : défiler à la traditionnelle manifestation du 1er mai ou bien profiter de votre jour de congé avec vos amis, votre famille ou bien faire les deux.
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L'immeuble Apple des Champs-Élysées vendu 600 millions d'euros
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27 Avril 2018
Alors que la marque a prévu l'installation fin 2018 d'un Apple Store au 114 avenue des Champs-Élysées, le fonds de pension allemand BVK a racheté l'immeuble au prix fort. Une bonne affaire pour son ancien propriétaire, le groupe français EPI.
Apple fait flamber les prix, et pas seulement ceux des smartphones. L'immeuble parisien des Champs-Élysées, où la marque créée par Steve Jobs a prévu l'installation fin 2018 d'un Apple Store et des bureaux de sa filiale française, vient en effet de se vendre au prix fort. Situé au 114 de la plus belle avenue du monde, côté soleil, le plus fréquenté par les touristes et les Parisiens, cet immeuble de 5500 mètres carrés est en cours de travaux.
Selon nos informations, la transaction a été signée jeudi entre l'ancien propriétaire, le groupe français EPI, et le nouveau, le fonds de pension allemand BVK, pour un montant proche de 600 millions d'euros.
Cette vente est une très bonne affaire pour EPI. Ce discret groupe familial est détenu par Christopher Descours, le petit-fils de Jean-Louis Descours, mythique patron d'André et fondateur de Vivarte, leader français de l'habillement et de la chaussure. L'héritier avait eu le nez creux en choisissant de céder ses parts (25 %) de Vivarte en 2007: racheté au prix fort par Charterhouse, le groupe fortement endetté est ensuite parti en capilotade avant d'être repris par ses créanciers.
Avec le fruit de la vente, Christopher Descours a développé EPI, le mini-empire présent à la fois dans le luxe (Weston, Bonpoint, Piper-Heidsieck...) et l'immobilier. En 2009, EPI s'était offert l'immeuble du 114 Champs-Élysées, qui a longtemps abrité une boutique Weston. À 100 millions d'euros, l'acquisition avait été jugée chèrement payée par les experts de l'immobilier. Même si d'importants travaux ont été engagés depuis, la plus-value à la revente s'annonce substantielle.
Début 2016, Apple a signé pour un loyer annuel de 14 millions d'euros (trois fois plus élevé que l'ancien) et engagé Norman Foster pour l'aménagement de l'immeuble. Le prestige du futur locataire, ajouté à ceux de l'architecte et de l'avenue, a convaincu BVK de faire une offre irrésistible à EPI.
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Kookaï recrute aux ressources humaines l'ex-Mim Mathieu de Mesmay
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26 Avril 2018
Détenue par un nouveau propriétaire depuis juillet 2017, Kookaï structure sa direction. La marque cédée par le groupe Vivarte à l'australien Magi a recruté début mars Mathieu de Mesmay au poste de directeur des ressources humaines.
Un profil ayant de l'expérience dans les entreprises de distribution et
de mode, puisqu'il a été responsable des ressources humaines de La
Redoute entre 2001 et 2003, puis DRH chez Sephora, avant d'occuper cette
même position chez Disney Store de 2007 à 2011.
Surtout, Mathieu
de Mesmay a géré les ressources humaines de l'enseigne de mode féminine
Mim de 2013 à 2017, jusqu'à la liquidation de la société, qui a
occasionné le licenciement de près de 800 salariés. Il avait alors porté
avec d'autre membres de la direction un projet de reprise de la marque par le biais d'une Scop, mais le dossier avait été refusé.
Le
groupe Magi, qui était depuis 27 ans le licencié en Australie et en
Nouvelle-Zélande de la marque Kookaï avant de la racheter, a instauré
une structure dirigeante à deux têtes,
entre France et Océanie. Fondée en 1983, la griffe revendique près de
200 points de vente dans le monde, dont environ 140 en France (incluant
90 boutiques à l'enseigne ainsi que des corners en grands magasins), et
emploie quelque 500 personnes.
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Journée de solidarité: "Qu'on arrête de nous bassiner et de nous mentir !"
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24 Avril 2018
Joseph Thouvenel, vice-président de la CFTC, invité de la matinale de Jean-Jacques Bourdin, s'est fermement opposé à la piste évoquée par Emmanuel Macron d'instaurer une seconde journée de solidarité.
A réécouter. Cliquez ci-desous
Joseph THOUVENEL avec les responsables de la CFTC VIVARTE devant le siège du groupe en soutien aux salariés menacés de licenciement
23 Janvier 2017
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Bryan Cave Leighton Paisner LLP conseil de Shangai La Chapelle Fashion
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23 Avril 2018
Shangai La Chapelle Fashion, aux côtés des fonds d'investissements
Trendy Pionner et EastLink International, viennent de conclure la
première acquisition à l'étranger de la marque de prêt-à-porter Naf Naf,
jusqu'à présent dans le giron du Groupe Vivarte.
Cette acquisition marque l'intégration de l'enseigne française dans le
réseau chinois du groupe. Shangai La Chapelle Fashion représente 10000
unités de commerces exclusivement situées en Chine, pour 1,2 milliards
d'euros de chiffre d'affaires.
Bryan Cave Leighton Paisner LLP accompagne Shangai La Chapelle Fashion dans l'acquisition de Naf Naf.
L'équipe parisienne de Bryan Cave Leighton Paisner LLP, composée de Fabrice Bouquier (associé), Marie-Emilie Codina, Stanislas Boyer (collaborateurs) et Aissatou Cissé (Paralegal) ainsi que Francois Alambret (counsel), Emmanuelle Mercier, Francois Xavier Mirza et Cécile Terret (collaborateurs) a conseillé le consortium mené par le chinois Shangai La Chapelle Fashion, leader du marché chinois de l'habillement féminin à bas prix, dans l'acquisition de l'enseigne de prêt-à-porter Naf Naf.
L'opération, d'un montant total de 52 millions d'euros correspond respectivement à une acquisition de 40 %, 30 % et 30 % du capital pour chacun des trois acteurs du consortium, Shangai La Chapelle Fashion étant majoritaire.
L'acquisition de Naf Naf, marque française de prêt à porter fondée en 1973, implique 150 boutiques en France et 32 à l'étranger, ainsi que des franchises et corners, portant le nombre de points de vente à 474. L'ensemble de ces derniers, et leurs 1200 salariés, seront repris par Shangai La Chapelle Fashion.
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Monoprix-Sarenza et Spartoo-André : feu vert de l'Autorité de la concurrence
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20 Avril 2018
Paris, 20 avril 2018 (AFP) L'Autorité de la concurrence a annoncé vendredi avoir autorisé les deux opérations distinctes de rachat de Sarenza par Monoprix et d'André par Spartoo, estimant « qu'elles n'étaient pas susceptibles de poser de problèmes de concurrence ».
« Ces deux opérations de concentration, qui sont distinctes et ont été
examinées en parallèle, s'inscrivent dans un mouvement d'ensemble de
développement de groupes "omnicanal" incluant distribution physique et
sites de vente en ligne, dans le secteur du commerce de détail en France
», affirme l'organisme dans un communiqué.
En février, l'enseigne
Monoprix (groupe Casino) annonçait être entrée en négociations
exclusives pour acquérir le spécialiste de la vente de chaussures en
ligne Sarenza.
En janvier, c'était le site Spartoo qui annonçait son intention de s'offrir le réseau de magasins de chaussures André (groupe Vivarte), dans un mouvement de rachat inversé entre le commerce en ligne et le commerce physique.
À
l'instar de l'opération Fnac/Darty, « l'Autorité a tenu compte de la
concurrence exercée par les acteurs de la vente en ligne sur les
distributeurs en points de vente physiques, sans pour autant conclure à
l'existence d'un marché unique », explique l'Autorité.
En effet,
selon le communiqué, « la grande majorité des ventes de chaussures sont
effectuées en magasin (85 %) et résultent d'un arbitrage du
consommateur, réalisé notamment en fonction des alternatives qui lui
sont accessibles dans un rayon géographique proche de son domicile ».
L'analyse concurrentielle a ainsi été menée au niveau national, mais
également à un échelon local, afin de tenir compte de l'existence de
paramètres locaux de concurrence, précise le communiqué.
Pour
l'organisme, « ces deux opérations de concentration (...) illustrent une
tendance récente observée » dans la distribution en France. «
L'Autorité relève en effet que le développement des distributeurs passe
par la constitution d'acteurs omnicanal, via l'acquisition d'un
concurrent actif sur un autre canal de distribution, ou par le
renforcement d'acteurs présents simultanément sur le canal de la
distribution physique et sur celui de la vente en ligne », conclut-elle.
Dans
le même esprit, le groupe Carrefour s'est porté récemment acquéreur de
17 % du capital du site de déstockage en ligne Showroomprivé.
