—  ACTUALITES


 Les salariés de La Halle entament un bras de fer   

18 Janvier 2018

    

      Avec soixante-dix grévistes, l'équipe du matin a plutôt bien suivi le débrayage qui a été un peu moins suivi par l'équipe de l'après-midi.

___________________________________________________________________________

Issoudun. L'équipe matinale s'est retrouvée à 80 % pour un débrayage autour de l'intersyndicale demandant la réouverture des NAO. La direction a dit non. 

___________________________________________________________________________

Le vent était glacial, hier matin, aux portes du Centre logistique de la Halle aux chaussures, mais il n'avait en rien découragé le mécontentement de soixante-dix salariés sur les quatre-vingts travaillant le matin.
Christophe, âgé de 49 ans, comptabilise vingt-six années au sein de l'entreprise comme préparateur de commandes et participait à un mouvement de grève pour la première fois. En 2012, une grève avait tenu dix jours mais il n'avait pas voulu y participer. Cette fois, il était dehors. « Cela fait trois ans que tout se dégrade et nous n'avons plus la motivation. On se sent surveillé par les chefs comme jamais et en retour, on ne nous donne rien. L'an dernier, lors des négociations annuelles obligatoires (NAO), nous n'avions rien eu. Et à nouveau cette année, tandis que les chefs ont 200 € de prime supplémentaire. On sait que l'on est dans le rouge et que c'est difficile, mais on peut nous donner un peu, quand même... »
Isabelle, 30 ans d'entreprise, ne dit pas autre chose : « A ce moment-là, il fallait donner à personne ! Nous n'avons plus rien. Avec 1.500 € par mois, alors que tout augmente, comment on peut faire ? Et le pire, c'est que l'on donne de plus en plus au travail ! »

L'intersyndicale FO, CFDT, Sud, CGT et CFTC, a bien senti le mécontentement monter. Un mécontentement d'autant plus perceptible que le groupe Vivarte n'en finit pas de se réduire. Il y a quelques jours, le P-DG du groupe, Patrick Puy, annonçait que des discussions sont en cours pour la vente de l'enseigne Naf Naf au groupe chinois La chapelle Fashion Co ; que l'enseigne André sera reprise par Spartoo et que le groupe cherche à revendre l'enseigne Besson.

Certes, le P-DG ne compte pas revendre les dépôts de l'Indre, mais ceux-ci pourraient fusionner et se retrouver ailleurs qu'à Issoudun et Montierchaume ; ailleurs que dans l'Indre. « En région Centre ! C'est large », dit un salarié

                               Climat d'incertitude 

C'est donc bien un climat d'incertitude qui règne au sein de l'entreprise, quelques salariés déplorant le manque d'investissements dans les bâtiments et qui sont sans cesse repoussés. « Tout devient suspicieux dans ces conditions et on se demande s'ils veulent encore investir », poursuit Christophe.

La dernière augmentation date de deux ans et était de 0,9 %. L'intersyndicale demande la réouverture des NAO et revendique 1 % d'augmentation des salaires, les samedis en volontariat et qu'ils soient rémunérés au même taux qu'à La Halle aux vêtements, des congés d'ancienneté et une prime exceptionnelle de 200 €. Le directeur du site, Jérôme Bergeon, que nous n'avons pu joindre, a fait remonter l'information et annoncé hier en fin d'après-midi à l'intersyndicale que la direction du groupe refusait toute renégociation. « Nous ferons des actions ponctuelles tant que nous n'aurons pas eu gain de cause ! » lançait l'intersyndicale.


   — 

       Gibson Dunn, conseil de Vivarte  

  —

17 Janvier 2018

                     Gibson Dunn est intervenu en tant que conseil de Vivarte sur la vente d'André. 

Gibson, Dunn & Crutcher LLP représentait le groupe Vivarte, principal acteur français sur le marché du prêt-à-porter, de la chaussure, et de la maroquinerie, dans le cadre de la cession de la société André à Spartoo, acteur important de la vente de chaussures sur internet en Europe. Cette cession interviennent dans le cadre de la restructuration du groupe Vivarte.

Gibson Dunn conseillait le groupe Vivarte avec Jean-Pierre Farges et Bertrand Delaunay, associés, assistés par Clarisse Bouchetemblé et François Wyon. Ashurst intervenait également auprès de Vivarte, avec Nataline Fleury sur les aspects de droit social. Lincoln International, avec François Rispoli, Managing Director et Arnaud Dudognon, Director ainsi que Eight Advisory, avec Katia Wagner, associée, et Shafik Hosni, conseillaient également Vivarte sur les aspects financiers. Le cabinet Poulain Cren assistait Spartoo avec Jean-Paul Poulain, associé, assisté de Antoine Poulain et Amandine Rominskyj.

 Débrayage des salariés du Centre logistique de La Halle  

17 Janvier 2017

                                                          70 salariés sur les 80 du groupe du matin se sont retrouvé aux portes de l'entreprise 

_______________________________________________________________________________

Les négociations annuelles obligatoires n'ayant rien données, les salariés du Centre logistique de La Halle basé à Issoudun ont débrayé tout au long de ce mercredi. 

_______________________________________________________________________________

Les salariés du centre logistique La Halle, installé à Issoudun, qui sont en 3/8 ont débrayé deux heures durant, ce mercredi matin pour les premiers, afin de faire savoir leur mécontentement suite aux Négociations annuelles obligatoires (NAO).

L'intersyndicales composée de la CFTC, CGT, FO, CFDT et SUD a appelé le personnel, soit 350 salariés, à suivre le mouvement. Dès 11h, ce mercredi, ils étaient 70 à se retrouver aux portes de l'entreprise (80 % des présents) tandis que les responsables syndicaux demandaient la réouverture des NAO au directeur du site, Jérôme Bergeon, qui les a longuement reçus.
Un débrayage qui n'est pas sans rappeler le dernier mouvement des salariés qui remonte à janvier 2012 et pendant lequel ils avaient fait grève une dizaine de jours.
Le déclenchement du mouvement de ce mercredi réside dans le sentiment d'injustice que décrivent les salariés, à savoir l'augmentation de la prime des chefs d'équipe qui passe de 600 euros à 800 euros annuellement. "Et nous, rien du tout !" s'exclament les grèvistes.

L'intersyndicale a fait savoir à la direction ses revendications, à savoir 1 % d'augmentation de salaire, le volontariat pour le travail du samedi et qu'ils soient rémunéré au même taux que le dépôt logistique de la Halle aux Vêtements, des congés d'anciennetés et une prime exceptionnelle de 200 euros à l'ensemble du personnel.
"Le directeur du site nous a dit qu'il allait les faire suivre à Paris. Nous allons être vigilants et nous ferons des actions ponctuelles tout au long de l'année tant que l'on ne nous entendra pas" lançait l'intersyndicale. 

— 

Débrayages au dépôt logistique de La Halle à Issoudun

 —

17 Janvier 2018

Issoudun, France

Environ 70 salariés du dépôt logistique de la Halle à Issoudun dans l'Indre (300 employés), ont débrayé ce mercredi matin à l'appel d'une intersyndicale (FO, CFTC, CFDT, CGT et SUD) pour réclamer une hausse des salaires de 1% en 2018. Le conflit porte sur les NAO, les négociations annuelles obligatoires avec la direction de La Halle.

Une partie des employés du dépôt logistique La Halle à Issoudun (Indre) a débrayé mercredi matin à l'appel d'une intersyndicale pour réclamer des hausses de salaires. 

Pas de hausse des salaires prévue par la Direction

"Début janvier lors de la première réunion NAO sur Paris, le RH nous a expliqué que le groupe avait dépensé beaucoup d'argent en 2016 et 2017 avec les plans sociaux et qu'il n'y aurait pas de hausse des salaires en 2018", explique William André, délégué syndical CFDT sur le dépôt logistique à Issoudun.

                Les cadres ont obtenu des primes, pas nous" 

"Quinze jours après, lors de la deuxième réunion, le même RH nous annonce sans discuter 200 euros de prime de flexibilité pour les chefs d'équipe du dépôt d'Issoudun et l'augmentation de leur prime sur objectifs, mais toujours rien pour les salariés (...) pour nous c'est une provocation envers les organisations syndicales".

Un courrier avec quatre revendications

Dans un courrier envoyé ce mercredi à la direction, l'intersyndicale réclame la réouverture des discussions et met en avant quatre revendications : une hausse de 1% des salaires, une prime exceptionnelle de 200 euros, l'alignement des heures supplémentaires sur celles du dépôt La Halle de la Malterie (vêtements) et une négociation sur les jours d'ancienneté.

Les délégués du personnel ont été reçus mercredi par le directeur logistique du dépôt d'Issoudun. "On peut renouveler des actions ponctuelles dans les semaines à venir", préviennent les syndicats. Selon la CFDT, les salaires avaient légèrement augmenté en 2016 mais il n'y avait pas eu de hausse en 2017.

 Synthèse CFTC du Comité de Groupe du 15 Janvier 2018

16 Janvier 2018

 

Ci-dessous en fichier PDF la synthèse CFTC suite au Comité de Groupe du 15 Janvier 2018. 

Comment Patrick Puy, néophyte de la distribution, a sauvé Vivarte

  —

 13 Janvier 2018

C'est une histoire qui aurait pu très mal se terminer et pourtant, le sauvetage de Vivarte est le fait le moins commenté de tous les épisodes qu'a vécus l'entreprise depuis dix ans. A croire que personne ne s'intéresse aux histoires qui finissent bien. Je propose ici un témoignage de première main sur ce redressement, ayant fait partie du Comex de Vivarte pendant 7 mois en charge des achats à partir de décembre 2016.

Chacun connaît, ou croit connaître, les raisons qui ont conduit Vivarte à la situation de fin 2016 : une trésorerie fragile, un portefeuille de marques trop large (La Halle, Naf Naf, San Marina, Besson, André, Caroll, ...), une dette considérable (près de 1,5 milliard d'euros), une rentabilité trop faible pour envisager une sortie par le haut et des tendances de vente mal orientées sur une partie des marques. En interne, un groupe fatigué par les virages stratégiques et désabusé par les changements de dirigeants. Enfin, une entreprise qui avait constamment trahi ses promesses budgétaires, détenue par une communauté de prêteurs devenus actionnaires malgré eux. Le mot groupe est d'ailleurs mal adapté pour décrire une fédération d'entités indépendantes, qui ne partagent que quelques services administratifs communs.

Au demeurant, malgré parfois des erreurs dans leur positionnement, les marques de l'entreprise avaient globalement conservé une bonne image et préservé la fidélité de leurs clients. Enfin, malgré une perte d'enthousiasme compréhensible, Vivarte avait conservé ses talents, tant au siège qu'au sein des enseignes.

Voilà pour la situation de départ. A la fin 2016, il était clair que, compte tenu du niveau de trésorerie et des perspectives à moyen terme, la mission de Patrick Puy serait celle de la dernière chance.

Un fait à souligner d'emblée : en matière de stratégie, Patrick Puy a suivi son prédécesseur. Le groupe n'allait donc pas connaître un nouveau virage stratégique. C'est en fait la rigueur de l'exécution qui allait distinguer ce retournement.

Dès le départ, la ligne définie est claire : le redressement de l'entreprise impliquera trois piliers : la cession d'enseignes, la restructuration de la dette et la réduction drastique des coûts (fermetures de magasins et réductions des coûts d'achat et des effectifs).

Restait à exécuter cette feuille de route malgré les délais courts imposés par le profil de trésorerie. Pour cela, la méthode de Patrick Puy reposait sur:

- une communication très franche vis-à-vis non seulement de l'équipe de management, mais de l'ensemble des salariés, portant à la fois sur les risques, mais aussi sur la vision de ce que serait Vivarte après cette restructuration

- un suivi rapproché des sujets opérationnels, de façon à « challenger » des modes de fonctionnement existants qui ne l'avaient pas été depuis longtemps, et à empêcher la dispersion dans des actions secondaires

- un lancement de la phase post-restructuration sans attendre l'issue des trois piliers (par exemple, améliorer les méthodes d'achat ou repositionner certaines marques)

Rien de révolutionnaire, certes. Et pourtant, l'exécution rigoureuse de ces principes simples a été le socle de ce retournement réussi, malgré les obstacles : fuites d'informations vraies ou fausses dans la presse, contexte de campagne présidentielle, dialogue parfois difficile avec l'administration, situation de cash tendue et soumise aux aléas des ventes du mois, ...

Le groupe entame maintenant un nouveau cycle. Il lui reste de nombreux chantiers à mener pour réaliser la vision de Patrick Puy (professionnaliser la gestion des fournisseurs, rendre le cadencement des collections plus performant, renforcer les marques sur des cibles bien identifiées, consolider le digital et l'exécution des campagnes en magasin...). Mais la zone de risque est bel et bien passée.

Un dernier fait à méditer : Patrick Puy n'avait aucune expérience du secteur avant de prendre ses fonctions.

 

13 Janvier 2018

Le groupe en difficulté Vivarte est engagé depuis plusieurs mois dans un plan de cessions et de restructuration. Créé en 1896, André compte environ 120 boutiques et emploie 700 salariés.

C'est après les cessions de Pataugas à Hopps Group en mai 2017, celle de Kookaï à l'Australien Magi en juillet, la récente cession de Naf Naf au Chinois Shanghai La Chapelle Fashion Co, que vient s'ajouter celle d'André au Français Spartoo.

Le PDG de Vivarte, Patrick Puy, a en outre précisé lors d'un comité de groupe, le calendrier de cession de l'enseigne historique du groupe, André et de Naf Naf, dont la vente avait été annoncée en janvier, en même temps que deux plans sociaux, à La Halle aux chaussures et chez Vivarte Services, ainsi qu'une fusion des sièges de La Halle aux chaussures et de La Halle aux vêtements.

Le site français de vente en ligne Spartoo a confirmé le 9 janvier, qu'il reprendra bien l'enseigne de chaussures André et l'ensemble de ses employés.

La direction de Vivarte déclarait aussi en janvier qu'elle allait se recentrer sur six enseignes, la Halle, Minelli, San Marina, CosmoParis, Caroll et Besson. Mais fin octobre 2017, les syndicats assuraient que le groupe envisageait de céder cette enseigne de chaussures.