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Vivarte étudie des offres sérieuses pour Chevignon et Besson
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19 Avril 2018
Alors que la vente de Naf Naf à un consortium chinois a été confirmée il y a peu, le processus de vente des deux marques encore à céder, Chevignon et Besson, la suite ci-dessous.
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INQUIÉTUDES POUR LES SITES DE LA HALLE
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17 Avril 2018
SYNTHÈSE DU COMITÉ DE GROUPE
16 Avril 2018
Vous trouverez ci-dessous en fichier PDF, la Synthèse CFTC des Salariés Vivarte concernant le Comité de Groupe qui s'est tenu au siège social, cet après-midi.
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Vivarte engrange 52 millions d'euros en vendant Naf Naf
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16 Avril 2018
Le 11 avril, le groupe Vivarte officialisait la vente de son enseigne de prêt-à-porter féminin Naf Naf à un consortium chinois mené par le groupe La Chapelle,
épaulé de Star Platinium et d'East Links. Le distributeur chinois a
depuis apporté quelques détails sur la transaction que ne communiquaient
pas Vivarte. Le groupe français, qui poursuit sa restructuration, a
ainsi récolté 52 millions d'euros en cédant la marque, soit un quart du
chiffre d'affaires de la marque, qui a, selon La Chapelle, généré 208
millions d'euros de ventes en 2016/17, assorti d'un Ebitda de 7,6
millions d'euros.
Naf Naf s'appuie sur un réseau de 474 points de vente (boutiques et corners).
Un prix peu élevé au regard du chiffre d'affaires de la marque, mais
représentant tout de même un ratio de 6,8 fois l'EBITDA. Il faut
rappeler que l'enseigne fondée en 1973 par les frères Pariente avait été
acquise en 2007 par le groupe Vivarte, qui à l'époque aurait signé un
chèque de 200 millions d'euros à ses propriétaires (en acquérant certes
Chevignon du même coup). Il s'agit là d'une acquisition intéressante
pour le groupe chinois, qui, tout en continuant à exploiter (et
arbitrer) les points de vente de Naf Naf en Europe (et surtout en France
où elle réalise 70 % de ses ventes), ambitionne de déployer cette
marque à la rentabilité faible dans son format actuel sur le sol
chinois.
Le groupe français, dirigé par Patrick Puy depuis plus
d'un an, est engagé dans un vaste plan de restructuration pour combler
ses importantes dettes et tenter de redresser ses ventes en définissant
un nouveau périmètre. En se séparant donc de certains actifs.
Les créanciers de Vivarte - lourdement endetté après un second LBO - ont accepté en juin 2017 de réduire la dette du groupe de 864 millions d'euros,
celle-ci culminant tout de même depuis lors à 574 millions d'euros
(contre 1,5 milliard donc). Elle a aussi été rééchelonnée, puisque sa
maturité a été étendue de deux ans, jusqu'en 2021.
Après avoir
vendu Merkal, Pataugas et Kookaï l'an dernier, la cession d'André début
2018 n'a pas contribué à renflouer les caisses du groupe puisque
celui-ci aurait, selon plusieurs médias, signé un chèque pour que
Spartoo reprenne le chausseur. Mais le groupe espère faire une belle
opération dans les mois à venir en se séparant de Besson, son enseigne
de chaussures de périphérie aux 265 millions d'euros de ventes en 2017
et à la santé au beau fixe. Celle qui au départ ne devait pas être
vendue ne compte que très peu de salariés puisque ses magasins sont
opérés via un système de gérant mandataire et aurait reçu plusieurs
marques d'intérêt, selon nos informations.
La direction de
Vivarte prévoit en outre une enveloppe de 80 millions d'euros en 2018
pour investir dans les cinq marques qu'elle conserve à son périmètre, à
savoir Caroll, San Marina, Minelli, Cosmoparis et surtout La Halle. Une
enseigne de périphérie qui doit absolument réussir sa relance (après un
PSE en 2017) puisqu'elle pèse 53 % des ventes totales de Vivarte, qui ont culminé en 2016/17 à 1,8 milliard d'euros.
Si le groupe accuse toujours d'importantes pertes, celles-ci se sont
réduites de moitié sur l'exercice écoulé : son résultat net était ainsi
passé de -672 millions en 2016 à -305 millions d'euros.
— COMITE DE GROUPE DU 16 AVRIL A 15 HEURES —
15 Avril 2018
—FUSION- ABSORPTION HAC-HAV, UNE DIRECTION COMPLETEMENT CONTRADICTOIRE —
14 Avril 2018
Une réunion s'est tenue hier après-midi à Paris avec notre direction, concernant la fusion-absorption et en particulier sur l' Accord de méthode dans le cadre du projet de fusion-absorption de la CEC par La HAV .
N'était par présent autour de la table, le syndicat CFDT Chaussures et Vêtements ainsi que celui de la CGT Vêtements Magasins. ( A la CFTC des Salariés VIVARTE, nous respectons leurs choix ).
Donc, suite à différents échanges que les organisations syndicales présentes ont pu avoir avec la direction, ce projet d'accord de méthode a été pour l'instant suspendu car
toutes les autres OS ( ne sont pas d'accord à l'unanimité) avec le
projet accord de méthode que la direction nous avait présenté hier après
midi.
Comment peut-on, commencer à négocier pour cette fusion alors que nous avions à ce jour aucuns documents !!!. La direction, donc s'était engagée hier soir, à nous fournir au plus vite les documents ( tous les accords etc.... ) que nous demandions depuis un certain temps et une fois les documents remis, nous aurions une nouvelle préparatoire avec les OS afin que l'on puisse établir une feuille de route pour la suite de cette fusion et bien sûr, une nouvelle date avec la direction qui serait calée afin qu'elle puisse nous présenter une seconde fois un nouveau projet accord de méthode.. ( Nouveau calendrier, nouveaux moyens pour les OS etc ...)
Notre direction a bien tenu ses engagements, puisque ce matin elle a fait parvenir à l'ensemble des organisations syndicales certains documents.
Mais le hic dans tout cela c'est qu'il manque beaucoup de choses ( Magasins, siège ) !!! Et en particulier les dépôts Logistiques qui, aux dires de Mr Christophe Krauss directeur des resources humaines, a à dire "que le dépôt logistique d'issoudun n'est pas impacté par cette fusion ".
Nous vous invitons donc à télécharger et à lire les échanges mails du Délégué Syndical CFTC CEC dépôt logistique avec Mr Christophe Krauss et vous jugerez par vous même. ( Intervention dans cet échange de Mr Arnaud MOUJOUL DSC du Syndicat SUD).
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Vivarte vend finalement Naf Naf pour 52 millions
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12 Avril 2018
Le groupe chinois La Chapelle reprend à bon prix une marque de prêt-à-porter féminin rentable, qui a réalisé sur son dernier exercice 210 millions d'euros de chiffre d'affaires.
Le «Grand méchant look» a séduit le groupe chinois La Chapelle. L'acquisition de Naf Naf, évoquée dès janvier par les syndicats, a été confirmée mercredi par son propriétaire, le groupe de mode français Vivarte. La Chapelle explique avoir réalisé cette acquisition - sa première à l'étranger - pour 52 millions d'euros. Il s'est associé à Star Platinum Capital, fonds d'investissement privé concentré sur la Chine, et à une société de conseil, East Links International. Ils reprennent à bon prix une marque rentable, qui a réalisé sur son dernier exercice 210 millions d'euros de chiffre d'affaires. Acteur majeur du prêt-à-porter féminin à prix accessible, La Chapelle (1,2 milliard d'euros de chiffre d'affaires) possède 9448 points de vente en Chine et emploie 37.554 personnes.
L'accord garantit à Naf Naf, ses 1200 salariés, ses 474 points de vente, dont 174 magasins, «les meilleures conditions de reprise aujourd'hui, et les meilleures perspectives de croissance demain», selon le président de Vivarte, Patrick Puy.
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Vivarte officialise la cession de Naf Naf au groupe chinois La Chapelle & CO
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11 Avril 2018
Après consultation des partenaires sociaux, qui ont rendu un avis favorable à l'unanimité, le groupe Vivarte a entériné la cession de son enseigne de mode féminine Naf Naf au groupe de prêt-à-porter chinois La Chapelle & Co, qui avait soumis une offre d'achat en janvier dernier. Il est épaulé du fonds d'investissement Star Platinium Capital et du cabinet de conseil East Links. La transaction devrait être complétée d'ici un mois.
L'enseigne compte 213 boutiques à l'enseigne en France - Naf Naf
L'offre émise par La Chapelle & Co concerne la totalité du périmètre
de l'enseigne, soit 474 points de vente dans le monde et près de 1 200
employés. Née en 1973 dans le Sentier à Paris sous l'impulsion des frères Pariente,
Naf Naf avait été acquise par Vivarte en 2006. Elle pesait alors 240
millions d'euros de chiffre d'affaires annuel, contre environ 200
aujourd'hui.