« Pour assurer le développement harmonieux, et de la Halle aux chaussures et de Besson, nous pensons qu'il vaut mieux que Besson soit dans un autre périmètre », déclare Patrick Puy.
La marque Chevignon est également susceptible de se séparer du groupe mais n'a toujours pas trouvé de « bon » repreneur.

Le groupe Vivarte va céder Naf Naf au groupe chinois La Chapelle Fashion

   —

11 Janvier 2018

Depuis plusieurs mois, Vivarte, engagé dans un plan de cession et de restructurations et s'est recentré sur ses marques phares. 

La marque de prêt-à-porter féminin Naf Naf, appartenant au Vivarte, va être rachetée par le groupe chinois La Chapelle Fashion Co., ont annoncé mercredi 10 janvier des sources syndicales.

« On nous a annoncé que La Chapelle est entré en négociation exclusive avec Naf Naf et ses filiales », ont précisé ces sources à la suite d'une réunion avec la direction. Le groupe chinois Chapelle Fashion reprendra l'ensemble des boutiques, sauf une. L'enseigne Naf Naf emploie 920 personnes. « L'achat devrait être réalisé au début du deuxième trimestre, donc fin mars début avril », ont dit à l'AFP les représentants du personnel. Le groupe Vivarte n'a pas souhaité commenter ces informations dans l'immédiat.

Naf Naf compte environ 350 boutiques (dont une cinquantaine de franchises et 120 « corners » dans des grands magasins) en France et à l'étranger. Toutes seront reprises par La Chapelle Fashion Co., sauf une, située sur les Champs-Elysées, à Paris, actuellement fermée pour travaux.

La Chapelle Fashion Co. comprend de nombreuses marques, surtout connues en Chine (La Chapelle, Puella, UlifeStyle...), et se concentre sur « le marché grand public des vêtements pour femmes », selon son site. Le groupe chinois totalisait plus de 9 000 points de vente en Chine à l'été 2017, peut-on y lire.

Recentrage du groupe en difficulté

La semaine dernière, lors de la publication des résultats annuels de Vivarte, le PDG du groupe, Patrick Puy, avait annoncé qu'il donnerait cette semaine aux partenaires sociaux les noms des repreneurs des marques Naf Naf et André, mises en vente en mars 2017.

Depuis plusieurs mois, Vivarte, engagé dans un plan de cession et de restructurations, s'est recentré sur ses marques phares : La Halle (chaussures et vêtements), Minelli, San Marina, CosmoParis et Caroll.

Dans un communiqué annonçant ses résultats annuels pour l'exercice décalé 2016-2017, clos au 31 août, le groupe a annoncé un recul de son chiffre d'affaires d'environ 18 %, à 1,8 milliard d'euros, contre 2,2 milliards en 2016.

Vivarte s'est félicité d'avoir enregistré un Ebitda (excédent brut d'exploitation) de 84 millions d'euros, « en progression pour la première fois depuis six ans », après avoir dégagé 54 millions d'euros sur l'exercice précédent. Néanmoins, le groupe affiche toujours des pertes, même si son résultat net est en « amélioration significative », passant d'une perte de 672 millions d'euros en 2016 à une perte de 305 millions d'euros en 2017.

Spartoo va injecter 10 à 15 millions d'euros pour redresser André

  —

11 Janvier 2018

En négociations exclusives avec le groupe Vivarte pour acquérir le chausseur André, le PDG de Spartoo, Boris Saragaglia, a détaillé ce 11 janvier sa feuille de route à la presse. Il entend conserver le périmètre de l'enseigne, établir de multiples passerelles entre les deux acteurs et compte investir 10 à 15 millions d'euros pour rénover le parc du chausseur et dépoussiérer ses systèmes informatiques (à lire, notre article Premium : Spartoo : « André sera notre joyau », promet le PDG).

La vente d'André doit être finalisée au début du second semestre 2018. 

Le dirigeant reprend de fait tous les points de vente de l'enseigne fondée en 1896, soit 200 points de vente incluant 165 magasins en France (dont 116 en propre), mais aussi les magasins gérés en affiliation et en franchise (à l'international notamment). Et intégrera les 700 salariés d'André, parmi lesquels 572 contrats en CDI.
Aucune clause concernant le maintien du réseau pendant une période donnée n'est prévue. « Contrairement à ce qui a été avancé dans la presse, il n'y a pas d'engagement de durée concernant la conservation du périmètre d'André, affirme le dirigeant. C'est la vie d'un parc d'ouvrir ou de fermer des magasins, nous analyserons point par point chaque unité, avec les représentants du personnel et les salariés, comme dans un réseau traditionnel. »
Pas de « TooAndré » au programme, l'e-commerçant grenoblois né en 2006 maintiendra le nom de l'enseigne. « André est notre joyau. Son savoir-faire ? Le design, la production et la force de vente », souligne Boris Saragaglia, qui focalisera les investissements à venir sur le réseau vieillissant, soit une enveloppe de 10 millions d'euros environ dans les trois à cinq ans : « Le réseau n'avait pas reçu assez de soutien financier au sein du groupe Vivarte, dont plusieurs marques se cannibalisaient, il faut aujourd'hui prévoir un budget de 150 000 euros par point de vente pour refaire parfaitement 50 à 60 magasins ».
André version Spartoo demeurera un concept 100 % chaussure, avec un assortiment composé au minimum de 85 % de produits André et de 10 à 15 % de marques internationales. « Nous souhaitons renforcer la qualité de l'offre André, qui avait un peu baissé ces dernières années, et apporter en boutique une gamme lifestyle et sport, avec des marques comme Adidas, Vans ou Geox, afin de redynamiser le trafic en magasin ». En revanche, pas de place pour les marques propres de Spartoo chez André.
Second défi ? Affiner le positionnement client. « L'objectif est d'accélérer ce qui a déjà été mis en place par Pascal Poulain, arrivé il y a un an et demi à la tête d'André, à savoir recentrer le cœur de cible sur la famille française, CSP normal, cherchant des chaussures moyen de gamme au bon prix ». L'accent sera ainsi porté sur l'enfant, via le développement de la collection d'André dédiée aux petits. En s'appuyant notamment sur l'expertise de GBB, la marque française de chaussures pour enfant acquise par Spartoo à l'été 2017. Appartenant auparavant au groupe Kindy, la griffe haut de gamme - dont les prix sont amenés à baisser - est aussi une marque historique, dotée d'un outil industriel à Cholet.

                                                                                 Fondée en 1947, GBB vend des chaussures aux 0-12 ans.  

De nombreuses synergies pratiques seront mises en place. Côté omnicanal, des tablettes en magasin permettront aux clients de commander sur le site Spartoo, tandis que le click & collect sera opérationnel dans les boutiques André pour les clients du portail. Ce qui amènera, selon le dirigeant, du trafic supplémentaire. Le programme de fidélité a aussi vocation à devenir commun. « Nous souhaitons créer de la fidélité en point de vente et de la fidélité envers Spartoo, car un client est 50 % plus fidèle par une expérience en magasin plutôt qu'en ligne », atteste Boris Saragaglia.
Côté produit, la stratégie est d'étendre la portée commerciale des modèles André. Ceux-ci seront référencés sur le site de Spartoo, mais aussi potentiellement distribués dans les magasins à l'enseigne Spartoo, soit une douzaine d'adresses en France. Ce parc, dans lequel l'e-commerçant réalise 30 à 35 % de ses ventes grâce à ses marques propres, sera en outre maintenu.
Pour l'heure, les plateformes logistiques d'André et Spartoo vont coexister, les deux acteurs n'ayant pas les mêmes problématiques en la matière. Mais le dirigeant ambitionne à terme d'internaliser la logistique de l'enseigne André, à l'image du modèle de Spartoo. Côté production, « nous pourrons amener André sur nos 24 usines et à l'inverse se greffer sur leurs usines », avance-t-il, en précisant que Spartoo privilégie un circuit court en Europe (Portugal, Espagne, pays de l'Est...). Enfin, les équipes du dirigeant seront chargées de revoir la copie d'André côté systèmes d'information, en changeant par exemple de logiciel caisse, d'outil CRM...
Une fois l'acquisition validée, la nouvelle entité pèsera 250 millions d'euros (dont 100 millions d'euros pour André), avec un quasi-équilibre entre activité Web et physique. Dans quelques jours, Boris Saragaglia présentera son projet aux syndicats et représentants du personnel du chausseur. « Quand on est dans la tourmente depuis pas mal d'années, on peut être déstabilisé, meurtri, fatigué. Je pense que nous pouvons être une clé pour leur redonner cet espoir, ramener des investissements. J'espère que c'est ce qu'ils ressentiront ». La clôture de la vente est prévue pour le début du second semestre 2018.

   — 

Spartoo s'engage à reprendre tous les employés d'André 

  —

09 Janvier 2018

Le site français de vente en ligne Spartoo reprendra bien l'enseigne de chaussures André, appartenant jusqu'ici au groupe Vivarte, et l'ensemble de ses employés. Les deux entreprises sont entrées en discussion exclusive, ont-elles annoncé dans un communiqué le 9 janvier en fin de journée, pour une opération qui pourrait se finaliser au second semestre 2018.

Spartoo s'est engagé à reprendre tous les magasins, sauf un dans le XVIe arrondissement de Paris, a-t-il été annoncé aux organisations représentatives du personnel lors d'un comité central d'entreprise André mardi matin.
Créé en 1896, André compte environ 120 boutiques et emploie, de source syndicale, environ 700 salariés. De son côté, Spartoo, fondé en 2006 à Grenoble par Boris Saragaglia, Paul Lorne et Jérémie Touchard, a ouvert son premier magasin physique en 2015 et en compte aujourd'hui une douzaine.
La semaine dernière, lors de la publication des résultats annuels de Vivarte, le PDG du groupe, Patrick Puy, avait annoncé qu'il donnerait cette semaine aux partenaires sociaux les noms des repreneurs des marques André et Naf Naf (vêtements), mises en vente en mars dernier.
Spartoo « reprend l'effectif total de la société André », a confirmé à l'AFP Christophe Martin (CGT), secrétaire du CCE. « Mais pendant combien de temps, c'est ça le souci, on n'a pas d'engagement. A court terme, on aimerait bien savoir s'il ne va pas fermer quelques magasins, en 2018 ou 2019 », s'est-il inquiété.
Le groupe Vivarte précise que le projet a été soumis aux instances représentatives du personnel ce mardi alors que la procédure d'information devait initialement avoir lieu le 17 janvier.
Les deux entreprises expliquent dans leur communiqué que « le projet industriel donnerait les moyens à André de se recentrer sur sa clientèle familiale avec l'ajout de marques internationales et d'une offre enfant plus importante dans la lignée des décisions prises par le management en place ». « Des tablettes permettraient aux clients d'André d'avoir accès à l'ensemble des produits du groupe Spartoo et les magasins André seraient transformés en point de click & collect pour les clients du groupe Spartoo. »
La nouvelle structure réaliserait ainsi une activité équilibrée entre le réseau physique et Internet, avec un chiffre d'affaires consolidé annoncé proche de 250 millions d'euros.
Le nouvel attelage permettrait à Spartoo de proposer son offre dans le commerce physique, même si la marque André continuerait de constituer « une part significative de l'assortiment de ses magasins ». D'ailleurs, le nom affiché sur la devanture des magasins reste encore incertain.
Selon la CGT, la nouvelle enseigne devrait s'appeler « Tooandré », mais cette information est réfutée par une autre source syndicale. « Nous gardons l'ancienne (enseigne) André », a assuré à l'AFP Farid Elhairy (CFDT). Selon un représentant CFTC, la question n'est pas encore tranchée.
Contacté par FashionNetwork, Boris Saragaglia a expliqué qu'il prendra la parole pour détailler le plan de Spartoo ce jeudi.
Vivarte, qui cherche à vendre également sa marque de chaussures Besson, a enregistré un recul de son chiffre d'affaires d'environ 18 % lors de son exercice décalé 2016-2017, tout en affichant des pertes réduites de plus de moitié et un excédent brut d'exploitation (Ebitda) « en progression pour la première fois depuis six ans ».
Depuis plusieurs mois, Vivarte, engagé dans un plan de cession et de restructurations, s'est recentré sur ses marques phare : La Halle (chaussures et vêtements), Minelli, San Marina, CosmoParis et Caroll.

Maintenant à qui le tour ?

09 Janvier 2018

Quelle est la stratégie mise en place de Patrick PUY pour relancer les enseignes du groupe?

Voir cette vidéo datée du mois de Novembre 2017 sur BFM BUSINESS que nous vous avions mis sur notre site à cette période.

( Ce jour là, à ce journaliste, une fois de plus, pour la CFTC des Salariés VIVARTE, Patrick PUY n'a pas tout dit, il nous cache encore beaucoup de choses ... )

Un Comité de Groupe est prévu le 15 Janvier 2018, fera-t-il des efforts pour nous en dire plus, pour la suite des enseignes qui restent désormais au sein du groupe Vivarte !!!

Ca c'est une autre histoire !!!

   

André serait racheté par Spartoo

 —

08 Janvier 2018

Ni Vivarte - la maison mère d'André - ni Spartoo n'ont à ce stade souhaité faire de commentaire. Tous les magasins du chausseur et tous les salariés seraient repris. Spartoo développe une stratégie « phygitale ».

Un an après l'annonce de sa mise en vente , l'enseigne André est, selon nos informations, en passe d'être cédée au spécialiste français de la vente de chaussures en ligne Spartoo. Contactés par « Les Echos », ni Vivarte - la maison mère d'André - ni Spartoo n'ont voulu faire de commentaire. Déjà, la semaine dernière, le patron de Vivarte, Patrick Puy, qui commentait les résultats 2017 de son groupe , n'avait pas souhaité révéler le nom du repreneur du chausseur en difficulté, indiquant qu'il devait au préalable en informer, dès cette semaine, les partenaires sociaux.

Il s'était néanmoins dit « très heureux » d'avoir trouvé pour André - enseigne historique de Vivarte qui s'appelait à l'origine Groupe André - un acheteur reprenant « l'intégralité des magasins et des salariés ». Et avait spécifié que l'opération serait bouclée en mars ou avril.

André ne gagne pas d'argent

Il évoquait un accord financièrement « très intéressant ». Toutefois, en octobre 2017 au cours d'un comité de groupe, il avait indiqué aux représentants du personnel : « Il faudra que nous accompagnions la cession d'André, c'est-à-dire que nous mettions un peu d'argent sur la table »...