Comme nous vous le rapportions en janvier, La Chapelle & Co est un acteur phare du marché chinois de la mode mass market,
à l'histoire assez récente, porté par de nombreuses enseignes (La
Chapelle, Pote, La Babité, Puella, Vougeek, Candie's...). Fondé en 1998,
il est à la tête d'un vaste réseau de 9 448 points de vente, tous
implantés en Chine. Employant 37 554 personnes, le groupe a généré en
2017 un chiffre d'affaires d'environ 1,2 milliard d'euros. Ses
dirigeants devraient, selon nos informations, conserver pour Naf Naf une
assise française, tout en envisageant un développement parallèle de la
marque en Chine.
Après avoir cédé Kookaï, Pataugas, André et
Merkal, le groupe Vivarte poursuit donc lui sa restructuration autour de
cinq enseignes (La Halle, Minelli, Caroll, Cosmoparis et San Marina)
décidée par son PDG, Patrick Puy, en janvier 2017. Il lui reste à vendre
Besson Chaussures, qui aurait reçu plusieurs marques d'intérêt, ainsi
que Chevignon.
— FUSION-ABSORPTION HAV-HAC —
11 Avril 2018
Dans le cadre de l'ICCHSCT de la fusison-absorption HAV-CEC, le cabinet SECAFI va conduire des entretiens avec les salariés du dépôt d'Issoudun, du Siège, et des magasins.
Dans le cadre du projet de fusion des sociétés CEC SAS et La Halle SAS, la Direction informe et consulte les instances représentatives du personnel, et notamment les représentants des CHSCT du siège, des magasins et du dépôt. Ces instances sont réunies dans une « Instance de Coordination des CHSCT ». Cette instance doit rendre un avis sur le projet, et à cette fin a la possibilité de se faire aider d'un cabinet extérieur, ce qu'elle a souhaité faire. C'est le cabinet Secafi qui a été retenu pour l'assister.
Les consultants de Secafi vont échanger avec un certain nombre d'entre vous, au siège, dans les magasins, et au dépôt : en face à face ou par téléphone, individuellement ou en groupe.
Pour ceux d'entre vous qui seraient rencontrés, nous vous encourageons à partager de manière aussi transparente que possible avec ces consultants. Leur objectif est d'envisager avec vous les conséquences possibles du projet sur vos conditions de travail : en termes d'opportunités comme de risques. Ces entretiens sont confidentiels.
Christophe GENTHIAL
Responsable de Mission Secafi
Information projet de message ( faîte par le cabinet SECAFI ) destinée aux collaborateurs. La direction relit et reviendra vers ce cabinet d'expert.
Vivarte : Xavier Guéry nommé directeur des ressources humaines
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10 Avril 2018
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Le mag #Printemps 2018
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10 Avril 2018
Vivarte corporate film
Caroll vous relooke
Depuis son ouverture en décembre dernier, la boutique Caroll de la rue des rosiers fait l'évènement tant dans l'aménagement des lieux, chaque fois plus bluffant, que dans les animations proposées aux clientes. Après l'imprimante à ongles en février, les clientes VIP de l'enseignes se voyaient offrir une séance de relooking en Mars. Accueillies par Isabelle, styliste personnelle, qui prenait d'abord le temps d'un échange sur les raisons qui les amenaient à solliciter ce service, elle passaient ensuite à l'essayage des vêtements proposés. Certaines hésitent à franchir le pas de tenues qu'elles n'auraient pas spontanément choisies, d'autres se lancent sans hésitation.
Trouver chaussure
à son pied...
Mi-février, ne cherchez pas les équipes des collections de
Cosmoparis, Minelli et San Marina à Paris ou à Aubagne, elles sont à
Milan au MICAM, le salon international de la chaussure.
Vues par nos expertes, voici les grandes tendances de l'hiver prochain :
le jaune, tous les verts (bouteille, kaki, sapin), le cuir impression
crocodile, la botte ou la boots qui plisse sur la jambe et la chaussure
de montagne
réinterprétée pour la ville.
Un mois très éco-responsable
San Marina consacre le mois d'avril à la protection des calanques et à la réduction des déchets à travers quatre actions éco-responsables :
- La collecte de chaussures usagées dans les magasins de l'enseigne au profit de l'entreprise Le Relais ;
- La vente d'un tote bag caritatif au profit de la Surfrider Foundation ;
- Une collab' éthique avec une paire d'espadrilles de la marque Arsène, une marque basque artisanale ;
- Une journée de nettoyage du littoral prévue le 22 avril dans la calanque de Sormiou.
Minelli fait son cinéma
Pour la première fois, Minelli sera sur grands écrans au cinéma pour présenter sa collection Printemps-Eté. Tourné à Marseille et réalisé par Julien Samson, l'auteur du précedent film avec Georgia May Jagger, le film suit Emma, une jeune femme éprise de liberté qui affiche son autonomie le long des rues et des plages dans ses chaussures Minelli. Parfaite expression du #walkwithminelli. Des extraits du film, diffusé sur Snapchat pendant la Fashion Week ont déjà engendré 2 millions de vues. Prometteur !
Vivarte sur les réseaux sociaux
Depuis le 5 mars dernier, le Groupe est sur twitter.
Vous pouvez désormais suivre toutes les actualités des marques du groupe instantanément. Il ne vous reste plus qu'à vous abonner
@Groupe_Vivarte !
Vous pouvez également retrouver Vivarte sur Linkedin et Viméo.
Room service Naf Naf à Lyon Part-Dieu
Inspiré du pop-up store des Champs-Elysées, Naf Naf reproduit Room service dans la capitale des Gaules sur 290 m2. Créé par les équipes internes de Naf Naf, ce concept réaffirme "Le Grand méchant look" et valorise le rose, couleur phare de la marque avec des touches raffinées vertes et or.
Centre Commercial Lyon Part Dieu Rue du Dr Bouchut • Lyon
La nouvelle signature de San Marina
En 2018, on change tout chez San Marina : nouvelle signature, nouveau logo, nouveaux codes visuels mais on garde Frédéric Michalak. « Nous signons l'allure que vous aimez » Avec cette signature, la marque s'affirme en faisant le choix de refuser les diktats de la fast fashion et de laisser les gens faire leur choix. San Marina exprime sa volonté d'être accessible à tous, de rester à l'écoute de ses clients plutôt que d'imposer un style. San Marina est la marque révélatrice d'identité et de personnalité. En portant des chaussures San Marina, on porte sa liberté, comme des ailes aux pieds !
Besson ouvre son e-store
Après un mois d'ouverture, le site d'e-commerce de Besson a déjà engrangé plus de 3 500 commandes pour 530 000 visites avec un panier moyen de 53 euros. www.besson-chaussures.com
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Naf Naf réédite sa combinaison fétiche
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10 Avril 2018
Alors que Naf Naf va prochainement passer sous pavillon chinois,
l'enseigne de mode féminine que cède le groupe français Vivarte
replonge en 1983 via la réédition d'une pièce maîtresse de son histoire,
la combinaison en coton.
La combinaison façon chic en talons, ou plus casual avec une paire de baskets. - Naf Naf
Sous l'impulsion des frères Pariente, la marque née dans le quartier parisien du Sentier dans les années 1970 décolle véritablement en 1983
avec sa combinaison en toile de coton prête à teindre, écoulée à 3
millions d'exemplaires. Elle séduit à l'époque les jeunes femmes grâce à
une coupe facile à porter et surtout un large éventail de couleurs.
A
partir du 15 avril prochain, ce modèle fétiche sera commercialisé en
400 exemplaires sur l'e-shop Naf Naf, en kaki et en rouge uniquement. Un
produit vendu au prix de 69,99 euros et confectionné à partir des
patronages de l'époque. L'enseigne aime se réfugier ponctuellement dans
ses archives, car, en 2013 déjà, elle avait relancé la production de ce
modèle phare.
Naf Naf, qui revendique un réseau de 500 points de
vente dont 213 boutiques à l'enseigne en France, connaîtra cette année
un nouveau chapitre de son histoire. Elle va être vendue au chinois
Shanghai La Chapelle Fashion Co, spécialisé sur son marché dans la mode milieu de gamme. Ce qui laisse augurer pour Naf Naf d'un large potentiel de développement en Chine, un pays où elle n'est pas présente.
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Spartoo s'installe aux Quatre Temps à La Défense
10 Avril 2018
Alors qu'il poursuit les discussions encadrant la reprise du chausseur André à Vivarte, le pure player de la chaussure a déployé sa treizième adresse physique dans les Quatre Temps de La Défense. Une seconde étape dans les ambitions franciliennes de l'entreprise grenobloise.
La boutique Spartoo de La Defense - Spartoo
Le portail de vente dédié à la chaussure avait en effet déployé le 25 octobre dernier sa première adresse d'Île-de-France à Carré Sénart (Lieusaint). Et c'est donc dans le flagship du même promoteur, Unibail-Rodamco, que Spartoo prend également place désormais.