Il faut dire que l'enseigne ne gagne pas d'argent, selon nos informations, bien qu'une trentaine de magasins non performants aient été fermés en 2015. En mars 2017 « Le Figaro » estimait que Vivarte pourrait apporter de 15 à 20 millions d'euros pour aider à la reprise, mais qu'il en faudrait 20 de plus pour relancer le réseau. Concurrent de l'autre acteur français du e-commerce dans la chaussure, Sarenza, Spartoo, créé il y a douze ans et présent jusqu'alors uniquement sur le Net, avait ouvert en 2015 son premier magasin physique et avait annoncé quelques mois plus tard sa volonté d'ouvrir 100 magasins à horizon 2020. « Dans chacun des univers, il y a des avantages, indiquait ainsi à l'époque son PDG, Boris Saragaglia : avec Internet, c'est l'élargissement de la gamme et avec les magasins, c'est la proximité, l'accompagnement ».

 

De nombreux emplacements privilégiés

Dans cette optique, le rachat d'André ferait sens pour un développement plus rapide de son réseau - d'autant qu'André dispose de nombreux emplacements privilégiés en centre-ville. Spartoo avait été candidat, en vain, à la reprise du réseau Bata . Objectif : doubler un chiffre d'affaires qui s'élevait à 150 millions en 2016 et atteindre une taille critique pour résister à Zalando, le leader de la chaussure sur la Toile en Europe.

Spartoo a effectué trois levées de fonds ces dernières années et compte à son capital les français CIC et A Plus, l'américain Highland et, surtout, le belge Sofina, véhicule de la richissime famille Boël.

Nombreuses cessions d'enseignes

Vivarte est engagé depuis des mois dans un plan de restructuration drastique qui s'accompagne de la cession de nombreuses enseignes. Outre André, Chevignon est à céder mais n'a pas encore trouvé de repreneur, le chausseur Besson vient tout juste d'être mis en vente, et Naf Naf a trouvé un acheteur dont le nom devrait être dévoilé cette semaine. En 2017, Vivarte avait déjà cédé Kookaï à l'australien Magi et Pataugas au français Hopps Group .


 

 — 

Les chaussures André passent sous pavillon numérique 

 

08 Janvier 2018

 

L'enseigne est rachetée par le site de vente en ligne Spartoo. Une opération qui illustre les difficultés du commerce traditionnel de détail et l'échec des rachats à vocation purement financière initiés par certains fonds d'investissements.

Changement d'époque dans le commerce de détail. André, «le chausseur sachant chausser», fondé en 1896 par Albert Lévy et dirigé, durant trente ans, entre 1960 et 1990, par Jean-Louis Descours, va devenir la propriété du site de commerce en ligne Spartoo. Quatrième vendeur de chaussures en France sur Internet, il se situe derrière trois poids lourds : Sarenza, Zalando et Amazon. Jusqu'à présent, André appartenait au groupe Vivarte. Un conglomérat de la fringue et du soulier propriétaire, entre autres, de la Halle aux chaussures, de la Halle aux vêtements ou encore de la griffe de prêt-à-porter pour femmes Caroll. L'opération a été annoncée aux représentants des salariés d'André mardi, lors d'une réunion d'information.

Le repreneur, Spartoo, s'engage devant le tribunal de commerce à conserver, durant 18 mois, les 700 salariés et les 122 magasins détenus en propre par André (19 boutiques exploitées sous franchise ne sont pas concernées par cet accord). Difficile, en revanche, de connaître les modalités financières de l'opération. André réaliserait une centaine de millions d'euros de chiffre d'affaires et des pertes depuis plusieurs années. Une montée en gamme hasardeuse a coûté cher à cette enseigne historiquement réputée pour ses prix serrés. «Quand à Boulogne ou à Cholet, un modèle passe en moyenne de 69 à 99 euros, vous perdez des clients», constate un responsable syndical. 

Force de frappe

La marque serait donc si mal en point que plusieurs observateurs avisés du monde du commerce de détail soupçonnent Vivarte et son PDG Patrick Puy d'avoir carrément signé un chèque au repreneur pour se débarrasser d'André. Interrogé par Libération, l'intéressé dément du bout des lèvres : «Il est vrai qu'au départ, j'avais déclaré que, si nécessaire, j'accompagnerais financièrement cette cession. Mais les conditions ont finalement été meilleures que ce que je ne pensais.»

L'acquéreur, Spartoo, est un site internet fondé en 2006 par trois étudiants issus de grandes écoles : Boris Saragaglia, Paul Lorne et Jérôme Touchard, qui contrôlent environ un quart du capital. Le solde est détenu par des fonds d'investissement. L'an dernier, le site a réalisé 150 millions d'euros de chiffre d'affaires et vendu 3 millions de paires de chaussures. Ce rachat illustre bel et bien la prise de pouvoir des sites de vente en ligne, sur le commerce traditionnel basé sur un réseau de magasins unis sous une même enseigne. Stéphane Treppoz, le fondateur de Sarenza, numéro un en France de la vente de pompes sur Internet, détaille la force de frappe de ces chausseurs électroniques. «Un magasin traditionnel propose, au mieux, 400 références, ce qui représente seulement 1% de notre offre, et le choix de 2% de nos clients.»

Spartoo, dont le PDG (Boris Saragaglia) n'a pas souhaité répondre à nos questions, avait déjà tenté il y a deux ans de reprendre le réseau de magasins de chaussures Bata. Son objectif : utiliser les 122 magasins André pour mettre en place un système de «click and collect». Les clients choisissent leurs modèles sur Internet et les récupèrent ensuite dans une boutique en dur. Parallèlement, le chaland présent dans un magasin André pourrait passer commande, sur des tablettes prévues à cet effet, de chaussures commercialisées par Spartoo. Ce qui n'est pas sans risques : les ventes déjà insuffisantes d'André pourraient encore en pâtir.

Effet levier

Vu du côté du vendeur, Vivarte, l'opération ressemble à une étape supplémentaire dans le démantèlement de celui qui se voyait numéro un français de l'habillement il y a encore une décennie. Le groupe a été constitué selon la technique de l'effet levier (LBO, «leverage by out»). En clair, des fonds d'investissement se sont mis en tête de racheter tour à tour 16 enseignes spécialisées en espérant ainsi constituer un géant. Pour cela, ils se sont beaucoup endettés et n'ont pas réussi à honorer leurs créances. Après moult négociations, restructurations et plans sociaux (près de 3000 suppressions d'emplois), Vivarte, qui a vu se succéder cinq PDG en six ans, ne comptera bientôt plus que six enseignes. Dans les prochains jours, une autre marque, Naf Naf, devrait être cédée à un acheteur chinois. Vivarte n'a en effet d'autre choix que de solder quelques-uns de ses bijoux de famille, compte tenu de ses piètres résultats.

L'an dernier, le groupe a réalisé 1,8 milliard d'euros de chiffre d'affaires et enregistré une perte nette de 305 millions d'euros. Même l'actuel PDG, Patrick Puy, en convient : «Ce LBO n'a pas été un succès.» Tout en imputant cet échec au marché en baisse du commerce de la fringue, qui a reculé de 14% en dix ans. Les actionnaires de cet ensemble, principalement des fonds d'investissement, tentent donc de se refaire, en vendant les meubles et en monnayant leurs services. L'argent frais apporté à Vivarte pour boucler ses fins de mois et financer ses pertes est prêté à pas moins de 11% par an, alors que les taux d'intérêt à dix ans excèdent péniblement 1%. L'histoire de Vivarte à l'égard des entreprises qu'il a rachetées et de leurs salariés pourrait finalement se résumer par ce sophisme : pile je gagne et face tu perds.

 

  — 

   Vivarte va céder André au chausseur Spartoo

 —

08 Janvier 2018

          Petite vidéo faîte en 2017 par La CFTC des Salariés VIVARTE

PARIS (Reuters) - Le groupe Vivarte s'apprête à céder le chausseur André à Spartoo, spécialiste de la vente de chaussures sur internet, a déclaré à Reuters une source proche du dossier. "L'annonce de l'opération devrait intervenir mardi", a indiqué cette source, confirmant une information des Echos

En grande difficulté et plombé par une lourde dette héritée de LBO (rachats avec effet de levier) successifs, le groupe Vivarte a cédé de nombreuses marques pour se recentrer sur son enseigne de périphérie La Halle et sur ses marques de centre-ville Minelli, San Marina, Cosmoparis, Caroll et Chevignon.

Il a déjà cédé les chaussures Pataugas et l'enseigne de prêt-à-porter Kookaï en 2017 et vient d'annoncer sa volonté de céder Besson, sa marque de chaussures positionnée sur le même segment que La Halle aux chaussures, dans des magasins situés à la périphérie des villes.

Créée en 2006, Spartoo réalise un chiffre d'affaires d'environ 150 millions d'euros, dont la moitié hors de France où la société a également investi dans une quinzaine de magasins en dur.

L'entreprise grenobloise est détenue à 25% par ses fondateurs, le solde étant contrôlé par Aplus Finance, CIC, et les fonds américain Highland Capital et belge Sofina.
André, qui compte une centaine de magasins, réalise plus de 100 millions d'euros de chiffre d'affaires et emploie 750 salariés. Le PDG de Vivarte, Patrick Puy, avait annoncé que le nom des repreneurs d'André et de Naf Naf seraient dévoilés cette semaine.
Personne n'était joignable dans l'immédiat auprès de Vivarte pour commenter cette information. 

Spartoo : quelle place pour André dans la stratégie? 

08 Janvier 2018

Marque historique du groupe Vivarte, le chausseur André devrait passer dans le giron du Grenoblois Spartoo. Une acquisition qui s'inscrit dans la stratégie du pure-player qui a petit à petit développé ses marques propres et déployé un réseau de magasins physiques.

                                                                        L'un des 12 concept stores Spartoo  

"Nous n'avons pas d'idée arrêtée et sommes ouverts à tous les scénarios, confiait à FashionNetwork le PDG Boris Saragaglia en août dernier, après le rachat de l'activité chaussure du groupe Kindy. Nous cherchons à acquérir de nouvelles marques, côté chaussure mais aussi textile. On s'est positionné sur plusieurs dossiers, ça n'a pas toujours fonctionné. L'idée est de cibler des marques possédant une vraie histoire et un savoir-faire, et de continuer à investir en France".
Aujourd'hui à la tête d'un réseau d'une douzaine de boutiques propres, Spartoo fait donc un grand pas dans l'omnicanal. L'entreprise, à la tête d'une douzaine d'adresses physiques, va se retrouver propriétaire d'une enseigne revendiquant pour l'heure 120 adresses en France, et 40 autres à l'étranger. Des sources syndicales au sein de Vivarte confiaient il y a quelques jours que l'acheteur envisagé pour André se positionnerait sur une reprise de 70 à 80 % du réseau. La direction évoque, elle, l'ensemble du périmètre, selon les Echos. Les annonces à venir sont de fait très attendues.
Stratégies de marques
Mais, outre le réseau de Spartoo, André représente un ajout majeur pour la galaxie de marques propres déployées par le pure-player. Premier rachat par Spartoo d'une griffe extérieure, qui plus est dotée de son propre outil de production, Kindy portait à dix le nombre de marques pilotées par l'entreprise, parmi lesquelles Citrouille et Compagnie (enfant), Carlington (formel), So Size (grande taille), Botd (basiques), Dream in Green (écolo/roots) ou encore Yurban (street).
"L'activité de ces griffes est en croissance de 30 % chaque année, expliquait Boris Saragaglia. L'objectif est que nos marques propres représentent d'ici 2020 15 à 20 % de notre chiffre d'affaires".
Se pose au final la question financière, qu'il s'agisse de la valorisation d'André comme de la capacité de Spartoo à financer la continuité de l'enseigne. André se composerait à ce jour de 750 salariés, pour un chiffre d'affaire dépassant les 100 millions d'euros. De son côté, Spartoo emploie 350 personnes et attire 14 millions de visiteurs uniques mensuels dans 25 pays d'Europe. Les ventes avaient en 2016 atteint 150 millions d'euros, en hausse de 10 %, pour une offre composée de 300 000 modèles et 3 500 marques. L'acquisition du chausseur représente une véritable transformation du modèle de Spartoo, avec, en plus des défis propres aux acteurs du secteur, celui posé par l'intégration d'une structure de l'ampleur d'André.
En août, le magazine Challenges indiquait que Spartoo était "à vendre". Contactée par FashionNetwork.com, la société indiquait pour sa part être simplement "ouverte à toutes les possibilités", dans le cadre d'un cycle de réflexion engagé tous les trois ans par la société alpine. "On sait que la concurrence française a eu de gros soucis en fin d'année dernière et sur le début 2017. Et donc nous nous disons que nous sommes bien placés pour avoir de nouveaux partenaires dans cette aventure, sachant que nous avons aussi des actionnaires historiques qui pourraient être amenés à sortir", nous expliquait alors le PDG.

  — 

André : les départs se succèdent à la direction

  —

 08 Janvier 2018

Alors que c'est le nom de Spartoo qui est évoqué pour la reprise, André pourrait sortir de l'incertitude ce mardi 9 janvier. Le projet d'offre de rachat pourrait ainsi être présenté aux partenaires sociaux par le groupe Vivarte. Mais l'enseigne de souliers André a vu partir plusieurs de ses cadres ces derniers mois. Loetitia Carette, la directrice commerciale de l'enseigne, quittera ainsi l'entreprise dans quelques jours.

Loetitia Carette avait pris cette fonction il y a 5 ans, après avoir œuvré au sein du groupe Etam de 2005 à 2012. En fin d'année 2017, c'est la directrice marketing, communication et digital d'André, Marie-Victoire Achard, qui a quitté un poste qu'elle occupait depuis 2012.
L'été dernier, l'enseigne de chaussures avait de plus enregistré le départ de la directrice des ressources humaines, Gaëlle Bougouin, après 11 années passés à ce poste. Selon nos informations, Pascal Poulain, le directeur général est toujours en poste.
Né en 1896 sous la houlette d'Albert Lévy, le chausseur revendique 120 magasins en France, ainsi qu'une quarantaine de points de vente à l'étranger. Son chiffre d'affaires annuel tournerait autour de 100 millions d'euros.