« Avec
plus de 46 millions de visiteurs par an, les Quatre Temps, c'est le centre commercial de référence du Grand Ouest parisien, pour le PDG de
Spartoo, Boris Saragaglia. Cette implantation est stratégique
pour Spartoo. Elle nous permet de mailler pas à pas notre
présence autour de la capitale en misant sur des emplacements à forte
fréquentation. »La boutique Spartoo prend une surface
précédemment occupée par Izac, désormais installée quelques cellules
plus loin, au second niveau du centre commercial. Le pure player y fait
face à Celio et Kaporal, et est encadré par Manfield, Armani Exchange et
Devred 1902, dans une section du centre commercial emmené par les
locomotives Mango et Foot Locker.
Des écrans et tablettes permettent de se faire livrer 5 000 modèles dès le lendemain - Spartoo
Sur 115 mètres carrés, le magasin Spartoo propose 200 modèles, avec des
marques dont Adidas, Vans, New Balance ou Geox. Ecrans tactiles et
tablettes permettent en outre de se faire livrer en 24 heures quelque 5
000 modèles, tandis que le personnel prendra en charge les retours
gratuits et remboursement des clients online et offline.
Fort
d'un chiffre d'affaires de 165 millions d'euros et de 3,2 millions de
paires vendues en 2017, Spartoo compte deux boutiques à Grenoble et
Clermont-Ferrand, ainsi que des adresses à Annecy, Besançon,
Bourg-en-Bresse, Chambéry, Dijon, Mâcon, Orange et La Séguinière.
— FLASH INFOS DERNIÈRE MINUTE—
09 Avril 2018
Le Comité de Groupe initialement prévu le 25 avril 2018 au siège social devrait être avancé au Lundi 16 Avril 2018 à 14 heures. Autre information, nous apprenons la nomination de Xavier GUERY en tant que DRH au sein du Groupe VIVARTE en remplacement de Jean-Jacques DOEBLIN ainsi que la démission de Charles RUBY le directeur commercial qui avait envoyé un mail dans tous les magasins concernant la carte de fidélité.
Xavier Guery, Directeur des Ressources Humaines Groupe DARTY en 2015
Xavier GUERY, dirigeant et fondateur de Alias Human Resources en 2007,
accompagne les dirigeants et managers dans l'engagement des équipes pour
le développement des entreprises. Le parallèle de sa carrière de
dirigeant exécutif dans de grands groupes avec celle de coach
travaillant notamment sur l'intuition énergétique, lui ont permis de
développer une approche innovante, pragmatique et mesurable de la mise
en œuvre des projets. Au delà de la création et l'animation de
séminaires de développement en entreprise, il coache individuellement ou
collectivement les managers dans des contextes de changement rapide.
Il
intervient principalement sur des évolutions de type 2 :
restructuration, plan de départs volontaires, PSE, rupture stratégique,
évolution des process, transformation des organisations, ...
Sa
carrière a débuté en SSII où il a été directeur de projets, puis
directeur d'agence (SOPRA). Elle s'est poursuivie dans le secteur de la
distribution spécialisée comme DRH adjoint (Castorama). Il rejoint
ensuite les comités exécutifs de But (DRH DG Adjoint) dans le cadre d'un
LBO et de Darty (DRH) en parallèle de ses activités de coaching en
entreprise.
Xavier Guéry est certifié Executive Coach à HEC et formé
à l'Institut Français du Shiatsu. Il est également titulaire d'un
mastère en management du changement au CERAM et diplômé de l'ESLSCA
Paris.
Fermeture définitive de La Halle à la Galleria
08 Avril 2018
Le magasin La Halle situé au centre commercial La Galleria au Lamentin fermera définitivement ses portes pour laisser place à une nouvelle enseigne.
Après Go Sport et Guy Vieules (qui a déménagé), c'est au tour de La Halle de plier bagage. Après plusieurs années de bon et loyaux services, le magasin La Halle situé au centre commercial de La Galleria fermera très bientôt ses portes. Le magasin fermé durant toute la journée de ce samedi 7 avril 2018, va rouvrir ce lundi pour une liquidation totale des articles. Prochainement une nouvelle enseigne dont on ignore le nom pour le moment, prendra la place de La Halle.
LE COMITÉ DE GROUPE AURA BIEN LIEU LE 25 AVRIL
06 Avril 2018
L'ordre du jour est ci-dessous
Nous vous ferons bien sur une synthèse de ce Comité de Groupe que nous diffuserons sur notre site.
— LE LOCAL SYNDICAL CFTC DES SALARIES VIVARTE DU DEPÔT LOGISTIQUE CEC BASE A ISSOUDUN—
06 Avril 2018
—
Sandrine Lilienfeld (Caroll) : « Devenir la marque maîtresse du vestiaire des femmes de 40 à 50 ans »
—
05 Avril 2018
Créée en 1963, Caroll espère amorcer un certain renouveau à travers ses
collections, son univers de boutique et entend ainsi recruter... La suite ci-dessous
Communication de P.PUY à l'ensemble des équipes halles
04 Avril 2018
Paris, le 4 avril 2018
Chères collaboratrices,
Chers collaborateurs,
A la suite d'une communication erronée au sujet de l'application inappropriée des avantages du programme de fidélité de La Halle, des interrogations ont été soulevées par nos clients mais également par certains de nos collaborateurs. Il me semble donc important d'y répondre et de vous apporter quelques clarifications.
Engagée dans la transformation de sa stratégie commerciale, La Halle a envisagé de modifier les modalités d'application de son actuel programme de fidélité afin d'assurer la transition vers un futur programme qui replacera en son cœur la qualité des services offerts aux clients.
Face à l'émoi suscité, La Halle s'est engagée à appliquer la remise prévue à tous ceux qui n'auraient pu en bénéficier lors de leurs achats ces derniers jours, en leur faisant parvenir cette semaine un e-mail. Le programme de fidélité, tel qu'il existe, a été confirmé dans sa globalité et demeure valable dans les conditions initiales pour tous les magasins du réseau et sur lahalle.com.
Je tiens à vous assurer du soutien total de la direction du groupe Vivarte. En tant qu'employeur responsable, nous nous appuyons sur des valeurs pérennes auxquelles nous devons nous tenir. Elles nous permettent de garantir à l'ensemble de nos collaborateurs un environnement de travail sûr et sain. Ce cadre de travail, nous en sommes convaincus, repose sur une relation commerciale transparente et respectueuse de nos clients, fondée notamment sur une information exhaustive, fiable et exacte sur nos produits mais également sur nos conditions d'achat. Vous comme moi, nous tenons à ce que nos clients puissent choisir en toute connaissance de cause.
La qualité de notre approche commerciale a efficacement contribué à la relance du groupe et de ses enseignes. Je vous en remercie. Il est de ma responsabilité de vous permettre de continuer d'accompagner les 11 millions de clients annuels dans les meilleures conditions.
Patrick Puy
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Le groupe Vivarte est-il sauvé ?
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03 Avril 2018
Le groupe français Vivarte (André, La Halle, Kookai, Caroll, San Marina, Chevignon, Naf Naf, Besson) traverse une crise majeure qui perdure depuis le début de cette décennie. Pour répondre à cette crise, Patrick Puy, le président du groupe, n'y va pas par quatre chemins : il vend à la découpe. Une stratégie conforme aux désidératas des actionnaires, qui sont pour la plupart des fonds d'investissements.
Le groupe s'est engagé dans un vaste plan de cessions et de restructurations. André va être cédé à Spartoo (l'opération va être finalisée en juin) et Naf Naf au groupe chinois La Chapelle Fashion Co qui détient plusieurs enseignes de mode féminine (cette cession devrait être finalisée mi-avril). Ces cessions majeures ont permis au groupe d'enregistrer des résultats en progression pour la première fois depuis six ans. Néanmoins le groupe affiche toujours des pertes : 305 millions en 2017. Ces pertes étaient de 672 millions en 2016.
Pour mener à bien sa mission, Patrick Puy va continuer à appliquer sa méthode qui consiste à faire tourner le portefeuille des marques du groupe. Ces cessions ne se font pas sans heurts. Ainsi, M.Puy a du prendre personnellement en main la direction de l'enseigne André suite au départ « pour raisons personnelles » du PDG Pascal Poulain qui a quitté précipitamment l'entreprise début mars. « Il n'y a plus personne pour piloter André » s'est récemment exclamé un représentant syndical. Les salariés manifestent régulièrement leur inquiétude tandis que l'intersyndicale CFDT, CGT et FO d'André accuse le groupe Vivarte d'être responsable de la situation que subit André.
Patrick Puy dit que le groupe Vivarte est désormais sauvé. Il assure que le résultat net deviendra significativement positif en 2018 et que la dette résiduelle sera faible en 2019. Il annonce dans le même temps un plan d'investissement de 80 millions d'euros en 2018. Cela ne signifie pas pour autant que les sacrifices sont terminés. Toutes les marques du groupe sont pour l'instant dans le rouge. Ces sacrifices sont, semble-t-il, subis par tous : par les créanciers qui ont consenti à renoncer à 864 millions d'euros de créances grâce à un accord de restructuration finalisé en juin 2016 ; par les salariés qui vont devoir subir une inévitable succession de rumeurs concernant la fermeture de leurs magasins. Vivarte prévoit en effet la fermeture de quelques 140 magasins de la chaîne en France.
Les caissières n'ont plus le droit d'appliquer des remises automatiques
Autres victimes, plus inattendues : les clients. C'est du moins l'enseignement que nous pouvons tirer d'une singulière anecdote dévoilée par le journal Le Monde, anecdote qui s'est répandue à vitesse grand V sur la toile ce week-end de Pâques. Mi-Mars, le directeur commercial de La Halle a en effet envoyé un mail à ses équipes pour leur demander de ne plus appliquer en caisse les réductions offertes en magasin aux détenteurs de la carte de fidélité. Cette carte permet d'obtenir une remise automatique de 20 pour cent lors du cinquième passage en caisse.
Un ordre en totale contradiction avec les objectifs assignés précédemment aux salariés par les managers de la chaine et qui consistaient à fidéliser la clientèle. Un objectif quantifié : il fallait, il y a deux ans encore réussir à obtenir un taux de passage en caisse de 75 pour cent de détenteurs de carte de fidélité.
La nouvelle consigne, plutôt audacieuse, a donc été appliqué : le mail automatique de rappel a été supprimé. Les caissières ne doivent plus mentionner au client s'il a le droit ou non à sa remise. Et si le client s'en aperçoit ? Dans ce cas, la direction a donné pour consigne de présenter des excuses et d'appliquer les avantages auxquels il a droit, même plusieurs jours après, à condition d'avoir encore son ticket. En moins de trois ans, La Halle a considérablement réduit son parc de magasins. Cela s'est traduit par la suppression de 1.250 postes en 2015 et de 700 pour 2017. Aujourd'hui, La Halle compte en France 371 magasins La Halle "Mode et Accessoires" et 500 La Halle "Chaussures et Maroquinerie", pour 8000 salariés. L'année dernière, Vivarte avait indiqué vouloir repositionner La Halle sur une offre plus complète, à petits prix, destinée à un public plus familial. Il s'agissait de créer de la différenciation par rapport à H&M ou Primark et de mettre fin aux « zig zag stratégiques » afin d'offrir une proposition claire aux clients. L'épisode de ce week-end aura eu lui aussi le mérite de la clarté.
— COMITE DE GROUPE EXTRAORDINAIRE —
03 Avril 2018
Un Comité de Groupe extraordinaire devrait se tenir le 25 avril au siège social avec le PDG Patrick PUY, concernant les dépôts Logistiques de l'Indre. Un point sera fait aussi sur les cessions d'enseignes ainsi que l'activité du groupe en 2018. Nous attendons donc confirmation de cette date. A suivre...
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La Halle "oublie" les réductions pour augmenter ses marges
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03 Avril 2018
Le fameux mail envoyé ci-dessus
L'enseigne enjoignait aux caissières de ses magasins de ne plus demander aux clients de présenter leur carte de fidélité avec leurs droits aux réductions acquis. Selon Le Monde, ces avantages pèseraient sur les résultats. La direction a reconnu une expression malheureuse.
La carte de fidélité des clients de la Halle est-elle trop avantageuse? Un courriel adressé mi-mars 2018 par la direction commerciale de l'enseigne La Halle (groupe Vivarte) aux salariés des magasins pourrait le faire penser.
Il leur était demandé de ne plus requérir aux clients la présentation, au moment de leur passage en caisse, de leur carte de fidélité pour qu'ils puissent obtenir les réductions auxquelles ils avaient droit ou tout simplement créditer leur compte grâce aux achats effectués.
"Cela concerne tous les avantages et toutes les offres" précisait cet email dont Le Monde a eu communication et qui fut un temps publié sur la page Facebook du syndicat Force Ouvrière, avant d'être retiré.
Le courriel précisait même la conduite à tenir en caisse au cas où le client aurait réclamé le bénéfice des réductions acquises grâce à sa carte de fidélité: "il est bien évident, dans le cas où un client se présenterait a posteriori, que nous appliquerions l'avantage demandé en reprenant le ticket avec un discours commun à tous en présentant nos excuses pour cet oubli".
Jusqu'à présent, cette carte donnait droit à des réductions avantageuses comme une réduction de 20% après seulement quatre achats en caisse ou à chaque anniversaire du client. Mais ce programme généreux de ristournes aurait eu un impact de plus en plus fort sur les marges bénéficiaires de l'enseigne expliquait la direction dans son email, rapporté par Le Monde, qui précise que cette dernière aurait reconnu une expression maladroite.
Apparemment, Vivarte va refondre ce programme de fidélité alors que l'enseigne, confrontée à une crise profonde a mis en oeuvre un PSE (plan de sauvegarde de l'emploi) en 2017 portant sur 450 emplois et prévoit de fusionner La Halle et La Halle aux Chaussures en une seule entité.
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La Halle demande à ses caissières d'oublier les réductions pour les clients
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03 Avril 2018
Or, les clients de La Halle se voyaient offert jusqu'à présent 20 % de
réduction au cinquième passage en caisse, sans oublier celles prévues
lors de leur anniversaire.
C'est trop, donc, pour l'enseigne qui
va revoir son programme de fidélité. En attendant, « je vous demande
donc, avec la plus grande exigence, et ce à partir de samedi 17 mars au
matin (dès l'ouverture), de ne plus présenter à chaque client leurs
avantages en cours. Ceci concerne tous les avantages et toutes les
offres », écrit Charles Ruby. De même, le courriel rappelant aux clients
leur nombre de passages en caisse a été supprimé, selon le quotidien du
soir.
Malaise à La Halle. Le syndicat Force Ouvrière a dévoilé sur Facebook le contenu d'un courriel envoyé lundi 12 mars par le directeur commercial de l'enseigne du groupe Vivarte, Charles Ruby, à ses employés. Il leur est demandé de ne plus signaler aux clients leurs réductions automatiques lors du passage en caisse. La raison ? Après le Plan de sauvegarde de l'emploi de l'an dernier qui a vu 135 magasins et 451 postes supprimés, l'heure est aux économies pour La Halle. « Nous avons décidé de modifier dès à présent notre animation du programme auprès des clients », justifie Charles Ruby dans son texte, cité par Le Monde, car les remises accordées à plus de 6,5 millions de clients impactent « de plus en plus fortement les résultats de marge ».
Le directeur commercial précise néanmoins que, si le client demande que
ses avantages lui soient appliqués, ils le seront et cela même a
posteriori, « avec un discours commun à tous en présentant nos excuses
pour cet oubli ».
Le syndicat Force Ouvrière, qui a depuis retiré
le courriel incriminé de Facebook, y dénonçait cette méthode. « La
direction se cache encore derrière les salariés... Et qui sera face
aux clients mécontents ? Encore et toujours les salariés ! »
critiquait-il, cité par Le Monde.
Contactée par le
quotidien, La Halle a reconnu « une expression maladroite ». « La note
envoyée aux magasins ne modifie en rien l'actuel programme de fidélité,
mais demande de l'adapter le temps de la mise en place du nouveau
programme. Ce nouveau programme vise davantage à se situer dans le
relationnel que dans le rabais, les prix étant de nouveau compétitifs au
quotidien », a-t-elle indiqué.
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La Halle « oublie » volontairement les réductions liées à la carte fidélité de ses clients
01 Avril 2018
La direction de l'enseigne de vêtements du groupe Vivarte a indiqué à ses salariés de ne plus demander la carte de fidélité des clients lors de leurs passages en caisses. Une façon d'éviter d'appliquer les réductions auxquelles ils peuvent prétendre. Quitte à rectifier a posteriori en prétextant un « oubli ». La manœuvre fait tousser.
Tout est parti d'un e-mail daté du 12 mars dernier et posté par le syndicat Force ouvrière sur Facebook. Depuis, la publication n'est plus accessible. Sauf qu'entre-temps, le journal Le Monde y a eu accès. Le courriel est signé Charles Ruby, le directeur commercial de La Halle. Il indique aux salariés de l'enseigne de vêtements de « ne plus revendiquer les avantages des clients lors de leurs passages en caisses à partir du samedi 17 mars ».
Autrement dit de ne plus demander les cartes de fidélités au moment de payer. Et si le client s'en rend compte ? « Il est bien évident, dans le cas où un client se présenterait a posteriori, que nous appliquerons l'avantage demandé en reprenant le ticket, avec un discours commun à tous en présentant nos excuses pour cet oubli », précise le directeur commercial.