— 

Le PDG de Vivarte affirme que le groupe est sauvé 

04 Janvier 2018

                      Le PDG de Vivarte a annoncé la mise en vente de Besson qui était censé rester dans le périmètre du groupe.


Le groupe a réduit sa perte nette de plus de moitié et poursuit son désendettement. Alors que son PDG vient d'annoncer la vente de Besson, les syndicats s'inquiètent encore.

Le groupe d'habillement et de chaussures Vivarte n'est pas encore revenu dans le vert. Mais le groupe qui vient de présenter les résultats de son exercice clos fin août 2017 a réduit sa perte nette de plus de moitié en un an. Celle-ci est passée de 672 millions d'euros en 2016 à 305 millions en 2017, a-t-il annoncé ce jeudi. L'excédent brut d'exploitation, à 84 millions d'euros, est lui « en progression pour la première fois depuis six ans » et devrait « dépasser les 100 millions en 2018 », indique son PDG Patrick Puy. Le chiffre d'affaires, qui s'établit à 1,8 milliard d'euros, est en recul de plus de 20 %, mais avec un nombre restreint d'enseignes. Il est réalisé pour plus de moitié par La Halle. Quant à la dette brute, elle a été ramenée, à 574 millions d'euros, à fin 2017, grâce à l'accord de restructuration conclut en juin dernier avec les créanciers, qui ont consenti à renoncer à 864 millions d'euros de créances.

Résultat positif en 2018

Autant de motifs de satisfaction pour Patrick Puy, aux manettes de Vivarte depuis l'automne 2016 , qui réaffirme que le groupe est « non seulement sorti de l'ornière, mais est désormais sauvé » et assure que le résultat net deviendra « significativement positif en 2018 » tandis que la « dette résiduelle sera faible en 2019 » - autour de 300 millions. Des annonces accueillies cependant « avec toutes les réserves possibles » par Karim Cheboub, représentant CGT chez Vivarte, qui rappelle que « toutes les filiales du groupe sont encore dans le rouge, sauf Besson » et qu'à l'heure actuelle « les ventes sont extrêmement difficiles ».

En outre, l'amélioration des comptes n'a pas été obtenue sans sacrifices pour les salariés du groupe, avec deux nouveaux plans sociaux mis en place en 2016 à La Halle aux chaussures et chez Vivarte services. Le périmètre de Vivarte - désormais recentré autour de La Halle, Besson, Caroll, Minelli, San Marina et Cosmoparis - a par ailleurs été drastiquement réduit. Et le processus de cessions n'est pas tout à fait terminé.

Le chausseur Besson mis en vente

Au grand dam des syndicats, le PDG de Vivarte a en effet annoncé ce jeudi, à l'occasion d'une interview sur Radio Classique, la mise en vente de Besson, enseigne de chaussures de périphérie, qui devait à l'origine rester au sein du groupe. « Besson est frontalement en compétition avec La Halle aux chaussures, se justifie Patrick Puy. On ne peut pas développer l'un sans abîmer l'autre ». Mais promet-il, « cette fois, c'est la dernière cession annoncée ». « Je suis sceptique, indique néanmoins Michel Peyraga, représentant CFTC. La dette a été réduite, mais elle existe toujours. » De nouvelles cessions d'enseignes pourraient intervenir, estime le syndicaliste, qui craint « toujours une disparition du groupe ».

En attendant de régler le sort de Besson, les ventes d'André et Naf Naf vont être finalisées d'ici à mars ou avril. Le nom des repreneurs sera dévoilé la semaine prochaine. Patrick Puy se félicite d'avoir trouvé pour André, enseigne en difficulté, un acheteur qui reprend « l'intégralité des magasins et des salariés ». Chevignon, lui, n'a pas encore trouvé de « bon repreneur ».

Refonte du système informatique

« Les salariés restés chez Vivarte sont inquiets, considère Karim Cheboub, car ils ont l'impression qu'il n'y a pas de pilote dans le groupe pour le développer. » Patrick Puy annonce néanmoins un plan d'investissement de 80 millions d'euros en 2018, avec au programme quelques ouvertures de magasins, mais surtout un réaménagement des boutiques et une refonte du système informatique « qui débordera sur 2019 ». Un investissement « très important » est en outre programmé l'an prochain « dans la logistique et notamment celle de La Halle », annonce le PDG. Un dossier que suivront avec attention les syndicats, qui s'inquiètent d'une possible fusion de réseaux d'approvisionnement.


 

Vivarte : un sauvetage par recentrage 

  —

04 Janvier 2018

                                                     La Halle constitue le coeur de l'activité du groupe Vivarte.
 

DECRYPTAGE - Vivarte a été appauvri par trois LBO. Mais l'ex-groupe André a aussi dû gérer un trop grand nombre de marques-enseignes.

Vivarte a été l'une des victimes du LBO. Cette technique financière de rachat par un endettement que l'on fait payer par l'entreprise a mis plus d'une société en danger depuis la crise financière de 2008. Les fonds d'investissement et les dirigeants d'entreprise qui ont participé à ce type d'opération s'en sont donnés à coeur joie. Jusqu'au jour où le pays est sorti de la consommation de masse facile. Vivarte illustre ce cercle vicieux.

Tourmente actionnariale

En 2000, l'ex-groupe André est pris d'assaut par deux fonds : Atticus, présidé par Nathaniel Rothschild, et celui de Guy Wyser-Pratte. Quatre ans plus tard, en 2004, c'est le fonds PAI qui prend le contrôle. Il revendra le groupe à son tour pour 3,46 milliards d'euros au fonds britannique Charterhouse. Dans cette tourmente actionnariale, le distributeur multimarque se trouve lesté d'une dette de quelque 2,8 milliards d'euros. Quand la crise éclate, la croissance des ventes se met en berne. La multiplication des points de vente, qui a fait le succès de la relance opérée par Georges Plassat, ne suffit plus.

Conglomérat

Les actionnaires et créanciers de tout poil ont dû « s'asseoir » sur plus de 2 milliards de dette. La restructuration a été entamée par Marc Lelandais et achevée par Patrick Puy. Mais ce dernier PDG a aussi le mérite d'avoir fait ce que n'ont pas osé ses prédécesseurs : couper quelques tentacules du comglomérat-pieuvre pour sauver l'entreprise. Vivarte gérait une vingtaine de marques-enseignes. Le groupe s'est recentré sur une petite demi-douzaine, sacrifiant au passage le fleuron historique André.

Dans l'univers de la mode, chaque marque ayant sa propre collection, les économies d'échelle ne sont réelles que si l'on mise sur une seule marque, à l'instar de Zara et H & M. Et pour rivaliser avec la « fast fashion » il faut proposer de nouveaux modèles toutes les six semaines au moins. Difficile à gérer avec un entrelacs de styles allant de la femme mûre (Caroll) à la jeune branchée (Naf Naf) en passant par la famille populaire (La Halle). Un groupe peut agir sur un même marché (l'habillement) et ressembler à un conglomérat.
 


 

— 

Vivarte met les chaussures Besson en vente

 —

04 Janvier 2018

Le groupe Vivarte a mis en vente l'enseigne de chaussures Besson, a annoncé jeudi sur Radio Classique Patrick Puy, PDG du groupe en pleine restructuration. "On va mettre Besson en vente et le processus va démarrer aujourd'hui", a ainsi déclaré Patrick Puy, précisant que l'objectif de cette vente n'était pas de continuer à désendetter Vivarte.

» LIRE AUSSI - Vivarte en passe d'échapper au démantèlement intégral

Le groupe en difficulté (La Halle, Minelli, San Marina, Caroll...) est engagé depuis plusieurs mois dans un plan de cessions et de restructuration. Il avait annoncé en janvier qu'il se recentrait sur six enseignes, dont Besson. Mais fin octobre, les syndicats assuraient que le groupe envisageait de céder cette enseigne de chaussures.

"Le vrai sujet c'est qu'on a une vraie difficulté stratégique de gérer Besson en face de la Halle aux chaussures", a expliqué le dirigeant, spécialiste des restructuration, arrivé à la tête de Vivarte il y a un an.

"Pour assurer le développement harmonieux, et de la Halle aux chaussures et de Besson, nous pensons qu'il vaut mieux que Besson soit dans un autre périmètre", a-t-il ajouté. Interrogé également sur la cession des marques de chaussures et de textile André et Naf Naf, mises en vente au mois de mars, M. Puy a indiqué qu'il allait donner les noms des repreneurs aux partenaires sociaux "la semaine prochaine".

"On commence le processus d'information-consultation pour céder André et Naf Naf conformément à ce qu'on avait dit et dans de très bonnes conditions", a-t-il précisé. Par ailleurs, Patrick Puy a indiqué que Vivarte conserverait la marque Chevignon, également mise en vente, "faute d'offre satisfaisante" de la part de repreneurs. "On va essayer de transformer Chevignon, de le développer de façon digitale (numérique), de réduire peut-être le nombre de boutiques et d'augmenter les ventes par internet", a-t-il dit.

Vivarte s'est recentré sur les enseignes de périphérie avec La Halle, les enseignes de chaussures de centre-ville avec Minelli, San Marina et CosmoParis, et le prêt-à-porter de centre-ville avec Caroll. Présent dans près de 70 pays, Vivarte compte parmi les principaux acteurs français sur le marché du prêt-à-porter, de la chaussure, et de la maroquinerie. Le groupe a enregistré un chiffre d'affaires de 2,2 milliards d'euros en 2016.

RETRO 2017 CFTC des Salariés VIVARTE

02 Janvier 2018

Rétrospective 2017, de la CFTC des Salariés VIVARTE: c'est pour lutter contre l'arbitraire des actionnaires et dénoncer les errements stratégiques de plusieurs dirigeants successifs que la CFTC des Salariés Vivarte a mené des luttes et organisée avec l'intersyndicale FO, CFE/CGC, SUD et CGT, plusieurs mobilisations en 2017 afin d'alerter l'opinion publique sur des centaines de licenciements. La CFTC des Salariés VIVARTE ne lachera rien.

Toutes les équipes CFTC des Salariés Vivarte de toutes les filiales, vous souhaitent encore une excellente année 2018.  

Merci de votre confiance . 

                                               Quelques petites vidéos Rétro 2017

Ce qui change au 1er janvier 2018

02 Janvier 2018

Smic, plafond de la sécurité sociale, tarifs du gaz, optique et appareils auditifs, mal de dos, soins funéraires, permis de conduire, stationnement payant, logement social, offre de prêt immobilier, prix du timbre, prix du carburant...etc. Retrouvez dans notre dossier une première sélection des nouveautés administratives qui impacteront votre vie quotidienne à partir du 1er janvier 2018.  

                                                   Lien ci-dessous " Ce qui va changer pour 2018 "

01 Janvier 2018

                          Petites vidéos CFTC VIVARTE pour vous souhaiter la bonne Année 2018

    — JOYEUSES FÊTES A TOUS —

24 Décembre 2017

— 

Hélène Viot-Poirier (Vivarte) : "Ma mission, c'est de redresser Chevignon"

 —

21 Décembre 2017

Nommée à la direction générale de la marque de mode masculine du groupe Vivarte en septembre dernier, Hélène Viot-Poirier doit assurer la transition de la marque vers un éventuel repreneur, en poursuivant plusieurs chantiers, incluant son développement à l'international. En se tournant aussi vers une clientèle plus jeune.

                              Avant de diriger Chevignon, Hélène Viot-Poirier était depuis 2016 directrice Internet et marketing du groupe Vivarte 

FashionNetwork : Vous êtes arrivée à la direction générale de la marque en septembre dernier. Quelle est votre ambition à ce poste ?
Hélène Viot-Poirier : Ma mission est claire, c'est de redresser Chevignon. L'un des premiers axes de travail a été la redéfinition de notre cible client, afin de la rendre plus lisible. Nous avons aujourd'hui deux groupes : d'un côté « Limited », qui désigne le client historique, un quadragénaire qui a besoin de classiques, comme le caban ou le cuir intemporel. Il nous a connu dans les années 1980 et recherche une vraie continuité dans son vestiaire. De l'autre, a émergé « Legend », une cible plus jeune, englobant les 25-35 ans et même parfois les adolescents, recherchant un branding fort et des pièces originales et plus colorées. Nous avons d'ailleurs redessiné des modèles à partir des archives de la marque et portons l'envie d'être plus libres dans nos créations, surtout pour l'international.
FNW : Justement, vous identifiez aussi l'export pour vous relancer ?
HVP :
L'international s'impose vraiment comme un levier : depuis un an et demi, nous avons renforcé et noué de nouveaux partenariats au Royaume-Uni, en Allemagne, en Autriche, en Belgique, en Italie et en Scandinavie notamment. Chevignon y véhicule une image encore plus premium qu'en France, nous souhaitons donc nous inscrire sur un positionnement assez fashion, dans la lignée de Tommy Hilfiger. Les clients étrangers cherchent des pièces iconiques, ainsi qu'un savoir-faire sur le mélange des matières (cuir/laine, broderies et patch...). Nous misons ainsi sur des collaborations : en décembre, nous avons lancé une capsule en Italie avec le concept-store Antonia; en 2018, il y aura une collaboration avec le magazine allemand O32C, qui sera dévoilée sur le Pitti à Florence. Et la marque exposera pour la première fois sur le salon Pure, à Londres.
Enfin, notre site Web international (en anglais), qui n'était pas satisfaisant, va être relancé en janvier. Il ne comporte pas de volet e-commerce, mais s'imposera comme une vitrine, présentant l'histoire de la griffe, les collab' en cours et les points de vente.