« Le client se sentira pris pour un pigeon »
La consigne, pour le moins curieuse, fait tousser. « Foutage de gueule. Et au bout de deux ou trois oublis, le client se sentira pris pour un pigeon et c'est le salarié qui sera accusé par le client », a commenté sur Facebook une ancienne vendeuse. D'autant qu'à en croire Le Monde, la direction s'est fixée comme objectif d'avoir un maximum de clients encartés : ils doivent représenter « 75 % des clients qui passent en caisse chaque jour », précise le quotidien. « C'est absurde. Comment voulez-vous qu'on atteigne les 75 % de passages en caisse avec la carte de fidélité si le client n'a rien à gagner à s'encarter et à présenter sa carte ? » s'interroge une responsable de magasin, toujours dans Le Monde.
Jusqu'ici les détenteurs de la carte de fidélité bénéficient d'avantages non-négligeables : 20 % de réduction après quatre passages en caisses, ainsi que d'autres ristournes pour leur anniversaire. Mais comme l'écrit Charles Ruby, ces privilèges, qui concernent potentiellement 6,5 millions de clients, ont tendance « à impacter de plus en plus fortement les résultats de marge »de la marque de Vivarte, un groupe longtemps très endetté et en pleine reconfiguration.
Un « nouveau programme davantage dans le relationnel que dans le rabais »
Contactée par Le Monde, la direction reconnaît « une expression malheureuse » sur la forme. Mais se défend sur le fond mettant en avant une période de transition vers un nouveau programme de fidélité, moins axé sur les réductions et accompagné d'une baisse générale de ses prix. « La note envoyée aux magasins ne modifie en rien l'actuel programme de fidélité, mais demande de l'adapter le temps de la mise en place du nouveau programme. Ce nouveau programme vise davantage à se situer dans le relationnel que dans le rabais, les prix étant de nouveau compétitifs au quotidien.
Quand H&M en est réduit à brûler ses invendus dans une centrale électrique
29 Mars 2018
Malgré la multiplication des rabais saisonniers, le géant suédois du prêt-à-porter H&M croule sous une pile record de vêtements invendus, d'une valeur de 4,3 milliards de dollars.
H&M en pleine crise. La chaîne suédoise de magasins de vêtements, qui compte 4.700 boutiques dans le monde, a publié des résultats médiocres.
Selon le New York Times,
le groupe aurait accumulé près de 4 milliards d'euros d'invendus. Un
signe épouvantable dans une industrie qui fonctionne avec des rotations
très rapides des stocks, pour suivre les goûts changeants du
consommateur.
Les piles de chemises et robes invendues sont telles que, dans la ville de Vasteras, le berceau historique de l'entreprise, elles sont brûlées dans une centrale électrique qui alimente la région. Une centrale naguère au charbon, mais qui a été reconvertie pour fabriquer le courant en brûlant des déchets (et notamment les invendus de H&M).
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Contrôle des chômeurs: quand Isabelle Maurer, au RSA, nous parle revenu universel et robotisation, à voir et à méditer
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20 Mars 2018
Contrôle des chômeurs: Quand Isabelle Maurer, au RSA, nous parle revenu universel et robotisation. Contrôle des chômeurs: Le témoignage d'Isabelle Maurer, au RSA, du Mouvement National des Chômeurs et Précaires (MNCP), la réaction hallucinante d'Hervé Novelli, ancien Secrétaire d'État de Nicolas Sarkozy, et la mise au point nécessaire d'Aurore Lalucq, économiste et porte-parole de Génération's... Félicitations Madame Maurer pour votre témoignage juste et très concis ! Trop rare dans les médias malheureusement !
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La Halle demande à ses clients de l'aider à imaginer ses modèles
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20 Mars 2017
Souhaitant redynamiser son attractivité auprès des consommateurs,
l'enseigne de mode familiale du groupe Vivarte initie un événement
participatif sur Facebook afin d'épauler ses équipes dans la conception
de la collection d'entrée de saison de l'automne 2018.
Le dispositif de communication sur Facebook - La Halle
Concrètement, depuis le 18 mars, les internautes sont invités à
détailler leurs préférences en termes de tendances et de design des
modèles. Un dispositif pensé pour « créer de l'engagement, de la
préférence de marque, puis générer du trafic en magasin et sur le
site », précise la chaîne, qui ouvre dans un premier temps cette
consultation uniquement à ses membres VIP. Ensuite, à partir du 24 mars,
trois sessions ouvertes à tous seront organisées sur Facebook, un
réseau sur lequel La Halle compte plus de 416 000 abonnés : « A partir
de cinq patrons, postés chaque week-end, les clients s'exprimeront sur
leurs coupes, coloris, matières et imprimés favoris afin de donner vie
aux pièces qu'ils ont envie de porter ».Une sélection d'avis et
d'idées sera effectuée et remontée aux stylistes, et chaque modèle
retenu portera le nom d'un des membres de la communauté. La collection
ainsi créée, appelée simplement « vous et nous », se composera de 15
pièces (vêtements et chaussures) et sera dévoilée en juillet prochain,
en ligne et en magasin.
Une mobilisation sur les réseaux sociaux qui s'inscrit dans un plan de relance
dévoilé en septembre dernier par le directeur général de l'enseigne,
Philippe Thirache. Alors qu'un plan social a touché La Halle en 2017, occasionnant la fermeture de 135 magasins et la suppression de 450 postes, les deux chaînes qui la constituent (La Halle aux Vêtements et La Halle aux Chaussures) sont en cours de fusion, sur le plan juridique comme physique.
L'objectif
du dirigeant ? Passer de 1 milliard d'euros de chiffre d'affaires en
2016-2017 à 1,2 milliard d'ici 2020, avec ses quelque 870 magasins. La
Halle, qui pèse plus de la moitié des ventes du groupe Vivarte, compte
notamment s'appuyer sur une refonte de son offre assortie d'une baisse
des prix, mais aussi un développement à l'international. Pour l'instant
présente uniquement en Suisse et en Afrique, La Halle a signé un accord
de franchise dans les Balkans. Le premier point de vente né de ce
partenariat, un format mixte de 1 120 mètres carrés, a ouvert ses portes
en février dernier à Tirana, en Albanie.
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La mode des chaussures de sport fait trébucher le marché français
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18 Mars 2018
« Le marché pour enfants a été très touché par la mode du sport »,
explique Dorval Ligonnière, directeur des études de la Fédération
française de la chaussure. En quatre ans, entre 2013 et 2017, à raison
d'une croissance annuelle de 5,3 %, le segment des baskets a gagné 7
points de part de marché en France, pour représenter 63 % des ventes du marché enfantin et 53 % de celles de modèles masculins.
L'engouement pour les baskets, au détriment des modèles de ville, pénalise les enseignes historiques.
Quelle paire de chaussures Charlotte portera-t-elle avec sa robe d'été ? Des Superstar d'Adidas ? Des Vans ? Les Muse X Strap de Puma ? Aux beaux jours, cette adolescente de 14 ans risque fort de rejeter tous les modèles type ballerines ou nu-pieds pour leur préférer - encore - l'une de ces sneakers. « Les jeunes ne jurent que par cela », reconnaît Jacques Royer, PDG du Groupe Royer, distributeur en France des marques New Balance, Converse et Kickers. Et les femmes se « convertissent aux baskets portés avec une jupe », note ce spécialiste. A tel point qu'il semble désormais difficile de faire oublier à une jeune fille « le confort, la souplesse et la légèreté d'un modèle sport » pour lui préférer un soulier plus fin, en cuir ou similicuir.
Le marché féminin fait, lui, de la résistance : 72 % de son chiffre d'affaires provient de chaussures de ville. Mais l'addiction des femmes pour les boots et les escarpins à talons n'a pas suffi pour sauver ce segment, dont les ventes ont baissé de 2,6 % en moyenne par an, entre 2013 et 2017. L'an dernier, le mouvement a été plus prononcé encore : les ventes de chaussures en cuir et assimilées ont dégringolé de 5 %, quand les modèles sport gagnaient 4 %.
Puma en hausse de 21,4 %
Toutes les marques de sport profitent à plein de cet engouement. Le groupe Adidas en a produit 403 millions en 2017. La firme allemande, qui détient la marque aux trois bandes et l'américaine Reebok, a dévoilé mercredi 14 mars avoir atteint le record de 21,2 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2017, après un bond d'activité de 7,9 % sur un an. Partout, grâce à ses Superstar, Stan Smith et Tubular Shadow, Adidas a rencontré un grand succès.
L'an dernier, Nike, numéro un mondial, a lui aussi fait un tabac avec ses Air Jordan - d'après le nom du champion de basket Michael Jordan -, ses Revolution et son chausson épais Tanjun, selon le palmarès établi sur le marché américain par Matt Powell, analyste du secteur du sport chez NPD. Quant à Puma, il a franchi la barre des 4 milliards d'euros de chiffres d'affaires en 2017. La marque du groupe français Kering a vu ses ventes de chaussures s'envoler de 21,4 % dans le monde, notamment grâce à des gammes signées en collaboration avec deux stars, la chanteuse Rihanna et la mannequin Cara Delevingne.
Ces sportives ne fouleront jamais les terrains de foot, les sentiers de course à pied ou les parquets des salles de gym : « 60 % des paires vendues seront utilisées » uniquement au quotidien, note David Richard, expert sport chez NPD en France. Mais les magasins d'articles de sport détiennent encore les clés de leur distribution : Decathlon, Foot Locker et autres Courir représentent 26,5 % des ventes de chaussures en France. « C'est le premier circuit de vente depuis 2013 », note M. Ligonnière. Ce réseau bénéficie des stratégies de distribution sélective des marques de sport qui leur réservent leurs modèles.
Zalando, Spartoo ou Sarenza en profitent aussi
Gros pourvoyeurs de marques internationales, les sites de vente en ligne, type Zalando, Spartoo ou Sarenza, en profitent aussi : ils représentent désormais 17 % des ventes en ligne en France. Au grand dam des chausseurs et des grandes enseignes spécialisées qui, pour la plupart, se voient écartés de la manne du sport.
Plusieurs enseignes historiques en souffrent. Parmi elles, figure
André. Déficitaire depuis plusieurs années, l'enseigne du groupe Vivarte
en cours de vente à Spartoo n'a pas « réussi » à capter
ce marché, juge un fabricant. Desmazières est aussi à la peine. Le
groupe familial de Lesquin (Nord), qui détient l'enseigne Chaussexpo
(224 magasins), a été placé en redressement judiciaire le 5 février par
le tribunal de commerce de Lille.
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La commune fait l'acquisition de la Compagnie vosgienne de chaussure (CVC)
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17 Mars 2018
Le conseil municipal de Rupt-sur-Moselle a racheté l'ancien site de production et de vente de la Compagnie vosgienne de chaussure (CVC) pour 423 000 € TTC. L'idée est de céder le tout par la suite.
Le bien, estimé par les services du Domaine de la direction générale des
finances publiques, comprend des parcelles d'une surface de plus de 4
hectares et d'un bâtiment de 6 670 m ².
La commune de Rupt-sur-Moselle gagne du terrain. Elle vient d'acquérir l'ancien site de production et de vente de la Compagnie vosgienne de chaussure (CVC) au prix de 423 000 € TTC. Une opportunité que la majorité du conseil municipal a saisie, le maire Stéphane Tramzal en tête. « Les élus ont donné leur accord à condition qu'il y ait un projet derrière. » Une menuiserie, déjà située à Rupt-sur-Moselle, s'est positionnée pour occuper le bâtiment, d'après l'élu, « dans le cadre de son développement ». La commune n'a pas cette prétention. « On avait l'opportunité de reprendre le bâtiment mais c'est beaucoup d'investissements pour le remettre aux normes. » Alors, les subventions sont attendues, au titre de la dotation d'équipement des territoires ruraux (DETR). C'est une opération nulle pour la commune qui retombera sur ses « pattes ». « On recédera ce site industriel au prix de l'achat, moins les subventions bien sûr », projette Stéphane Tramzal. Il ne devrait avoir aucun mal à confier, par la suite, l'affaire. « C'est proche de la déviation, de la desserte routière. »
Mort lente
Cette acquisition comprend l'ensemble des parcelles d'une surface de plus de 4 hectares et d'un bâtiment d'une surface de 6 670 m². Les services du Domaine de la Direction Générale des Finances Publiques ont évalué ce bien qui va faire oublier son passé. Le site, qui produisait 2 500 paires de chaussures par jour, a connu une mort lente il y a une douzaine d'années. Plus de 120 salariés étaient sous le coup d'un plan social.
C'est Christian Poncelet qui était à l'origine de l'implantation de la CVC à Rupt-sur-Moselle dans les années 70. Elle appartenait au groupe Vivarte, ex-groupe des chaussures André, connu dans le secteur du négoce de vêtements et chaussures (San Marina, Minelli, la halle aux chaussures...).
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André : Julien Coquet (La Halle) prend la direction commerciale du chausseur
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16 Mars 2018
Julien Coquet
En attendant que sa chaîne André ne rejoigne le giron de l'e-commerçant Spartoo, dans les mois à venir, le groupe Vivarte a nommé Julien Coquet au poste de directeur commercial de l'enseigne de chaussures. Il s'agit d'un mouvement interne puisque ce dernier occupe la fonction de directeur des ventes Nord-Est à La Halle, autre enseigne du groupe qui reste elle dans son portefeuille.
Collection printemps-été 2018 - André
Remplissant là une mission temporaire avant de reprendre sa position à
La Halle, selon Vivarte, Julien Coquet remplace Loetitia Carette, qui a quitté André en janvier dernier pour rejoindre Morgan, la marque de mode féminine du groupe Beaumanoir.
Le directeur général d'André, Pascal Poulain, a également quitté l'enseigne en ce début d'année 2018. Il est provisoirement remplacé par Patrick Puy, le PDG du groupe Vivarte.
En janvier dernier,
la société grenobloise Spartoo a annoncé son intention d'acquérir les
200 points de vente du chausseur (dont 165 en France) et de reprendre
ses 700 salariés. La clôture de la vente est prévue pour le début du
second semestre 2018.
Le groupe H&M continue de décevoir au premier trimestre 2018
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15 Mars 2018
Alors que son rival Inditex (Zara, Pull & Bear...) a publié hier une hausse de 9 % de ses ventes (+5 % à périmètre comparable) sur l'année 2017, le géant H&M paraît plus que jamais fragilisé. Il annonce dans un communiqué - plus que succinct - des ventes stables en monnaies locales pour son premier trimestre 2018, sans préciser ce montant. Mais surtout, converties en couronnes suédoises, les ventes pour la période du 1er décembre 2017 au 28 février 2018 atteignent 53,554 milliards en incluant la TVA (soit 5,3 milliards d'euros), alors qu'elles s'étaient élevées à 54,369 milliards au premier trimestre 2017, affichant alors une progression de 7 % par rapport à 2016. Sur ces trois premiers mois de l'exercice 2018, le groupe H&M enregistre donc une baisse de 1,5 % de son chiffre d'affaires.
Collection H&M printemps 2018
En excluant la TVA, les ventes s'élèvent à 46,181 milliards de couronnes
sur ce premier trimestre, contre 46,985 milliards générés au premier
trimestre 2017 (en hausse de +8 % à l'époque), ce qui correspond à une
chute de 1,7 %.
Déjà, au quatrième trimestre de son exercice 2017, le groupe avait dévoilé de façon inattendue une activité en chute de 4 %
sur les mois de septembre à novembre (-2 % en monnaies locales). Il
redresse donc quelque peu la barre sur ces trois derniers mois, sans
satisfaire pour autant les investisseurs et n'atteignant pas la
prévision de +1,2 % établie par les analystes.
La transformation de la société scandinave apparaît toujours plus primordiale, alors qu'elle a cherché à rassurer ses actionnaires en
leur détaillant ses axes de travail le 14 février dernier lors d'une
journée spéciale. Le développement de nouvelles marques (Arket, Nyden, Afound)
et le déploiement du canal e-commerce (12,5 % du chiffre d'affaires du
groupe à ce jour) sont les deux sujets d'avenir principaux. A l'ordre du
jour également, la rationalisation du réseau H&M, un chantier
essentiel puisque l'enseigne génère à elle seule environ 93 % des ventes
totales du groupe.
L'entreprise, qui pilote 4 743 magasins,
contre 4 393 unités à la même période l'an dernier, a récemment concédé
qu'« au regard du changement à l'œuvre sur le secteur et le processus de
transition actuellement effectué par le groupe H&M, 2018 apportera
son lot de défis (...). Les ventes des magasins comparables devraient
rester déficitaires, avec une amélioration progressive au cours de
l'année. »
Conséquence de ces résultats en berne, l'action
d'H&M chute à la Bourse de Stockholm (de -4,5 % en matinée). Le
groupe doit publier le 27 mars prochain des résultats plus complets pour
cette période.
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Besson Chaussures s'invite au Salon de la Franchise, en attendant sa cession
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14 Mars 2018
L'annonce de sa cession par son propriétaire, le groupe Vivarte,
n'empêche pas Besson Chaussures de continuer sa route. Bien qu'engagée
dans un processus de vente décidé en janvier
dernier, l'enseigne de périphérie n'entend pas mettre un coup d'arrêt à
son expansion et se met en quête de nouvelles implantations et de
partenaires pour la suivre dans cette aventure. Elle exposera dans cette
optique pour la première fois au Salon de la Franchise à Paris, du 25
au 28 mars 2018.
Collection printemps-été 2018 - Besson Chaussures
« Face à une croissance qui va s'accélérer, on a décidé de franchir le
pas, et de se faire davantage connaître grâce au salon », exprime
François Gireau, le PDG de Besson. La société acquise par Vivarte en
1998 s'appuie sur un système de partenariat particulier : le statut de
gérant-mandataire. L'enseigne reste propriétaire du fonds de commerce,
mais le directeur du magasin crée lui une entreprise pour recruter sa
propre équipe de vente. Aucun apport ni droit d'entrée ne sont exigés.