                                                                                           Collaboration Chevignon x Antonia - DR 

FNW : En France, Chevignon a réduit la voilure. Combien comptez-vous aujourd'hui de magasins ?
HVP : Le réseau se compose de 34 magasins à l'enseigne et d'une cinquantaine de revendeurs multimarques et corners en grands magasins en France. En tout, Chevignon totalise 235 points de vente dans le monde. Cinq fermetures de boutique sont intervenues sur le marché français en 2017, une autre devrait avoir lieu l'an prochain. Cela fait partie de la vie d'un réseau de se rationaliser, selon l'attractivité des zones de chalandise. Les fermetures ont été opérées au fur et à mesure.
FNW : Le groupe Vivarte a mis la marque en vente en 2016, sans qu'une transaction ne s'opère. Est-elle toujours en quête d'acquéreurs ?
HVP : Vivarte n'est pas dans l'obligation de céder Chevignon, la situation du groupe est meilleure. D'autre part, la marque a un positionnement atypique dans son portefeuille, elle n'est pas concurrencée. Nous restons toutefois ouverts aux propositions d'investisseurs, mais il faut un beau projet, soutenu par une équipe impliquée. Nous avons enregistré des marques d'intérêt en octobre et novembre. Chevignon doit retrouver la place qu'elle mérite.
FNW : Quelle est votre ambition sur le volet digital ?
HVP : C'est un enjeu important. Il faut remettre à jour la plateforme e-commerce de la marque, optimiser les services d'e-réservation et de click & collect notamment. Et surtout renforcer notre présence sur les réseaux sociaux par le biais de publications plus fréquentes et plus poussées. Nous souhaitons nouer des relations avec les influenceurs autour du placement produit en France, afin de recruter une clientèle plus jeune. Nous développons d'autre part la présence de Chevignon sur les marketplaces en France (Place des Tendances, La Redoute) et étudions une entrée prochaine chez des acteurs internationaux comme Zalando, Amazon ou Asos.
La part de nos ventes réalisées via l'e-commerce représente entre 7 à 8 % du chiffre d'affaire global, qui s'est élevé à 35 millions d'euros en 2016-17. L'objectif est de stabiliser les ventes sur l'exercice en cours et je me suis fixé le cap d'atteindre 15 % de ventes générées en ligne dans les années à venir. Cela nécessite des investissements qui ne peuvent encore être faits avant l'arrivée de nouveaux propriétaires, puisque Chevignon se trouve dans une phase de transition. Ce projet de digitalisation, c'est ce que l'on vend aux potentiels repreneurs.

— 

Lettre de licenciement: le "droit à l'erreur" sur les motifs entre en vigueur

  —

18 Décembre 2017

15 jours, c'est le délai fixé par le décret du 17 décembre 2017 au Journal officiel, pour l'envoi du courrier précisant les motifs de licenciement.

C'est officiel. Après notification de la lettre de licenciement, les motifs énoncés dans celle-ci peuvent être précisés par l'employeur ou à la demande du salarié. C'est une nouveauté issue des ordonnances Travail: les motifs énoncés dans la lettre de licenciement peuvent désormais être précisés a posteriori.... La suite ci-dessous...

 —

     La crise couve chez H&M 

 —

15 Décembre 2017

 Le géant scandinave du prêt-à-porter n'avait pas vu ses ventes baisser autant depuis au moins dix ans...

Quelques jours après Inditex, le propriétaire de Zara, la publication trimestrielle de H&M fait tâche... Le géant scandinave du prêt-à-porter a fait état d'une baisse surprise de ses ventes au quatrième trimestre en raison notamment d'une diminution de l'affluence dans ses magasins. Résultat, le titre s'effondre de 16% en bourse, signant sa plus forte baisse depuis mars 2001 !

Plus forte baisse des ventes depuis au moins 10 ans

Les ventes du principal concurrent d'Inditex ont diminué de 4% au quatrième trimestre (-2% en monnaie locale) à 50,4 milliards de couronnes (5,07 milliards d'euros), alors que les analystes tablaient sur une hausse de 2% (+5% en monnaie locale).

Jamais les revenus de H&M n'avaient autant reculé depuis au moins 10 ans. Lors du trimestre précédent, les ventes avaient subi l'effet de promotions estivales exceptionnellement élevées afin de liquider des stocks qui s'étaient accumulés deux années durant dans un contexte de demande atone.

"Le trimestre a été faible pour les magasins physiques de la marque H&M, affectés défavorablement par une situation de marché qui reste difficile", explique H&M. "En outre, il y a eu des déséquilibres ponctuels dans la composition des assortiments de la marque H&M".

Fermeture de magasins au programme

Conséquence de cette mauvaise passe, la société va accélérer son plan de transformation afin de mieux intégrer ses magasins physiques et numériques. Le groupe compte également fermer ses magasins les moins rentables et ralentir son rythme d'expansion. H&M avait annoncé en septembre prévoir l'ouverture nette de 385 magasins cette année (en prenant en compte 90 fermetures).

La Chine en sauveur ?

L'entreprise suédoise mise également beaucoup sur son partenariat avec le géant chinois Alibaba. Elle devrait commencer à vendre sa marque par l'intermédiaire de la plate-forme chinoise en ligne Tmall à partir du printemps 2018.

Une journée investisseurs très attendue

Des décisions stratégiques devraient être annoncées lors d'une journée investisseurs le 14 février prochain. "La chaîne d'approvisionnement de H&M manque de réactivité, ce qui est l'un des problèmes structurels du groupe face aux changements brusques de la mode", affirme Cedric Rossi, analyste chez Bryan Garnier...

 —

  Le SMIC va augmenter de 1,24% au 1er janvier 

 —

15 Décembre 2017

Le SMIC brut mensuel va augmenter de 18 euros. Compte tenu des baisses de cotisation et hausse de CSG, le net va progresser de quelque 20 euros. La formule de revalorisation devrait changer l'année prochaine.

En 2018, comme ces dernières années, le gouvernement ne donnera pas de coup de pouce au SMIC. S'appliquera donc cette fois-ci encore la formule légale de revalorisation. La publication, ce vendredi matin, de l' indice du Salaire horaire de base ouvrier et employé (SHBOE) de novembre permet de la calculer, l'autre indicateur nécessaire - l'indice des prix à la consommation hors tabac pour les 20 % de ménages aux revenus les plus faibles - ayant été rendu public jeudi.

Le 1er janvier prochain, la revalorisation légale du SMIC horaire brut atteindra 1,24 %. C'est donc la hausse qu'a annoncée ce vendredi après-midi le gouvernement et qu'il confirmera mardi matin lors de la consultation des partenaires sociaux obligatoire avant toute décision sur le salaire minimum. Concrètement, le salaire minimum devrait passer de 9,76 euros brut à 9,88 euros brut l'heure, soit une hausse de 12 centimes. Le SMIC mensuel brut pour un temps plein devrait, lui, progresser de 18 euros brut et frôler les 1.500 euros brut (1.498,50 euros).

Un salarié sur dix

Cette augmentation devrait avoir un impact sur la fiche de paie d'environ un salarié français sur dix, si la tendance de ces dernières années se poursuit. Selon une étude publiée la semaine dernière, en 2016, 1,65 million de personnes ont bénéficié de la hausse du SMIC de 0,9 %, représentant 10,6 % des salariés.

Au 1er janvier, le niveau du SMIC net va être également impacté par deux autres évolutions qui vont concerner tous les salariés. La première est une baisse de 2,2 point des cotisations salarié: 1,45 point de cotisation d'assurance-chômage et 0,75 point de cotisation d'assurance-maladie. La seconde est la hausse de 1,7% de la CSG. Au final, les salariés payés au salaire minimum légal verront donc leur rémunération nette progresser de quelque 20 euros.

La revalorisation de 2018 sera-t-elle la dernière avec la formule actuelle ? En tout cas, le débat est ouvert. La commission d'experts consultée chaque année a préconisé la suppression partielle ou totale de l'indexation. Le gouvernement réfléchit très sérieusement à la suppression de la partie SHBOE de la formule légale de revalorisation. Seule serait conservée la référence à l'inflation.

Le temps de la réflexion

Qualifiant le rapport de contribution « utile », Muriel Pénicaud a affirmé que les propositions allaient s'intégrer dans les réflexions en cours dans deux des futurs chantiers de l'exécutif : le partage des fruits de la croissance et de la valeur ajoutée (via l'intéressement ou la participation) qui figurera dans la loi sur les entreprises portée par Bruno Le Maire, et la refondation de l'Europe, en vue d'une plus grande convergence fiscale et sociale. « Pour ces deux raisons, nous pensons que c'est un sujet d'importance, nous devons prendre le temps de la réflexion, de la concertation, nous ne devons pas nous précipiter mais nous devons pouvoir en discuter en toute sérénité, en maintenant le cap du caractère essentiel du SMIC pour le pouvoir d'achat et pour la cohésion sociale », a-t-elle ajouté. 

   Vidéo - SMIC : les propositions explosives du groupe d'experts officiel

Le rapport du groupe chargé d'éclairer le gouvernement sur le salaire minimum ne préconise pas de coup de pouce. Mais il suggère surtout de mettre à bas la formule de revalorisation automatique. 

—  Dernières INFOS sur les Ordonnances MACRON

15 Décembre 2017

Vous trouverez le dernier envoi de l'année 2017 avec ses dernières infos sur : Les ordonnances macron, les infos CPH et défenseurs syndicaux et toujours les jurisprudences.

Notamment dans le dossier défenseur syndical vous verrez que : Le Conseil d'Etat annule la disposition réglementaire de la loi Macron qui limitait la compétence géographique du défenseur syndical aux seules cours d'appel de sa région de rattachement. Aux noms de la liberté d'organisation des syndicats et de l'égalité de traitement entre salariés, selon qu'ils choisissent un avocat ou un défenseur syndical, il est reconnu au défenseur syndical une compétence nationale.

  — CFTC : davantage de femmes et de jeunes  —

 15 Décembre 2017

     Antonella Aloise, vice- présidente, et Olivier Peltier, président régional.

Chaque année depuis huit ans, la CFTC de la région Centre-Val de Loire organise une réunion de tous les mandatés des organismes sociaux, juridiques et de la formation professionnelle continue, à la Bourse du travail, à Blois. Une soixantaine de personnes ont participé à cette journée, le 8 décembre, pour se rencontrer et aborder différents thèmes d'actualité.  

« Nous avons parlé des conseillers prud'homaux, du logement puisque nous avions la présence du président régional d'Action logement, souligne Olivier Peltier, président régional de la CFTC. Enfin, nous avons fait un point sur les élections professionnelles dans les chambres d'agriculture qui auront lieu en janvier 2019 et dans la fonction publique, en décembre 2018. » 

La CFTC se réjouit de voir dans ses rangs davantage de femmes et de jeunes. « Ça change de l'image qu'on peut avoir des syndicats. Plus de 40 % de nos mandatés en région Centre-Val de Loire sont des femmes. Elles arrivent dans des domaines où on ne les voyait pas auparavant, ajoute Olivier Peltier. Sur les dix conseillers prud'homaux que la CFTC compte dans la région, neuf sont nouveaux. Ce renouvellement est bon signe pour nous. La féminisation peut permettre d'aborder les choses différemment, avec plus de sensibilité. 

   — 

L'avenir s'éclaircit pour l'ancienne Halle aux chaussures de Sainte-Ménehould

  —

14 Décembre 2017

Sainte-Ménehould

Un magasin alimentaire ouvrira dans le premier semestre 2018. Le recrutement débute. 
Cela fait maintenant plus de trois mois que la Halle aux chaussures de Sainte-Ménehould a baissé le rideau. Le magasin argonnais faisait partie de la charrette des 141 boutiques fermées au même moment en France, suite aux difficultés du groupe Vivarte, propriétaire de l'enseigne.

La Halle aux chaussures a baissé son rideau à la fin du mois d'août. 

Depuis, les 380 m² de ce bâtiment situé dans la zone commerciale de l'avenue de la gare sont désespérément vides. Les panneaux de la façade ont été retirés, laissant celle-ci vierge de toute référence à son passé de magasin de chaussures. Seule subsiste sur la vitre l'affiche annonçant la fermeture définitive. Mais le rideau devrait bientôt se relever.

Ces dernières semaines, des visites ont eu lieu, d'éventuels intéressés se sont succédé. Mais c'est finalement un investisseur local, qui souhaite rester discret pour le moment, qui a raflé la mise et s'installera à côté de Défi Mode. Une rencontre entre lui et le maire, Bertrand Courot, a notamment eu lieu pour évoquer son projet.

Celui-ci sera orienté vers l'alimentation, et au moins vers la viande. C'est en tout cas ce que laissent à penser les premières offres d'emploi concernant cette future installation à Sainte-Ménehould. Sont en effet recherchés un chef boucher qualifié, des bouchers, préparateurs et étaliers, un charcutier-traiteur et un serveur pouvant faire de la mise en rayon. Tous ces postes sont à pourvoir en CDI à temps complet.

L'ouverture de ce nouveau commerce devrait intervenir durant la première moitié de l'année 2018.

Interview : la qualité de vie des représentants du personnel

  —

08 Décembre 2017

Si de nombreuses études mesurent les risques liés à l'activité professionnelle des salariés ou des dirigeants d'entreprises, très peu s'attardent sur la santé des représentants des salariés. Béatrice Taudou, sociologue et responsable des Observatoires des branches chez Malakoff Médéric nous livre les principaux enseignements de la dernière étude de Malakoff Médéric réalisée sur plus de 3000 représentants du personnel. 

Pouvez-vous nous décrire le contexte et les motivations de cette étude ?

Béatrice Taudou : Tout d'abord, certains partenaires syndicaux nous ont alertés sur le fait que de plus en plus de militants exprimaient une fatigue importante et des difficultés à gérer des situations difficiles. Puis, en examinant la littérature disponible sur le sujet, nous avons fait le constat que peu d'études tendaient à comprendre les problématiques propres aux représentants du personnel.

Malakoff Médéric s'intéresse au sujet de la santé des salariés et des dirigeants d'entreprise depuis déjà plusieurs années, nous avons alors naturellement décidé de prendre le sujet en main et de proposer une étude visant à comprendre le quotidien des représentants du personnel, leurs sources de difficultés et leurs sources de plaisir à exercer ces responsabilités. Nous avons donc contacté une dizaine de structures (unions départementales, régionales et fédérales) de plusieurs syndicats et leur avons proposés de participer à l'enquête que nous avons mise au point.

Quels ont été les axes d'analyse ?

B.T. : Cette étude a été réalisée sur un échantillon de plus de 3000 représentants du personnel. Les répondants sont majoritairement des hommes (73 %) évoluant dans de grandes entreprises (68 % dans une entreprise de plus de 500 salariés et 25 % dans les TPE/PME) ayant plus de 50 ans (60 %).

Trois axes d'analyse ont été privilégiés, à savoir :

  • enrichir la connaissance des représentants du personnel et de leur contexte en entreprise (données socio démographiques, secteur d'activité, type de mandat, ancienneté de l'engagement syndical, etc.) ;
  • comprendre l'impact de l'engagement syndical sur les différentes sphères de leur vie (moteur de l'engagement syndical, type de situation difficile à gérer, perspectives d'avenir, etc.) ;
  • et identifier les leviers, attentes et points de fragilité en matière de prévention santé (auto évaluation de son état de santé, conciliation vie privé/professionnelle/syndicale, capacité à déconnecter, comportements de santé, priorités d'actions, etc.).

Quels sont les principales sources de motivation liées à l'activité syndicale ?

B.T. : Globalement, cette étude permet de souligner que militer est bon pour la santé. En effet, si la majeure partie des représentants du personnel interrogés déclarent se sentir bien intégrée au sein de leur entreprise et à l'aise dans leur activité syndicale, ils déclarent surtout prendre du plaisir dans leur activité. La défense des intérêts des salariés, les possibilités de participer au développement de leur organisation syndicale et les perspectives de développement personnel offertes en sont les principales sources. La possibilité de pouvoir influencer les décisions de l'entreprise et la reconnaissance des salariés ont également leur importance pour les représentants du personnel.

Et les principaux facteurs de risques ?

B.T. : Beaucoup de parcours syndicaux se construisent dans la conflictualité mais l'exposition dans la durée aux conflits est une source de stress importante qui peut rendre plus difficile l'exercice de l'activité syndicale (1 militant sur 5 rencontre des difficultés à exercer pleinement son activité syndicale).

Les restructurations, les réorganisations ou les plans sociaux sont également sources de charge de travail pour les représentants du personnel. Plus de la moitié d'entre eux y ont été exposés au cours de cette année. Si des heures de délégation sont prévues à cet effet, 18 % ne les prennent pas entièrement et 48 % déclarent travailler sur des dossiers syndicaux en dehors de ces heures spécifiques. La question de la gestion des priorités se posent alors pour 33 % d'entre eux et l'une des plus importantes difficultés consiste alors à jongler entre l'équilibre vie privé - professionnelle - syndicale. Leur engagement syndical peut également avoir un impact sur le développement de leur carrière. Pour un quart des répondants, il a eu un impact négatif sur l'évolution de leur rémunération.

Quels sont les principaux troubles pour la santé ?

B.T. : Les points de fragilité se situent surtout au niveau de l'exposition au stress, de la qualité du sommeil et de la consommation de cigarettes et de produits stimulants ou relaxants. D'un point de vue globale on note également une auto évaluation plus faible de leur état de santé que pour des salariés lambda. Prendre du recul pour préserver leur santé est difficile, ils ont en moyenne trois mandats à assumer et peuvent difficilement diminuer leur engagement qui impliquent de nombreux déplacements.

Quelles solutions pouvons-nous imaginer ?

B.T. : Nous nous inscrivons dans une démarche évolutive. On travaille sur l'idée de construire les solutions avec nos partenaires et de sélectionner les sujets prioritaires. Pour commencer, nous allons nous axer sur de la sensibilisation avec la rédaction de guides pratiques puis nous développerons des formations pour leur apprendre à préserver leurs ressources. Nous pouvons également imaginer la mise en place de structures d'écoute pour les militants. 


Le Logement dunois achète l'ancienne Halle aux vêtements dans le centre-ville de Châteaudun

     —

07 Décembre 2017

       Le Logement dunois va acquérir l'ex-Halle aux vêtements pour y aménager dix appartements et des commerces d'ici 2020. 

310.000 € pour « un lieu emblématique »

«Nous allons faire revivre l'ex-Monoprix pour les plus anciens Dunois et l'ancienne Halle aux vêtements pour les plus jeunes. » Alain Venot, maire (LR) de Châteaudun, a annoncé, hier après-midi, « l'information commerciale de cette fin d'année » : un accord a été finalisé avec le groupe Vivarte. « Après des négociations serrées, il a accepté de vendre le bâtiment de 1.400 m ² à l'Office public de l'habitat (OPH)-Le Logement dunois pour 310.000 euros. »

Les négociations ont duré deux ans et demi et elles ont été dures

Située place du 18-Octobre, l'ancienne Halle aux vêtements a fermé ses portes en décembre 2013. Des projets de reprise (Devred, supérette, Happy Fiz...) se sont succédé mais aucun ne s'est concrétisé. « Ce bâtiment est un peu comme l'ancienne usine de machines-outils GSP. C'est un lieu emblématique, souligne Alain Venot. Il a accueilli la première grande surface de Châteaudun. Sa fermeture fait souffrir beaucoup de gens et, notamment, les commerçants du centre-ville. »

La Ville souhaitait que ce « grand emplacement intéressant » reprenne vie dans les meilleurs délais. Mais le groupe Vivarte réclamait 1,1 million d'euros pour "lâcher " l'immeuble. Une somme bien supérieure à celle estimée par France Domaines qui serait de l'ordre de 300.000 €. « Les négociations ont duré deux ans et demi et elles ont été dures, reconnaît Mickaël Bertron, conseiller municipal délégué aux commerces. Mais un accord été trouvé. C'est un cadeau de Noël. C'est du concret et le centre-ville va bouger. »

Dix appartements de 50 à 100 m ²

Les négociations ont permis à la Ville de finaliser l'étude de faisabilité du projet porté par Le Logement dunois : « L'objectif, ce n'est pas seulement le commerce. Il y a, aussi, le logement, Il y a une volonté nationale de repeuplement des logements du centre-ville et de ceux qui sont situés au-dessus des commerces », indique Alain Venot. Il a fallu trouver comment équilibrer le budget pour l'Office et proposer des loyers à des prix raisonnables. »

Les 1.400 m ² de surface seront divisés en deux : « Dix appartements de 50 à 100 m ², soit 3 T2, 3 T3, 2 T4 et 2 T5, seront aménagés sur deux niveaux, annonce Denis Leclercq, directeur du Logement Dunois. Les 700 m ² au rez-de-chaussée accueilleront un ou plusieurs commerces. »

Nous n'avons pas le droit à l'erreur

Aucune activité commerciale n'a encore été retenue. « Rien que par leur emplacement, ce sera une ou des locomotives. Il faudra qu'elles apportent quelque chose au site. Nous avons déjà quelques contacts mais nous ferons appel à un développeur de marques. Nous n'avons pas le droit à l'erreur », avoue Alain Venot, d'ores et déjà convaincu que ce projet sera une « réalisation exemplaire pour l'urbanisme et le commerce ».

En attendant, l'achat du bâtiment par le Logement dunois sera signé au premier trimestre 2018. « Nous lancerons, ensuite, une consultation pour la maîtrise d'œuvre. Les travaux vont être assez conséquents et dureront au moins dix-huit mois. Des espaces devront être libérés. On espère que toit sera terminé fin 2019 début 2020. »

— 

Le comité social et économique (CSE) : présentation de ce qui va arriver...

 —

05 Décembre 2017

Comme nous avions pu le relater dans différents articles, il y a quelques mois, effectivement, nous confirmons bien que les relations collectives vont être complétement bouleversées avec la réforme du Code du travail. Une instance unique regroupant les DP, le CE et le CHSCT est bien créée : 

Mort assurée des instances des représentants du personnel qui donne désormais le plein pouvoir au patronnat.

Le comité social et économique. Quelles sont les modalités de fonctionnement du CSE et quand doit-il faire son apparition dans votre entreprise ? 

Explications ci-dessous

Le comité social et économique (CSE) : qu'est-ce que c'est ?

Le comité social et économique (CSE) remplace les DP, le CE et le CHSCT (ou le cas échéant la DUP ou l'instance unique).

Il doit être instauré à partir de 11 salariés.

Il est mis en place au niveau de l'entreprise.

Ses attributions sont différentes selon l'effectif de l'entreprise à l'image de ce qu'il existait jusqu'à présent pour les entreprises pourvues de DP ou d'un CE.

Dans les entreprises de moins de 50 salariés, le CSE a notamment pour mission :

  • de présenter à l'employeur les réclamations individuelles ou collectives relatives aux salaires et aux dispositions légales ;
  • de contribuer à promouvoir la santé, la sécurité et les conditions de travail.
  • A partir de 50 salariés des missions supplémentaires s'ajoutent. Il doit assurer l'expression collective des salariés pour défendre leurs intérêts en ce qui concerne les décisions relatives à la gestion, l'évolution économique ou encore l'organisation de travail de l'entreprise. Il doit également être informé et consulté sur les questions intéressant l'organisation, la gestion et la marche générale de l'entreprise. 

Le comité social et économique (CSE) : c'est pour quand ?

Les nouvelles règles et la possibilité de mettre en place un CSE doivent normalement entrer en vigueur au plus tard au 1er janvier 2018 (sous réserve de la publication des décrets d'application nécessaires).

En pratique, le CSE doit être mis en place au terme du mandat de DP, de CE, de DUP-instance unique, du CHSCT, lors du renouvellement de l'une de ces institutions et au plus tard le 31 décembre 2019. Est-ce à dire qu'il est impossible pour l'employeur de provoquer des élections CSE avant le 31 décembre 2019 si aucun des mandats n'arrivent à échéance avant cette date ? L'ordonnance ne règle malheureusement pas cette question.

L'ordonnance précise que pour assurer la mise en place du CSE, la durée des mandats en cours peut être, pour un établissement ou pour l'ensemble de l'entreprise, être prorogée ou réduite par accord collectif ou par décision de l'employeur après consultation du CE ou à défaut des DP (ou le cas échéant de la DUP ou instance unique), de manière a coïncider avec la date de mise en place du CSE.

Toutefois il faut distinguer plusieurs situations particulières :

Un protocole d'accord préélectoral a déjà été engagé en vue des élections avant le 23 septembre 2017

Il faut procéder à l'élection selon les règles antérieures. Le CSE ne sera mis en place qu'à compter du 1er janvier 2020 ou à une date antérieure fixée par accord collectif ou par décision de l'employeur après consultation du CE ou à défaut des DP (ou le cas échéant de la DUP ou instance unique).

Les mandats des IRP arrivent à échéance entre le 23 septembre 2017 et le 31 décembre 2017

Ces mandats sont prolongés jusqu'au 31 décembre 2017. Il est possible de les prolonger d'une année supplémentaire (31 décembre 2018) par accord collectif ou par décision de l'employeur après consultation du CE ou à défaut des DP (ou le cas échéant de la DUP ou instance unique).

Les mandats des IRP arrivent à échéance entre le 1er janvier et le 31 décembre 2018

Leur durée peut être réduite ou prolongée au plus d'un an par accord collectif ou par décision de l'employeur après consultation du CE ou à défaut des DP (ou le cas échéant de la DUP ou instance unique). Difficile toutefois d'imaginer réduire la durée d'un mandat avant même le 1er janvier 2018...

Notez-le Pendant la durée des mandats en cours et en attendant la mise en place du CSE, les dispositions du Code du travail relatives au CE, aux DP, à la DUP-instance unique et au CHSCT demeurent applicables dans leur rédaction au 23 septembre 2017. Attention, l'ordonnance précise qu'il est déjà possible de négocier certains accords selon les nouvelles règles (par exemple pour la périodicité des réunions, la BDES) et que cela s'applique aux IRP existantes.

Vous voulez en savoir plus sur le CSE et notamment sur son budget, sur les heures de délégation ou la périodicité des réunions ? 

Téléchargez notre synthèse de 4 pages ci-dessous en PDF :

Ordonnance n° 2017-1386 relative à la nouvelle organisation du dialogue social et économique dans l'entreprise et favorisant l'exercice et la valorisation des responsabilités syndicales, Jo du 23  .. information cftc des salariés vivarte.


PUB TV LA HALLE NOËL

30 Novembre 2017

Nouvelle campagne de PUB TV de La HALLE et qui démarre dès aujourd'hui. Elle sera diffusée sur les chaines TF1/M6 et les chaînes TNT (W9/NRJ12/TMC/NT1/TEVA...)  

Cash Investigation". Coton : l'envers de nos tee-shirts

  —

28 Novembre 2017

Le coton, c'est doux, chaleureux, naturel... Cette matière première présente partout dans notre quotidien est devenue l'un des produits les plus utilisés de la planète. Et son business affiche aujourd'hui un chiffre d'affaires mondial de 37 milliards d'euros par an. Pour ce nouveau numéro, le magazine "Cash Investigation" est parti sur les routes du coton, en Asie centrale, au Bangladesh, en Inde... pour enquêter et mettre au jour la face sombre de cet or blanc.

L'équipe du magazine présenté par Elise Lucet a notamment remonté la chaîne d'approvisionnement des tee-shirts jusqu'en Ouzbékistan, l'un des plus gros producteurs dans le monde. Un régime autoritaire très secret qui envoie tous les ans un million de personnes dans les champs au moment de la récolte. La piste de ce coton est suivie jusqu'aux filatures du Bangladesh, où des ouvrières, souvent très jeunes, vivent et travaillent dans les usines, comme des prisonnières ! Et de grandes enseignes françaises semblent fermer les yeux...

Voir le reportage ...Le lien ci-dessous

                      Georges Plassat ancien PDG de Vivarte et devenu PDG de Carrefour pris à parti par Elise Lucet

Un nouveau label plus équitable ?

A découvrir également, un nouveau label qui promet un coton plus équitable et plus respectueux de l'environnement. Celui-là, les grandes marques l'adorent. Pourtant, derrière le marketing, aucune garantie de traçabilité. Plus grave encore, il est en train de mettre en péril la filière du coton bio, qui propose vraiment un coton sans pesticides, non agressif pour la planète.

Des champs de coton jusqu'aux armoires, c'est la longue et parfois noire saga du coton. "Cash Investigation" vous révèle ce qui se cache derrière l'étiquette des vêtements. Après la diffusion du documentaire, Elise Lucet poursuit le débat sur le plateau avec des responsables politiques et des spécialistes.

"Coton : l'envers de nos tee-shirts", une enquête de Sandrine Rigaud diffusée le mardi 28 novembre 2017 sur France 2.

 Comment Vivarte a sorti la tête de l'eau 

 

25 Novembre 2017

                                        Remis sur les rails, le Vivarte d'aujourd'hui n'est plus tout à fait celui d'hier
 

Au bord du gouffre, le groupe d'habillement retrouve des couleurs après une année riche en restructurations. Récit d'un retournement mené tambour battant par son PDG, Patrick Puy.
 