« Avant,
on attirait des anciens salariés de réseaux succursalistes, à la
recherche de plus de liberté. Aujourd'hui, on se rend compte qu'on
touche aussi des indépendants multimarques, qui viennent trouver
l'inverse chez nous, à savoir du confort et un soutien », dépeint le
dirigeant, dont la feuille de route est d'ouvrir une dizaine de nouveaux
magasins chaque année. Le réseau de Besson compte à ce jour 133
boutiques, dont 5 ont été inaugurées en 2017, « dans un contexte
d'arbitrages dans les investissements décidés par le groupe ».
L'enseigne dispose de magasins de grande surface, autour de 1 000 mètres carrés.
Lancée au début des années 1980 par les frères Jean et Guy Besson, et
dont le siège est situé Aubière, dans le Puy-de-Dôme, la marque a généré
en 2016/17 un chiffre d'affaires de 264 millions d'euros, assorti selon
le dirigeant d'une croissance de 8 % (+1,5 % à périmètre comparable).
François
Gireau ne se prononce pas sur le nom d'un futur acquéreur pour Besson,
mais explique en revanche que le « processus de vente se déroule
normalement. Quel que soit le nouvel investisseur, je n'ai pas de doute
sur le fait qu'il soutiendra le développement de l'enseigne. Besson est
une entreprise saine et rentable ! », revendique-t-il.
Sur la
liste des projets en cours sont inscrites la mise au point de solutions
omnicanales - le site e-commerce ayant été lancé fin 2017 -, et la
poursuite de la rénovation du réseau. En trois ans, les 2/3 du parc ont
été convertis au nouveau concept.
— CHANGEMENT DE DRH CHEZ CAROLL —
09 Mars 2018
Elisabeth BAZIN ZACHAR
Marie-Pierre Alerini-Donnary a quitté le poste de DRH chez Caroll International et sera remplacée par Elisabeth BAZIN ZACHAR. Retour aux sources, puisque celle -ci n'est pas inconnue au sein du groupe VIVARTE. Son Parcours dans le Groupe:
Directrice des Ressources Humaines Compagnie Européenne de la Chaussure (Site Logistique) avril 1999 - février 2002 (2 ans 11 mois)
Direction des Ressources Humaines CREEKS et CREATIONS RIVERS mars 2002 - décembre 2003 (1 an 10 mois)
Direction des Ressources Humaines KOOKAI janvier 2004 - mars 2008 (4 ans 3 mois)
Direction des Ressources Humaines NNCS (NAFNAF CHEVIGNON Services) avril 2008 - juin 2014 (6 ans 3 mois)
Depuis l'arrivée en Janvier 2017 de Sandrine Lilienfeld PDG désormais de l'enseigne Caroll, cela bouge énormément, puisqu'il y a eu de nombreux départs, tous remplacés par des anciens de VIVARTE et de DAREL... Sandrine Lilienfeld serait-elle entrain de ramener petit à petit sa garde rapprochée !!! Si oui pourquoi faire?
Mais qui est-elle vraiment cette Sandrine Lilienfeld ?
Nous avons retrouvé une interview de celle-ci dans le Figaro magazine en date du 22 Février 2018.
Cliquez sur le lien ci-dessous
— REPLAY ENVOYE SPECIAL FRANCE 2 —
09 Mars 2018
Il s'appelle Didier Bille et, pendant vingt-deux ans, il a été directeur
des ressources humaines pour des multinationales, dans les secteurs des
télécommunications ou encore de l'industrie automobile. Aujourd'hui, il
témoigne pour la première fois des redoutables méthodes qu'il a
employées pour mettre la pression aux salariés et les licencier en
quinze minutes sur un coin de bureau, parfois sans aucun motif.
Le "ranking forcé", un prétexte pour licencier
Il a fait le calcul : dans toute sa carrière, il a congédié au total 1 000 personnes, un salarié tous les sept jours ! L'une de ses armes, c'est le "ranking forcé", une pratique en vogue dans de nombreuses entreprises selon lui. Elle consiste à mal noter des salariés pourtant irréprochables afin d'avoir un prétexte pour les licencier. Ce qu'il raconte sans détour, c'est un monde de l'entreprise sans foi ni loi, où le salarié est broyé. Un témoignage édifiant sur la brutalité du métier de DRH.
Pour revoir le reportage cliquez sur le lien ci-dessous
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L'enseigne Besson Chaussures souhaite étendre son réseau de gérants mandataires
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08 Mars 2018
Lancée au début des années 80, l'enseigne Besson
Chaussures souhaite poursuivre l'expansion de son réseau et est d'ailleurs
à la recherche de nouveaux gérants mandataires. Besson Chaussures forme aujourd'hui
un réseau de 133 points de vente réalisant 264 millions d'euros
de chiffre d'affaires.
Le concept Besson Chaussures
C'est dans la région de Clermont-Ferrand que
les deux frères Besson ont démarré leur projet de fabrication
de chaussures avant de développer leur enseigne suivant l'exemple des grandes surfaces situées en périphérie des villes.
Depuis 1998, Besson Chaussures a rejoint le groupe
Vivarte tout en conservant son autonomie et en continuant le développement
de son concept depuis son siège social basé près de Clermont-Ferrand.
L'enseigne affirme que, depuis sa création, elle s'est
engagé à proposer des produits confortables, de qualité (design, sélections
exclusives, marques, produits en cuir et/ou fabriqués en Europe) et à des prix
incomparables tout en privilégiant le plaisir durant l'acte d'achat.
Besson
Chaussures assure également offrir une gamme de plus de 3 000 modèles
de chaussures par collection dans ses différents points de vente en vue de
satisfaire toute la famille, tous les âges et tous les styles.
Le réseau veut se développer
Par ailleurs,
l'enseigne souhaite étendre son périmètre d'activité et renforcer ainsi son
réseau à travers le recrutement de personnes fiables, rigoureuses,
motivées et avec une expérience de 5 ans au minimum dans la gestion
d'un point de vente.
En retour, Besson Chaussures assure les faire bénéficier de:
- Un projet à "zéro" investissement (pas d'achat de stock, ni de fonds de commerce, ni de matériel)
- Une opportunité d'être son propre patron et d'exploiter un magasin Besson Chaussures
- Etre indépendant dans le développement commercial et économique du magasin ainsi qu'au niveau du management et de la formation de son personnel Des commissions stimulantes calculées sur le chiffre d'affaires du point de vente
— LETTRE OUVERTE DE L'INTERSYNDICALE ANDRE —
07 Mars 2018
Le Beethoven de chez VIVARTE ne fera pas dans la Symphonie pour cette vente.Ce grand musicien a réussi à mettre en musique la grande liquidation.
Le Pdg de Vivarte reprend la direction d'André
Le Pdg du groupe Vivarte Patrick Puy a repris temporairement la direction de l'enseigne de chaussures André qui doit être cédée au site français de vente en ligne Spartoo, a-t-on appris vendredi de sources concordantes. M. Puy a repris les fonctions du Pdg d'André Pascal Poulain, qui a quitté l'entreprise pour raisons personnelles, ont indiqué à l'AFP des sources syndicales et la direction de Vivarte. Le départ de M. Poulain avait suscité l'inquiétude des salariés. "Il n'y a plus personne pour piloter André", alors que le projet de cession est en cours de consultation, s'était ému Farid Elhairy, représentant syndical CFDT.
Le projet de cession à Spartoo a été annoncé en janvier aux partenaires sociaux, neuf mois après la mise en vente de l'enseigne. Le site s'est engagé à reprendre tous les magasins, sauf un à Paris ne faisant pas partie du périmètre de l'offre. L'opération devrait être finalisée en mai/juin, selon la direction de Vivarte. Dans un communiqué, l'intersyndicale CFDT, CGT et FO d'André précise que le comité central d'entreprise doit donner son avis sur le projet au tribunal de commerce le 14 mai.
Elle accuse le groupe Vivarte d'être "responsable de la situation que subit André". "Nous emploierons tous les moyens à notre disposition pour que des mesures d'accompagnement soient financées par le groupe", souligne-t-elle. Créé en 1896, André compte environ 120 boutiques et emploie environ 700 salariés. De son côté, Spartoo, fondé en 2006 à Grenoble, a ouvert son premier magasin physique en 2015. Vivarte, engagé dans un plan de cessions (Kookaï, Pataugas, Merkal ont déjà été vendus) et de restructurations, s'est recentré sur ses marques-phare: La Halle (chaussures et vêtements), Minelli, San Marina, CosmoParis et Caroll. La cession de la marque de prêt-à-porter féminin Naf Naf au groupe chinois La Chapelle Fashion Co., annoncée également en janvier, devrait être finalisée mi-avril, selon la direction de Vivarte.