En fin redresseur d'entreprise, Patrick Puy est un homme prudent. Un an presque jour pour jour après sa prise de fonctions chez Vivarte, le dirigeant refuse de parler de mission accomplie. Il préfère évoquer une « spirale positive » pour qualifier la situation dans laquelle le groupe d'habillement se trouve aujourd'hui, après plusieurs années de très grandes difficultés . Et le PDG de mettre chiffres sur table pour étayer son diagnostic. D'un montant colossal de 1,5 milliard d'euros en fin d'année dernière, la dette qui asphyxiait l'entreprise a été ramenée, à la faveur d'un accord avec ses créanciers , à 600 millions d'euros. « Un montant tout à fait raisonnable, avec des échéances de remboursement tout aussi raisonnables au vu de notre Ebitda, qui a, pour la première fois depuis cinq ans, retrouvé le chemin de la croissance pour atteindre 84 millions d'euros », analyse le dirigeant.

Avec 1,8 milliard d'euros de chiffre d'affaires en 2017, le groupe voit aussi son résultat opérationnel et ses capitaux propres - de 250 millions d'euros - repasser dans le vert. « Une première depuis dix ans, s'enorgueillit Patrick Puy. Quand je suis arrivé, nous faisions face à trois problèmes hérités de la gestion du passé : une dette pénalisante, un nombre de magasins excessif et un surplus de marques. Ces trois questions sont désormais résolues, et nous pouvons retrouver le chemin de la croissance et de la rentabilité. »

Des cessions à la chaîne

Remis sur les rails, le Vivarte d'aujourd'hui n'est plus tout à fait celui d'hier. En un an, le groupe a fermé 135 magasins La Halle aux Chaussures et supprimé 581 postes, dont 132 au siège. « Tous les départs s'y sont faits sur la base du volontariat, détaille le PDG. A La Halle aux Chaussures, sur les 441 postes supprimés, on dénombre 60 reclassements internes, 85 départs volontaires et 296 offres de reclassement en cours. » Et Patrick Puy l'assure : le groupe s'arrêtera là et n'aura pas besoin de plan social additionnel.

Le dirigeant s'est aussi lancé dans une stratégie de cessions à tout-va, qualifiée de « vente à la découpe » par certains syndicats. « Il n'était pas question de faire plaisir à nos créanciers, mais d'être en mesure d'assurer une des missions essentielles de l'entreprise : soutenir les marques qu'elle possède. Avec un chiffre d'affaires de l'ordre de 2 milliards d'euros, développer 6 ou 7 enseignes est possible, pas 16. » Après Pataugas en mai, puis Kookaï en juillet, Merkal a récemment trouvé acquéreur. Le vendeur de chaussures a été cédé au fonds britannique OpCapita pour un montant compris entre 50 et 70 millions d'euros. « C'était le seul actif espagnol du groupe, ce qui n'avait pas de sens, assure Patrick Puy. Quant à Pataugas et Kookaï, la première était trop petite et la seconde trop marginale. »

Le sort de Besson en suspens

Encore sur le marché, Naf Naf et André devraient être vendus d'ici le mois de février ou mars à des conditions, selon le PDG, « meilleures » que ce qu'il avait dans un premier temps espéré. « Naf Naf nécessite d'être développé à l'international, et André occasionne une concurrence excessive à l'intérieur du groupe, dont il faut sortir. Marque historique, elle est la plus réputée, mais a cruellement manqué d'investissements », souligne-t-il. Un temps programmée, la cession de Chevignon est, en l'absence d'offres satisfaisantes, plus incertaine. Avec l'ancienne directrice Internet et marketing de Vivarte, Hélène Viot-Poirier, à sa tête depuis le 1er septembre, l'enseigne se concentre pour l'heure sur ses stratégies digitale et omnicanal et se transforme progressivement en laboratoire e-commerce pour l'ensemble des marques du groupe.

Reste le cas de Besson, dont le sort, qui inquiète les syndicats de Vivarte, n'est pas encore tranché. « Avec 150 boutiques en France, sa taille n'est pas suffisante, reconnaît Patrick Puy. Pour croître, il faudrait augmenter le nombre de magasins, ce qui viendrait mécaniquement concurrencer La Halle. Nous envisageons donc une cession pour éviter toute cannibalisation. »

Vers un regroupement des offres

Paquebot devenu chaloupe, Vivarte va pouvoir se consacrer au développement de ses six autres enseignes. Regroupées en trois pôles, elles comprennent les deux Halles au sein du pôle « populaire », Minelli, San Marina et Cosmoparis dans celui des « chaussures », et Caroll pour le pôle « centre-ville ». Conscient des erreurs commises par le passé, tout se passe comme si Patrick Puy voulait, dans sa stratégie de relance, en prendre l'immédiat contre-pied.

Là où l'ancien dirigeant, Marc Lelandais, avait entrepris une « premiumisation » de La Halle, l'actuel PDG veut qu'elle « retrouve son ADN ». « Nous avions oublié notre cliente type, cette mère de famille qui vient à la rentrée des classes pour habiller ses enfants. Nous devons recapitaliser sur la famille et proposer une gamme de produits complète, de qualité et moins chère. » Déjà, sous la houlette de l'ancien dirigeant de Kiabi, Philippe Thirache, qui connaît bien ce credo, une baisse des prix a été amorcée et un rapprochement entre La Halle aux Vêtements et La Halle aux Chaussures entamé. Dans les 20 magasins tests où, pour entrer dans une logique de « one-stop shopping », des vêtements ont été mélangés aux chaussures et inversement, les ventes ont en moyenne bondi de 15 %.

Développer l'e-commerce

Mais Patrick Puy sait qu'aucune croissance durable ne sera possible sans investissements massifs, dont Vivarte, concentré sur sa seule stratégie financière, a été privé pendant de nombreuses années. L'an prochain, 85 millions d'euros devraient être dépensés pour assurer le développement opérationnel, logistique, e-business et le réaménagement des boutiques du groupe. « Nous devons absolument investir dans le merchandising pour rénover nos magasins, mais aussi dans les outils IT et CRM pour valoriser nos marques et développer notre stratégie e-commerce », note le PDG.

Aujourd'hui, chaque enseigne connaît une croissance de ses ventes numériques de 1 % par an. En 2021, l'objectif du groupe est qu'elles représentent 11 % du chiffre d'affaires total. « Vu le coût de l'e-logistique, le développement se fait sur les marques avec un panier moyen assez élevé, anticipe Patrick Puy. Avec une commande moyenne de 35 euros et un coût d'e-logistique de 5 euros par commande, La Halle va devoir repenser en 2018 sa plate-forme logistique pour être compétitive. » Le dirigeant lui réserve aussi, comme à Caroll, l'entrée dans une stratégie de « click and collect ». Il espère que le client qui s'arrêtera en magasin pour chercher son colis en profitera pour acheter d'autres articles.

Mais qu'en est-il des salariés ? Comment remotiver des troupes échaudées par plusieurs années d'incertitudes et de plans sociaux ? « Il va effectivement se passer un peu de temps avant que toutes nos équipes de vente aient pris conscience du nouveau tournant amorcé par le groupe, reconnaît Patrick Puy. Mais en allant à leur rencontre, comme le fait en ce moment Philippe Thirache, pour leur expliquer notre stratégie et en rénovant de fond en comble les magasins, de la caisse enregistreuse au mobilier, cela devrait progressivement infuser. Par ailleurs, le redressement du groupe nous permet de renouer avec une politique d'intéressement aux résultats. » Ce qui pourra, après ces nombreux mois d'errance, leur mettre un peu de baume au coeur.



 L´envers du décor du géant de la distribution: Amazon.   

25 Novembre 2017

Documentaire de 2016

La CFTC des Salariés VIVARTE vous fait découvrir l´envers du décor du géant de la distribution: Amazon. Cette société américaine, qui référence 200 millions de produits pour ses 300 millions de comptes clients actifs et qui possède 32 sites logistiques... Rares sont les caméras autorisées à s'approcher. Secrets industriels et savoir-faire sont jalousement gardés. Exceptionnellement, des caméras ont pu filmer le fonctionnement des sites logistiques d´Amazon... Entretenant habilement le secret sur ses coulisses, le site de commerce électronique Amazon a accepté de laisser des caméras pénétrer dans trois de ses sites, le plus grand de ces sites, celui de Lille, sur le plus grand dressing d'Europe, près de Chalon sur Saône, puis sur le site en Angleterre, particulièrement High-Tech... Ce dernier est le site logistique du futur. 

Ce documentaire part à la découverte de la « la ruche » Amazon, pendant les fêtes de Noël. A l'approche des fêtes de fin d'année, le géant américain tourne à plein régime, l´entreprise est alors au maximum de ses capacités et tente de battre le record d´expédition atteint le lundi 21 décembre 2015 avec 1,44 millions de colis. Des managers ainsi que des employés qui reçoivent les commandes, trient les produits et expédient les paquets ont accepté de témoigner. Ils dévoilent ainsi le fonctionnement de l'entreprise ainsi que les défis rencontrés par l'entreprise pendant cette période, ce documentaire présente les enjeux et les défis énorme de ce leader de la vente en ligne durant la période des fêtes de Noël.

     Par contre les conditions de travail laissent à désirer...  

    Un CDI chez AMAZON dure en moyenne dure 2 ans et demi

 

Les conditions de travail chez Amazon Témoignage d'un syndicaliste CFTC d'AMAZON 

Lors d'une formation syndicale CFTC, certains élus de la CFTC des Salariés Vivarte avait pu faire la connaissance de Pierre, un élu CFTC, travaillant pour une des logistiques du groupe américain AMAZON.

Pendant ces 3 jours de formation... Pierre nous avait raconté son quotidien.

Ce qu'il a pu nous dévoiler sur son employeur à cette époque, à la CFTC des Salariés Vivarte, nous en sommes restés sans voix .

Nous vous relatons ci-dessous les faits.


LE BLACK FRIDAY, CA COMMENCE AUJOURD'HUI

24 Novembre 2017

Le Black Friday est une tradition commerciale nord-américaine que certains d'entre nous ne connaissent pas encore très bien. C'est un weekend de soldes massives qui commence le vendredi suivant le repas de Thanksgiving. Le rush se poursuit jusqu'au lundi inclus, baptisé Cyber Monday. Cette année, l'opération aura lieu les 24, 25, 26 et 27 novembre prochains. Cette tradition est arrivée en France il y a peu de temps, mais la majorité des revendeurs y participe déjà, notamment Amazon, qui déborde même allègrement sur la semaine d'avant et la semaine suivante !

— 

Les spécialistes de la chaussure en ligne chahutés par une nouvelle concurrence

  —

23 Novembre 2017

Avec la montée en puissance des sites de mode, les experts de la chaussure sur internet sont bousculés sur leur propre territoire. Et, pour changer, Amazon est en embuscade. 

                                                     Spartoo a choisi d'ouvrir des magasins. Objectif : 100 points de vente d'ici à 2020. 

L'étau se resserre autour des vendeurs de chaussures en ligne. Pour s'en sortir, tous ou presque ont été contraints d'élargir leurs horizons. Certes, les pionniers français Sarenza et Spartoo et leur homologue allemand Zalando­ tiennent encore le haut du pavé. Tous canaux confondus, ce marché de 9 milliards d'euros est en légère baisse, mais la part de l'e-commerce (12,5 %, soit un gros milliard) est encore aux deux tiers préemp­tée par les pure players. Jusqu'à quand ? « Spartoo et Sarenza nous ont surpris par la croissance qu'ils parvenaient à réaliser, mais entre la logistique, le marketing et les technologies, la masse d'investissements néces­sai­re au maintien de la croissance est colossale. Il faut donc un volume d'affaires considérable pour qu'un pure player spécialisé dans les chaussures reste à flot », explique Laurent Thoumine, directeur exécutif Retail chez Accenture.

En outre, ils doivent composer avec la montée en puissance des e-mar­chands à dominante mode ou généralistes. D'abord Zalando­, qui s'est rapidement diversifié dans l'habillement, le britannique Asos, La Redoute et Amazon, tous les quatre étant armés d'une marketplace. Mais aussi les déstockeurs en ligne Vente-Privée (qui avance une croissance à deux chiffres sur le segment) et Showroomprivé (environ 35 millions d'euros sur la chaussure en France). Enfin, les distributeurs traditionnels dont les ventes en ligne, si elles demeurent pour l'instant en deçà de celles des e-chausseurs, profitent à plein de l'essor de l'e-réservation. Les chaussures peuvent-elles suffire aux e-commerçants spécialisés pour survi­vre face à ces puissantes machi­nes, riches de plus nombreux relais de croissance ?

La mode à la rescousse des souliers

Face à cette concurrence renfor­cée, Spartoo a emboîté le pas à Zalando en se diversifiant dans l'habillement et les accessoires et en ouvrant une marketplace. élargir et approfondir le catalogue permet en effet de toucher un public plus large, d'augmenter la fréquence d'achat des clients, de mettre en place des mécaniques de cross-sell et d'up-sell et ainsi d'accroî­tre le montant du panier moyen. Cette approche a réussi à Zalando, qui revendique en effet le leadership européen sur la mode en ligne avec un chiffre d'affaires 2016 de 3,6 milliards d'euros. En France, selon nos estimations, il se situerait entre 500 et 600 millions d'euros, dont environ 130 sur la chaussure.

Amazon se montre le plus agressif

Pour Stéphane Treppoz, PDG et fondateur de Sarenza, les magasins ne sont pas la solution à suivre : « La Halle aux chaussures ferme des magasins et le pure player américain Zappos a liquidé les siens. Le retail physique implique de lourds investissements ; or, une boutique ne permet­ de présenter que 400 modèles environ, soit à peine 1 % de notre offre. Je préfère investir dans les services, notamment la livraison gratuite en 24 heures pour tous nos clients sans avoir à souscrire une offre d'abonnement. » Sarenza fait un peu figure de village gaulois sur le marché de la chaussure en ligne. Revendiquant un chiffre d'affaires de 250 millions d'euros, dont la moitié dans l'Hexagone, il reste spécialisé sur les souliers et n'envisage pas non plus d'ouvrir une place de marché. Mais pénalisé par des frais de livraison offerts qui rognent selon lui la moitié de sa marge, il court toujours après une rentabilité qu'il espère atteindre à la fin de l'année.

Chez Spartoo, la situation est un peu plus complexe. Avec un chiffre d'affaires revendiqué de 150 millions d'euros, dont environ la moitié en France, le grenoblois affirme être rentable. « Nous n'avons jamais réalisé autant de profits et disposons de plusieurs millions d'euros de trésorerie », assure son PDG et fondateur Boris Saragaglia. La société a beaucoup investi en technologie, internalisé sa logistique et décidé en 2015 de financer sur fonds propres l'ouverture d'un réseau de points de vente physiques avec un objectif de 100 magasins à l'horizon 2020. Cependant, avec une quinzaine de boutiques à ce jour, Spartoo est en retard sur son calendrier et, selon nos informations, ses points de vente mettent du temps à atteindre l'équilibre. La société a aussi cherché un repreneur cette année mais, faute d'intérêt, Boris Saragaglia a pour l'instant refermé ce dossier.

Quant à La Redoute, à en juger par ses investissements publicitaires, elle semble se désengager en partie de la chaussure. En la matière, c'est Amazon qui se montre le plus agressif, achetant autant d'Adwords sur ce segment­ que Zalando. Et malgré une offre encore concentrée sur les basiques, ses concurrents reconnaissent qu'il ne cesse de se renfor­cer. Sur ce marché de plus en plus disputé, le devenir de Spartoo et Sarenza est donc loin d'être assuré. 

Visite sur la Plate-forme Logistique CEC d'Isoudun ( Indre ) 

              

23 Novembre 2017

 Cinquantes camions par jour passent par VIVARTE 


Vingt-quatre heures sur vingt-quatre, cinq jours sur sept, la plateforme logistique de La Halle aux Chaussures fonctionne à plein régime. Petite visite.

Des chariots, des élévateurs, la circulation est dense dans les bâtiments de la plateforme de La Halle aux Chaussures d'Issoudun. Des milliers de cartons transitent chaque jour par Issoudun ; certains sont rangés sur des rayons qui se comptent également par milliers tandis que d'autres repartent aussitôt dans d'autres camions pour atteindre leur destination finale, que celle-ci soit dans un magasin ou chez un particulier qui aurait commandé sur le Net.
70. 000 m2 de bâti répartis sur plusieurs espaces dans Issoudun où transitent 80 millions d'articles de chaussures chaque année.

           Les élévateurs balaient toute la zone pour transporter, déposer, stocker, relever...des milliers de cartons

Deux cents à trois cents magasins desservis chaque jour 341 salariés et une cinquantaine d'intérimaires travaillent sur le site : « Nous avons deux pics d'activités, l'un en janvier-février et le second du 15 juillet au 15 septembre. Dans ces périodes, nous avons jusqu'à deux cents intérimaires » explique le directeur du site, Jérôme Bergeon.  

70.000 références de chaussures transitent sur le site issoldunois dont Jérôme Bergeon est le directeur logistique

Et si cinquante camions peuvent entrer et sortir en une seule journée sur le site issoldunois, cela peut être jusqu'à trois cent mille pièces qui circulent dans ces mêmes vingt-quatre heures.
 

Les cartons vides suivent un trajet aérien avant d'être compressés pour partir ensuite au recyclage

Autant de manipulations qui nécessitent une organisation tirée au cordeau dès la réception du colis. Celui-ci est pesé, lu, enregistré, avant de partir sur un tapis roulant, où il sera aiguillé en fonction de sa marchandise et de sa destination finale. Les trois bâtiments du site qui sont reliés les uns aux autres conservent toutefois leur propre définition du stockage. « Dans l'un on stocke pour la préparation de commandes, dans un autre pour le regroupement », poursuit le directeur. 

Une traçabilité de chaque carton est établie qui permet de gagner un temps considérable pour préparer des colis destinés à achalander des magasins dans toute la France, soit entre deux cents et trois cents chaque jour. Concernant le web, il y a des départs tous les jours à 16 h et notre défi, c'est que si un client passe sa commande à 13 h, dernier délai, nous soyons capables de la faire partir trois heures plus tard ! » ajoute M. Bergeon qui est aux commandes du site issoldunois depuis douze ans.  

 Avenant 14 signé à l'Accord mutuelle Groupe  —

22 Novembre 2017

La CFTC des Salariés Vivarte a signé cet avenant avec les organisations syndicales  FO CGT et CFE/CGC car notre mutuelle est dans le rouge 600000€ de perte et risquait la disparition.

Avenant 14 signé ci-dessous à l' Accord mutuelle Groupe


— 

Lazard décroche le mandat de vente des chaussures Besson

  —

14 Novembre 2017

Arrivé chez Vivarte fin 2016 pour remplacer Stéphane Macquaire, Patrick Puy avait annoncé un recentrage du groupe sur sept enseignes : La Halle aux Chaussures, La Halle aux Vêtements, Caroll, Minelli, San Marina, Comparis et Besson. Un an plus tard, ce noyau dur s'est encore resserré puisqu'il exclut désormais les chaussures Besson. Selon nos informations, Vivarte a confié à Lazard un mandat pour se séparer de ce qui s'apparente être la plus belle de ses enseignes. 

Filiale du groupe depuis près de vingt ans, Besson doit son existence aux frères Jean et Guy Besson, les créateurs de la société en 1982. A cette époque, Besson voit le jour avec l'ouverture d'un petit entrepôt de chaussures discount dans la région de Clermont-Ferrand. Le succès est au rendez-vous et amène les deux fondateurs à développer le concept à plus grande échelle, en inaugurant d'autres surfaces situées en périphérie des villes. D'un modèle à bas prix, Besson a ensuite progressivement grimpé en gamme pour se positionner sur des produits affichant de bons rapports qualité/prix. Une formule gagnante si l'on en croit la bonne rentabilité de l'enseigne, qui table sur un Ebitda de l'ordre de 34 M€ cette année. Quant à son chiffre d'affaires, il aurait progressé de près de 4 % l'an dernier, à 245 M€, et pourrait atteindre 260 M€ en 2017. Besson totalise actuellement 130 magasins, dont la plupart sont sous contrat de location-gérance. « Cette marque est sans conteste la pépite du portefeuille de Vivarte. Sa cession pourrait donc aisément lui rapporter entre 250 et 300 M€ », souffle un proche du dossier. Le fruit de cette vente représenterait ainsi près de la moitié de la dette de Vivarte, évaluée à 572 M€. La réduction du périmètre du groupe devrait se poursuivre avec les cessions à venir d'André (Lincoln International) et de Naf Naf (Rothschild).

— 

Défi Mode (ex-Vivarte) nomme un nouveau président

13 Novembre 2017

Changement à la présidence de Défi Mode. Celui qui occupait cette fonction jusqu'à aujourd'hui, Nenad Jeremic, devenu propriétaire de l'enseigne de périphérie suite à son rachat au groupe Vivarte en 2016, confie son siège de président à Thierry Dai. Ce dernier travaillait déjà en partenariat avec Défi Mode, en tant que fournisseur et propriétaire de l'entreprise de commerce de gros Mode International Diffusion.

La chaîne d'habillement à bas prix, dont le siège social est basé à Brioude en Haute-Loire, avait été acquise par Vivarte en 2007, avant de progressivement réduire la voilure et d'être mise en vente par le groupe en 2016. C'est son président de l'époque, Nenad Jeremic, qui avait remporté la mise et reste à ce jour le gérant de la chaîne de magasins, comme le précise le quotidien régional La Montagne.
L'enseigne Défi Mode, installée dans de petites villes françaises comme Châtillon-sur-Seine, Crozon, Dax, La Ferté-Macé ou Lourdes, totalise près de 65 points de vente dans l'Hexagone. Fondée en 1986 par les frères Dominique et Bernard Montel, elle comptait il y a quelques années, au plus fort de son activité, près de 200 unités.
Le dernier bilan comptable publié par la société, en 2015, fait état d'un chiffre d'affaires annuel de 35,9 millions d'euros.

 — 

Chevignon n'est plus à vendre

 —

10 Novembre 2017 

Changement de programme pour Chevignon. Mise en vente par le groupe Vivarte en juin 2016, la marque de mode masculine n'a pas suscité l'intérêt d'éventuels repreneurs, ou du moins fait l'objet d'aucune offre assez intéressante. Restant donc dans le giron du groupe, qui poursuit par ailleurs la cession d'André et Naf Naf, la griffe réputée pour sa doudoune à l'effigie d'un canard subit une réorientation en interne.

Comme nous l'a confirmé le groupe, Chevignon poursuit un processus de digitalisation, sous la houlette de sa nouvelle directrice générale Hélène Viot-Poirier. Nommée en septembre dernier, elle occupait auparavant le poste de directrice Internet et marketing du groupe Vivarte depuis 2016. L'activité commerciale de la marque devrait donc être resserrée sur le web, et évoluer comme une sorte de laboratoire, alors que son réseau de magasins à l'enseigne a été progressivement réduit. Selon nos informations, le label fondé en 1979 aurait fermé au minimum une quinzaine de magasins depuis un an.
Dans une lettre d'information publiée en octobre, la CFDT affichait son inquiétude pour la situation de Chevignon, redoutant "que des choix radicaux soient faits par les actionnaires au détriment du devenir de ses magasins et de ses salariés".
Dans une récente interview donnée au Figaro, Patrick Puy a affiché son optimisme sur la situation du groupe, toujours en pleine mutation. "Nous ne sommes plus dans une phase de restructuration mais de croissance", a-t-il argué, précisant que l'Ebitda de Vivarte aurait progressé pour la première fois depuis 10 ans sur l'exercice écoulé. Le dirigeant nommé il y a un an estime aussi que "d'ici deux ou trois ans, Vivarte pourrait changer de contrôle. On peut tout imaginer. Chinois, Sud-Africains et Américains ont beaucoup d'appétit pour nos activités. Une introduction en Bourse pourrait aussi être envisageable".
Sur l'année 2016/17, le groupe nous précise avoir généré 1,8 milliard d'euros de chiffre d'affaires. Et prévoit une enveloppe de 85 millions d'euros pour divers investissements destinés aux marques continuant encore leur route dans son périmètre, à savoir Minelli, Cosmoparis, Caroll, La Halle et San Marina. La cession de l'enseigne Besson Chaussures, qui ne devait au départ pas être vendue, est elle toujours envisagée par le groupe.

— 

Vivarte en passe d'échapper au démantèlement intégral

  —

10 Novembre 2017

             P.PUY PDG du Groupe VIVARTE

Les profits du groupe ont progressé pour la première fois depuis dix ans. Le sort de Besson reste en suspens. Et si Vivarte, après des années de crise, échappait au démantèlement auquel il semblait promis il y a encore quelques mois? «J'ai pour mission de développer Vivarte dans la sérénité et la rentabilité, nous ne sommes plus dans une phase de restructuration mais de croissance», confie Patrick Puy, son PDG depuis tout juste un an

La suite ci-dessous.

                                                Afin de voir la vidéo cliquez sur le lien ci-dessous

VIDÉO - La vente d'André et Naf Naf        sera bien bouclée avant 2018                             

Patrick Puy, le PDG du groupe multimarques d'habillement Vivarte, a indiqué sur BFM Business ce vendredi avoir trouvé des acheteurs pour les deux marques, et que leur vente serait effective d'ici décembre.

Patrick Puy avait promis de vendre les marques phares de Vivarte, le groupe qu'il dirige, avant décembre. Ce sera fait, a-t-il affirmé ce vendredi sur BFM Business. Naf Naf et André sortiront bien du giron de la maison-mère de La Halle et San Marina avant 2018. Ce qui veut dire que Vivarte a déjà des acheteurs? "Oui", répond Patrick Puy.

"On fait un petit 2 milliards de chiffre d'affaires, on ne peut pas véhiculer une dizaine de marques, on doit se restreindre à un nombre limité. Pourquoi? Le devoir d'un chef d'entreprise est de développer tous les actifs qu'il a. Cela veut dire avoir assez de cash pour investir, avoir assez de gens pour les diriger et les différencier. Minelli, San Marina, André, ce n'est pas évident", affirme-t-il.

Donc pas question de renoncer à vendre la marque André, autour de laquelle s'est pourtant construit le groupe, et Naf Naf, l'une des plus performantes. Quand bien même Vivarte va beaucoup mieux selon son PDG. En revanche, les choses sont différentes pour Chevignon, dont il avait annoncé la mise en vente en janvier: "On n'a pas encore trouvé l'environnement favorable pour Chevignon. On va tenter des expériences de 'ebusiness' avec cette marque".

"Vivarte est sauvé"

Le groupe qui a fermé plus de 300 magasins en deux ans et réduit drastiquement ses effectifs (passés de 22.000 à 16.000 salariés en trois ans) va mieux à en croire son patron. "Vivarte est sauvé, ça c'est sûr. La restructuration est finie, la clé du succès c'est la croissance qui va venir", martèle-t-il. Et de rappeler que la dette du groupe a fondu: "En deux ans, on est passé de 2 milliards à 600 millions". Un effacement que les créanciers ont accepté "parce qu'ils savent que s'ils ne le font pas c'est condamné, et que s'ils le font, peut-être ils récupéreront leur mise. Et ils récupèreront leur mise".

Mieux: "On a 200 millions de cash. Nos actionnaires ont suffisamment confiance pour nous le laisser pour investir", se réjouit Patrick Puy. Il se félicite aussi de l'aide de l'État: "Le dernier gouvernement ne nous aidait pas du tout. Le nouveau est beaucoup plus business friendly, il comprend les choses. Il a accepté les plans sociaux, pour être très clair. Il fallait le faire".

Désormais, promet-il, Vivarte va entrer en phase d'expansion. La Halle, forte avec 871 magasins du plus vaste réseau de distribution d'équipement de la personne en France, a retrouvé son ADN et sa clientèle, "la famille modeste périphérique", telle que la décrit Patrick Puy. Vivarte dispose en outre de 4000 points de vente. À terme, "on retrouvera un périmètre plus beau, plus grand qu'avant les restructurations. On va bien sûr embaucher sur la logistique. Aujourd'hui on a beaucoup plus de commandes avec le prix moyen qui a baissé, et le ebusiness". Bref: "On est parti pour la croissance, y compris la croissance des effectifs".

Créez votre site web gratuitement ! Ce site internet a été réalisé avec Webnode. Créez le votre gratuitement aujourd'hui ! Commencer